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Contrat Première Embauche


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A court terme. A long terme, ça va faire baisser le niveau de vie de la population donc le coût du travail et faire augmenter les exportations, donc créer des emplois. Moins bien payés. Donc je reste sur ma position.

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C'est ce qu'on a fait en URSS, et effectivement, il n'y avait pas de chômage (enfin je crois je ne suis pas expert).

Effectivement, puisqu'ils employaient 3 personnes là où une suffisait. Ce n'est pas du chômage à proprement parler, c'est du job à très bas profil énergétique, disons. Comme en France. Nous avons 10% de personnes dont le profil de dépense énergétique productive à la société est très faible… :icon_up:

Sans mauvais esprit, je comprends cependant ce que tu veux dire en insistant sur la richesse plus que sur l'emploi. Je ne vois pas trop pourtant comment on peut avoir une création de richesse faible, voire nulle, voire -pire- négative et des emplois pour tous. A ce titre, je pense que l'URSS camouflait par des artifices ses chômeurs pléthoriques.

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A ce titre, je pense que l'URSS camouflait par des artifices ses chômeurs pléthoriques.

Quand j'y étais il y a 25 ans, un directeur d'usine a eu le culot de nous dire (à nous étudiants en stage de langue) qu'ils manquaient de bras… (ils savaient très bien que de toute façon il n'était pas question pour nous de rester dans leur paradis soviétique).

Je signale une initiative isolée, avant qu'elle soit noyée dans le magma collectiviste :

http://stopblocage.over-blog.com/

Mais tout le monde s'en fout, puisque dans ce pays personne ne respecte le droit. 500 étudiants décident d'en empêcher 33.000 de travailler et on trouve ça normal.

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A court terme. A long terme, ça va faire baisser le niveau de vie de la population donc le coût du travail et faire augmenter les exportations, donc créer des emplois. Moins bien payés. Donc je reste sur ma position.
OK, je comprends ce que tu veux dire.

Il n'y a évidemment pas une seule cause du chômage et les trois raisons que je citais (impôts trop élevés, investissements trop faibles et règlementation trop rigide) ne sont pas strictement indépendantes dans la détermination du chômage. Il n'y a pas un levier "impôts" que l'on pourrait baisser tout seul pour faire baisser le chômage. Ce n'est pas ce que je voulais dire.

Ce que je voulais dire, c'est que, lorsqu'un entrepreneur envisage de créer un entreprise, il doit faire attention à plusieurs choses dont:

-le montant des impôts et taxes qu'il devra acquitter, c'est à dire le niveau de l'utilisation de son capital qui ne dépend pas de lui,

-la capacité à trouver les financements nécessaires pour son activité,

-la qualité de l'environnement législatif et règlementaire.

Sur ces trois points, la France n'est pas bonne et c'est la raison pour laquelle il y a moins d'entreprises que dans les autres pays comparables et mieux lotis. Lorsqu'on y ajoute les rigidités qui pèsent sur la demande d'emploi (notamment le SMIC et les allocations-chômage), le chômage apparaît parce que le marché ne peut plus ajuster les salaires à l'offre de travail en baisse.

En URSS, il n'y avait pas de chômage parce que le travail était obligatoire, pour l'Etat ou dans les goulags. Par contre, il y avait pénurie de salaires, dans les goulags notamment.

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Encore une fois, si l'impôt ne détruit pas d'emploi, pourquoi ne pas taxer tout le monde à 100 %, là on réduira vraiment le chômage ? Et si le fonctionnariat permet de sauvegarder des emplois, pourquoi ne pas rendre tout le monde fonctionnaire ?

Tout à fait c'est l'évidence même. Si les impôts sont vraiment ce qu'on prétend alors pourquoi n'y aller qu'à moitié ? Qu'on pousse la logique jusqu'au bout ou alors c'est qu'on reconnait implicitement sa part de nocivité.

