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Nathalie MP

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Tout ce qui a été posté par Nathalie MP

  1. A considérer les prédictions d'Al Gore, par exemple, oui, absolument. Petite anecdote qui me revient à l'esprit : Il paraît que Karl Marx était tellement inquiet que la société capitaliste ne s'effondrât avant la parution de son foutu bouquin qu'il harcelait son éditeur tous les jours pour en accélérer la publication ! (lu chez JF Revel)
  2. Deux choses : 1) Le style de l'article d'origine est plus de l'anglais parlé retranscrit que de l'anglais rédigé. J'ai essayé de garder la spontanéité tout en donnant un peu plus de construction aux phrases, mais il me semble qu'il faudrait préciser qu'il s'agit d'un témoignage. 2° Un des liens (sous le mot "emplois") est une petite vidéo youtube de 2 minutes qui donne les impressions d'un des élèves et de ses employeurs. Il pourrait être intéressant de la publier en direct plutôt que seulement en lien : ------------------------- Pourquoi nous apprenons aux réfugiés à coder Gijs Corstens, FEE, 27 mai 2017. En 2015 et 2016, plus de 2 millions de personnes ont fui leur pays d’origine pour chercher refuge en Europe. Les pays européens n’étaient pas du tout préparés à les accueillir et les Pays-Bas ne firent pas exception. Quand des réfugiés de plus en plus nombreux ont commencé à déposer des demandes d’asile, le temps d’attente de la décision finale pouvait monter jusqu’à 18 mois. Pendant cette période passée dans des camps de réfugiés, ils n’avaient littéralement rien à faire et se retrouvaient souvent perdus in the middle of nowhere, avec du temps à tuer. Beaucoup de temps. J’ai pensé que tout ce temps perdu était un énorme gâchis, car en général les réfugiés doivent franchir d’innombrables étapes avant de devenir partie intégrante de la société. Ils doivent apprendre la langue, et ils doivent aussi se préparer afin d'accéder au marché du travail. Aux Pays-Bas, les réfugiés des premières vagues ont souvent fini dans des emplois très en dessous de leurs capacités. Beaucoup (45 %) n’ont pu compter que sur les aides sociales. Les raisons à cela étaient multiples, mais la plus importante tenait à leur manque de réseau professionnel, ce qui les empêchait d’accéder à de véritables opportunités d’emploi. Les faits ne sont pas jolis. Par voie de conséquence, une part significative de mes compatriotes commença à devenir anti-immigration et le parti d’extrême-droite devint le plus puissant dans les sondages. D’après moi, l’immigration en elle-même n’est ni positive ni négative. La question consiste plutôt à savoir quel effort vous allez faire pour que l’immigration fonctionne. Et il était temps de faire un effort. L’idée que nous avons eue était la suivante : pourquoi ne pas enseigner aux réfugiés les techniques du développement web pendant qu’ils attendent dans les camps ? Une fois leur demande d’asile acceptée, ils se retrouveraient avec un bagage professionnel très demandé qui leur permettrait de se retourner et trouver du travail. De cette façon, les Pays-Bas obtiendraient les développeurs web que ses entreprises recherchent désespérément et les réfugiés seraient capables de pourvoir à leurs besoins et à ceux de leur famille. Du gagnant-gagnant. Enseigner le code Et nous voilà lancés. Nous avons créé notre « école de code pour les réfugiés » et nous l‘avons appelée HackYourFuture. Parmi tous les camps du pays, nous avons sélectionné 5 réfugiés très motivés et nous les avons invités à suivre nos cours tous les dimanches à Amsterdam. Nous avons trouvé quelques professeurs volontaires et nous avons utilisé freeCodeCamp comme base de notre programme d’enseignement. Nous n’avions pas tout planifié d’avance, mais nous voulions démarrer le plus vite possible et voir si l’idée avait du potentiel. Dès notre première classe, et ça s’est confirmé par la suite, nous avons compris que nous étions sur quelque chose de pas ordinaire. Les étudiants se sont montrés incroyablement motivés et ils ont progressé par bonds de géant en très peu de temps. Malgré leurs conditions de vie extrêmement précaires et chaotiques dans les camps, malgré tout ce qu’ils avaient enduré auparavant