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Contrat Première Embauche


Messages recommandés

Une petite revue de presse international sur le CPE, par L'Express:

http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=3037

Vu sur Yahoo il y a quelques minutes :

Je ne sais pas si cette explosion a un rapport avec les étudiants bloqueurs, mais cela ne m'étonnerait pas…

Le syndicat étudiant Unef, à Strasbourg, a dit que l'école, fondée en 1822, ne figurait pas au nombre des établissements universitaires bloqués par les étudiants opposés au contrat première embauche (CPE).

http://www.boursier.com/vals/all/feed.asp?id=10820

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Je suis contre tous les contrats spécifiques (en passant par les TUC, les emplois-jeune, le CNE et le CPE, le CDD Sénior …)

J 'en ai fait les frais personnellement et se sentir encore plus marginalisé et mis de côté à glander avec Bac + 6 : j'ai connu avec harcèlement et tout le tintoin !

Les contrats doivent être identiques : CDI , CDD ou Interim ou Stage rémunéré. POINT BARRE .

Et encore une fois, ras le bol de l'hypocrisie : le CPE pour les jeunes sans formation : cela va être encore dévié et tous les diplômés seront les premier embauchés .. tiens cela me rappelle les emploi-jeune ….

Le CDD sénior c'est pour les foutre au placard? Je me marre

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Que cela soit en Angleterre ou en Suisse pour ne citer que ceux de l'article, il n'y a pas obligation de donner les raisons du licenciement et pour ma part et suivant mon expérience je trouve que c'est une bonne chose. Voir mon post plus haut: "toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire" ! Elle est plus là la source de conflit que dans le fait que l'employeur n'ait pas à justifier sa décision. Sortez du "politiquement correct", des bons sentiments et allez au fond de la réflexion. Dans un divorce vaut-il mieux dire, nous ne nous entendons plus, divorçons plutôt que "tu ne vaux rien sous la couette, divorçons" (si le pb est là bien entendu!)

[…]

Le problème, c'est que tu pars du principe d'un mauvais rendement de l'employé. Mais quand c'est une autre raison (refus des avances du patron, racisme, politique, hasard…) qui entre en jeu ou/et que c'est l'entrepreneur qui est mauvais, que faire ? Il est évident que personne ne reconnaîtra être mauvais au travail. Mais de toute manière, comment prouver qu'untel était mauvais ?

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Le problème, c'est que tu pars du principe d'un mauvais rendement de l'employé. Mais quand c'est une autre raison (refus des avances du patron, racisme, politique, hasard…) qui entre en jeu ou/et que c'est l'entrepreneur qui est mauvais, que faire ? Il est évident que personne ne reconnaîtra être mauvais au travail. Mais de toute manière, comment prouver qu'untel était mauvais ?

Je ne crois pas - pour la plupart des cas - à autre chose. Les "affaires", de la petite à la grosse structure ne peuvent se permettre de licencier une personne valable - qui par définition est difficile à trouver et à finalement bien faire son job - parceque que celle-ci ne répondrait pas par exemple aux avances du patron ! J'ai plus souvent vu des gens très moyen dans leur job qui le conservait à cause de cela que le contraire.

Quand au racisme, on est quand même bien d'accord que cette personne de couleur c'est bien le patron qui l'avait engagée ! On est bien là dans la bonne excuse. Comme quand ces gens disent ne pas avoir été retenus parceque de couleur, plus que parcequ'ils n'ont pas été le meilleur. C'est plus confortable et bien dans la "victimisation" qui prévaut aujourd'hui.

Mais comme dans un couple qui ne marche pas, il vaut souvent mieux divorcer rapidement plutôt que des obligations extérieures, de coûts imposés etc vous contraignent au contraire. Au dela de fragiliser l'entreprise, ces règles n'incitent pas des entrepreneurs à donner beaucoup de travail sur notre territoire. Et c'est là le problème.

