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Blueglasnost

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Tout ce qui a été posté par Blueglasnost

  1. D'ailleurs, est-ce que quelqu'un pourrait me conseiller un bon livre (anglophone) sur le libertarisme ? Je recherche quelque chose qui serait à la fois une histoire du libertarisme, de ses acteurs principaux, mais aussi une discussion philosophique, aussi pour approfondir sur des aspects comme le libertarisme conséquentialiste vs déontologique, etc.
  2. Et c'est rien par rapport aux commentaires franchouilles sur le site… Ils essaient de concocter quelque chose en anglais, débouchant sur un magma incohérent et incompréhensible. D'ailleurs, un certain nombre d'Américains et de Britanniques ne comprennent pas qu'on les accuse de liberalism, mais nos tartuffes franchouilles n'ont pas compris le sens du mot aux Etats-Unis (et pour de plus en plus de Britanniques). C'est à mourir de rire. Il y en a même qui font ouvertement l'apologie de la sécurité sociale, laissez moi vous dire que ce n'est pas les plus brillants que l'on voit sur ces colonnes…
  3. Je viens de terminer ce livre : http://www.amazon.co.uk/Looking-Backward-2012-2162-Libertarian-ebook/dp/B007ITA0C4/ref=sr_1_1?s=digital-text&ie=UTF8&qid=1333296503&sr=1-1 Excellent ! Le scénario est en soi assez insolite (un professeur d'histoire propulsé dans une république libertarienne du Midwest en 2162), mais le livre a un avantage certain : il indique comment fonctionnerait un système libertarien de manière concrète (et au travers de dialogues assez dynamiques et convaincants) dans tout un tas de domaines : éducation, santé, environnement, propriété intellectuelle, défense, mode de gouvernement, police, justice, monnaie, emploi, immigration, etc. Très rafraîchissant et à mon sens immensément supérieur à un autre livre dont il s'est inspiré : Welcome to Free America de David Barker. Il vaut très largement les 77p.
  4. De Gaulle lui-même avait un rapport ambivalent avec les Britanniques ; il les détestait et les admirait à la fois. Le premier sentiment était souvent injustifié puisque ce sont les Britanniques qui ont fait en sorte que la France ne soit pas occupée par les Etats-Unis après le débarquement (remarquez, je ne sais pas si c'était nous rendre un service). Ce sont aussi les Britanniques qui ont essayé de réintroduire la France dans le jeu des puissances, notamment Winston Churchill et Anthony Eden, principalement parce qu'ils avaient peur de se retrouver seuls nez-à-nez avec les Soviétiques, mais en attendant, faute est de constater qu'ils ont été un allié solide. De Gaulle, c'était plutôt les Etats-Unis, sa tête de Turc, pas étonnant quand on connaît les propos que FDR tenait à son sujet. Quoi qu'il en soit, Cheminade exploite aussi à plein le sentiment anti-américain très présent en Fraônce, il parle de "l'américanisation de l'enseignement" (quoi que cela veuille dire) pour pointer du doigt les échecs du mammouth, s'oppose à ce qu'il voit comme la suprématie des financiers anglo-saxons, etc. Bref, je maintiens : un has been et un paranoiaque.
  5. Les Etats-Unis aussi : http://www.bloomberg.com/news/2012-03-23/jobs-at-home-drive-obama-administration-s-egypt-aid-decision.html Soit 2 milliards USD pour 570 emplois "sauvés", c'est-à-dire environ 3,5 millions USD par emploi. Je crois que c'est suffisamment éloquent pour se passer de commentaire supplémentaire.
  6. Sans parler des 17 euros pour un livre de 172 pages, à comparer avec les prix UK…
  7. Sur son site de campagne, on peut lire : http://www.cheminade2012.fr/-Sa-vie- A tous les égards, ses positions ont tous les marqueurs du gaullisme : la France comme destinée à la grandeur, l'indépendance nationale, le rejet de l'OTAN, etc. Je n'ai jamais nié la composante larouchiste, mais en l'occurrence, il s'entendrait superbement avec Ducon-Gnangnan.
  8. On a beau parler de Saint Empire romain germanique ("der deutschen Nation", dans la version germanophone), mais je persiste à dire qu'il n'y avait pas de nation formée au sens identitaire avant les années 1860-1870, d'ailleurs l'Allemagne unifiée s'est partiellement construire contre l'Autriche, alors même que la Prusse, l'Autriche et bien d'autres faisaient partie du même ensemble au sein de la Confédération germanique. Et que dire de la séparation survenue au moment de la Réforme ! L'Allemagne, c'est historiquement seulement des cités-Etats avec quelques entités plus volumineuses (Bavière, Autriche, etc.). D'ailleurs, même en 1870, il a fallu recourir à quelques actes sinistres pour unifier le tout dans un pays. Ludwig II de Bavière était loin de voir d'un bon oeil l'annexion de son pays à la Prusse (car c'est ce que c'était dans les faits) pour ne citer que lui. Encore aujourd'hui, les différences sont fortes quand on passe du Baden-Württemberg à la Basse-Saxe (et je parle en connaissance de cause). La cassure Ouest-Est n'est toujours pas réellement cicatrisée. Tout cela pour dire que l'Allemagne, c'est quand même quelque chose qui est longtemps resté (voire demeure encore) assez flou. Oui, mais tu me parles de frontières étatiques, autrement dit d'un pays, alors que je parle de la constitution de nations, constitution parfois évolutive, progressive et largement spontanée (ou du moins influencée par les événements, comme l'invasion danoise en Angleterre dans la seconde moitié du IXème siècle) et parfois conduite par la violence étatique (répression des identités régionales en France). Tu me parles d'un concept géographique, alors que j'évoquais la nation comme un ensemble humain se percevant largement comme tel sur la base d'un certain nombre de critères.