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500 étudiants décident d'en empêcher 33.000 de travailler et on trouve ça normal.

T'as du oublier un 0 Dilbert.

Les 500 étudiants fouteurs de merde, c'est ce qu'on a juste dans l'UFR Droit et Sciences Humaines de ma Fac. Et je n'exagère pas.

Alors au niveau de la France..

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Tout à fait c'est l'évidence même. Si les impôts sont vraiment ce qu'on prétend alors pourquoi n'y aller qu'à moitié ? Qu'on pousse la logique jusqu'au bout ou alors c'est qu'on reconnait implicitement sa part de nocivité.

A part les cocos, je ne vois pas qui ne reconnait pas la part de nocivité des impôts, donc ce genre d'argumentation laissent à mon avis à désirer, dans le même genre :

Le paris-brest c'est bon, alors pourquoi est-ce qu'on en mange pas à tous les repas, en entré, en plat de résistance et à la place du fromage ? Si on ne le fait pas, c'est qu'on reconnait implicitement que ce n'est pas si bon que ça.

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En URSS, il n'y avait pas de chômage parce que le travail était obligatoire, pour l'Etat ou dans les goulags. Par contre, il y avait pénurie de salaires, dans les goulags notamment.

:icon_up:

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Le billet humoristique d'Hervé Le Tellier dans le Monde.fr

?- La jeunesse refuse la précarité, dit le disciple. - Combat perdu d'avance, dit le sage : rien n'est plus précaire que la jeunesse. A part bien sûr la vieillesse.
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Oui, mais dans ce cas, un fonctionnaire perdra son emploi (ou quelqu'un qui vnd des stylo billes à l'Etat, je n'en sais rien). Les impôts et l'emploi, c'est une mauvaise piste. Domi a raison de citer Bastiat, penser que les impôts détruisent des emplois, c'est considérer uniquement "ce que voit" l'entrepreneur (de manière symétrique à celui qui pense que les impôts créent des emplois car ils ne prennent pas en compte l'utilisation qu'auraient fait les contribuable de l'argent qui leur a été pris).

Non j'aime beaucoup Bastiat mais on à quand même fait des progrés depuis (marginalisme, préférence présent/futur, création de'information sur les marchés…) .

C'est oublier que l'impot détruit son assiette.

Si sa base est l'échange notament (irpp, charges sociales) Il désincite les activités marchandes , ce qui dans une société de forte division du travail est une forte cause de chomage.

c'est donc pour chaque emploi publique, plus d'un emploi privé qui est détruit

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A part les cocos, je ne vois pas qui ne reconnait pas la part de nocivité des impôts, donc ce genre d'argumentation laissent à mon avis à désirer, dans le même genre :

Le paris-brest c'est bon, alors pourquoi est-ce qu'on en mange pas à tous les repas, en entré, en plat de résistance et à la place du fromage ? Si on ne le fait pas, c'est qu'on reconnait implicitement que ce n'est pas si bon que ça.

Ah mais pardon, le Paris-Brest, c'est quand même un peu très bon. Alors que les impôts, même un peu, c'est très mauvais. :icon_up:

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Presque 6 pages à se taper pour entrer sur le débat du CPE.

Il apparait que c'est bien tout le code du travail qui est à révoquer pour les libéraux que nous sommes.

Chacune de ses "avancées" (35h, "droits acquis", smic, interdictions diverses, droit des licenciements, etc etc) sont des freins au marché du travail en France.

Pour revenir sur les 2.545 contrats de travail différents, où personne ne s'y retrouve, cela n'a qu'une raison d'être que de contourner par des "exceptions" ce code du travail. Alors que pour nous libéraux le simple code civil devrait suffire à traiter des "contrats" entre employeur et employé.

Ces "avancées masquées" du CNE puis CPE, c'est bien aux "droits" de licenciement qu'elles s'attaquent.

