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Domi

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Tout ce qui a été posté par Domi

  1. Domi

    Chanson franchouille

    Merci pour les précédents titres ! De bien belles découvertes. Je tente une rencontre "Bashung" - "Ferré" avec une certaine proximité d'atmosphère (Madame rêve et night and day) :
  2. Domi

    Chanson franchouille

    Suite et fin sur Jean Ferrat. Excluant les "Aragon" et la très célèbre Montagne, j'aime beaucoup ces deux chansons :
  3. Domi

    Chanson franchouille

    Pour rester sur même thème une dernière chanson de Gainsbourg : Le point commun des deux chansons : un acteur trop souvent oublié, coauteur des chansons au même titre que le parolier et le mélodiste, j'ai nommé l'arrangeur, ici Alain Goraguer (qui a même composé la mélodie de Les femmes c'est du Chinois)
  4. Domi

    Chanson franchouille

    Je continue un temps sur Gainsbourg (deux titres issus de l'album Gainsbourg confidentiel de 1963 dont le succès sera lui aussi confidentiel avec 1500 exemplaires vendus alors selon wikipedia) :
  5. Domi

    Chanson franchouille

    Il y a un rapport entre les deux chansons ci-dessous mais moins perceptible que pour celles qui précèdent. En 1950 Léo Ferré qui est monté à Paris depuis 1946 se sépare de sa première femme. Il écrit une chanson sur cette séparation avec la complicité de son compère d'alors, Francis Claude, pour les paroles. Ferré sera un temps la vedette du cabaret Milord l'arsouille dirigé par Francis Claude. Puis Ferré et Claude se sépareront à leur tour parce que Michèle Arnaud, que Ferré avait présenté à Claude et qui était devenue sa compagne, avait volé la vedette à Léo Ferré dans le cabaret en question. La version que vous avez écoutée est de 1972. Quelques années plus tard, nous sommes en 1957, Francis Claude et Michèle Arnaud sont invités par le jeune pianiste du cabaret pour admirer ses toiles. Ils découvrent en passant certaines chansons écrites par ce dernier qui ne les avaient présentées à personne. De son vrai nom Lucien Ginsburg, ce pianiste se fera connaitre sous celui de Serge Gainsbourg.
  6. Domi

    Chanson franchouille

    Le beau saxo qui suivra ne vaut pas tout à fait le black trombone qui le précède mais n'est pas mal non plus : https://www.youtube.com/watch?v=SNE-93WQHOg
  7. Domi

    Chanson franchouille

    Je termine Prevert Kosma Montand par le classique des classiques les feuilles mortes Ma version studio préférée (Montand en a enregistré de nombreuses) A capella lors d'une télévision : https://www.youtube.com/watch?v=yPGSAMRdhAE
  8. Domi

    Chanson franchouille

    Merci. Comme tout le monde, j'avais déjà entendu ces chansons mais je ne connais pas plus que cela Nougaro et c'est une bonne piqûre de rappel. Je continue pour ma part avec Prevert et kosma en y associant cette fois Montand : Barbara : Les enfants qui s'aiment :
  9. Domi

    Chanson franchouille

    Du côté des chansons originales, j'apprécie particulièrement ces deux classiques :
  10. Domi

    Chanson franchouille

    Pour en revenir à Nougaro, présenté par Bisounours, il a fait un certain nombre d'adaptations dont voici deux originaux : La reconnaissance des versions de Nougaro ne doit pas être trop difficile.
  11. Domi

    Chanson franchouille

    Dans les extraits qui suivent : Jacques Douai chantant lors d'une émission de variété un extrait de colchique dans les près et la chanson des visiteurs du soi (de Prevert et Kosma). Il commence à chanter après une minute trente : Toujours de Prevert et Kosma, mais par Cora Vaucaire, le tendre et dangereux visage de l'amour :
  12. Domi

    Chanson franchouille

    Ce ne sera peut-être pas une preuve pour toi mais Trenet était considéré comme une référence par beaucoup de grands noms de la chanson française, à commencer par Brassens : Un petit exemple des qualités (selon moi) ou des défauts de trenet :
  13. Domi

