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Système monétaire


MrBozo

Messages recommandés

Vous citez les parts de sociétés immobilières. Oui, les parts de sociétés immobilières ont une meilleure vendabilité que tel immeuble. Oui, elles ont une meilleure liquidité.

Lorsque la société immobilière a une plus grande capitalisation, la liquidité de ses actions peut etre tres grande. Il est même possible d'organiser un marché en sorte que la liquidité d'une telle société soit aussi grande qu'on le souhaite.

On ne créé pas de la liquidité.

La liquidité, cela veux dire que l'on trouve quelqu'un d'autre pour acheter le titre que l'on cherche à vendre, càd quelqu'un qui veux investir dans ce dans quoi on avait investi auparavant, ou alors un market-maker. Mais même ça, le market making, ça suppose qu'il y a déjà un peu de volume au départ.

Je l'ai déjà dit, il n'y a pas que le CAC40 sur le marché des actions. La plupart des actions ne sont pas très liquides, ou avec des spreads importants

Ce n'est pas une donnée immuable de la nature ou quelque chose que l'on peut créer à loisir.

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On ne créé pas de la liquidité.

Une banque peut choisir des actifs suffisamment liquides. Et si ces titres sont temporairement moins liquides, le contrat de monnaie prévoie de verser une indemnité de retard journalière.

La liquidité, cela veux dire que l'on trouve quelqu'un d'autre pour acheter le titre que l'on cherche à vendre, càd quelqu'un qui veux investir dans ce dans quoi on avait investi auparavant, ou alors un market-maker. Mais même ça, le market making, ça suppose qu'il y a déjà un peu de volume au départ.

oui. Vous décrivez une technique financière pour créer des titres très liquides. Il paraitrait que trois market-makers concurrents seraient plus efficaces qu'un seul. Le volume des transactions est un paramètre de la liquidité. Ce volume des transactions dépend aussi de la capitalisation. Ma banque préfèrera investir dans des valeurs ayant une plus grande capitalisation.

Je l'ai déjà dit, il n'y a pas que le CAC40 sur le marché des actions. La plupart des actions ne sont pas très liquides, ou avec des spreads importants

Ce n'est pas une donnée immuable de la nature ou quelque chose que l'on peut créer à loisir.

oui. L'exigence de liquidité est un coût pour ma banque. Mais ce coût est infime au regard du coût d'une immobilisation d'une immense masse d'or stérile subie par votre banque.

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Une banque peut choisir des actifs suffisamment liquides. Et si ces titres sont temporairement moins liquides, le contrat de monnaie prévoie de verser une indemnité de retard journalière.

Si je demande de la monnaie, c'est pour en avoir usage de suite, pas pour avoir à attendre.

Sinon, ce n'est plus de la monnaie.

oui. Vous décrivez une technique financière pour créer des titres très liquides. Il paraitrait que trois market-makers concurrents seraient plus efficaces qu'un seul. Le volume des transactions est un paramètre de la liquidité. Ce volume des transactions dépend aussi de la capitalisation. Ma banque préfèrera investir dans des valeurs ayant une plus grande capitalisation.

Ce n'est pas une "technique", c'est un acteur.

Le market maker fait son beurre sur le spread, la différence entre le prix offert et le prix demandé.

Mais il faut quand même qu'il y ait des acheteurs réels qui veulent la chose pour elle-même.

Sinon, il accumule des titres et ce n'est pas son business.

Donc moins ya d'acheteurs réels, plus le spread qu'il va proposer va être important.

Au point qu'il peut renoncer si marché trop faible et donc pas rentable.

C'est le cas pour de nombreuses actions sur les marchés secondaires, et encore, la majorité des actions des entreprises ne sont même pas cotées.

oui. L'exigence de liquidité est un coût pour ma banque. Mais ce coût est infime au regard du coût d'une immobilisation d'une immense masse d'or stérile subie par votre banque.

Quel cout pour la banque ? C'est elle qui va se racheter ses propres titres ? Quel intérêt ?

Il y aura toujours une différence entre une liquidité totale pour "ma banque" puisque le sous-jacent est là ou partiel pour "votre banque" si il faut convertir sur le marché.

Dès lors, il y aura toujours un spread entre les titres de "ma" banque et ceux de "votre" banque.

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Si je demande de la monnaie, c'est pour en avoir usage de suite, pas pour avoir à attendre.

Sinon, ce n'est plus de la monnaie.

L'utilisateur de billet de banque vient à ma banque pour demander son or. Le contrat de monnaie indique que le délai sera entre qq heures et qq jours. En cas d'un délai de versement, ma banque verse un taux d'intérêt de retard à l'utilisateur.