En donner le véritable motif ne peut qu'entrainer souvent que des actions judiciaires dont personne ne sort indemne. Je n'ai pas dit de ne pas donner d'indemnités, mais des indemnités justes en fonction du préjudice subit, mais pas issues de règles prises par des gens qui à priori ne tiennent pas compte de la vrai réalité. Et la le code civil devrait suffire.

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Je ne crois pas - pour la plupart des cas - à autre chose. Les "affaires", de la petite à la grosse structure ne peuvent se permettre de licencier une personne valable - qui par définition est difficile à trouver et à finalement bien faire son job - parceque que celle-ci ne répondrait pas par exemple aux avances du patron ! J'ai plus souvent vu des gens très moyen dans leur job qui le conservait à cause de cela que le contraire.

Il est difficile d'admettre que l'on est moyen ou mauvais. On cherchera toujours à défendre ses capacités et après tout, cela correspond bien à une attitude de gars prêt à se battre, un reflexe de struggle for life non ? Cela devrait te plaire. Car le problème du libéralisme, d'après ce que j'en comprends, c'est qu'il voudrait faire naître un monde de flexibilité totale, qui impliquerait d'avoir des cadres faisant le taxi et vice versa. Pendant un temps en tout cas. Mais cela non seulement ne tient pas compte des envies, mais aussi des capacités. Et si l'on n'a pas envie, on n'est pas capable, ou moins. Le type est viré, mais quel poids son incapacité aura pu avoir sur le rouage de la machine, en dehors de l'économie : mécontentement du public, du système…

Quand au racisme, on est quand même bien d'accord que cette personne de couleur c'est bien le patron qui l'avait engagée ! On est bien là dans la bonne excuse. Comme quand ces gens disent ne pas avoir été retenus parceque de couleur, plus que parcequ'ils n'ont pas été le meilleur. C'est plus confortable et bien dans la "victimisation" qui prévaut aujourd'hui.

Sauf que si tu es raciste, de nos jours, en France, tu vas essayer de le cacher ; et puis si le candidat à l'embauche est doué… Ce n'est pas pour ça que tu ne le resteras pas, et qu'il ne servira pas de support à un congédiement abusif qui n'aurait pas eu lieu, ou pas de la même manière, si le faciès de ton employé viré avait été différent. Bien sûr, c'est difficile à "calculer".

Par ailleurs, il n'y a pas que le patron qui gère les embauches dans les grosses structures, non ?

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le problème du libéralisme, d'après ce que j'en comprends, c'est qu'il voudrait faire naître un monde de flexibilité totale, qui impliquerait d'avoir des cadres faisant le taxi et vice versa. Pendant un temps en tout cas. Mais cela non seulement ne tient pas compte des envies, mais aussi des capacités. Et si l'on n'a pas envie, on n'est pas capable, ou moins.

C'est aussi un autre problème que celui de l'indemnisation du chômage. Toute une affaire de dosage. C'est aussi un chantier très chaud à ouvrir car nous sommes dans une période de chômage fort et on a là un bon exemple ( pas vraiment bon d'ailleurs mais symptomatique) des effets pervers d'une mauvaise décision.

Je crois que la longueur des garanties données par le système français, ce qui n'est pas le cas dans les pays à faible chômage, est aussi un facteur important dans les raisons de l'important chômage que nous avons en France. Garder quelqu'un au chômage sur une trop longue période le rend de moins en moins employable. Et ceci à la fois pour l'entreprise mais aussi pour le salarié. Nous voyons tous les difficultés à ré-intégrer les chômeurs de longue durée.

D'ailleurs à ce propos, il est remarquable qu'un individu qui est assisté (par des indemnités compensant sa perte d'emploi) n'est pas heureux et ne le vit pas bien, alors que pécuniairement parlant ce serait supportable. Ceci montre bien que pour tous ceux qui sont inemployables dans notre système et sont des assistés "structurels" ne sont pas heureux. Ce qui montre que le code du travail, en excluant une partie importante de la population du marché du travail (smic, 35h, licenciement, etc) n'est pas "social" au plein sens du terme, contrairement à ce que la social-démocratie veut nous faire croire.