    Chanson franchouille

    Le style scénique de Charles Aznavour et de Jacques Brel :
  14. Pour l'angleterre, les travaillistes ont considérablement augmenté la dépense publique en % du PIB (chiffres précis à vérifier). Cela dit, la plus forte augmentation était due je crois à Gordon Brown.
  15. Jean-Yves Tadié qualifie dans sa biographie Proust de "libéral" par deux fois (plus précisément libéral puis libéral conservateur). Il faudra que j'écrive un article sur Proust pour contrepoints (qui était par ailleurs un sacré voyeur comme Menalque à qui je souhaite malgré tout la bienvenue).
  16. Pas lu tout le fil, désolé si ma remarque a déjà été formulée ou s'il y a déjà été répondu. Si la justice est rigoureusement distincte de la morale, cela signifie que quiconque est injuste n'est pas par ce fait même en même temps immoral. La position inverse veut que la justice soit une partie de la morale. La distinction entre morale et justice suppose alors que cette dernière ne réside que dans le juge et qu'il soit impossible aux parties d'être justes ou injustes. Dans cette logique, si je vole un tiers et que le juge ne me condamne pas, le juge est injuste alors que mon vol est immoral sans être injuste.
  17. Je me permets de poser une question à laquelle j'espère que Troy89 voudra bien répondre. Un des reproches qu'il fait aux modernes est d'avoir confondu la philosophie politique et la philosophie du droit. Dans les sciences dures ou les sciences en général, il arrive que certaines généralisations de principes ne reposent sur rien et cet abus de la généralisation est extrémement pernicieux. Il en était ainsi de la théorie des humeurs en médecine. Toutefois, les généralisations pertinentes ont fait faire d'énormes progrès à la science et à la connaissance humaine (théorie de la gravitation de Newton, théorie de la relativité par exemple). Dans le cas de la question qui nous occupe, et pour me faire l'avocat du diable, les modernes n'ont-ils pas élaboré une généralisation pertinente en unifiant philosophie politique et philosophie du droit ? En effet, il me semble difficile de nier que certaines questions relèvent à la fois de l'un et de l'autre. Prenons le cas de la mort de Socrate. On peut y voir du droit puisqu'il s'agit au départ d'un litige dont les parties sont Socrate et la cité d'Athènes mais on peut aussi y voir une question politique en raison même de l'implication de la cité. Si c'est la première option qui l'emporte, on aura tendance à mettre Socrate et Athènes sur un pied d'égalité et à ne pas donner à celle-ci plus de droits qu'en aurait eu un individu quelconque opposé à Socrate. Si on voit dans le procès une question de philosophie politique avant tout les choses sont différentes et la latitude de la cité est certainement beaucoup plus grande. Mon sentiment est que les libéraux modernes ont à rebours de ce que tu affirmes subordonné la philosophie politique et la philosophie du droit en niant par leurs principes (1) le droit (désolé de l'utilisation peut-être malencontreuse du mot) qu'avait Athènes d'exécuter Socrate. (1) Ils ne se sont pas préoccupés de cette question mais cette solution me semble découler de leur position générale.
  18. Une partie du débat oppose ici un camp des "doctes" (F.Mas, Rincenvent, Neuneu, Troy89) sur l'utilité de la discussion forumesque et les bienfaits de la lecture. Le point de vue des "doctes" me semble excessif. Il est vrai que si j'étais à une personne connaissant bien mieux un sujet que moi, je ne lui opposerai des arguments que "sous réserve d'en savoir autant que vous" Dire en revanche que la discussion sur un forum est parfaitement inutile me parait contestable en elle-même et par ses conséquences. En elle-même parce que si une réflexion plus longue, mieux structurée et basée sur la lecture des livres est toujours préférable (je ne le nie pas), il est contestable d'en conclure que le débat sur un forum n'aurait pas d'intérêt. Elle est aussi contestable par ses conséquences aussi bien sur ce forum que dans la vie réelle. Sur ce forum, cette position est en contradiction même avec l'objet principal du forum qui est la discussion. S'il se résumait simplement à donner des conseils de lectures en réponse à un sujet il perdrait l'essentiel de sa vitalité. Dans la vie réelle, une trés grande majorité de personnes n'étudiera pas les questions philosophiques discutées ici avec le centième du soin qu'y apportent les meilleurs intervenants du forum. Est-ce qu'ils ne doivent avoir aucune opinion sur le droit, le juste, la morale ? Je crois au contraire que trancher pratiquement ces questions au niveau de leur existence s'impose à eux comme à tout philosophe. Au final, votre position revient à faire tout reposer sur l'argument d'autorité. Il faudrait alors l'appliquer à des domaines dans lesquels la plupart d'entre vous refusez de l'appliquer p Vous l'avez compris pour moi le mieux est l'ennemi du bien et une réflexion incomplète préférable à pas de réflexion du tout.