dans leur pays, ils avaient la volonté de réussir notre cursus très intensif. Enseigner à de tels élèves s’avéra particulièrement enthousiasmant et gratifiant car ils buvaient littéralement toutes nos paroles concernant la programmation. En tant que professeurs, nous avons aussi découvert combien il était passionnant d’enseigner une matière qu’on adore et dans laquelle on excelle. Nous avons donc décidé d’ouvrir une nouvelle classe. Puis une autre. Et encore une autre. Au bout de six mois, nos étudiants des premières promotions avaient leur diplôme en poche. Nous avons exploité nos propres réseaux pour les aider à trouver des stages et des emplois dans diverses entreprises. Certains étudiants ont quitté le programme avant la fin, mais ceux qui sont restés ont amélioré leur vie de façon très nette. Nombre d’entre eux ont cessé de se considérer comme des réfugiés et se sont mis à se voir en développeurs informatiques. A partir de là, notre école a pris une certaine ampleur. Depuis janvier 2016, nous avons admis plus de 100 étudiants. A peu près la moitié sont toujours en cours d’études avec nous et 28 de nos anciens élèves ont trouvé des emplois ou des stages dans des entreprises de tout le pays. Nous avons aussi ouvert une école HackYourFuture à Copenhague (Danemark), et une autre à Londres (Royaume-Uni), rebaptisée plus tard CodeYourFuture. Apprendre à un homme à pêcher Notre équipe de professeurs volontaires compte maintenant une quarantaine de personnes du monde entier, dont des réfugiés eux-mêmes. Pour eux, enseigner à HackYourFuture relève à la fois de l’altruisme, de la passion qu’ils portent à leur sujet et de la possibilité de rencontrer des développeurs dont ils partagent l’état d’esprit. Mais la première raison, la plus importante, c’est que nous tenons à nos élèves. Prenez Sarea, par exemple. Fuyant la Syrie ravagée par la guerre, il a été obligé de tout laisser derrière lui : son travail, sa famille, même sa femme. A partir d’octobre 2015, il a navigué de camp en camp. Quand il a démarré notre formation, son anglais était pratiquement inexistant, mais il s’est débrouillé pour rester à flot en travaillant d’arrache-pied. Une fois diplômé, il a trouvé un stage de développeur Front-End chez De Bijenkorf. Pendant son temps libre, Sarea a développé une application web qui permet aux personnes les plus démunies d’Amsterdam de se repérer dans le labyrinthe des organismes qui ont pour mission de soulager la pauvreté. Son appli se révéla d’une grande utilité quotidienne pour de nombreux utilisateurs. Elle fut même présentée dans deux grands journaux. Aujourd’hui, des milliers de personnes l’utilisent chaque mois. Voir ainsi quelqu’un passer de la position de demandeur d’aide à la position d’être en mesure d’aider les autres est l’une des expériences les plus gratifiantes qu’il m’ait été donné de connaître. Je pense qu’apprendre la programmation à quelqu’un est l’un des plus beaux cadeaux que vous puissiez lui faire, car vous lui permettez ainsi de s’en sortir et de devenir indépendant des autres. Au bout du compte, la plupart des réfugiés veulent juste retrouver leur indépendance. Leur vie a été ballotée entre des mains gouvernementales ou étrangères depuis bien trop longtemps. Gérer cette école n’est pas toujours facile. Nous avons encore beaucoup de choses à apprendre. Mais c’est un honneur absolu de travailler avec nos étudiants. J’ai les plus grands espoirs pour leur avenir. Ils sont vraiment la raison pour laquelle nos professeurs passent la plus grande partie de leurs dimanches à enseigner. Si l’idée d’aider les autres en leur apprenant à coder vous intéresse, n’hésitez pas à utiliser le programme open source que nous avons mis au point. Il s’agit d’une compilation de plusieurs cours d’origines diverses associés à nos propres textes et exercices. ------------------- Article d’origine : Why We’re Teaching Refugees How to Code Article publié initialement par le site Free Code Camp le 16 mai 2017. Gijs Corstens est le fondateur de HackYourFuture, une école présente aux Pays-Bas et au Danemark qui apprend aux réfugiés à coder. Il s’intéresse à la façon dont les nouvelles technologies peuvent être utilisées pour résoudre des problèmes sociaux.