Donc le cadre chauffeur de taxi ne me gène pas du tout car d'abord il n'y a pas de sot métier et qu'ensuite le cadre, plus responsable que bien d'autres, est avant tout responsable de gagner sa vie et c'est le principal.

De tout cela il apparaît donc que mettre en place une indemnisation de chômage dans l'emploi précédent limitée à 6 mois me paraît une chose incitative à retrouver rapidement une ré-insertion et qu'après cette période et pour 6 mois encore par exemple, mettre en place un plafond de l'indemnité et ensuite il ne puisse y avoir que l'aide publique. Car ce n'est vraiment pas à mon avis aider le chômeur à se ré-insérer, même avec n'importe quel travail, que de le maintenir par "confort" hors de la société.

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J'ai du mal a concevoir un monde sans code du travail. Le mieux ne serait-il pas de demander à l'employeur d'expliquer le congédiement, sans pour autant exiger trop de lui ?

Le salarié est-il obligé de motiver, de justifier et d'expliquer sa décision de démissionner?

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Le salarié est-il obligé de motiver, de justifier et d'expliquer sa décision de démissionner?

Merci, cette réflexion est tout à fait symptomatique du problème causé actuellement par l'énonciation des causes du licenciement.

Les "partenaires sociaux" trouvent tout à fait normal que le démissionnaire n'ait pas à justifier de la cause de sa démission alors que parfois, c'est une décision qui peut mettre en péril le reste des emplois d'une petite entreprise surtout si c'est un homme clé et quand il ne part pas en entrainant d'autres employés importants.

A tous points de vues, il s'agit donc bien là, quand on "fait" un droit que de pouvoir remettre en question le pouvoir de licencier du patron en lui demandant de se justifier, non pas d'établir un équilibre entre deux contractants, mais d'un épisode de la "lutte" des classes où il importe de "défendre" le travailleur avant l'employeur.

Mais comme beaucoup d'autres de ces "avantages acquis" du droit du travail français, cette justification d'avoir à énoncer le motif du licenciement est un des freins majeurs à l'embauche. Les syndicats avec l'aide des politiciens laxistes et démagogues que nous avons ont écrit dans le marbre de la loi des mesures qui conduisent les français plus que d'autres à subir un chômage qui déstructure de plus en plus gravement la France.

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Le salarié est-il obligé de motiver, de justifier et d'expliquer sa décision de démissionner?

Dans ce cas-là, il faudrait qu'on lui impose AUSSI ces "contraintes", ou effectivement qu'on les supprime pour les DEUX.

Sauf que, je paraphrase un peu le responsable FO sur Bloomberg qui a mouché, selon moi, Aurélien Véron d'AL sur cette question, si le droit du travail impose à l'une des parties de se justifier, en l'occurrence l'employeur, c'est bien parce qu'il y a une verticalité en haut de laquelle il se situe, non ?

Par ailleurs un contrat unique avec un droit du travail inexistant n'aurait pas forcément grand chose du CDI. Car s'il y a "I" dans CDI, si celui-ci est à durée indéterminée, c'est peut-être parce que l'employeur réfléchit à deux fois avant de le rompre. Sans droit du travail, ce contrat unique deviendrait un contrat de vacation, les délais prévisionnels en moins.

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Sauf que, je paraphrase un peu le responsable FO sur Bloomberg qui a mouché, selon moi, Aurélien Véron d'AL sur cette question, si le droit du travail impose à l'une des parties de se justifier, en l'occurrence l'employeur, c'est bien parce qu'il y a une verticalité en haut de laquelle il se situe, non ?

Transmis à tous les entrepreneurs qui en chient pour recruter, à une époque un jeune homme que connaissait un pote a commencé la vie, sans le bac, avec 17 000 F par mois, parce qu'il était le seul plombier disponible.

Idem pour tout un tas de "métiers en tension" actuellement en France.

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Transmis à tous les entrepreneurs qui en chient pour recruter, à une époque un jeune homme que connaissait un pote a commencé la vie, sans le bac, avec 17 000 F par mois, parce qu'il était le seul plombier disponible.