  19. Je n'étais pas au café liberté sur Tocqueville. Je n'ai pas le bouquin sous les yeux au moment où j'écris. Le livre inclue 300 pages d'écrits de Tocqueville sur l'Algérie (des notes d'un premier voyage, un travail sur l'algérie de 1841, un second voyage et le rapport en question de 1848). L'essentiel de ces écrits consiste en une critique de la manière de mener la colonisation (critique est employé au sens neutre et non de dénigrement). On ne critique pas sur 300 pages les détails de la colonisation si l'on est pas favorable à son principe. Sur ce point, je suis formel. Tocqueville estimait aussi que la france était en droit de rendre la vie impossible aux populations pour mettre en oeuvre la conquête "sinon ce n'était pas la peine de la faire", sans aller jusqu'à les massacrer. En revanche, pour mettre en oeuvre la colonisation, il fallait selon lui se montrer sévère mais juste avec les arabes : ne pas cacher que l'on assumait une domination mais l'assurer avec le plus de justice possible.
  20. J'ai lu les écrits de Tocqueville sur l'Algérie (collection la pléiade) dont certains ont été écrits comme en tant que "rapporteur" parlementaire sur le sujet. Je peux confirmer que Tocqueville était bien favorable à la colonisation de l'Algérie. Au sein de la commission pour laquelle il a travaillé, il note d'ailleurs qu'il y a des avis divergents mais qu'ils sont minoritaires. L'argument de Tocqueville est qu'une puissance comme la France dès lors qu'elle a commencé ne peut pas reculer sans donner un signe de faiblesse. Sur les méthodes militaires, Tocqueville explique sur deux ou trois pages ce qu'il est possible de faire ou pas dans le cadre de la guerre. La citation plus haut est extraite de ces deux ou trois pages. Au total, sa position me parait assez ambigüe. La colonisation de l'algérie a été extrèmement meurtrière, davantage que la guerre de décolonisation, si on la rapporte à la population de l'époque.
  21. Pour la petite histoire, Peggy Sastre, la traductrice de l'article, a coécrit un livre avec Charles Muller http://www.amazon.fr/SEXE-MACHINES-CHARLES-MULLER/dp/2353410065 qui était l'auteur du premier blog climato-sceptique francophone à connaitre un réel succès (et ancien de liborg).
  22. Ton pote fait une erreur de lecture de l'article qui parle du contresens qui a été fait sur les travaux de Piketty et ne fait pas de R>g son modèle mais celui que les gauchistes lui ont prêté sauf une seule fois quand l'article parle de "volte-face".
  23. Oui, cela tombe dans la catégorie blasphème ce qui signifie (indirectement bien sûr) que celui qui formule une proposition interdit de la critiquer. Donc du point de vue, "ce qui se fait ou ne se fait pas sans être interdit en liberhallie", il n'y a pas de raison de dire qu'il n'aurait pas fallu faire les caricatures en raison du sentiment des musulmans. J'écarte ici la question des dangers et des conséquences. Vu ton message, je ne crois pas que nous soyons en désaccord. J'ajoute un autre point lié au précédent. Il me semble qu'une certaine piété sincère chez les musulmans qu'on ne peut pas soupçonner au départ d'être associé au terrorisme peut le favoriser. Prenons le cas des représentations de Mahomet. Un père Musulman peut dire à son fils : "Mahomet est notre prophète, nous devons le louer et le respecter. Mais tu dois savoir que d'autres personnes ne pensent pas comme nous. Elles se trompent mais il faut l'accepter " ou dire " Mahomet est notre prophète, nous devons le louer et le respecter. Ceux qui le critiquent ou s'en moquent sont des impies méprisables etc." Le premier message intègre la diversité sociale dans son programme, le second pas du tout. Il n'est pas étonnant que prospèrent des réactions radicales ou violentes sur un tel terreau même si le père ne les approuve pas nécessairement au départ. Une piété sur le mode de la ruralité traditionnelle et d'une société communautaire n'est pas compatible avec la diversité des sociétés modernes. Du point de vue de la religion, le monde est "sale". Le fidèle qui croit pouvoir vivre dans la pureté religieuse se fait du mal ou fera du mal. Il y a également chez beaucoup de musulmans des réactions d'assiègés qui fait qu'ils peuvent avoir l'impression d'être toujours dans leur bon droit et qu'ils peuvent se plaindre en toute bonne conscience de la paille qu'on a placée dans leur oeil sans voir la poutre qu'ils ont placée dans l'oeil du voisin (pour inverser le sens de la comparaison traditionnelle). Cela crée une sorte de prédisposition à empiéter toujours plus sur le territoire du voisin tout en ayant l'impression de n'avoir fait que se défendre. Chez les intellectuels et les théoriciens favorables au djihadisme moderne, la légitimité de l'agression est lui parfaitement assumé. Ces réflexes religieux ne sont certainement pas comparables à la mentalité djihadiste mais ils me semblent peu compatibles à la cohabitation avec des populations soutenant des options philosophiques différentes.
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