  3. Et bien vous me mettez le doute aussi. A vérifier. Je pensais que ce qui "manquait" à la dette, c'était le "hors bilan" genre les engagements retraite des fonctionnaires.
  4. Je ne crois pas. Sauf erreur de ma part, la dette publique, c'est celle de l'Etat central, des collectivités territoriales et des organismes de sécurité sociale. Mais de toute façon vous avez raison de faire des vidéos pas trop longues comme ça et ensuite prévoir de quoi alimenter les commentaires.
  5. 1) Je parle à un associé du bureau de l'article que je suis en train de traduire pour CP. Il s'agit d'informaticiens qui ont eu l'idée de créer une "refugee coding school" pour apprendre à coder à des réfugiés qui perdent leur temps dans des camps en attendant que leur demande d'asile soient acceptée. Une fois en possession de cette formation très demandée, ils sont capables de trouver un emploi ou un stage qui les rend plus indépendants. Toute cette initiative est privée et fonctionne par bénévolat (peut-être aussi par dons, mais ce n'est pas précisé). Mon interlocuteur trouve que c'est une idée géniale et me dit : "Je suis sûr que le gouvernement pourrait les aider." 2) Ensuite je vais à la gare du Nord pour prendre mon train. Je sors du taxi climatisé et je m'ébroue péniblement dans la chaleur extérieure. Un dame qui me voit faire la grimace me sourit et me dit "Il ne fait pas chaud, c'est la pollution."
  6. D'accord avec Gilles. Quand on parle du membre le plus faible, on n'implique pas de niveau spécifique pour le membre le plus fort. Ca me fait penser au geste de la main de Margaret Thatcher lors de son dernier passage aux Communes : (très drôle, je trouve, vers minute 2)
  7. @Nigel Je ne sais pas s'il faut aborder la question de la pauvreté à travers la dette, car le UK est assez endetté également (86 % du PIB de tête), et n'est revenu à 3 % de déficit public que cette année. Et d'autre part on vous contre-argumentera que les amortisseurs de l'Etat providence ont donc du bon. Pour la pauvreté, il faudrait voir de quel revenu médian on part et si on parle bien en parité de pouvoir d'achat. Un autre argument pourrait être de dire que nombre de réfugiés qui traversent la France se foutent pas mal de son état providence et préfèrent aller au UK.
  8. Rachel Carson : papesse de l’écologie et meurtrière en série Paul A. Offit, FEE, 17 juin 2017. Le 24 janvier 2017, la chaîne de télévision américaine PBS a consacré une émission spéciale de deux heures à Rachel Carson, la mère fondatrice de l’écologie. Ce documentaire a certes largement dépassé la frontière entre la biographie et l’hagiographie, mais dans le cas de Carson, les louanges effrénées étaient amplement méritées – sauf sur un point. Rachel Carson (1907-1964) était une héroïne américaine. Au début des années 1960, elle fut la première à mettre en garde contre un pesticide du nom de DDT qui risquait de s’accumuler dans l’environnement ; la première à montrer qu’il pouvait causer des dommages sérieux aux poissons, aux oiseaux et à nombre d’autres animaux ; la première à prédire que son usage excessif finirait par le rendre inefficace ; et la première à préconiser l’utilisation alternative de pesticides plus naturels tels que les bactéries tueuses de larves de moustiques. Malheureusement, le documentaire de PBS négligea de mentionner que dans son livre fracassant, Printemps silencieux (Silent Spring), Carson avait commis une erreur cruciale – qui coûta la vie à des millions de personnes. Succès littéraires Le 1er novembre 1941, Rachel Carson publia son premier ouvrage, Under the Sea-Wind (Sous les vents marins). Bien que destiné à des adultes, le livre n’était pas sans un certain sens du merveilleux propre à l’enfance. Il racontait l’histoire de Silverbar, un bécasseau sanderling qui migrait du cercle polaire arctique jusqu’en