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Etre Libéral


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Ceci dit, je trouve le texte plutôt pas mal, en fin de compte.

EDIT : je ne comprends rien à ceci :

Or il ne faut pas se méprendre sur la teneur d'un tel humanisme, en lequel certains pourraient voir une abdication des valeurs chrétiennes. S'il ne s'agit toutefois pas ici de faire du christianisme l'unique dépositaire des valeurs, toutes ordonnées autour de l'amour du prochain, force est de constater que le christianisme a su se convertir, si j'ose dire, en différentes versions de la charité : la fraternité d'abord (…), la solidarité ensuite, (…) la solidarité, les Français l'ont compris, ne saurait en aucun cas être dictée par une instance supérieure, quand bien même cette instance supérieure s'érigerait en gardienne des hommes, en correctrice des inégalités. Or l'Etat n'a pas à s'apparenter à un tel garde-fous.

Valeurs chrétiennes ? Etat ? on passe du coq à l'âne sans rien expliquer. Les valeurs chrétiennes s'incarnent-elles dans l'Etat à présent ? en quoi les valeurs du christianisme fondent-elles les valeurs libérales ?

Si je vois dans l'Etat le dépositaire affiché de la solidarité (mais les assurances sociales, le droit du travail, les associations, sont aussi des formes de solidarité - il n'est donc pas seul), je ne vois pas cela la solidarité dans le chrsitianisme. Le christianisme, c'est l'humanisme, la charité, mais pas la solidarité imposée par l'Eglise, ou alors je n'ai rien compris. (ce qui n'est pas impossible, j'ouvre la porte)

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il est vrai chitah que ça peut nous nuire, ceci étant je pense que LC aurait aussi intérêt à considérer ces remarques contre leur ambition trop centralisatrice avec un peu de sérieux. Ce n'est pas la première fois que j'en entends…

Centralisatrice de quoi, de qui, d'où? Je crois que mis à part la modeste QUESTION d'Aurel sur le forum Friendly, je ne vois pas de quoi on parle? :icon_up:

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Ce point pourrait être contesté en invoquant les déterminismes en tous genres, psychologiques et sociaux, qui mettent à mal la capacité qu'aurait un être à assumer des comportements dont il serait moins l'acteur que le symptôme. Ces comportements symptomatiques renverraient alors à des influences extérieures mais intériorisées, non voulues au sens fort du terme. Le libéralisme ne méconnaît pas la réalité et la pertinence de tels déterminismes, mais il en appelle à leur résorption. Cette résorption n'est possible qu'à la condition de ne pas jouer le jeu du déterminisme qui, pour être souvent lucide dans ses diagnostiques, n'en est pas moins parfois pervers s'il n'est pas relayé par la volonté de rendre à la conscience sa souveraineté.

J'ai trouvé ça très kantien, personnellement.

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Ah c'est cela ce que vous appelez pout tout le monde… Donc pour vous tout

le monde devrait être en mesure de comprendre ce genre de textes, quand dans sa rédaction, certains passages usent de termes bien spécifiques à certaines disciplines.

Bien sûr que non, je viens de dire exactement le contraire.

Des textes simples et universels c'est très bien mais c'est également très agréable de lire des textes un peu plus évolués.

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Centralisatrice de quoi, de qui, d'où? Je crois que mis à part la modeste QUESTION d'Aurel sur le forum Friendly, je ne vois pas de quoi on parle? :icon_up:

je fais par exemple allusion à l'intégration opportune d'un certain café liberté (parce qu'il a un certain succès) sous leur giron comme si toutes les initiatives libérales devaient avoir la marque LC… Mais effectivement comme le dit Fabrice il faut rester calme. Moi je disais juste que ce n'est pas la première fois que je vois un peu d'agacement vis-à-vis de leur action et peut être devraient ils en tenir compte.

