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Murray Rothbard Et La Police


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Sur les 50 premières années du XX, je ne crois pas que les états ont été d'excellents exemples de pacification…

Il me semble que l'on peut distinguer trois types de guerre :

la guerre entre États :warez:

la guerre à l'intérieur d'un État pour la prise de contrôle de cet État :icon_up:

la guerre dite de sécession qui vise à détacher une partie du territoire d'un État pour créer un nouvel État. :doigt:

Dans le monde moderne, la guerre est intrinséquement liée à l'État.

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Il me semble que l'on peut distinguer trois types de guerre :

la guerre entre États  :warez:

la guerre à l'intérieur d'un État pour la prise de contrôle de cet État  :icon_up:

la guerre dite de sécession qui vise à détacher une partie du territoire d'un État pour créer un nouvel État.  :doigt:

Dans le monde moderne, la guerre est intrinséquement liée à l'État.

Le seul mérite qu'on peut trouver à l'état c'est de se hisser au niveau de la démocratie : ça évite les guerres entre états. Par contre, ça n'empêche pas les deux autres types de guerres…

Décidemment, je ne vois pas (ni de près, ni de loin), le bénéfice factuel concret et solide qu'apporte un état dans la vie de tous les jours.

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Le seul mérite qu'on peut trouver à l'état c'est de se hisser au niveau de la démocratie : ça évite les guerres entre états. Par contre, ça n'empêche pas les deux autres types de guerres…

Décidemment, je ne vois pas (ni de près, ni de loin), le bénéfice factuel concret et solide qu'apporte un état dans la vie de tous les jours.

:icon_up:

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Je ne suis pas certain d'être tout à fait d'accord avec toi. L'Ethique de la Liberté propose une nouvelle vision de la société et si on ne peut en effet s'attendre à ce qu'un seul livre épuise le sujet, il est tout de même légitime de s'interroger sur les conséquences pratiques de certaines orientations.

En fait, je trouve que la description que tu fais ici, proposer "une nouvelle vision de la société" correspond mieux à For a New Liberty - The Libertarian Manifesto, sorti neuf ans auparavant. Or justement, dans ce bouquin, Rothbard allait plus vite sur sa conception du Droit pour se concentrer sur les conséquences pratiques de ses vues (y compris pour la production de sécurité).

Je pense que L'éthique de la liberté est dans son propos principal plus spécialisé. Il s'agit avant tout d'expliquer ce que devrait être le contenu de la loi plutôt que de montrer comment une société fondée sur cette loi "fonctionnerait" pratiquement et comment elle pourrait rester fondée sur cette loi.

En même temps, ton interprétation ne me semble pas du tout aberrante. Je réalise que Rothbard s'est peut-être mis le cul entre deux chaises quant à la direction de ce livre, car au-delà du propos principal (tournant autour de la deuxième partie ("Théorie de la liberté"), il ne se limite plus à ce champ là vers la fin du livre, en particulier avec ses considérations stratégiques faisant appel à d'autres connaissances que la philosophie politique à proprement parler.

Et dans sa critique de Nozick, il cite abondamment un article de feu Roy Childs à propos du fonctionnement des "agences de sécurité", article qui fait surtout appel à la théorie économique. Mais, comme il ne nous dit rien là-dessus dans ce livre avant d'arriver à ce chapitre, on peut se demander s'il ne nous en dit pas trop ou pas assez ("le cul entre deux chaises"): soit on s'y attelle franchement et il aurait fallu présenter d'abord quelques rudiments de l'économie de la sécurité (répondant d'avance au genre d'objections émises ici), soit on se limite à la théorie du Droit et ses implications politiques directes.

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L'immunité "light" dont bénéficient les policiers est une réponse possible à certains problèmes inhérents à la fonction, et il n'est guère convaincant, lorsqu'on veut mettre fin à cette immunité, de refuser d'examiner les raisons, bonnes ou mauvaises, qui ont justifié son apparition sous prétexte que ce ne serait pas l'objet du propos.

Si tous les aspects d'une question doivent être traité dans un ouvrage, comment pourrait-on écrire autre chose que des encyclopédies? Et d'un point de vue très pragmatique, lorsqu'on veut convaincre des gens par exemple de "mettre fin à cette immunité", il faut être lu. C'est plus difficile lorsqu'on n'a que des pavés à proposer (je parie que même chez les libéraux, peu de gens ont eu le courage de lire Capitalism de George Reisman, tellement il est massif).

Et si on ne parle pas de tous les aspects d'une question, il faut en choisir certains. Ce qui est important dans ces cas là, me semble-t-il, c'est de sélectionner des considérations qui peuvent être séparées des autres, des considérations différentes. Par exemple, on peut traiter de la prétendue légitimité en Droit de ces immunités, sans examiner les raisons pour lesquelles elles ont été adoptées (si Rothbard a raison).

Evidemment, ça ne change rien au fait que l'examen des raisons pour lesquelles elles existent a son importance. C'est un boulot d'historien ça d'ailleurs (historien qui aura besoin d'être économiste, entre autres, pour ne pas se planter en imputant telle évolution à tel ou tel facteur.)

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