Argentine ; celle de Scomber, un maquereau qui voyageait de la Nouvelle-Angleterre jusqu’au plateau continental ; et celle d’Anguilla, une anguille américaine qui se déplaçait jusqu’à la Mer des Sargasses pour se reproduire. « Il y a de la poésie ici » commenta un critique. Le 2 juillet 1951, elle publia son second livre, Cette mer qui nous entoure (The Sea Around Us). Deux mois plus tard, il était N° 1 sur la liste des bestsellers du New York Times, place qu’il conserva 39 semaines - un record. Quand l’effervescence retomba, le livre s’était vendu à plus de 1,3 millions d’exemplaires, il avait été traduit dans 32 langues, il avait reçu le National Book Award et il avait été transposé au cinéma. Les rédacteurs en chefs des principaux journaux du pays décernèrent le titre de « Femme de l’année » à Rachel Carson. En octobre 1955, elle publia son troisième livre, Les Merveilles de la mer et de ses rivages (The Edge of the Sea), un guide touristique pour l’aventurier ordinaire. Le New Yorker le publia en feuilleton, les critiques l’applaudirent et le public l’adora : il s’en vendit plus de 70 000 exemplaires, ce qui le propulsa à la quatrième place dans la liste des bestsellers du New York Times. Aujourd’hui, la plupart des personnes de moins de 40 ans n’ont probablement jamais entendu parler de Rachel Carson. Mais au début des années 1960, tous les Américains ou presque connaissaient son nom. Diabolisation du DDT Le 27 septembre 1962, Rachel Carson changea de ton. Son livre suivant, Printemps silencieux (Silent Spring), qu’elle appelait son « livre poison », était une charge polémique coléreuse et sans retenue contre les pesticides, au premier rang desquels : le DDT. Le premier chapitre, intitulé « Fable pour demain », était presque biblique dans la mesure où il cherchait à nous faire admettre que nous avions péché contre notre créateur. « Il était une fois une petite ville au cœur de l’Amérique où toute vie semblait vivre en harmonie avec son environnement. Puis un mal étrange s’insinua dans le pays et tout commença à changer … le bétail tomba malade et mourut … les ruisseaux étaient sans vie ... partout planait l’ombre de la mort. » Les oiseaux étaient les victimes particulières de cette plaie étrange. Dans une ville qui « palpitait autrefois de mille chants d’oiseaux, il n’y avait plus de sons, seulement le silence. » Un printemps silencieux. Les oiseaux n’étaient pas les seuls à souffrir. Selon Carson, les enfants périssaient de morts soudaines, d’anémies aplasiques, de malformations congénitales, de maladies du foie, d’anomalies chromosomiques et de leucémies – tout ceci causé par le DDT. Quant aux femmes, elles souffraient d’infertilité et de cancers de l’utérus. Carson prit bien soin de préciser qu’elle ne parlait pas de quelque chose qui pourrait arriver, mais de quelque chose qui s’était déjà produit. Notre guerre contre la nature s’était transformée en une guerre contre nous-mêmes. En 1963, Rachel Carson témoigna devant le ministère américain du commerce (Department of Commerce) et demanda qu’une « Commission pesticides » contrôlât l’utilisation débridée du DDT. Dix ans plus tard, cette commission devint l’Agence américaine de Protection de l’Environnement (Environmental Protection Agency ou EPA) qui interdit immédiatement le DDT. Dans la foulée de la décision américaine, l’utilisation du DDT à l’échelle internationale décrut rapidement. Un tueur mondial Bien que le DDT devînt très vite synonyme de poison, ce pesticide était une arme de grande efficacité dans la lutte contre une maladie infectieuse qui avait tué – et continue à tuer – plus de personnes qu’aucune autre : le paludisme (malaria en anglais). En 1960, le paludisme avait été éliminé de 11 pays dont les Etats-Unis, essentiellement grâce à l’action du DDT. A mesure que les taux de paludisme