Vous objectez que l'utilisateur voudrait avoir rapidement de la monnaie. Je vous rappelle que, dans le "modele gdm", l'or n'est pas la monnaie. C'est le billet de banque qui est la monnaie. En effet, l'or n'est pas échangé. Ce sont les billets de banque qui sont échangés.

Un billet de banque est alors une obligation contractuelle de la banque. La forme matérielle de cette obligation peut être du papier, du métal ou un fichier informatique. Cette forme matérielle du "billet", de cette obligation de la banque, n'a aucune importance ici.

Je ne comprend donc pas bien votre objection.

Ce n'est pas une "technique", c'est un acteur.

Le market maker fait son beurre sur le spread, la différence entre le prix offert et le prix demandé.

Mais il faut quand même qu'il y ait des acheteurs réels qui veulent la chose pour elle-même.

Sinon, il accumule des titres et ce n'est pas son business.

Donc moins ya d'acheteurs réels, plus le spread qu'il va proposer va être important.

Au point qu'il peut renoncer si marché trop faible et donc pas rentable.

C'est le cas pour de nombreuses actions sur les marchés secondaires, et encore, la majorité des actions des entreprises ne sont même pas cotées.

Entièrement d'accord. Ma banque préférera investir dans les titres les plus liquides du marché.

Quel cout pour la banque ? C'est elle qui va se racheter ses propres titres ? Quel intérêt ?

Ma banque possède un portefeuille d'actions cotées sur des marchés et suffisamment liquides. L'obligation de vendre dans un délai bref augmente son risque de perdre à cause de la volatilité de la valeur vendue.

Non, ma banque ne rachète pas ses propres titres. Je n'ai pas parlé de rachat.

Il y aura toujours une différence entre une liquidité totale pour "ma banque" puisque le sous-jacent est là ou partiel pour "votre banque" si il faut convertir sur le marché.

Dès lors, il y aura toujours un spread entre les titres de "ma" banque et ceux de "votre" banque.

ma banque, la "banque gdm", subit un coût lorsqu'elle doit vendre un actif pour obtenir de l'or. Votre banque, la "banque vinc", a un coût nul pour fournir de l'or, puisque cet or est disponible dans vos coffres.

Votre terme de liquidité "partielle" ne me convient pas. Il s'agit d'une liquidité dans un certain délai. Mais cette liquidité de ma banque est néanmoins "totale". Il est exclu que la banque gdm soit incapable de vendre un actif pour avoir de l'or.

Je ne comprend pas pourquoi vous parlez de "spread" sur les titres de ma banque. La question ne concerne pas le cours de bourse des parts sociales de "ma banque".

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Une autre question qui me taraudait hier est la suivante : ne peut-on pas estimer que les gouvernants ont opté pour ce systeme inflationiste, et non basé sur l'or, tout simplement pour satisfaire le plus grand nombre, ce qui est après tout leur boulot, en démocratie?

Aucun employé ne veut voir son salaire baisser, aucune entreprise ne veut voir ses prix de vente baisser…. et le gouvernement lui-meme cherche les moyens de s'approprier une plus grande part de la richesse produite, pas simplement pour le plaisir de spolier les agents économiques mais aussi pour financer l'action publique en général, dont les intervenants économiques et les électeurs sont demandeurs.

Je veux dire que c'était peut-etre une erreur (aux yeux de Rothbard c'est assez clair!!!) mais c'est peut-etre une conséquence assez naturelle de notre organisation politique démocratique. Il ne faudrait peut-etre pas préter des intentions aussi sombres aux gouvernements, de ce point de vue là. Non?

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Une autre question qui me taraudait hier est la suivante : ne peut-on pas estimer que les gouvernants ont opté pour ce systeme inflationiste, et non basé sur l'or, tout simplement pour satisfaire le plus grand nombre, ce qui est après tout leur boulot, en démocratie?

Entre les mains d'un Etat la monnaie est un excellent moyen de propagande étatique. Grâce au monopole monétaire, l'Etat donne au peuple l'illusion qu'il serait maître de la monnaie, qu'il serait maître de la production de richesses, que l'Etat serait maître des prix.

Le discours monétaire d'un politicien est souvent une rêverie poétique où se mêlent des explications de politiques "extérieure", des soucis de politique intérieure". Dans la bouche d'un politicien, l'économie monétaire n'existe pas. Seul existe le choix politique.

L'Etat est soumis à des pressions de dépenses de la part de tous les lobbies qui comptent pour son maintien au pouvoir. Ainsi l'Etat dépense plus qu'il ne reçoit. Les banques prêtent à l'Etat. Et l'Etat dépense sans créer de richesse marchandes équivalentes. Il s'ensuit naturellement une augmentation des prix moyens.

Grâce aux efforts de productivité de chaque entreprise, les prix moyens baissent de 2% annuels. Ainsi l'inflation des prix est masquée de 2%. Le consommateur a l'illusion que les prix sont assez stables. La BCE admet une augmentation de l'indice des prix de 3%. Les prix réels montent alors de 2+3=5% annuels.