Mais ces Messieurs du gouvernement savent bien que c'est la le plus grand frein à l'embauche. Je ne dis pas au maintien de l'emploi car là c'est une affaire économique entre l'entreprise et son marché, non, seulement le facteur déclenchant de l'embauche qui est en cause. Ce qui met tout le monde en porte à faux c'est de dire que ce serait une "période d'essai". Ce qui est faux et péjoratif et pour l'entreprise et pour celui qui aurait à "subir" une telle période d'essai.

Mais de précarité comme beaucoup l'ont dit ici, pas plus que dans un CDI ou l'on peut être licencié même au bout de 20 ans de maison, alors 2 ans ! (bien qu'avant 2 ans la loi soit moins restrictive). Il faut simplement payer les indemnités prévues et avoir un motif propre à l'entreprise, sauf à être condamné à réintégrer.

Mais c'est cette "usine à gaz" (comme tout ce qui est lourd et complexe) qui effraye l'employeur éventuel. mais c'est tous ces distingo de "groupes" de ces 2.545 contrats qui sont toujours injustes pour quelques uns. Il suffirait déjà au gouvernement de dire que le licenciement n'est plus réglementé par le code du travail et que seul l'employeur est juge de sa finalité et qu'il n'a aucune justification à en donner pour remettre "toutes les pendules à l'heure". Les entrepreneurs qui seuls prennent des risques n'auraient que le risque marché à assumer, plus le "risque" d'un tiers se mettant entre eux et les employés.

Aujourd'hui, c'est bien en voulant régenter les contrats de travail passés entre ces contractants naturels, que l'état ne protège plus l'emploi, mais l'empêche au contraire. Car avec de telles rigidités chaque fois que la balance montre que c'est mieux ailleurs, il y a délocalisation. Et c'est cela que le gouvernement a compris d'une manière macro-économique. Il y répond aujourd'hui avec un manque de courage évident par des "ballons d'essais" que sont les CNE et CPE. La partie de bras de fer entre lui et la gauche est en train de se jouer, mais ce que sera le Contrat de Travail en France dans l'économie mondiale qui est imparable, dans 5 à 10 ce sera forcément un seul contrat avec des libertés de licenciements absolues (et naturelles). Sauf à ne plus avoir assez de travail pour notre population. Il ne peut en être autrement. Nous n'avons pas, au bas mot, 10% de chômeurs pour rien.

La gauche l'a bien compris, les CNE et CPE sont le "pied dans la porte" de cette réalité.

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A propos de l'assurance chômage privée, les sociétés qui font de l'assurance-maladie comme Amariz en proposent aussi. J'ai découvert ça et je pense que j'en prendrai une quand j'aurai réussi à quitter la sécu.

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A propos de l'assurance chômage privée, les sociétés qui font de l'assurance-maladie comme Amariz en proposent aussi. J'ai découvert ça et je pense que j'en prendrai une quand j'aurai réussi à quitter la sécu.

A propos, il y a avait une émission sur, heu… RMC info (ou France Cul. ou Europe :icon_up:), hier soir vers 19h30 à propos de la Santé, Sécu et Mutuelles. Un auditeur a posé la question de l'abrogation du monopole de la Sécu. L'animateur à dit que c'était une question qui revenait souvent. Les invités, présidents de mutuels et d'associations ont rit au nez de l'auditeur (a qui la radio avait coupé le sifflet) et ont démenti férocement.

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Comportement logique.

Maintenant, je ne suis pas sûr que l'étude Coût / Bénéfice d'un tel comportement ait été faite. A court terme, on ridiculise celui qui doute (pas terrible), on sème un peu le doute (puisqu'on ne répond pas sur le fond). A moyen terme, l'information finit par se savoir, les gens vont concevoir une certaine amertume de s'être fait entuber. A long terme, tout ce petit ramassis de crétins thermophiles va se retrouver fort dépourvu quand la bise, que dis-je, la bourrasque sera venue…

Ca, c'est comme les gréviculteurs et les affairistes socialeux : le jour où ça commencera à tourner franchement mal pour eux, je ne pourrai pas les plaindre.