diminuaient, l’espérance de vie se mit à augmenter, tout comme la production de céréales, la valeur des terres et la richesse relative. Le Népal est probablement le pays qui bénéficia le plus du DDT. La vaporisation du produit y commença en 1960, à une époque où plus de 2 millions d’habitants, surtout des enfants, souffraient du paludisme. En 1968, le même chiffre était tombé à 2 500. Dans le même temps, l’espérance de vie était passée de 28 à 42 ans. Mais lorsque le DDT fut interdit, le paludisme réapparut sur toute la planète : · En Inde, le DDT a permis de réduire les cas annuels de paludisme de 100 millions en 1952 à 60 000 en 1962. A la fin des années 1970, en l’absence de DDT, le nombre de cas était remonté à 6 millions. · Au Sri Lanka, 2,8 millions de personnes souffraient du paludisme avant l’utilisation du DDT. Lorsque les vaporisations cessèrent, il ne restait plus que 17 malades. Mais sans DDT, le Sri Lanka dut rapidement faire face une épidémie massive de paludisme qui contamina 1,5 millions de personnes. · En Afrique du Sud, les cas de paludisme augmentèrent de 8 500 à 42 000 à partir du moment où le DDT devint indisponible. Les décès passèrent de 22 à 320. Depuis le milieu des années 1970, date à laquelle le DDT fut éliminé des traitements, des dizaines de millions de personnes sont mortes du paludisme sans aucune nécessité. La plupart furent des enfants de moins de 5 ans. Alors qu’il aurait été raisonnable de bannir le DDT dans ses utilisations agricoles, il fut irresponsable de l’interdire dans le contexte de la santé publique. Morts sans nécessité Les écologistes ont fait valoir que dans le cas du DDT, c’est « choisis ton poison ». Si on interdisait le DDT, plus de gens mourraient du paludisme, mais si on ne l’interdisait pas, les gens devraient souffrir et mourir d’une grande quantité d’autres maladies, le cancer n’étant pas la moindre. Des études conduites en Europe, au Canada et aux Etats-Unis ont cependant montré depuis lors que le DDT ne provoque pas chez l’homme les maladies que Rachel Carson lui attribuait. Aux Etats-Unis, le seul type de cancer ayant augmenté pendant la période d’utilisation du DDT fut le cancer du poumon dont la cause est le tabac. Le DDT était sans conteste l’un des insecticides les plus sûrs jamais inventés – bien plus sûr que de nombreux pesticides qui l’ont remplacé. Les adeptes de Carson plaident que si elle avait vécu plus longtemps, elle n’aurait jamais fait la promotion d’une interdiction du DDT dans la lutte contre le paludisme. Et de fait, dans Printemps silencieux, elle écrivait : « Ce n’est pas mon propos de dire que les pesticides chimiques ne doivent jamais être utilisés ». Mais c’était son propos de dire que le DDT causait la leucémie, les maladies du foie, les malformations congénitales, les naissances prématurées ainsi qu’une gamme complète de maladies chroniques. Un auteur influent ne peut pas clamer d’un côté que le DDT provoque la leucémie (ce qui, en 1962, équivalait à une sentence de mort) et s’attendre ensuite à ce que ses déclarations conduisent à moins qu’une interdiction totale du produit chimique en question. En 2006, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) réintégra le DDT dans l’ensemble des traitements dédiés à l’éradication du paludisme. Mais pas avant que des millions de personnes ne soient décédées sans nécessité de cette maladie. ----------------------- Article d’origine : Millions Died thanks to the Mother of Environmentalism Article publié initialement par The Daily Beast le 4 avril 2017. Paul A. Offit est professeur de pédiatrie et directeur du Centre d’Education à la Vaccination de l’Hôpital pour enfants de Philadelphie. Il est l’auteur de Le laboratoire de Pandore : Sept histoires d’une science qui déraille (Pandora’s Lab : Seven Stories of Science Gone Wrong).