Mon hypothèse est que la cause de cette inflation des prix est l'augmentation de la dette de l'Etat.

Aucun employé ne veut voir son salaire baisser, aucune entreprise ne veut voir ses prix de vente baisser…. et le gouvernement lui-meme cherche les moyens de s'approprier une plus grande part de la richesse produite, pas simplement pour le plaisir de spolier les agents économiques mais aussi pour financer l'action publique en général, dont les intervenants économiques et les électeurs sont demandeurs.

oui. Une monnaie peut valablement être fondée sur un indice des prix moyens. Une telle monnaie peut mieux convenir au plus grand nombre. La monnaie sert de référence de valeur de toutes choses. Un employé qui verrait son salaire nominal baisser pourrait croire que son employeur considère que son travail vaudrait soudain moins qu'auparavant. cet employé pourrait se sentir offensé.

Pour une banque libre, tout billet de banque, toute unité de compte, est un contrat commercial ordinaire entre la banque et l'utilisateur du billet. Un billet de banque est alors un contrat unilatéral, un titre financier ordinaire. L'utilisateur peut donc attraire une banque en dommages et intérêt pour le préjudice que l'utilisateur aurait subi du fait de la variation de valeur de son billet de banque.

Tant qu'un billet de banque étatique sera une création administrative et politique, la valeur de ce billet dépendra des foucades de l'Etat.

Je veux dire que c'était peut-etre une erreur (aux yeux de Rothbard c'est assez clair!!!) mais c'est peut-etre une conséquence assez naturelle de notre organisation politique démocratique. Il ne faudrait peut-etre pas préter des intentions aussi sombres aux gouvernements, de ce point de vue là. Non?

L'Etat refuse la circulation d'autres monnaies, d'autres devises sur son sol. L'Etat sait bien que les utilisateurs préféraient utiliser d'autres monnaies que la monnaie légale.

La monnaie est un service commercial ordinaire. Pour un bon économiste, le monopole étatique de la monnaie ne se justifie pas plus que le monopole des telecoms, ou le monopole de la Poste, ou le monopole de la fabrication de chaussures.

Le prétexte à tout monopole étatique est de faire croire au peuple que l'Etat serait nécessaire au bon fonctionnement de l'économie.

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Tiens… Peut-etre que c'est le méga-krach prédit par beaucoup qui permettra au monde de revenir a l'or. Il faudra un effondrement complet du systeme monétaire et financier. Le meilleur candidat est donc la faillite des Etats (il suffirait d'un seul), et le krach obligataire généralisé…

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Sauf qu'à chaque crise, il y a eu encore plus d'Etat, et ça me paraît difficile d'évaluer la marge qu'il y a avant de toucher le fond. Puis même quand on va le toucher, ce sera le marché noir qui prendra la relève bien avant que les politiciens comprennent qu'il est décidément temps de changer.

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oui. L'exigence de liquidité est un coût pour ma banque. Mais ce coût est infime au regard du coût d'une immobilisation d'une immense masse d'or stérile subie par votre banque.

Je vois mal comment une banque peut émettre deux fois plus de monnaie qu'une autre banque, fractionnaire ou non, sans s'exposer au système de compensation.

Elle peut accroitre son capital, mais pas sans les risques associés.

Il n'y a aucune garantie que la banque "gdm" soit plus rentable que la banque "vincponcet".

Par ailleurs l'inconvénient pour votre banque, c'est qu'elle attache ses substituts monétaire à des clauses, dit encore "option clause", ce que vous appelez des versements d'indemnités journalières. Et il n'y a rien dans l'absolu qui garantit que vous puissiez amortir ces coûts.

Pourquoi, malgré cela, votre banque serait-elle plus rentable ?

Dans votre modèle, les déposants possèdent des titres dont la valeur fluctue, ils n'ont absolument rien d'un "déposant".

Un actionnaire n'est pas un déposant. De fait, pourquoi irai-je déposer mon argent dans votre banque ?

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Je vois mal comment une banque peut émettre deux fois plus de monnaie qu'une autre banque, fractionnaire ou non, sans s'exposer au système de compensation.

Une "banque gdm" possède dix fois plus d'actifs liquides que la masse monétaire émise. Une autre particularité est qu'une "banque gdm" ne possède pas ou peu d'or. Lorsqu'un utilisateur veut échanger sa monnaie contre de l'or, la banque gdm vend qq actifs pour obtenir de l'or.

90% des actifs de la "banque gdm" sont des titres boursiers procurant un revenu à la "banque gdm". Et 10% des actifs de la "banque gdm" sont des reconnaissances de dettes qui procurent un revenu constitué par le paiement des intérêts des emprunts.

