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Flashy

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Tout ce qui a été posté par Flashy

  1. http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/11/06/lutte-contre-l-evasion-fiscale-comment-l-europe-a-evite-le-sujet-pendant-dix-ans_4804890_3234.html C'est moi ou chaque jour on a un article sur "l'évasion fiscale"? J'ose croire que c'est un hasard et que cela n'a rien à voir avec le PLF 2016.
  2. Y a plus de probabilités qu'il y ait des pillages que des "jacqueries" motivées par la faim et la pression fiscale.
  3. La France est le seul pays au monde avec des lois anti-discrimination?
  4. Bah voilà. Les juges ont interprété la loi de telle façon que interdiction des discriminations = interdiction de l'appel au boycott. Il n'y avait rien d'évident, à mon sens, à leur décision : il eût été possible qu'ils jugent autrement. C'est à ajouter à la liste infinie des limites à la liberté d'expression en France.
  5. C'est bien connu que la Cour de cassation ne fait qu'appliquer la loi, sans l'interpréter.
  6. @si a aussi quelques déboires avec la TVA et risque de disparaître du fait d'un beau redressement fiscal : https://fr.ulule.com/arretsurimages/
  7. Dénoncer la chose, c'est donner dans le "populisme" et "fragiliser la République" en salissant ses représentants. Je n'ai pas une âme de révolutionnaire, mais parfois, il me vient à l'esprit qu'il y a des claques qui se perdent. Ou des échafauds.
  8. Interdire les coiffures extrêmes? WTF? Jamais vu d'interdiction de ce genre en France, et personne n'avait ce type de coiffure. Je suis sûr que ce type d'interdiction encourage l'anarchie capillaire : une fois libérés des règles stupides, nos jeunes n'ont qu'une hâte, profiter de ce qui était jusqu'alors prohibé. On se retrouve avec des gens étranges tant dans leur style que dans leur comportement social (consommation excessive d'alcool ou être dévêtue alors qu'il fait -5 dehors, par exemple). Bref, on se retrouve avec des anglaises.
  9. J'étais sûr que défendre Platon allait me retomber dessus.
  10. Platon n'a pas nécessairement faux, hein. Il est probable que "toutes les générations ne se valent pas" à tel ou tel point de vue. Pouvoir piocher des gaillards qui râlent sur cet état de fait à tel ou tel siècle ne démontre donc rien : peut-être que les générations visées partaient vraiment en sucette. Par exemple, du point de vue de la maîtrise de l'écrit, j'ai l'impression que les élites de la fin du XIXème siècle sont supérieures à nos élites actuelles.
  11. Je note également que les métiers avec "titularisation" à la clé ont souvent une façon de traiter les nouveaux entrants très dure. Ainsi, j'ignore vous connaissez de jeunes journalistes ou apprentis journalistes. Les micro-CDD, stages et autres statuts pourris s'enchaînent quelques années avant de se ménager une place au soleil, la compétition étant fort rude. Cela me fait d'ailleurs pouffer : nos beaux donneurs de leçons traitent leurs subalternes comme de la merde, et il est bien pire d'être exploité par eux que de bosser pour les méchants patrons capitalistes dans 95% des cas.
  12. Pourquoi, pas dans ce cas particulier? Parce que sa vie est indigne? D'ailleurs, "on" ne force personne à s'en occuper. Une partie de la famille réclame de pouvoir continuer à s'en occuper. Le but, c'est de le leur interdire pour pouvoir le tuer en l'affamant. Ce n'est pas tout à fait pareil qu'imposer à quelqu'un qui ne le désire pas de devoir s'occuper d'une personne dépendante -ce qui est, indubitablement, une lourde responsabilité-.
  13. Oui, le cas de Vincent Lambert montre le problème de la dignité en tant que concept fondant l'euthanasie. La dignité, on ne sait pas où ça va s'arrêter. La liberté est un concept imparfait du point de vue de l'euthanasie, mais les limites, au moins, sont relativement claires en théorie : on ne saurait ôter la vie d'autrui sans son consentement.
  14. En fait, ce débat est au confluent de deux notions : - la liberté ; - la dignité. Or, la seconde peut, en fonction de sa définition, se substituer à la première. Autrement dit, la question du consentement peut être remplacée par la question de la dignité : peut/doit mourir la personne dont la vie n'est plus digne. Ce glissement existe, il me paraît important d'en avoir bien conscience. Cela explique, à mon sens, qu'en Belgique l'euthanasie puisse être appliquée à des personnes dont le consentement paraît douteux : handicapés mentaux, enfants. EDIT : pour être encore plus clair : les promoteurs de l'euthanasie peuvent, en réalité, être en profond désaccord entre eux. Tout dépend du fondement conceptuel de ce "droit à mourir" : la liberté ou la dignité? La limite à fixer ne sera pas la même.
  15. On mélange un peu toutes les questions sur le cas du docteur Bonnemaison. La question des directives anticipées, par exemple, ne me paraît pas pertinente sur le cas de ce monsieur. Au-delà de son cas, elles posent aussi quelques difficultés : comment interpréter lesdites directives si elles sont anciennes? Et, d'ailleurs, même si elles ne le sont pas? J'en ai entendu des gens dire, à propos de tel ou tel handicap grave "c'est pas une vie !" et autres variantes ("si mon enfant était handicapé mental, je pourrais pas l'aimer"). Pourtant, si un jour ils se retrouvaient diminué, voudraient-ils nécessairement mourir? On ne peut pas en être sûr à 100%. EDIT : j'ajoute qu'une directive écrite peut aussi problème en cas de changement d'avis oral ou en son for intérieur. La question de l'euthanasie, c'est un vaste marécage où on touche aux limites du droit, de la médecine, et où l'émotionnel voire le vécu vient encore complexifier la réflexion.
  16. Oui, c'était mon propos. Le problème, dans le cas Bonnemaison, dépasse la question de l'euthanasie. Même à supposer que l'euthanasie soit légale, il me paraît fort probable qu'il aurait tout de même connu des ennuis judiciaires, certains cas pouvant laisser présumer une absence de consentement de la victime. Et, quelque soit le bout par lequel on prend le problème, tuer quelqu'un sans son consentement est un homicide. Attention, je ne jette pas la pierre ni rien. Ce sont des cas difficiles, c'est indéniable.
  17. Flashy