  9. Je le prends. (Et ensuite je ferai celui sur les réfugiés auxquels on apprend à coder, si c'est encore d'actu pour CP)
  10. Le mot investir dans la bouche des futurs députés LREM, de certains, du moins : Fabienne COLBOC : candidate en ballotage favorable, dans la 4ème Circonscription d’Indre-et-Loire. "Bouquet final à propos de l’objectif de faire baisser la part du nucléaire dans l’électricité à 50 % à l’horizon 2025 comme le prévoit la loi de transition énergétique de Ségolène Royal, reprise par Macron et Hulot (vidéo, 02′ 56″) : Fabienne Colboc : Je pense que le plan peut être tenu à partir du moment où il y a de l’investissement qui peut être donné pour que cette nouvelle énergie (les renouvelables) soit mise en place. Question : Mais il vient d’où, l’argent ? Fabienne Colboc : Ben, c’est de l’investissement …" Détails et vidéo dans mon article : https://leblogdenathaliemp.com/2017/06/14/legislatives-mania-indifference-et-nouveaux-visages/ où je précise :"Entendons-nous bien : il est évidemment très intimidant de passer à la télévision pour la première fois, surtout quand on est complètement novice en politique. Mais on s’attend tout de même à ce que les candidats aient un petit peu réfléchi à leurs thèmes de campagne, on s’attend à ce qu’ils aient préparé leurs interventions.") De toute façon, Macron a annoncé 60 milliards de baisse de dépenses, mais en tendance, et 50 milliards d'investissement, whatever that means ... et maintenant le gouv nous explique que les 3 % de déficit pour 2017, ça ne sera pas possible. Tiens, quelle surprise ! (j'ai des articles là-dessus aussi, mais je ne voudrais pas trop vous lasser)
  11. Pour mon 300ème article je me suis un peu amusée, aux dépens de Macron je le crains ... (mais après tout, il est au pouvoir, donc forcément il attire plus le regard) Dans la tête de Macron, en alexandrins : https://leblogdenathaliemp.com/2017/06/17/aujourdhui-article-n-300/
  12. Ah ah ! horreur ! Alla Tucker : I don't have a penis, I notice a nice penis. envy is to say : I want to tear up that penis. (De toute façon Freud a dit beaucoup de conneries)
  13. Et j'ajouterais que c'est un peu comme pour les autres assurances : Vous déclarez sur l'honneur que votre petite maisonnette comprend 4 pièces. Le jour du sinistre on voit qu'elle en fait 12, mais le capital d'indemnisation sera calibré sur 4. D'autre part, à l'assuré de décider si les prises en charge prévues par le contrat en cas de sinistre lui conviennent.
  14. Oui, c'est pourquoi j'ai bien indiqué la définition qu'il en donne par des exemples : Définition : "You notice a nice house. To say, "that very house should be mine," is to be covetous. To say, "I want to buy a house like that," stems from jealousy which leads to emulation. To say, "I aspire to a life in which I can afford a house like that," is zeal. Envy is to say: "I want to burn down that house." "
  15. Je voulais surtout montrer que l'Etat a beaucoup trop tendance à vouloir arranger ses échecs étatiques par encore plus de rétrécissement du marché. Je constate comme vous que dans son ensemble tout ce qui est fait dans la "lutte anti-tabac" ne marche pas. J'en entends parler depuis mes années collège (image de poumon carbonisé, description des souffrances, fumer tue ...) et je vois aujourd'hui une énorme proportion de jeunes amis de mes enfants qui fument leur paquet par jour sans problème, y compris lorsque leur père est mort à 50 ans d'un cancer du fumeur. Je ne sais pas ce qui pourrait dissuader quiconque de fumer. Mais le fait que les gens fument et prennent un risque létal avéré n'a aucune raison de peser sur la société tout entière. On va les augmenter jusqu'à quel niveau, ces taxes ? Jusqu'à ce que les fabricants se retirent du marché devenu non rentable en laissant la place au marché noir ? En tant qu'ex salariée du monde de l'assurance, quand on me dit risque, j'ai tendance à penser prime de risque. Or notre système d'assurance maladie calcule ses primes sur des revenus et non pas des risques, histoire de faire de la bonne grosse redistribution. Avec l'idée de taxer spécifiquement les paquet de cigarettes, on pourrait penser qu'il s'agit de faire payer les utilisateurs pour leurs propres frais, mais je ne crois pas que l'ensemble du marché du tabac résulte en cancer du fumeur (mais je peux me tromper, je n'ai pas les chiffres en tête) et le mieux serait encore de laisser chacun avec ses risques et son assureur. (Bon, je reconnais, c'est peut-être compliqué à mettre en oeuvre)