Elle peut accroitre son capital, mais pas sans les risques associés.

Le risque de la "banque gdm" ne varie pas avec une augmentation de capital de la "banque gdm". Le risque est proportionnel aux investissements.

Il n'y a aucune garantie que la banque "gdm" soit plus rentable que la banque "vincponcet".

La "banque gdm" a deux activités. Une activité de gestion de patrimoine et une activité de banque de prêts. Le revenu de la gestion de patrimoine du patrimoine est proportionnel au revenu moyen du capital dans la région. Le revenu de l'activité bancaire correspond à quelques 10% du revenu total de la banque.

Ainsi, pour un même capital investit, la "banque gdm" a un revenu 10% supérieur à une autre société de patrimoine. En d'autres termes, l'activité bancaire de la "banque gdm" n'immobilise aucun capital. Le revenu de l'activité bancaire ne nécessite aucun capital supplémentaire.

Le secteur bancaire de la "banque gdm" a une rentabilité maximale puisque ce secteur bancaire n'immobilise aucun capital, aucun fonds propres. La rentabilité du capital du secteur bancaire de la "banque gdm" est donc nécessairement supérieur à la rentabilité de la "banque vincponcet", laquelle banque immobilise une énorme masse d'or, capital stérile.

Par ailleurs l'inconvénient pour votre banque, c'est qu'elle attache ses substituts monétaire à des clauses, dit encore "option clause", ce que vous appelez des versements d'indemnités journalières.

Tout billet émis par une banque libre est un contrat commercial. Tout contrat commercial est constitué d'un ensemble de clause.

La banque "vincponcet" émet des billets qui sont, eux aussi, autant de contrats commerciaux. Le contrat de monnaie de la "banque vincponcet" stipule les conditions de convertibilité d'un billet. L'employé de la "banque vincponcet" vérifiera que le billet n'est pas un faux billet, et enfin demandera au responsable des coffres de préparer la masse d'or prévue. Pour réduire les frais administratifs, le "contrat de monnaie vincponcet" peut stipuler que les billets ne sont convertibles que par bloc de 100 billets.

La "banque vincponcet" a son stock d'or hors des bureaux administratifs dans un bâtiment résistant aux explosifs. L'employé de la "banque vincponcet" donne à l'utilisateur un bon de retrait d'or à l'utilisateur. les horaires d'ouverture du stock d'or sont réduit pour réduire les frais de sécurité. L'utilisateur de monnaie devra alors attendre le lendemain pour avoir son or.

Si vous demandez de sortir 2000 euros en espèces de votre BNP, votre BNP vous demande de prévenir trois jours à l'avance. Ce délai ne remet pas en cause que vous pouvez librement obtenir des euros depuis votre compte bancaire BNP.

Il en est de même pour les sorties d'or d'une "banque gdm". Un délai de quelques jours ne remet pas en cause la possibilité d'obtenir de l'or en échange des billets.

En cas de retard, la "banque gdm" peut prévoir le versement d'une indemnité de retard. Le montant de cette indemnité de retard sera proche du taux d'emprunt de la monnaie.

Et il n'y a rien dans l'absolu qui garantit que vous puissiez amortir ces coûts.

Pourquoi, malgré cela, votre banque serait-elle plus rentable ?

Le "billet gdm" est aussi sur, voire plus sur, que le "billet vincponcet". En effet, il est quasiment impossible de cambrioler des titres boursiers nominatifs. Mais il est possible de faire exploser un stock d'or avec des explosifs, une pelleteuse et des lance-rockets. Le risque de faillite de la "banque vincponcet" est donc plus grand.

La "banque gdm" verse un intérêt de trois jours de retard pour l'or non versé pour les qq billets demandés. Mais la "banque vincponcet" paye un intérêt égal à l'intérêt de retard sur la totalité de la masse monétaire. Et cet intérêt dure aussi longtemps que la masse monétaire existe. En effet, ce coût gigantesque est le coût d'opportunité de l'or immobilisé dans les coffres de la "banque vincponcet".

Le coût de convertibilité de la "banque vincponcet" est donc des millions fois supérieur à celui de la "banque gdm". Je suppose ici que la "banque gdm" sait vendre ses actifs boursiers à un prix moyen.

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La société a librement décidé d'enterrer l'usage de l'or comme monnaie contre des monnaies fiduciaires émises souverainement par les Etats.

Le premier essai de monnaie fiduciaire en France, c'est l'Etat qui l'a fait, pas la société, hein. Idem pour la banque centrale.

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Une "banque gdm" possède dix fois plus d'actifs liquides que la masse monétaire émise. Une autre particularité est qu'une "banque gdm" ne possède pas ou peu d'or. Lorsqu'un utilisateur veut échanger sa monnaie contre de l'or, la banque gdm vend qq actifs pour obtenir de l'or.