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Monopole de la sécu qui n'existe pas dans la loi (et donc ne peut pas être abrogé) mais seulement dans la technostructure, qui l'impose par la force en dehors de toute légalité. La seule solution pour se débarrasser de cette hydre malfaisante sera de passer une loi précisant que l'ensemble des organismes de la Sécurité Sociale n'ont pas le monopole de la sécurité sociale et de punir d'une peine de prison toute escroquerie en ce domaine.

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Concernant le CPE, je suis extrêmement réservé. La mesure n'est pas en soi mauvaise, mais son application est à côté de la plaque :

- Le CPE ne créera quasiment rien niveau emplois (c'est un gadget comme certains l'ont dit, à lui seul il n'aura quasiment aucun effet, il faudrait aller bien plus loin pour que ce soit le cas) ;

- Sans liberté syndicale, et sans réduction véritable du chômage, je ne trouve pas les argumentaires soutenant l'idée selon laquelle l'entrepreneur pourrait exiger plus de travail, moins de congés et un "zéro fautes" complètement idiots ;

- Dans la tête des gens, le CPE c'est le modèle libéral anglo-saxon. C'est con, mais c'est comme ça ; l'échec du CPE (qui est inéluctable si l'on en reste là) sera perçu comme l'échec du libéralisme.

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On ne vit pas dans le même monde. Aucune banque ne donnera de prêt à quelqu'un dont la caractéristique (en tout cas retenue) même du contrat sur lequel s'appuie son salaire sera de pouvoir le perdre à tout moment.

Les textes et communiqués ne changeront rien

Désolé….Mais je travaille dans une banque, je fais du crédit toute la journée et un CPE ou CNE est condidéré comme un CDI. C'est une réalité.

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Monopole de la sécu qui n'existe pas dans la loi (et donc ne peut pas être abrogé) mais seulement dans la technostructure, qui l'impose par la force en dehors de toute légalité. La seule solution pour se débarrasser de cette hydre malfaisante sera de passer une loi précisant que l'ensemble des organismes de la Sécurité Sociale n'ont pas le monopole de la sécurité sociale et de punir d'une peine de prison toute escroquerie en ce domaine.

La remarque de SCM me permet de souligner qu'à partir du moment où l'Etat ne cesse d'étendre, la légalité et les principes constitutionnels deviennent progressivement lettre morte. Si bien qu'il y a un Etat officiel, censé se conformer à des tas de règles de fonctionnement, et un Etat de fait qui est son vrai visage. Ceci devrait faire réfléchir les personnes qui s'imaginent que les hommes de l'Etat (et j'y inclus en l'occurrence les "partenaires sociaux") acceptent de se montrer raisonnables en réfrénant leur soif de pouvoir parce qu'une Constitution les y contraint.

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Une fois n'est pas coutume, un copier -coller d'un point de vue assez libéral sur CPE et autres "machins"

Article de Ouest France ce jour, en première page.

Vous connaissez, ce Djian?

Son point de vue pourrait facilement être partagé par la majorité de nos concitoyens.

Une bonne analyse des responsabilités respectives des gouvernants et de l'Administration.

Dispositifs pour l'emploi : on empile …

par Jean-Michel Djian,

Professeur associé à l'université de Paris VIII.

Il n'existe pas moins de 2 500 dispositifs pour l'emploi dans notre pays. Ils représentent l'équivalent de 60 milliards d'euros en aides publiques et allégements de charges destinés à résoudre le chômage. Cette galaxie de décrets, de circulaires et de règlements a, depuis les années 70, structuré une sorte de service public de crise dans lequel ni les ministres ni les chefs d'entreprise ne se retrouvent. Pour les chômeurs eux-mêmes, il est bien difficile de se repérer face à la complexité administrative de ces dispositifs. Tel est le constat édifiant du Conseil d'orientation pour l'emploi, dans un rapport au Premier ministre.