  16. "Et ça coûte plein de fric de soigner les gens atteints de cancers liés au tabac." C'est sans doute un peu là le problème. L'Etat met en place un système de prise en charge des soins médicaux qui est : 1. très déresponsabilisant et 2. très mal géré. Puis il s'aperçoit que les fumeurs coûtent chers. Dans un accès de vertu typique, il veut peser sur les comportements et sur les dépenses non pas en remettant le choix du financement des soins médicaux à chacun via des assurances maladies privées, mais en gardant le vieux système et en faisant la chasse aux mauvais malades qui coûtent trop chers en pesant sur le marché du tabac. (Je crois en plus avoir lu qq part que la hausse du prix du paquet de cigarettes n'avait pas d'impact sur la consommation. Je ne sais même pas s'il existe un prix acceptable par les fabricants et suffisamment élevé pour être dissuasif. Le plus sûr c'est qu'il y aurait alors un marché noir).
  17. Intéressant article de Jeffrey Tucker (15 juin 2017) (hier je l'ai posté dans "article à faire buzzer", mais ce n'est peut-être pas très vendeur venant de moi, donc je le remets là, par défaut car je ne sais pas très bien dans quelle rubrique le mettre. Le titre général "Phlio éthique histoire" semble adapté ) Envy Kills (L'envie tue) https://fee.org/articles/envy-kills/ Définition : "You notice a nice house. To say, "that very house should be mine," is to be covetous. To say, "I want to buy a house like that," stems from jealousy which leads to emulation. To say, "I aspire to a life in which I can afford a house like that," is zeal. Envy is to say: "I want to burn down that house." " "At some point in the 20th century, we normalized envy as a political idea. Down with the rich! His success must be punished! " ---> le socialisme comme transformation de l'envie (péché capital) en conscience politique. "Indeed there is a burgeoning academic literature that seeks to rehabilitate envy as a motivator. It leads people to oppose unfairness and inequality, and hence builds the kinds of political institutions that many progressives favor." ---> Je pense à Hessel "Indignez-vous !"
  18. Intéressant article de Jeffrey Tucker (15 juin 2017) Envy Kills (L'envie tue) https://fee.org/articles/envy-kills/ Définition : "You notice a nice house. To say, "that very house should be mine," is to be covetous. To say, "I want to buy a house like that," stems from jealousy which leads to emulation. To say, "I aspire to a life in which I can afford a house like that," is zeal. Envy is to say: "I want to burn down that house." " "At some point in the 20th century, we normalized envy as a political idea. Down with the rich! His success must be punished! " ---> le socialisme comme transformation de l'envie (péché capital) en conscience politique. "Indeed there is a burgeoning academic literature that seeks to rehabilitate envy as a motivator. It leads people to oppose unfairness and inequality, and hence builds the kinds of political institutions that many progressives favor." ---> Je pense à Hessel "Indignez-vous !"
  19. Merci beaucoup. Je crois en effet que le blogueur politique libéral doit retourner toutes les pierres, en commençant par celles du pouvoir en place. (Et le pouvoir en place aujourd'hui est particuièrement powerful : il existe la possibilité que la majorité écrasante qui s'annonce soit difficile à tenir car tous ces gens ne se connaissent pas et n'ont pas forcément exactement les mêmes idées, d'autant que Macron n'a jamais explicité ses intentions autrement que vaguement. Mais il existe aussi la possibilité que l'inexpérience des nouveaux élus et l'absence d'assise conceptuelle autre que la communion des députés pour la fraîcheur et le discours du chef conduisent au contraire à un parfait contrôle du groupe LREM. Dans ce cas, il faudrait que plus de 100 bonhommes se retournent pour mettre le gouvernement en difficulté sur telle ou telle loi controversée, autant dire mission impossible).