Idem pour tout un tas de "métiers en tension" actuellement en France.

Je ne nie pas qu'un entrepreneur puisse en chier pour recruter. Pour autant, dois-je nier que son employé le regardera par la force des choses en contre-plongée, à moins d'être en ménage avec lui et encore ? Et cela quelque soit les difficultés de l'employeur, puisque celui-ci cherche à rétribuer les autres.

Tu donnes des exemples de professions libérales, de travailleurs à leur compte… Le plombier qui engage un apprenti, le tutoie tout en acceptant parfois de l'être, tutoyé, effectivement, on peut penser qu'il n'a "qu'un pied sur l'estrade". Mais dans l'Entreprise avec un grand "E", où tu as peut-être d'ailleurs plus affaire au DRH qu'au P-DG, les rapports ne sont pas les mêmes.

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Je bosse dans une boite du CAC 40, et je tutoie non pas le PDG mais son n-1, son n-2, et son n-3.

Entendu. Mais vous n'êtes pas au même niveau pour autant. Et on ne me fera pas croire que dans une grosse boîte, la standardiste se sent sur le même niveau que le PD-G et inversement.

Le communisme n'était pas seulement monstrueux ; la société sans classes qu'il voulait instituer aurait été emmerdante, angoissante. La Fin de l'histoire.

Mais l'anarcapie revient paradoxalement presque au même : une société sans classes fixes, avec un turn-over incessant, mais avec quand même une verticalité malgré tout. Fin de l'histoire aussi.

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Invité jabial
Ah oui : les formations dans le contrat : j 'ai connu ! avec 6 ans d'études et des stages et encore une formation : j 'avais toujours pas le droit de travailler ! STAGIAIRE A VIE !!

Tu n'as pas le droit de travailler, ou tu n'as pas la sécurité de l'emploi? :icon_up:

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Au fait, à quoi cela sert d'être pote avec son PDG?

Il n'est pas question d'intérêt, ou d'être pote avec son PD-G… Le fait pour un apprenti plombier de pouvoir tutoyer son patron, avec qui il peut avoir un rapport direct, pouvait selon moi donner du sens à une mise sur un même niveau de l'employeur et de l'employé (en vue d'un contrat unique librement consenti, sans droit du travail derrière).

Tu connais personnellement l'architecte qui a construit la maison où tu habites?

Non, je ne suis pas proprio et mon immeuble a dû être construit aussi par des ingénieurs en bâtiment. En outre, dans un rapport direct avec un archi, un archi d'intérieur, c'est le proprio qui rétribue le service, pas l'inverse. Et l'archi est à son service, non ?

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Sauf que, je paraphrase un peu le responsable FO sur Bloomberg qui a mouché, selon moi, Aurélien Véron d'AL sur cette question, si le droit du travail impose à l'une des parties de se justifier, en l'occurrence l'employeur, c'est bien parce qu'il y a une verticalité en haut de laquelle il se situe, non ?

Je trouve qu'Aurel a très bien répondu. Il n'y a que rarement "égalité" entre les deux parties mais le rapport de force n'est pas systématiquement du côté de l'employeur, bien au contraire.

En outre, l'employeur n'est pas mobile, il est coincé, engoncé dans le carcan de son activité, des dettes sur le dos et des clients à satisfaire. Il ne peut dire "merde" du jour au lendemain car il a tout à perdre.

Je ne vois pas pourquoi, au nom de quoi, on stigmatise l'employeur et on le désigne comme étant d'une part, la clef de l'emploi et d'autre part comme ayant le rapport de force en sa faveur.

Parfois, les offreurs (candidats salariés) seront nombreux à proposer leurs services dans un domaine, le revenu proposé sera donc faible, parfois ce sera l'inverse. C'est la loi de l'offre et de la demande, tout ce qu'il y a de plus classique et je ne comprends pas pourquoi l'Etat met son nez la dedans.