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Cette résorption n'est possible qu'à la condition de ne pas jouer le jeu du déterminisme qui, pour être souvent lucide dans ses diagnostiques  :doigt: , n'en est pas moins parfois pervers s'il n'est pas relayé par la volonté de rendre à la conscience sa souveraineté.

je me suis arrêtée avant la fin car ce texte me parait plus nébuleux par pédanterie que profond

-mais il y a ss doute des amateurs

dommage car il y a de l'idée

- je présume qu'il ne s'adresse pas aux libéraux convaincus, car, en faisant abstraction des complications artificielles, nous sommes en terrain connu

-donc s'il s'agit de convaincre de vagues sympathisants, un peu de limpidité ne ferait pas de mal

et je n'appelle pas au simplisme

( diagnostics !! est-ce bien sérieux qd on semble écrire depuis les hautes sphères ? :icon_up: )

seulement les méandres stylistiques me laissent sceptique plus qu'ils ne m'impressionnent

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"Cela ne renvoie pas à une manière d'être relevant d'un choix parmi d'autres,

comme si le relativisme (le sujet on dirait)des valeurs revendiqué par ceux qui, sous le masque de la tolérance cachent en fait le visage de l'irresponsabilité (celui de tous les dangers), (gardez le fil mes amis) pouvait (le verbe)  abdiquer ce qui, à mon sens, constitue la seule et unique façon d'être pleinement homme."

est-ce le relativisme qui abdique qqch?

passe-moi l'aspirine !

je comprends l'idée, mais "comme si le relativisme pouvait abdiquer": et comment!, sinon il ne serait plus lui-même

"Or il ne faut pas se méprendre sur la teneur d'un tel humanisme, en lequel certains pourraient voir une abdication des valeurs chrétiennes. S'il ne s'agit toutefois pas ici de faire du christianisme l'unique dépositaire des valeurs, toutes ordonnées autour de l'amour du prochain, force est de constater que le christianisme a su se convertir, si j'ose dire, en différentes versions de la charité "

"s'il ne s'agit toutefois pas ici"

"force est de constater"

on devrait pouvoir ajouter

"il n'est pas utile de souligner …"

"il n'en demeure pas moins… "

serait-elle passée par sciences po ? :icon_up:

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est-ce le relativisme qui abdique qqch? 

passe-moi l'aspirine !

je comprends l'idée, mais "comme si le relativisme pouvait abdiquer":  et comment!, sinon il ne serait plus lui-même

:icon_up:

Et en plus, l'idée exprimée m'est pas si évidente que cela, puisque, à mon goût, c'est précisement parce que chez certains il n'y a pas de relativisme, qu'ils cherchent à imposer certaines valeurs. Ou de l'art de faire de la généralisation hative.

En tout cas, il est clair que la syntaxe est un petit peu… indigeste.

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:icon_up:

Et en plus, l'idée exprimée m'est pas si évidente que cela, puisque, à mon goût, c'est précisement parce que chez certains il n'y a pas de relativisme, qu'ils cherchent à imposer certaines valeurs. Ou de l'art de faire de la généralisation hative.

En tout cas, il est clair que la syntaxe est un petit peu… indigeste.

apparemment -mais je m'aventure peut-être- elle veut dire que seule une éthique libérale permet à l'Homme de s'accomplir (parce que c'est une philosophie fondée sur la nature humaine, donc prétendant à l'universalité.

Elle voulait peut-être dire "le relativisme n'est pas un humanisme", ou "le relativisme est un nihilisme".

Mais il aurait fallu affirmer ce qu'est le relativisme.

"Comme si le relativisme pouvait…"??? tu pourrais remplacer par d'autres …ismes, ça n'a pas trop de sens de présenter les choses ainsi.

mais encore une fois, y'a de l'idée

"

cultiver, promouvoir et rendre effective la liberté constitue le meilleur moyen de créer une société riche de ses individualités et donc une société qui, dans ses fondements mêmes, produit de l'énergie, de la force, de la diversité. "

disons que je suis mieux, et avec plus de plaisir, Humboldt, pour en arriver à cette conclusion (Essai sur les Limites de l'Action de l'Etat)

-concernant l'Etat pédagogue , sachant pousser les citoyens hors du nid,je suis un peu perplexe.

Si donc la fonction de l'Etat se doit d'être minimale, elle n'en est pas moins essentielle : faire des individus non pas les représentants d'une masse anonyme et asservie, mais les acteurs de leur destinée et les uniques dépositaires de leur conception du bonheur.
Je verrai plutôt les choses de façon négative. Il ne s'agit pas d'une fonction de l'Etat: de fait, s'il était minimal, les individus devraient se prendre en charge et de "réaliser pleinement leur nature d'homme" pour revenir à l'idée de départ
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