  20. Et moi je précise mon attitude globale face à Macron : à savoir que j'ai écrit plusieurs articles dont certains disaient ce que je trouvais positif chez Macron et dont d'autres disaient ce que je trouvais gênant. Rien à voir avec votre mesquine tentative de réduire mes commentaires à une sorte de sensiblerie larmoyante. Vous pensez ce que vous voulez de mes articles, mais j'imagine que ça ne va pas jusqu'à m'empêcher de les défendre.
  21. @Gilles Mon avis sur Macron a toujours été le suivant : "Pour ma part, je suis d’avis d’accueillir les bonnes réformes avec pragmatisme dès lors qu’on aura connaissance de leur contenu réel et de me montrer impitoyable quand le surmoi socialiste reprendra le dessus." Dans le même article, j'écrivais : J'ai même été beaucoup plus loin : je l'ai totalement défendu quand il a fait sa déclaration sur la colonisation. Je considère que j'ai pris un gros risque en terme basique de lectorat, et de fait ça ne m'a pas réussi. Mais c'est un article dont je suis fière : https://leblogdenathaliemp.com/2017/02/22/la-colonisation-un-bloc/ L'article "chiffres du chômage" est bien évidemment un pamphlet, mais il s'ajoute à une série de petits faits "préoccupants" dont je ne vois pas pourquoi il faudrait se priver de parler. Voir début de mon article "état d'urgence". Quant au style "très particulier" de h16, eh bien moi aussi j'ai un style, sauf qu'évidemment, il faut me lire régulièrement pour le voir.
  22. " au ministre machin" ... c'est une boutade (comme maintenant il est macroniste, il devrait dire qu'il y a 2,7 millions de chômeurs.) Les stats de l'INSEE sont celles calculées au sens du BIT et permettent en effet en principe les comparaisons internationales, mais 1. elles divergent de la Cat A de la DARES donc problème et 2. Il y a le fameux "halo autour du chômage", de 1,5 millions de personnes quand même, une paille... donc autre problème. Les stats de la DARES ont leur intérêt car elles permettent de suivre où sont les personnes inscrites à Pôle Emploi (en stage, en formation, en emploi de courte durée...) et elles permettent donc de voir les effets du fameux "traitements social" du chômage. La stat de l'INSEE est un sondage qui ne permet absolument pas ce suivi. Et je finis l'article en disant que de toute façon, quelle que soit la stat retenue, le problème du chômage reste entier comme le montre la comparaison avec nos voisins, même en retenant un chiffre bas. Le premier boulot de Macron c'est de laisser les gens entreprendre et travailler. Si ça marche, on verra les chiffres se dégonfler dans toutes les stats. J'ai fait assez de contrôle de gestion pour savoir qu'un indicateur peut être éminemment politique. Quand un nouveau gouv arrive et qu'il décide d'écarter celui qui donne le plus mauvais chiffre et la plus grande lisibilité sur sa politique de l'emploi, il y a lieu de dresser l'oreille. On pourrait très bien passer à un rythme trimestriel pour lisser un peu les effets de fin de mois sans écarter pour autant l'ensemble des statistiques de Pôle Emploi. "d'aller dans tous les sens et de chercher n'importe quelle excuse juste pour le plaisir de la critique" : oui, c'est exactement ça, je mets un point d'honneur à faire et dire n'importe quoi, juste pour critiquer Macron. Vous avez lu celui sur l'Etat d'urgence ? J'imagine que là aussi, c'est juste une excuse vraiment mineure pour le plaisir de critiquer. Avec Macron, on assiste à un faisceau de petites ou grandes décisions qui sont troublantes sur sa façon d'envisager le pouvoir. Ces deux articles plus un ou deux avant ont pour but de dire ça.
  23. Chômage : avec Macron, le changement, c’est dans les stats ? https://leblogdenathaliemp.com/2017/06/10/chomage-avec-macron-le-changement-cest-dans-les-stats/ Etat d’urgence : avec Macron, le changement, c’est la permanence ! https://leblogdenathaliemp.com/2017/06/11/etat-durgence-avec-macron-le-changement-cest-la-permanence/
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