    Jeux vidéo

    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/11/04/deux-deputees-veulent-soumettre-les-aides-aux-jeux-video-a-la-lutte-contre-le-sexisme_4803087_4408996.html Il y a de tout dans cet article. De la subvention. De la subvention conditionnée au contenu politique du jeu. Anita Sarkeesian. Zoe Quinn. Le harcèlement en ligne. Le GamerGate.
  18. Il semblerait qu'ils soient bien salariés, et que ce "devoir de réserve" soit issu de l'accord collectif dont le lien est dans mon post précédent.
  19. http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2015/10/24/proces-bonnemaison-un-verdict-rendu-la-main-tremblante/
  20. Je me souviens qu'il expliquait que ce consentement, il le connaissait "par un regard, par une pression de la main". Au-delà du débat pour/contre l'euthanasie, faut admettre qu'un consentement recueilli par interprétation d'un regard pose problème, a fortiori quand le bénéficiaire (si j'ose dire) des bons soins du docteur ne peut guère confirmer ou infirmer ladite interprétation.
  21. Voici le lien vers l'accord collectif de France Télévision : http://sd-6.archive-host.com/membres/up/bd4785f8105dae188f99eac2f7b4b9a4fb6fbf29/Accords/Accord_collectif.pdf Par ailleurs, Verdier est-il journaliste? Je souligne que l'article L.7112-4 du code du travail prévoit la saisine obligation d'une commission arbitrale lorsque l'ancienneté du journaliste excède 15 ans, ou lorsqu'il est licencié pour faute grave. Donc soit : 1/ il n'est pas considéré comme journaliste au sens du droit du travail ; 2/ ils ont sais la commission mais rien n'a filtré dans la presse ; 3/ ils ont fait de la merde. EDIT : je vous quote la partie de l'accord collectif nous intéressant (p.175)
  22. Effectivement, l'invocation du "devoir de réserve" imposé par un accord collectif m'avait quelque peu surpris, d'autant plus qu'un autre présentateur météo de France 3 a été sanctionné sur le même fondement. A voir le contenu exact de la lettre de licenciement, mais il semblerait qu'on ne lui reproche pas le caractère outrancier de ses déclarations (sa fameuse lettre ouverte n'utilise pas un tel ton), ni même l'atteinte à l'image de l'entreprise. Ce devoir de réserve me surprend. Prenez, par exemple, cette quatrième de couverture pour un bouquin de Zemmour : Il y fait bien sa pub, et vise sa qualité de chroniqueur au sein de France 2. En cherchant, je suis sûr qu'on peut trouver de multiples autres exemples... EDIT : l'invocation du devoir de réserve me paraît d'autant plus dérangeant que : 1/ il semblerait que France 2 ait fermé les yeux par le passé sur ce point ; 2/ il me paraît fort probable que si Verdier avait écrit un bouquin climato-consensuel, il n'aurait pas été licencié alors même qu'il aurait aussi fait sa pub en invoquant son statut de chef de service météo au sein de France 2.
  23. J'ai parfois l'impression que le souhait de certains est l'organisation de la rareté : avoir peu de travail, mais bien payé. Avec un tel état d'esprit, le chômage est une fatalité nécessaire.
  24. Qu'on supprime les avantages fiscaux des journalistes.
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