La position libérale : Protection de la côte

[melodius]

Sans oublier les Martiens, dont on peut craindre qu'ils attaquent Israël si d'aventure ils devaient exister un jour.

[Punu]

[Rincevent]

Sans oublier les Martiens, dont on peut craindre qu'ils attaquent Israël si d'aventure ils devaient exister un jour.

Le Sous-Commandant les a déjà rencontrés : ils lui ont assuré venir en paix.

[melodius]

Le Sous-Commandant les a déjà rencontrés : ils lui ont assuré venir en paix.

Timeo Danaos et dona ferentes.

[Harald]

Sans oublier les Martiens, dont on peut craindre qu'ils attaquent Israël si d'aventure ils devaient exister un jour.

Pas aussi impossible que cela si l'on veut bien considérer que la judéophobie sévit dans des pays où il n'y a pas de juifs:

http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=33415

LE MOT DE LA SEMAINE • "MUCHI" : L'IGNORANCE

Lorsqu'on entre dans les grandes librairies de Tôkyô, on est surpris de trouver, bien en vue, des ouvrages aux titres explicitement antisémites. De même, c'est avec stupéfaction que l'on constate la parution d'articles révisionnistes niant les chambres à gaz ou insistant sur la mainmise des Juifs sur l'économie mondiale dans des magazines à grand tirage (Marco Polo, février 1995 ; Shûkan Post, octobre 1999). Il est certes toujours possible de mettre ces dérapages sur le compte de l'ignorance. S'il est un peuple dont les Japonais méconnaissent la culture, la religion et l'histoire, c'est bien le peuple juif ; tant que l'on reste dans l'archipel, le contact entre Japonais et Juifs demeure, pour ainsi dire, nul. En ce sens, les élucubrations de quelques auteurs et journalistes relèveraient d'un exotisme d'un autre temps ; le Juif, fantasmé avant d'être perçu, serait un être purement imaginaire, car avant tout lointain. Peut-on dédouaner pour autant l'antisémitisme japonais et les médias qui, comme par inadvertance, en font la publicité ? S'il s'agit d'une méconnaissance, alors cette méconnaissance est inadmissible, car elle blesse. Dans le même temps, elle dévoile la nature du racisme latent qui couve au sein de la société nippone, comme "affirmation inconditionnelle et exclusive d'une identité de groupe" (P.-A. Taguieff) : par la négation d'une humanité commune entre les Juifs et les Japonais, ces derniers se donnent, à moindres frais, l'illusion de pouvoir recoller les morceaux épars d'une identité désormais éclatée. L'antisémitisme procède ainsi d'une vision culturaliste et autocentrée du monde, qui, elle-même, flirte avec le nationalisme américanophobe d'un Shintarô Ishihara (l'actuel gouverneur de Tôkyô). La vigilance, on le voit, s'impose.

Kazuhiko Yatabe

[melodius]

C'est peut-être précisément parce qu'il n'y a à peu près aucun juif au Japon que cet "antisémitisme" n'a aucune espèce d'importance.

Si ça amuse deux-trois Nippons de lire des classiques méconnus de la "pensée" politique européenne, grand bien leur en fasse. Ils ne sont en tout cas pas beaucoup plus excentriques que ces Japonais fans d'Adamo ou qui pratiquent la danse flamenco. Je crois que la littérature nippone anti-blancs est plus significative, pour tout dire.

Enfin bon, que deviendraient les Taguieff de ce monde s'il n'y avait des terres vierges et inexplorées où l'on peut débusquer de nouveaux complots antisémites ?

[Harald]

Ils ne sont en tout cas pas beaucoup plus excentriques que ces Japonais fans d'Adamo

On quitte là les territoires de l'excentricité pour entrer dans ceux de la perversion.

[melodius]

On quitte là les territoires de l'excentricité pour entrer dans ceux de la perversion.

Je suis assez d'accord avec toi; jouer à se faire peur de manière aussi constante et maladive, c'est pervers.

Ce n'est d'ailleurs pas parce qu'il lit un livre antisémite qu'on est antisémite.

[Bellegarrigue]

Je suis assez d'accord avec toi; jouer à se faire peur de manière aussi constante et maladive, c'est pervers.

Non, je crois qu'Harald évoque le stade suprême de la perversion nippone : l'adoration d'Adamo.

[Rincevent]

Pas aussi impossible que cela si l'on veut bien considérer que la judéophobie sévit dans des pays où il n'y a pas de juifs:

Puisque melodius en parle, dans Prêcheurs de haine, Taguieff consacre quelques pages au succès des livres antisémites au Japon, à commencer par les Protocoles. Il apparait que, privés du substrat culturel de l'antisémitisme du Vieux Monde, les Japonais considèrent les Juifs comme l'équivalent des Japonais, hors d'Asie : doués pour le commerce, bien organisés, plus intelligents que les peuples qui les entourent et cherchant à les dominer pour les civiliser… En fait, la plupart de la littérature antisémite au Japon est très fortement teintée d'admiration. Décidément, entre ça et le hentaï à tentacules, la culture Japonaise est décidément perverse.

[Ronnie Hayek]

Non, je crois qu'Harald évoque le stade suprême de la perversion nippone : l'adoration d'Adamo.

Ceci dit, il y a pire: la vénération d'Adami. http://www.paris-art.com/artiste_detail-2155-adami.html

[Bellegarrigue]

Ceci dit, il y a pire: la vénération d'Adami. http://www.paris-art.com/artiste_detail-2155-adami.html

Un Adamo, des Adami, forcément pour toi passer du monothéisme au polythéisme c'est pire !