Comment, malgré la volonté affichée de chaque gouvernement, depuis plus de trente ans, de faire de l'emploi une priorité politique, en est-on arrivé là ? Il y a au moins deux raisons. Là où, par exemple, la Grande-Bretagne supprime systématiquement ses dispositifs inefficaces avant d'en créer de nouveaux, la France, elle, empile, additionne. La seconde raison relève d'exigences plus électoralistes que politiques.

Quand un gouvernement voit poindre des échéances, la logique des effets d'annonce ciblés, vise à répondre aux attentes des jeunes, des seniors, des handicapés, etc. L'attention portée à telle ou telle partie de l'électorat continue, malgré tout, de créditer l'homme politique de courage et de compétence, surtout s'il est élu local. Car les collectivités territoriales, soucieuses de participer à l'effort commun, ne sont pas en reste d'initiatives dans ce domaine.

Ajoutez à cela l'inertie de l'administration pour la mise en oeuvre des procédures de simplifications. Quand un ministre part, l'administration reste. Elle peut, en toute légalité, mais aussi pour de bonnes raisons, tempérer les ardeurs des politiques soucieux de marquer leurs passages. Alors, elle freine, se protège des foudres du Conseil d'État ou de la Cour des comptes.

Pour ce faire, les fonctionnaires disposent d'une arme : les fameux décrets d'application qu'elle rédige et sans lesquels la mise en oeuvre d'une décision ne peut se faire. Et c'est le Journal officiel qui fait foi. Comme il est techniquement aussi difficile de supprimer un décret que d'en élaborer, on imagine que la priorité, c'est d'en créer.

Ainsi, des politiques de l'emploi incompréhensibles et illisibles s'installent et manquent leur but affiché.

Alors que Dominique de Villepin cherche à sortir de la crise du Contrat première embauche, il serait bon que le gouvernement comprenne que pour être crédible, il devrait tout remettre à plat. Les partenaires sociaux, qui n'ont pas digéré l'absence de consultation préalable, n'y seraient pas opposés.

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Il n'est pas coutume en effet de voir des points de vue libéraux dans Ouest France. Cependant, je suis assez surpris d'en voir fleurir de temps en temps, beaucoup plus que jadis. Si même Ouest-France glisse, peut être un vent … une petite brise, disons est-elle en train de se lever ?

(n'oublions pas qu'OF tire à + ou - 1.000.000 d'ex. en France, ce qui est assez important pour être souligné)

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Comme toi, h16, j'ai ressenti le souffle agréable de la brise libérale fouetter mon doux visage angélique.

Believe me, le contexte actuel sert nos intérêts libéraux, peut-être comme jamais une campagne de communication libérale ne saurait le faire. Voici le scénario le plus optimiste :

La droite classique = la France n'en veut plus dès 2007 !

La gauche = la France n'en voudra plus du tout… en 2012 (si la révolution n'a pas éclaté avant)

L'extrême-droite = beaucoup en veulent au 1er tour, mais jamais au 2nd tour, sursaut d'honneur

Le libéralisme = la France, toujours en retard, l'adoptera aux présidentielles de 2012… après avoir vu l'écart se creuser avec d'autres pays européens qui l'auront déjà appliqué (Royaume-Uni, Irlande, bientôt Allemagne, Espagne, etc.).

C'est pas beau, ça ?

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C'est pas beau, ça ?

Trop :icon_up:

Mais effectivement, la vague destructrice le vent du ultra-néo-libéralisme est en train de ravager souffler sur la France en ce moment !

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Vent ? non non, je maintiens, la petite brise.