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Je trouve qu'Aurel a très bien répondu. Il n'y a que rarement "égalité" entre les deux parties mais le rapport de force n'est pas systématiquement du côté de l'employeur, bien au contraire.

En outre, l'employeur n'est pas mobile, il est coincé, engoncé dans le carcan de son activité, des dettes sur le dos et des clients à satisfaire. Il ne peut dire "merde" du jour au lendemain car il a tout à perdre.

Quand une boite fait faillite, l'entrepeneur perd son capital. L'employé de la boite ne voit pas, à l'inverse, ses compétences se volatiliser, il peut toujours aller les exercer ailleurs.

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Je ne vois pas pourquoi, au nom de quoi, on stigmatise l'employeur et on le désigne comme étant d'une part, la clef de l'emploi et d'autre part comme ayant le rapport de force en sa faveur.

Dans le code du travail français, à part être en haut de la "verticalité", c'est bien parce que l'employeur n'a pas le rapport de force suffisament en sa faveur que cela ne marche pas !

Il faudrait que l'entrepreneur prenne les risques mais au seul bénéfice de l'état et des salariés, jamais du sien ce serait "pas beau". Dans les flux financiers crées par l'entreprise c'est l'état qui est le plus gros profiteur et de loin. Sans entrepreneur l'état s'écroule nous en sommes unanimement d'accord pour peu que l'on réfléchisse. Alors pourquoi aussi peu de considération et de liberté de manœuvre sont laissés dans notre pays à ceux qui entreprennent ?

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Je trouve qu'Aurel a très bien répondu.[…]

Non, en fait, à ce sujet, il n'a rien répondu.

[…]En outre, l'employeur n'est pas mobile, il est coincé, engoncé dans le carcan de son activité, des dettes sur le dos et des clients à satisfaire. Il ne peut dire "merde" du jour au lendemain car il a tout à perdre.

Je ne dis pas le contraire. Mais encore une fois, ton exemple fait plus allusion à un cas de PME, non ?

Je ne vois pas pourquoi, au nom de quoi, on stigmatise l'employeur et on le désigne comme étant d'une part, la clef de l'emploi et d'autre part comme ayant le rapport de force en sa faveur.

Rapport de force symbolique peut-être, si c'est lui qui vire. Celui ou celle qui casse dans un couple, que cela soit fait d'un commun accord ou pas, même s'il/elle le regrette ensuite, ne perd pas la face, en tout cas moins que l'autre.

Parfois, les offreurs (candidats salariés) seront nombreux à proposer leurs services dans un domaine, le revenu proposé sera donc faible, parfois ce sera l'inverse. C'est la loi de l'offre et de la demande, tout ce qu'il y a de plus classique et je ne comprends pas pourquoi l'Etat met son nez la dedans.

De toute façon, même pour y mettre fin à ce code du travail, l'Etat devra bien y mettre son nez. Et ce n'est pas l'absence de code qui fera que tout se déroulera bien. Encore une fois, pourquoi l'employé viré qui veut emplafonner son employeur serait forcément proche des idées de la CNT ? Vous n'avez pas non plus répondu sur ce qui détermine l'efficacité et la compétence d'un employé, ni sur l'éventuelle incompétence de l'employeur qui pourrait rentrer en compte.

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Non, en fait, à ce sujet, il n'a rien répondu.

Votre mémoire vous joue des tours. Il a dit qu'il était logique que dans certains secteurs en perte de vitesse, les salariés n'étaient pas en position de force (il y a moins de demandes puisque les entreprise du secteur disparaissent) mais que dans d'autres secteurs c'était l'inverse, il n' y a pas assez de compétences dans un domaine et les salariés sont en position de force..

Je ne dis pas le contraire. Mais encore une fois, ton exemple fait plus allusion à un cas de PME, non ?

Oui. 98% des entreprises, 97% de l'emploi en France.

De toute façon, même pour y mettre fin à ce code du travail, l'Etat devra bien y mettre son nez. Et ce n'est pas l'absence de code qui fera que tout se déroulera bien.