90% des actifs de la "banque gdm" sont des titres boursiers procurant un revenu à la "banque gdm". Et 10% des actifs de la "banque gdm" sont des reconnaissances de dettes qui procurent un revenu constitué par le paiement des intérêts des emprunts.

Le risque de la "banque gdm" ne varie pas avec une augmentation de capital de la "banque gdm". Le risque est proportionnel aux investissements.

La "banque gdm" a deux activités. Une activité de gestion de patrimoine et une activité de banque de prêts. Le revenu de la gestion de patrimoine du patrimoine est proportionnel au revenu moyen du capital dans la région. Le revenu de l'activité bancaire correspond à quelques 10% du revenu total de la banque.

Ainsi, pour un même capital investit, la "banque gdm" a un revenu 10% supérieur à une autre société de patrimoine. En d'autres termes, l'activité bancaire de la "banque gdm" n'immobilise aucun capital. Le revenu de l'activité bancaire ne nécessite aucun capital supplémentaire.

Le secteur bancaire de la "banque gdm" a une rentabilité maximale puisque ce secteur bancaire n'immobilise aucun capital, aucun fonds propres. La rentabilité du capital du secteur bancaire de la "banque gdm" est donc nécessairement supérieur à la rentabilité de la "banque vincponcet", laquelle banque immobilise une énorme masse d'or, capital stérile.

Tout billet émis par une banque libre est un contrat commercial. Tout contrat commercial est constitué d'un ensemble de clause.

La banque "vincponcet" émet des billets qui sont, eux aussi, autant de contrats commerciaux. Le contrat de monnaie de la "banque vincponcet" stipule les conditions de convertibilité d'un billet. L'employé de la "banque vincponcet" vérifiera que le billet n'est pas un faux billet, et enfin demandera au responsable des coffres de préparer la masse d'or prévue. Pour réduire les frais administratifs, le "contrat de monnaie vincponcet" peut stipuler que les billets ne sont convertibles que par bloc de 100 billets.

La "banque vincponcet" a son stock d'or hors des bureaux administratifs dans un bâtiment résistant aux explosifs. L'employé de la "banque vincponcet" donne à l'utilisateur un bon de retrait d'or à l'utilisateur. les horaires d'ouverture du stock d'or sont réduit pour réduire les frais de sécurité. L'utilisateur de monnaie devra alors attendre le lendemain pour avoir son or.

Si vous demandez de sortir 2000 euros en espèces de votre BNP, votre BNP vous demande de prévenir trois jours à l'avance. Ce délai ne remet pas en cause que vous pouvez librement obtenir des euros depuis votre compte bancaire BNP.

Il en est de même pour les sorties d'or d'une "banque gdm". Un délai de quelques jours ne remet pas en cause la possibilité d'obtenir de l'or en échange des billets.

En cas de retard, la "banque gdm" peut prévoir le versement d'une indemnité de retard. Le montant de cette indemnité de retard sera proche du taux d'emprunt de la monnaie.

Le "billet gdm" est aussi sur, voire plus sur, que le "billet vincponcet". En effet, il est quasiment impossible de cambrioler des titres boursiers nominatifs. Mais il est possible de faire exploser un stock d'or avec des explosifs, une pelleteuse et des lance-rockets. Le risque de faillite de la "banque vincponcet" est donc plus grand.

La "banque gdm" verse un intérêt de trois jours de retard pour l'or non versé pour les qq billets demandés. Mais la "banque vincponcet" paye un intérêt égal à l'intérêt de retard sur la totalité de la masse monétaire. Et cet intérêt dure aussi longtemps que la masse monétaire existe. En effet, ce coût gigantesque est le coût d'opportunité de l'or immobilisé dans les coffres de la "banque vincponcet".

Le coût de convertibilité de la "banque vincponcet" est donc des millions fois supérieur à celui de la "banque gdm". Je suppose ici que la "banque gdm" sait vendre ses actifs boursiers à un prix moyen.

Supposons que votre banque émet dix fois plus de substituts. La monnaie dépensée finit par atterrir dans ma banque.

Deux alternatives s'ouvrent à moi :

1) Je convertis ces titres de créances

2) Je garde ces titres de créances

1) Dans le cas où je voudrais supprimer le risque, je demande immédiatement la convertibilité. Que se passe-t-il ?

Vous serez forcé de liquider vos actifs financiers au plus vite pour honorer les remboursements. Quel est le résultat ? Vous vous retrouverez avec beaucoup d'actifs immobiliers, certes, mais avec très peu de fonds propres sur lesquels vous allez devoir jongler entre la préférence pour les billets (les retraits quotidiens) et les chambres de compensation. La marge d'erreur est extrêmement serrée. Ce qu'on ne retrouve pas dans la banque "vincponcet".