  9. Hum, veut-il dire dans l'esprit des 300 000 Français partis à Londres parce que leurs talents sont plus appréciés outre-Manche ? Moi, j'ai tout de suite pensé à cheminot, d'où de bons frissons. Cheminade et Ducon-Gnangnan, ça va faire des étincelles. Il n'aurait plus manqué que Chevènement, et la bande des has been gaullistes aurait été au grand complet.
  10. Tout est dit. C'était le sens de ma remarque initiale. Historiquement, l'Allemagne n'est qu'une notion très récente et je me demande quel est le degré de loyauté que cette notion arrive à évoquer dans un contexte où les Mundarten sont une réalité partout en Allemagne ou pratiquement, avec d'importantes variations régionales. En toute objectivité, la Bavière et la Poméranie-Mecklenbourg, ce n'est pas exactement la même chose. L'Italie et l'Espagne, c'est la même histoire, si je puis me permettre. Le Royaume-Uni, idem. En revanche, pour l'Angleterre, nous parlons d'une nation formée historiquement assez tôt (fin du IXème siècle, début du Xème siècle). Pour l'Ecosse, on peut remonter assez loin également. Les pays et les nations, ce sont deux concepts très différents. Je ne me suis attaqué qu'aux nations pour ma part.
  11. L'Allemagne n'a jamais existé que dans l'esprit de quelques personnes, Bismarck et Hitler en tête. Allez demander à un Bavarois ce qu'il pense d'un Prussien (les derniers morceaux qu'il reste de la Prusse depuis son élimination de la carte en 1947, c'est le Brandenbourg et la Poméranie à l'Est).
  12. Il voulait dire "gratuit" au sens socialiste Quelle est la justification pour que les routes soient classées dans le domaine régalien ? L'Etat pourrait ainsi (comme il l'a fait et le fait encore) construire des routes, des ponts qui ne mènent nulle part, sans considération aucune de rentabilité économique ? S'il s'agit des coûts fixes importants, je ne vois pas en quoi cela peut empêcher le privé de bâtir des routes, après tout, des investisseurs privés ont bâti et financé un certain nombre de routes et de voies ferrées et ce depuis le XIXème siècle, des pools d'investisseurs, ce n'est pas si difficile à imaginer que cela. Pourquoi l'Etat devrait-il alors s'occuper des routes ?
  13. Le même lien précise d'ailleurs que : "Rubio stated shortly after taking office that he has no interest in running for president or vice president in 2012." (section : 2010 election)
  14. On pourrait le voir autrement : l'entretien des routes et la construction de nouvelles routes sont actuellement assurés par le Léviathan qui puise dans les poches des contribuables. Si on faisait basculer tout le réseau dans l'escarcelle du privé du jour au lendemain en supprimant la part des impôts utilisée pour ces fonctions, est-ce que les contribuables n'y gagneraient pas, quand bien même des péages fleuriraient sur les routes nouvellement privatisées ? Par ailleurs, si les routes sont en concurrence, les gens s'arrangeront pour minimiser leurs frais et choisir les routes avec les conditions les plus avantageuses compte tenu du trajet en prenant en comptes divers paramètres : coût des péages, nombre de péages, coût du carburant, distance à parcourir, temps, etc. Il y a fort à parier que les gens paient beaucoup plus en entretiens de routes aux quatre coins du pays que ce qu'ils débourseraient en péages. Après, c'est seulement la dimension utilitariste du débat qui est envisagée ici, la position morale, c'est que les usagers devraient payer pour ce qu'ils utilisent sans en faire porter le coût à autrui.
  15. Oui, enfin, c'est assez minime : 3% des autoroutes du pays et ce n'est même pas réellement une privatisation, puisqu'il s'agirait de concessions de long terme, mais pas de cessions définitives. C'est bien maigre et mou, un peu à l'image de David Cameron, ceci dit. Le pire, c'est que c'est probablement l'un des plus "durs" relativement au reste des politocards en Europe, à quelques exceptions près.
  16. Personne n'a suggéré que la bonté des régimes étrangers devraient amener les Etats-Unis à désarmer, mais juste que l'interventionnisme devrait cesser ; que les Etats-Unis s'occupent de leur nombreux problèmes et cessent de fliquer le monde. Idem pour les Européens. Militarisation et interventionnisme ne sont pas nécessairement la même chose, même s'il est vrai que les Etats ont tendance à voir la guerre comme le nerf de la guerre et un moyen commode de concentrer les esprits sur des problèmes créés à l'étranger pour consolider leur pouvoir à l'intérieur. Sur l'ONU, Ron Paul en parle également souvent, il parle aussi de l'OTAN qu'il aimerait voir abolie.
