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Si l'art est le miroir de la société...


Messages recommandés

Je viens de décourvrir que h16 est en réalité un agent double, qui oeuvre (au black) sur un site d'art décadent :

http://h16.deviantart.com/

On y trouve une de ses dernières créations, où il parade effrontément dans une pose suggestive pour conceptualiser sa subvertion progressiste, sur fond d'hérésie néo-païenne à vocation néo-futuriste :

Maria_by_ekaF.jpg

:icon_up:

Berdel de morde. On aura tout vu.

Je vais engager des poursuites contre ce piètre copieur !

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Je viens de décourvrir que h16 est en réalité un agent double, qui oeuvre (au black) sur un site d'art décadent :

http://h16.deviantart.com/

On y trouve une de ses dernières créations, où il parade effrontément dans une pose suggestive pour conceptualiser sa subvertion progressiste, sur fond d'hérésie néo-païenne à vocation néo-futuriste :

Maria_by_ekaF.jpg

La brioche est seulement due à la récente découverte par h16 des vertus de la bière d'abbaye.

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Si t'es aussi sexy que ça, je veux même plus voir le visage qui se cache derrière ton masque :icon_up: !

C'est un "favorite" de ce gars, même pas une de ses réalisations…

En tout cas au moins, on sait ton âge désormais.

Il n'y a pas d'âge pour les braves !

Bon, ce gribouilleur des alpages va me faire de l'ombre. Je vais mener une opération commando rapidement :doigt:.

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Je vais sans doute me répéter, mais ce qui est dingue c'est qu'on en arrive à se demander si c'est un hoax ou une réalité.

On vit vraiment dans une société qui marche sur la tête.

Non, ce qui est dingue, c'est que certains se concentrent sur des hoax. Rideau de fumée, tout ça …

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C'est parti pour un autre reflet de notre civilisation, ça s'appelle l'infamille.

YOU ARE MY MIRROR 1 : L’INFAMILLE

Jusqu'au 08 juin 2008

49 Nord 6 Est - Frac Lorraine, Metz

Du « Familles, je vous hais (1) » gidien, aux ambiances vitriol et sulfureuses des dernières sorties littéraires ou de la production cinématographique - Chabrol, Vinterberg, Bergman, Almodovar, pour n'en citer que quelques-uns - la famille ou plutôt « l'Infamille (2) » semble un thème d'inspiration inépuisable.

Échanges conflictuels, problèmes intergénérationnels, secrets ou non-dits, OEdipe mal résolu, rapports fusionnels ou possessivité, amour vache, voire sadisme… voici égrenés quelques morceaux choisis de défaillance familiale : des données multiples pour une équation aux variables infinies. L'érosion du modèle familial traditionnel, le déclin de la figure patriarcale et la contestation de l'omniprésence de la mère ont fait voler en éclat les apparences lisses et consensuelles « des possessions jalouses du bonheur1 » pour révéler les failles des relations entre individus d'une même « tribu ».

Les artistes nous proposent un regard à rebours des conventions sociales et soulèvent les « sujets épineux » qui hérissent le long fleuve tranquille de l'amour filial/familial… À travers des vidéos ou photos, ils/elles tentent de mettre en évidence l'artificialité des normes qui régissent nos vies et les échanges sociaux. Tensions et frictions (Gillian Wearing, Salla Tykkä), ambivalence des sentiments et des désirs (Emmanuelle Antille, Patty Chang), figure protectrice et étouffante de la mère (Gina Pane), immixtion dans la sphère de l'intime, possessivité perverse (Éric Pougeau) ou simplement érosion des sentiments (Agnès Varda), émaillent un parcours aux vertus cathartiques. Car, après tout, ces regards mêlés d'amour et d'humour, poursuivent le récit, bien connu depuis la tragédie antique, de la difficulté d'aimer. Je t'aime, moi non plus ?

ÉVÉNEMENT /

Le jour du vernissage, Jirí Kovanda a réactivé la performance Kissing Through Glass (2007).

Derrière une vitre, il a invité les visiteurs à placer leur bouche sur la sienne, pour un baiser factice ou hygiénique où l'intimité du geste se trouve filtrée.

Ce qui se traduit, en langage plus concret, (je le précise, au cas où on me le reprocherait, que Françoise Grolet est conseillère régionale FN, ce qui n'enlève rien à l'horreur de cette expo):

Compte-rendu de visite par Françoise Grolet :

L’exposition « L’Infamille » au FRAC de Lorraine (entrée gratuite) a pour thème la famille.

- Dans une salle, l’artiste Gina Pane se taillade les lèvres au rasoir à côté d’un corps nu féminin (sa mère ?).

- Dans la deuxième salle, deux écrans présentent l’artiste Patty Chang en train d’embrasser sur la bouche sa mère et son père, tous pleurent à chaudes larmes, en fait le film est passé à l’envers et ils sont en train de régurgiter un oignon.

- Dans la troisième salle, consacrée à Eric Pougeau, trente-trois mots affichés au mur évoquent un post-it « tu as à manger dans le frigo – bonne journée mon chéri – maman ». Plan commun des mots : « Une phrase, puis : vous êtes notre chair et notre sang – à plus tard – papa et maman ».- Florilège des premières phrases :

« Nous allons faire de vous nos putes… vous violer… vous sodomiser et vous crucifier… vous coudre le sexe… vous tuer par surprise… vous pendre et baiser vos cadavres… filmer votre mort… »

L’artiste explique que « la famille est le lieu de tous les possibles, et même de l’impossible, du strictement hors des lois ». On allait le dire. Il n’est pas précisé qui étaient ses parents, mais il est clair que je n’aimerais pas être son enfant.