Personne ne dit cela. Nous disons simplement que l'intervention de l'Etat, aggrave les choses.

Vous n'avez pas non plus répondu sur ce qui détermine l'efficacité et la compétence d'un employé, ni sur l'éventuelle incompétence de l'employeur qui pourrait rentrer en compte.

Quel est le rapport avec le fil?

Si un salarié est jugé incompétent et inefficace, il est viré. Si l'employeur vire un salarié efficace et compétent, l'entreprise perd un avantage compétitif et est mise en difficulté. Où voulez-vous en venir?

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Quand une boite fait faillite, l'entrepeneur perd son capital. L'employé de la boite ne voit pas, à l'inverse, ses compétences se volatiliser, il peut toujours aller les exercer ailleurs.

Cela dépend des raisons pour lesquelles il a été viré. Son employabilité peut en prendre un coup. S'il a été viré parce qu'il n'était plus assez performant, par exemple…

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[…]Quel est le rapport avec le fil?

Si un salarié est jugé incompétent et inefficace, il est viré. Si l'employeur vire un salarié efficace et compétent, l'entreprise perd un avantage compétitif et est mise en difficulté. Où voulez-vous en venir?

On s'éloigne peut-être un peu du CPE en tant que tel, mais bon… Si demain je devais être viré d'une boîte à laquelle je suis attaché, ou d'un poste, je chercherais à me défendre et à défendre mes capacités, que je sois en tord ou pas, et c'est compréhensible, puisque cela participe d'un instinct de survie, relatif car ce n'est pas la mort. C'est là où le réseau, le lobby et éventuellement le syndicat entre(nt) en action.

Tu vas me dire que je n'ai qu'à chercher ailleurs, puisque de toute façon, il ne faut pas rester dans une boîte où l'ambiance est mauvaise. Sauf que tant que votre anarcapie, si tant est qu'elle soit une solution, n'est pas installée, je retombe dans une société gangrénée par le chômage, je suis à nouveau confronté à des difficultés que vous aussi vous reconnaissez en tant que libéraux. Donc, dans un cas comme ça, on s'accroche à ce qui devient un moyen de subsistance (le boulot) matérielle et éventuellement alimentaire. Il y a les indemnités dans le cas d'un CDI rompu, mais même si elles permettent amplement de vivre, on risque alors de s'enfermer dans l'indolence de l'inactivité et de plomber son employabilité du même coup. A long terme, l'employé est perdant.

Seulement, en anarcapie, des problèmes pourraient se poser aussi, liés à l'attachement d'un poste que l'on ne veut pas perdre pour un boulot moins bien payé, ne serait-ce que pour garder un niveau de vie élevé. Et cela n'empècherait pas l'injustice éventuelle du congédiement, les cooptations "illégitimes", les copinages…

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Seulement, en anarcapie, des problèmes pourraient se poser aussi, liés à l'attachement d'un poste que l'on ne veut pas perdre pour un boulot moins bien payé, ne serait-ce que pour garder un niveau de vie élevé. Et cela n'empècherait pas l'injustice éventuelle du congédiement, les cooptations "illégitimes", les copinages…

Et si je te dis (c'est un exemple fictif, bien sûr), que je préfère recruter n'importe quel passant que quelqu'un qui s'appele Hadrien, parce que je n'aime pas les prénoms qui commencent par H, qu'as-tu à dire contre cela? Je préfère le copinage qui règne parmi les gens dont le noms de famille commence par S, c'est mieux pour moi.

Est-ce "illégitime"?

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Je réponds à Jabial

Je ne sais pas faire coller - copier ?

C'est le passé mais je garde une amertume d'impuissance : j 'avais la sécurité de l'emploi, j'étais emploi-jeune en mairie : dieu sait qu'il y a une pénurie d'ingénieurs territoriaux et dans le privé c'est pareil.