2) Ce cas est très spécial. Si je les garde, ce n'est pas pour en contracter les risques mais plutôt pour faire sauter votre banque. J'accumule vos titres de créances à une certaine hauteur. Puis, soudainement, "j'attaque" votre banque à coup de billets. Elle sera forcé de répondre à une demande massive : cette sortie massive d'or ressemble furieusement à un Bank Run ! Et là vous ferez jouer de nouveau vos clauses d'indemnités.

Avec si peu de fonds propres, je doute de la liquidité de vos actifs immobiliers. Parce que votre idée est de dire que les intérêts rapportés par l'activité de votre banque et le fait qu'elle possède beaucoup plus d'actifs la rend d'autant plus rentable. Ce faisant, il sera moins facile de convertir vos actifs en or. Votre banque n'est pas forcément plus rentable, surtout que la banque vincponcet n'a nul besoin de faire jouer l'option clause, sauf pour les attaques sur les billets des concurrentes ou des Bank Run. Dans votre cas c'est différent, l'option clause n'est pas une mesure de protection pour "le cas où", mais bien la condition si ne qua none pour le fonctionnement de votre banque.

Je rappelle également que la liquidité de vos titres ne se décrète pas. Dans votre cas, où la marge d'erreur est plus serrée, la volatilité est d'autant plus forte que le délai est bref.

Ça me parait trop simpliste de dire "j'ai dix fois plus d'actifs que d'or donc je vais pouvoir honorer mes engagements quoi qu'il advienne". C'est considérer que vos actifs sont à coup sûr liquides.

C'est sur ce point que j'émets de sérieux doutes. Qu'est-ce qui vous fait croire que vos actifs sont liquides à coup sûr ? Et que par conséquent, votre banque est plus rentable ?

Edit :

Puisque dans votre modèle, les déposants sont des sortes d'actionnaires, je suppose qu'en raison de la volatilité de vos actifs, vos déposants-actionnaires vont réclamer une prime sur le risque encouru, soit une rémunération supplémentaire.

Mais tout ceci suppose d'abord que les investisseurs ne sont pas averses au risque.

Pourquoi donc seraient-ils encouragés à investir dans votre banque ?

Je sais que vous avez déjà répondu à cette question précédemment, mais je ne suis pas encore convaincu.

Préciser clairement la nature des contrats de monnaie suppose que le signataire sait à l'avance ce qui l'attend.

S'il vous laisse utiliser son dépôt, c'est qu'il devient actionnaire. Vous me direz que le propre d'une banque c'est de faire de l'intermédiation, mais je pense pour que les investisseurs soient encouragés à vous confier leur argent, vous devez prouvez que votre banque est aussi, sinon plus rentable que celle de vincponcet. Parce que derrière tout ça, il y a le facteur risque.

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Supposons que votre banque émet dix fois plus de substituts. La monnaie dépensée finit par atterrir dans ma banque.

Deux alternatives s'ouvrent à moi :

1) Je convertis ces titres de créances

2) Je garde ces titres de créances

1) Dans le cas où je voudrais supprimer le risque, je demande immédiatement la convertibilité. Que se passe-t-il ?

Vous serez forcé de liquider vos actifs financiers au plus vite pour honorer les remboursements. Quel est le résultat ?

Vous avez acquis la totalité de la masse monétaire de la "banque gdm". Cette masse monétaire est égale à environ 10% des actifs boursiers de la "banque gdm". Vous voulez échanger cette "monnaie gdm" contre de l'or. La banque gdm vend donc 10% de ses actifs pour obtenir de l'or. Il lui reste donc 80% d'actifs boursiers. La "banque gdm" vous remet l'or promis avec dix jours de retard. Vous obtenez en plus un petit dédommagement à cause des dix jours de retard. Ce dédommagement est égal au taux de l'intérêt sur dix jours.

Il n'y a plus aucune "monnaie gdm" en circulation. La banque gdm possède alors les 80% d'actifs boursiers et des reconnaissances de dettes dont la valeur est égale aux 10% des actifs boursiers vendus.

Le revenu des reconnaissances de dettes est proche du revenu des actifs boursiers. Le revenu de la "banque gdm" sera 10% moindre. Le revenu de la banque gdm sera égal à celui qu'elle aurait eu sans activité bancaire.

En d'autres termes, le gain d'une banque de prêt est le produit de la masse monétaire par le taux d'intérêt. Ou plus précisément la gain de la banque de prêt la somme des revenus de chacun des prêts aux emprunteurs.

Cette ruée bancaire contre la "banque gdm" aura été coûteuse pour l'agresseur. Elle n'aura rien coûté à la "banque gdm". Au contraire, la préparation de cette ruée bancaire contre la "banque gdm" agresseur aura plutôt enrichi la "banque gdm".