Tout cela est à vomir. Ma vision de la famille reste incomplète, car je n’ai pas trouvé la sortie vers deux autres salles, où des artistes exposent des vidéos mettant en scène des incestes…

La réponse du préfet à une question de Françoise Grolet

« Les FRAC favorisent depuis leur création en 1982 une meilleure connaissance des évolutions de la création contemporaine et permettent en cela l’accès aux démarches majeures de l’art le plus actuel.

Le FRAC de Lorraine s’inscrit de longue date dans cette histoire avec un intérêt tout particulier pour les œuvres à dimension politique et sociale. Le public est ainsi invité à porter un regard distancié et critique sur son époque.

La présente exposition intitulée « L’Infamille » pose très clairement la question de notre rapport à l’autre au travers de la cellule familiale. Les œuvres qui y sont présentées peuvent sembler parfois violentes, énigmatiques ou déroutantes. Il est alors du devoir de la structure grâce à la médiation de ses équipes pédagogiques de sensibiliser et de donner les clefs de compréhension au-delà de tout jugement. C’est d’ailleurs ce qu’a rappelé, lors du vernissage, le directeur régional des affaires culturelles.

Compte tenu de vos remarques, je tiens néanmoins à porter à votre connaissance qu’un panneau a été installé à l’entrée du FRAC signalant que certaines œuvres peuvent heurter certaines sensibilités notamment du jeune public »

Le site de la Fraclorraine est ici, il n'y a pas moyen d'y avoir accès pour infirmer ou confirmer ces infos. Et il y a 700 000 € qui viennent de la région, et 500 000 € de l'Etat, bienvenue en France.

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Non, ce qui est dingue, c'est que certains se concentrent sur des hoax. Rideau de fumée, tout ça …

Non, ce qui est dingue ce n'est pas le fait de se concentrer sur un hoax, c'est le fait d'en arriver à considérer ce genre de hoax (si c'en est un) comme crédible.

C'est une perte de repères moraux incroyable.

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Es-tu certain d'avoir compris à qui s'adressait mon propos, Polydamas ?

Non, ce qui est dingue ce n'est pas le fait de se concentrer sur un hoax, c'est le fait d'en arriver à considérer ce genre de hoax (si c'en est un) comme crédible.

C'est une perte de repères moraux incroyable.

Je vois que certains ont du temps à perdre.

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Je suggère l'ouverture d'un fil spécialisé en Taverne sur le modèle Ronnie-Hayekien avec un titre de type "Top RingART" par exemple.

Tu me prêtes beaucoup ! L'initiative du plus beau topic de lib.org revient à l'ami Mobius. :icon_up:

Pour revenir au sujet, une preuve supplémentaire que l'art contemporain relève du truandage :

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1531/Culture/ar…in-Louvre.dhtml

L'artiste belge Jan Fabre s'est glissé mardi soir dans la peau et l'âme du célèbre gangster français Jacques Mesrine (1936-1979), le temps d'une performance de plus de quatre heures au milieu des sculptures antiques du musée du Louvre à Paris.

Ce show sans lendemain a été programmé en lien avec l'exposition "Jan Fabre au Louvre, l'ange de la métamorphose", carte blanche offerte jusqu'au 7 juillet au plasticien flamand dans les salles de peinture des écoles du Nord.

La pratique par Jan Fabre de l'assassinat n'est qu'artistique à la différence de Mesrine, qui fut décrété "ennemi public numéro 1" en France, mais il y a d'évidentes convergences entre l'artiste et le truand: le côté provocateur, l'aspect orgueilleux et flamboyant, mais aussi le don du caméléon (Jan Fabre est tour à tour dessinateur, performeur, auteur, metteur en scène, chorégraphe, et parfois tout cela à la fois). Le titre de sa performance, Art kept me out of jail, ("l'art m'a gardé hors de la prison"), invite sans doute à une lecture autobiographique.

Le temps de sa performance, Jan Fabre a pris l'apparence de Mesrine avec une certaine ressemblance; comme son personnage, il est "l'homme aux mille visages", changeant de physionomie en quelques instants en se réfugiant derrière un sarcophage de la galerie.

Assis au pied d'un mur qui pourrait être l'un de sa geôle, Fabre/Mesrine crie en anglais son amour pour "Janou" Schneider (compagne du gangster), éructe "Je ne suis pas un animal" ou ironise sur "le Louvre, la plus belle prison en France dont je me sois échappé".

Le spectacle est surtout visuel. L'Anversois implique son public en le bousculant au sens propre comme au figuré, comme il le faisait déjà à la fin des années '70 avec des "money performances" transformant en fumée des liasses de billets prêtés inconsciemment par les spectateurs.

Ici, Jan Fabre enfile une blouse blanche de coiffeur et donne quelques coups de ciseau dans des chevelures, sous le regard pas très rassuré des intéressés.

La fin colle aux faits: Jan Fabre s'écroule au pied de l'escalier menant à la Victoire de Samothrace, le torse criblé de balles. Comme, le 2 novembre 1979, Mesrine qui, lui, ne s'en relèvera pas. (belga/7sur7)

Ri-di-cu-le.

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Es-tu certain d'avoir compris à qui s'adressait mon propos, Polydamas ?

Effectivement, maintenant que je le relis, ton propos peut se comprendre à double sens. J'édite ma première remarque. L'ironie et le second degré ne sont pas forcèment perceptibles sans smileys.

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Pour revenir au débat, je serais curieux de savoir quelle définition de l'art vous donnez, notamment ceux qui sont les plus critiques vis à vis de l'art contemporain.

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