Vous parlez avec des libéraux. Vous vivez peut être entourés de libéraux. Vos dernières phrases sont pondues sur un forum de libéraux. Votre oeil acéré et sagace de porte-parole du libéralisme repère instantanément, comme le Terminator sa proie dans la nuit blafarde, les articles et coupures de presse qui vont dans votre sens. L'impression de tendance générale est forte. Vous vous sentez porté par le courant ! Youpi !

Mais …

Mais les libéraux, c'est un pouième des gens qui votent. C'est un pouième des gens qui s'expriment. C'est un petit pouième des gens qui écrivent et qui disent des choses dans les média.

Attention à l'effet de loupe.

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Comme toi, h16, j'ai ressenti le souffle agréable de la brise libérale fouetter mon doux visage angélique.

Believe me, le contexte actuel sert nos intérêts libéraux, peut-être comme jamais une campagne de communication libérale ne saurait le faire. Voici le scénario le plus optimiste :

La droite classique = la France n'en veut plus dès 2007 !

La gauche = la France n'en voudra plus du tout… en 2012 (si la révolution n'a pas éclaté avant)

L'extrême-droite = beaucoup en veulent au 1er tour, mais jamais au 2nd tour, sursaut d'honneur

Le libéralisme = la France, toujours en retard, l'adoptera aux présidentielles de 2012… après avoir vu l'écart se creuser avec d'autres pays européens qui l'auront déjà appliqué (Royaume-Uni, Irlande, bientôt Allemagne, Espagne, etc.).

C'est pas beau, ça ?

La Nouvelle Zélande virera staliniste avant que la France devienne libérale..

Nous sommes peu nombreux, sans doute trop responsables. Mais le nombre n'est pas grave, en gueulant fort on peut se faire entendre. Une chose est sur au fur et à mesure notre discours deviendra plus virulent et extrémiste :icon_up:

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Patrick Arthus ce matin sur Radio-Classique :

Ceux qui cherchent un emploi ne rencontrent pas ceux qui cherchent à offrir des emplois.

Énorme différence en France (ce qui nous distingue de nos voisins européens) entre les jeunes non qualifiés et les jeunes qualifiés face au chômage.

30 % des diplômés du supérieur n'occupent pas d'emplois qualifiés.

20-24 ans : la moitié sont encore dans le sytème éducatif : or 1 sur 3 seulement aura un diplôme supérieur.

Il y a en France :

- excès de la protection de l'emploi

- problème du système éducatif (cf. fil sur enseignement supérieur)

- refus d'accepter certains emplois : restauration, distribution, BTP

- faiblesse du système de retour à l'emploi (exemple danois cité)

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Il y a en France :

- excès de la protection de l'emploi

- problème du système éducatif (cf. fil sur enseignement supérieur)

- refus d'accepter certains emplois : restauration, distribution, BTP

- faiblesse du système de retour à l'emploi (exemple danois cité)

C'est une des bases expliquant le chômage des jeunes, un gros problème à règler avant de vouloir modifier quelques contrats de travail que se soit.

Mais là on attaquerai un tabou, aucun parti au pouvoir ne tentera de bouger cette bombe vu le délire révolutionnaire qui a saisi tous ces allumés avec un pauvre cpe de rien du tout…

Commence à bien me courir sur le roudoudou les che guevara en culottes courtes :icon_up:

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La Nouvelle Zélande virera staliniste avant que la France devienne libérale..

A ce propos, la Nouvelle Zélande illustre bien le principal danger d'une minarchie: l'Etatisme revient au galop sous les coups de butoir des socialistes :icon_up:

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Mais tout le monde s'en fout, puisque dans ce pays personne ne respecte le droit. 500 étudiants décident d'en empêcher 33.000 de travailler et on trouve ça normal.

Sorti il y a peu de la bouche d'une tête à claques boutonneuse : "ouais c'est vrai y'a 40 000 étudiants et nous on est 200 et on bloque la fac' mais bon les gens ils sont quand même d'accord avec nous donc on est légitime".

Longue vie professionnelle aux petites graines de dictateur.

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