Quoiqu'il en soit, je témoigne que je suis restée à la maison pendant que j'étais payée car ils ne savaient pas quoi foutre de mes compétences : peut être pas le bon terme

mais j'étais capable de faire des inventaires floristiques, de diversité, comme jétais capable de créer un ouvrage de pédagogie pour le public dea à z et de créer dessins, poèmes, comme je suis capable de mener des enquêtes sociologiques, ou des enquêtes agronomiques, ou de rédiger des rapports, analyser une situation sur le terrain, être médiatrice auprès des jeunes. . .

J 'ai donc craqué et demandé un licenciement pour absentéisme lol et en touchant le chômage, moi et mon mari on s'est lancé dans l'immobilier et on s'en sort très bien : bref on est des capitalistes de propriétaires et on est bien content de notre résultat actuel. J 'ai découvert mes aptitudes de commerciales pour réussir mes propres locations saisonnières à la maison.

Je précise que mon mari a une activité libérale : les rentrées d'argent sont indispensables pour investir en immobilier.

Ce que je déplore et ce qui me rend dingue : c'est que je sais qu'il est possible de créer de l'emploi dans le secteur des espaces naturels : aménagement, débroussaillement, restauration écologique des sites etc, relance du pastoralisme (il émerge depuis peu chez moi après 20 ans de disparition).

Dire que j'étais stagiaire dans des mega programme de recherche en Inde,au Bénin et que je ne peux pas mettre en appilcation tout cela en France !

L'ONF ou la monarchie, choisissez : pire que l'Education nationale?

Des ingénieurs jamais sur le terrain et des agents qui n'y connaissent rien !

Ils ont le monopole et je ne comprends pas que la connaissance et le savoir universitaire ne soit pas mis en application ..

Je vais déprimer

je vous laisse

a plus

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Ce que je déplore et ce qui me rend dingue : c'est que je sais qu'il est possible de créer de l'emploi dans le secteur des espaces naturels : aménagement, débroussaillement, restauration écologique des sites etc, relance du pastoralisme (il émerge depuis peu chez moi après 20 ans de disparition)…

…L'ONF ou la monarchie, choisissez : pire que l'Education nationale?

Des ingénieurs jamais sur le terrain et des agents qui n'y connaissent rien !

Ils ont le monopole et je ne comprends pas que la connaissance et le savoir universitaire ne soit pas mis en application …

Je vais déprimer

Eh oui…

Pas le peine de déprimer, ILS ne le méritent pas :icon_up:

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On s'éloigne peut-être un peu du CPE en tant que tel, mais bon… Si demain je devais être viré d'une boîte à laquelle je suis attaché, ou d'un poste, je chercherais à me défendre et à défendre mes capacités, que je sois en tord ou pas, et c'est compréhensible, puisque cela participe d'un instinct de survie, relatif car ce n'est pas la mort. C'est là où le réseau, le lobby et éventuellement le syndicat entre(nt) en action.

Tu vas me dire que je n'ai qu'à chercher ailleurs, puisque de toute façon, il ne faut pas rester dans une boîte où l'ambiance est mauvaise. Sauf que tant que votre anarcapie, si tant est qu'elle soit une solution, n'est pas installée, je retombe dans une société gangrénée par le chômage, je suis à nouveau confronté à des difficultés que vous aussi vous reconnaissez en tant que libéraux. Donc, dans un cas comme ça, on s'accroche à ce qui devient un moyen de subsistance (le boulot) matérielle et éventuellement alimentaire. Il y a les indemnités dans le cas d'un CDI rompu, mais même si elles permettent amplement de vivre, on risque alors de s'enfermer dans l'indolence de l'inactivité et de plomber son employabilité du même coup. A long terme, l'employé est perdant.

Seulement, en anarcapie, des problèmes pourraient se poser aussi, liés à l'attachement d'un poste que l'on ne veut pas perdre pour un boulot moins bien payé, ne serait-ce que pour garder un niveau de vie élevé. Et cela n'empècherait pas l'injustice éventuelle du congédiement, les cooptations "illégitimes", les copinages…

Tout ceci est vrai mais la question qui me vient à l'esprit c'est: et alors?

Je ne vois toujours pas où tu veux en venir.

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