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DPI et eugénisme en Grande-Bretagne


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Quel rapport avec le principe de précaution ? Ou s'agit-il juste d'un petit truc rhétorique ?

Voyons, tu sais bien que je ne fais pas de rhétorique (j'ignore même comment on fait). Ne me prête pas d'intentions que je suis incapable d'avoir.

Polydamas s'inquiète de dérives possibles, notamment que l'état oblige des individus à payer pour avoir refusé d'avorter.

D'abord, l'état ne propose pas aux gens d'avorter, l'état ne fait pas d'échographie et aucune obligation n'est faite aux gynécos de transmettre à un quelconque service étatique les résultats des échos (c'est différent pour l'enfant né, puisque 3 visites sont obligatoires avant 2 ans).

Et ce scan ADN est proposé par une entreprise privée.

Ceci dit, je pense que la crainte de Polydamas n'est pas justifiée, du moins son *ampleur* (que des abrutis fassent n'imp' c'est le lot quotidien, peu importe la technologie utilisée, que tout le monde se mette à se tester pour se faire avorter, je trouve ça irrationnel).

Ensuite, je suis encore libre de faire effectuer sur ma petite personne tous les tests que je souhaite (évidemment que je les paye).

Ma question à Polydamas est donc simple, comment fais tu ? Es-tu pour l'application d'un principe de précaution pour ce qui touche à la bio (puisque je lis Poly, je sais qu'il est contre la FIV par ex.) ?

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Je le répète, ça n'a rien à voir avec le principe de précaution.

Pour mémoire : "l'absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l'adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles […] à un coût économiquement acceptable"

http://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_de_pr%C3%A9caution

Polydamas ne parle absolument pas de cela.

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Il est question de comment Poly imagine qu'on évite ces dérives.

Quelles précautions peut-il prendre pour éviter les dérives ?

La science médicale doit avoir pour but de soigner.

Si les tests médicaux sont employés dans un autre but, il faut examiner chaque utilisation au cas par cas.

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La science médicale doit avoir pour but de soigner.

Si les tests médicaux sont employés dans un autre but, il faut examiner chaque utilisation au cas par cas.

Et l'information ?

Je ne suis pas séropositive, j'ai une attitude "responsable" et pourtant tous les 2 ans je fais le test HIV. Il n'y a pas de soin, ni même de but de soin, j'appelle ça une vérification.

Et si un jour j'ai envie de connaître mes caractéristiques génétiques, que je veux m'amuser à refaire l'arbre généalogique de ma famille avec les tests ADN ?

Et si une équipe de chercheurs arrivaient à retracer les "voyages" humains grace aux tests ADN ?

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Je ne suis pas séropositive, j'ai une attitude "responsable" et pourtant tous les 2 ans je fais le test HIV. Il n'y a pas de soin, ni même de but de soin, j'appelle ça une vérification.

Cela reste toujours dans le cadre du soin, mais plutôt dans la prévention (d'ailleurs tu peux également dépister l'hépatite C, ou :icon_up:. Le résultat de cet examen peut avoir des conséquences en terme de soin.

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Pour ma part, c'est l'utilisation de tests ADN à d'autres fins que celles de soin, qui me parait suspecte. Sur les solutions, je n'en ai pas forcément sous la main, je me pose juste la question de la société qu'on est train de bâtir autour du code génétique. C'est tout.

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Ce n'est pas du tout la même chose dans le cas des agressions ou du test de paternité : il ne s'agit pas de déterminer la qualité d'un génome mais de réaliser l'identification d'un individu.

Dans ce cadre précis, la loi n'autorise pas du tout à dire de quels gènes est composé le génome de l'individu, elle autorise simplement à le comparer avec un autre.

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Une assurance éthique ne pourrait probablement pas gagner d'argent dans un tel marché. Elle se retrouverait avec tous les gros risques, puisque les petits préféreront payer moins…

Voilà, un organisme privé est et ne peut exister qu'en étant au service de ses clients.

Maintenant rien ne dit qu'une majorité de gens ne va pas refuser les assurances obligeant à passer des tests ADN pour économiser quelques euros de plus.

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Ce n'est pas du tout la même chose dans le cas des agressions ou du test de paternité : il ne s'agit pas de déterminer la qualité d'un génome mais de réaliser l'identification d'un individu.

Dans ce cadre précis, la loi n'autorise pas du tout à dire de quels gènes est composé le génome de l'individu, elle autorise simplement à le comparer avec un autre.

Tu as raison. Mais il faut alors différencier les test ADN (qui te donne "l'image" de l'ADN) du test des gênes (qui identifie les gênes).

Non ?

(dsl si je suis aps très claire)

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Tu as raison. Mais il faut alors différencier les test ADN (qui te donne "l'image" de l'ADN) du test des gênes (qui identifie les gênes).

Non ?

(dsl si je suis aps très claire)

Tout à fait, ce qu'on appele communément un test ADN consiste à comparer un ADN à un autre ADN, pour vérifier si des traces sur une scène de crime correspond au matériel biologique de telle ou telle personne, ou encore pour établir des paternité ou des maternité, etc….

D'autre part, on a bien l'analyse ADN, qui consiste à prendre un ADN et a en observer le contenu, les gènes.

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Invité jabial
L'homme diffère (notamment) des autres animaux par le fait qu'il est porteur de droits, par sa simple qualité d'être humain. Et si les homo sapiens possèdent des droits, c'est parce que l'espèce possède les capacités cognitives nécessaires pour concevoir des droits et donc de les respecter.

Les animaux, par contre, sont incapbles de concevoir un droit, et donc de le respecter.

:icon_up:

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