La "banque gdm" peut continuer à prêter. Elle émet alors encore de la monnaie dans la limite de 10% de ses actifs boursiers. Comme les investisseurs n'ont rien perdu, ils acceptent de souscrire à une augmentation de capital de la "banque gdm".

Vous vous retrouverez avec beaucoup d'actifs immobiliers, certes, mais avec très peu de fonds propres sur lesquels vous allez devoir jongler entre la préférence pour les billets (les retraits quotidiens) et les chambres de compensation.

non. vous avez fait l'hypothese que vous aviez racheté la totalité des billets de la "banque gdm". Il ne reste donc plus aucun billet de "banque gdm" en circulation. Donc pas de retraits, pas de compensation non plus.

La marge d'erreur est extrêmement serrée. Ce qu'on ne retrouve pas dans la banque "vincponcet".

Il n'y a aucune "marge d'erreur" pour la "banque gdm". Le mécanisme est parfaitement clair. Il n'y a aucune erreur. Votre agression a eu pour seul effet d'enrichir la "banque gdm". La "banque gdm" continue à prêter et donc à émettre de nouveaux billets de banque.

2) Ce cas est très spécial. Si je les garde, ce n'est pas pour en contracter les risques mais plutôt pour faire sauter votre banque. J'accumule vos titres de créances à une certaine hauteur. Puis, soudainement, "j'attaque" votre banque à coup de billets. Elle sera forcé de répondre à une demande massive : cette sortie massive d'or ressemble furieusement à un Bank Run ! Et là vous ferez jouer de nouveau vos clauses d'indemnités.

oui, votre agression de la banque gdm par un bank run ne gene pas du tout la banque gdm. cela l'enrichit. Oui, la banque gdm aura dix jours de retard pour vendre 10% de ses actifs boursiers pour obtenir de l'or. Le montant de l'indemnité a payer sera égal au taux d'intérêt de cette masse monétaire pendant dix jours. Ces dix jours d'interets sont infimes a coté de votre obligation de conserver 100% d'or dans vos coffres.

Votre coût de conserver 100% d'or dans vos coffres est égal au taux d'intérêt du prêt d'or pendant toute la durée ou vous conservez l'or dans vos coffres. C'est un cout d'opportunité. C'est a dire c'est le coût que pourrait rapporter l'or s'il était prêté. C'est un coût prohibitif pour votre banque. Ma "banque gdm" ne paie pas ce coût prohibitif que vous payez. Si vous vouliez avoir la même rentabilité que la "banque gdm", vous devriez prêter à un taux double du mien.

Avec si peu de fonds propres, je doute de la liquidité de vos actifs immobiliers.

La banque gdm possède dix fois plus d'actifs boursiers liquides que la masse monétaire émise. Il n'y a aucune raison valable de supposer qu'en dix jours, la banque gdm soit incapable de vendre 10% de ses actifs boursiers. Un des critères des investissement de la banque gdm est précisément de choisir des actifs suffisamment liquides. Votre doute est donc sans aucun fondement sérieux.

Parce que votre idée est de dire que les intérêts rapportés par l'activité de votre banque et le fait qu'elle possède beaucoup plus d'actifs la rend d'autant plus rentable.

Ce n'est pas exactement cela. La principale activité de la banque gdm est une activité de gestion de titres boursiers. L'activité bancaire est une activité annexe qui correspond a 10% du chiffres d'affaires. Sans son activité bancaire, la banque gdm a une rentabilité analogue à la rentabilité de toutes les sociétés de gestion de patrimoine.

L'activité bancaire offre un revenu supplémentaire à la banque gdm et sans investir aucun capital supplémentaire.

Ce faisant, il sera moins facile de convertir vos actifs en or.

non. Les actifs de la banque gdm ont été choisis pour être liquides. Il n'existe donc pas de raison de supposer que ces titres ne soit pas vendables contre de l'or.

Votre banque n'est pas forcément plus rentable, surtout que la banque vincponcet n'a nul besoin de faire jouer l'option clause, sauf pour les attaques sur les billets des concurrentes ou des Bank Run.

L'"option clause", comme vous dites, est le fait de dédommager le retard à verser l'or à un certain taux d'intérêt.

Premièrement, la banque gdm vend facilement qq actifs pour obtenir l'or. Deuxièmement, cette ruée bancaire organisée ne l'appauvrit nullement. Troisièmement, le dédommagement pour le retard de dix jours est un montant minuscule, négligeable. Quatrièmement, la banque gdm continue à prêter des le lendemain de cette ruée bancaire. Cinquièmement, les investisseurs de la banque gdm se sont enrichis et y investissent à nouveau.

Dans votre cas c'est différent, l'option clause n'est pas une mesure de protection pour "le cas où", mais bien la condition si ne qua none pour le fonctionnement de votre banque.