  17. D'accord sur ce qui concerne le deep South, on ne s'attendait pas à ce que les évangéliques aiment Ron Paul. Ceci dit, signe que les temps changent : ils votent massivement pour un catholique. Pour le Dakota du Nord, qu'est-il arrivé à l'esprit pionnier et à la valeur autrefois très américaine de self-reliance ? Alors, cela veut dire que son électorat n'est pas aussi solide que l'on veut bien le croire et que le chemin sera long et douloureux jusqu'à ce que les idées libertariennes prennent le pas, si cela arrive un jour. Je commence à douter, malgré mon jeune âge, que je verrai ce jour là. Les Etats-Unis vont probablement devenir un Etat socialiste à l'européenne, dans les faits, ils nous ont déjà rattrapés sur plusieurs points. Fait-on plus überkeynésien que la Fed ces jours-ci (quoique la BCE en tient une couche aussi) ? Sur les libertés civiles, le Premier Amendement ne vaut plus le papier sur lequel il est écrit. Où va-t-on ensuite ? L'Australie ?
  18. Je propose une motion pour supprimer les adjectifs "rouge" et "blanc" s'appliquant aux globules. Il est absolument outrageux et discriminant de penser que les globules rouges devraient être plus nombreux que les blancs, je proteste et je vais saisir la Halde le défenseur des droits à cet effet. Pour plus de sûreté, il faudra le faire inscrire dans la constitution.
  19. +1, surtout les bargos à la sauce théocratique. Tout à fait. Je n'aime pas ce genre de théories du complot, mais je commence vraiment à croire ce qui a circulé et les allégations de fraude. Ou autre explication (probablement complémentaire) : les caucus et autres ne représentent de toute manière qu'une portion infirme de la population américaine et n'ont aucune représentativité. En Alabama et dans le Mississippi, les scores de Ron Paul sont plus que mous ; ils sont catastrophiques. Si les sondages que j'ai relayés sont juste, nous allons à l'abattoir pour le Texas et la Californie. Comment réconcilier cela avec le fait que Ron Paul était largement en tête des straw polls texans il y a quelques mois ?
  20. Le blackout, on y est déjà. On croirait qu'il n'y a que trois candidats dans cette primaire à lire Economist, Daily Telegraph, The Hill, etc. Pas une seule mention dans les derniers articles… Quand c'était juste les Franchouilles, passe encore, mais là, force est de constater que tout le monde s'y adonne. Avant, il y avait encore quelques commentateurs pour protester, désormais, je n'en vois guère plus. Alors, on est pas dans la mouise pour peu que ces sondages soient crédibles : http://www.realclear…imary-1598.html Il me semblait aussi que la Californie pouvait tomber, mais je vois ceci : http://www.realclear…imary-1567.html Que se passe-t-il ?
  21. Sur le premier point peut-être, encore qu'il ne soit pas très locace sur le sujet. En ce qui concerne le charisme de Ron Paul, on ne peut pas nier qu'il y a quelque chose ; il réunit beaucoup plus de personnes qu'en 2008 et inspire des millions de jeunes, préparant le terrain pour une possible conquête libertarienne un de ces jours. Quelqu'un le disait, Rand Paul soutient sur certains points l'interventionnisme maladif des Etats-Unis, chose que son propre père lui reproche. C'est déjà une atténuation sensible.
  22. Je ne sais pas, ça ne me dit rien comme cela, mais c'est possible qu'il y ait aussi cet aspect. Quelqu'un pourra peut-être nous éclairer. EDIT : je viens de retrouver le film auquel je pensais : http://en.wikipedia.org/wiki/2081_(film)
  23. Je suis un peu hors-sujet, mais je n'arrive plus à me souvenir du nom d'un film sur l'égalitarisme : les intelligents avaient une sorte de casque sur la tête qui les empêchaient de trop réfléchir, les forts avaient des poids, le but étant que tous soient égaux physiquement comme intellectuellement. Je pense qu'il a du sortir en 2009 ou 2010. Film américain, bien sûr. Quelqu'un se souvient de ce film ?
  24. On verra, mais j'espère qu'il ne cédera pas à la tentation de rentrer dans les rangs.
  25. La période de déflation la plus prolongée et connue, c'est encore la deuxième moitié du XIXème siècle au Royaume-Uni durant l'ère de la première mondialisation (victorienne). La déflation était alors due au progrès technologique, à l'industrialisation et à la rapide généralisation de nouveaux bien, ainsi que de moyens de transport plus rapide. L'offre des produits augmentant rapidement, les prix baissaient. Par ailleurs, les salaires progressaient aussi dans le sens où les avancées technologiques faisaient augmenter la productivité du travail. Tout dépend du contexte de la déflation, à vrai dire. Une déflation à la japonaise, c'est différent.
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