[une "clause" est un paragraphe d'un contrat]. parlons plutôt que la "clause de retard à verser l'or". ou de "clause de retard".

Oui, cette clause est importante pour la banque gdm. Elle n'est pas gênante pour l'utilisateur. De même, il n'est pas gênant de prévenir sa banque BNP une semaine à l'avance avant de prélever qq milliers d'euros en espèces sur son compte bancaire.

Je rappelle également que la liquidité de vos titres ne se décrète pas.

La banque gdm choisi de posséder uniquement des titres suffisamment liquides. Il est donc logique que 10% de son portefeuille soit liquide. Il ne s'agit pas de "décréter". La banque gdm choisit des actifs a priori liquides. Il ne s'agit pas de transformer des actifs non liquides en actifs liquides. Il s'agit de choisir des actifs liquides par les valeurs boursières.

Dans votre cas, où la marge d'erreur est plus serrée, la volatilité est d'autant plus forte que le délai est bref.

Ça me parait trop simpliste de dire "j'ai dix fois plus d'actifs que d'or donc je vais pouvoir honorer mes engagements quoi qu'il advienne". C'est considérer que vos actifs sont à coup sûr liquides.

Votre argument est de dire que le risque de perte de la banque gdm serait grand à cause de la volatilité des actifs. Je vous rappelle que la banque gdm vend seulement 10% de ses actifs pour avoir de l'or. Le risque de perte pour la banque gdm est donc réduit à néant ou presque.

C'est sur ce point que j'émets de sérieux doutes. Qu'est-ce qui vous fait croire que vos actifs sont liquides à coup sûr ? Et que par conséquent, votre banque est plus rentable ?

La banque gdm est d'abord une société de gestion de portefeuille d'actifs boursiers. Elle choisit ses actifs selon leur liquidité.

Le risque que tels actifs qui étaient liquides ne le soient plus. peut-être une probabilité de 1/1000 cette semaine là. Dans un tel cas, la banque gdm fera jouer la clause de retard pour limiter sa perte du à une chute momentanée du cours. Et vous recevrez votre or avec une minuscule indemnité supplémentaire.

Encore une fois, cette indemnité est le millionième du coût que représente l'immobilisation de votre or dans vos coffres.

Edit :

Puisque dans votre modèle, les déposants sont des sortes d'actionnaires, je suppose qu'en raison de la volatilité de vos actifs, vos déposants-actionnaires vont réclamer une prime sur le risque encouru, soit une rémunération supplémentaire.

La banque gdm n'a pas de "déposant", au sens de la "banque vincponcet". Les actionnaires acceptent le contrat de société tel qu'il est décrit dans les statuts de la société "banque gdm". Les actionnaires partagent donc les risques et les profits de la société comme dans toutes les sociétés commerciales du monde.

Ici, le risque est quasiment nul. Les actionnaires l'ont compris. Les utilisateurs de monnaie l'ont, eux aussi, compris.

Mais tout ceci suppose d'abord que les investisseurs ne sont pas averses au risque.

Pourquoi donc seraient-ils encouragés à investir dans votre banque ?

Je sais que vous avez déjà répondu à cette question précédemment, mais je ne suis pas encore convaincu.

Un actionnaire de la "banque gdm" sait, comme tout actionnaire de toute société commerciale, que ses profits peuvent varier d'une année à l'autre. La variation de ses profits proviendra plus vraisemblablement de l'activité de gestion de patrimoine que de l'activité bancaire.

Un risque majeur de toute activité bancaire est le risque des emprunteurs qui ne remboursent pas leur créance. C'est le savoir-faire de la banque de maîtriser ce risque. Ce risque est le même pour toutes les banques. Ce risque n'est pas spécifique à telle banque.

Préciser clairement la nature des contrats de monnaie suppose que le signataire sait à l'avance ce qui l'attend.

Les statuts de la société "banque gdm" n'incluent pas le "contrat de monnaie", dit encore "contrat d'émission monétaire". De même un actionnaire d'une société ne demande pas une copie des contrats de vente avant de devenir actionnaire. Il est donc inutile que l'actionnaire signe le contrat de monnaie.

La banque libre, quelle qu'elle soit, rédige et publie nécessairement un contrat de monnaie. Ce contrat engage la banque. Ainsi chaque billet de banque est un contrat qui engage la banque. l'utilisateur est supposé avoir pris connaissance du contrat de monnaie en devenant propriétaire du billet de banque.

Un billet de banque est un contrat unilatéral qui engage la banque, mais qui n'engage pas l'utilisateur du billet de banque. Il est donc inutile que l'utilisateur signe ce contrat de monnaie.

S'il vous laisse utiliser son dépôt, c'est qu'il devient actionnaire.

oui. Les actionnaires apportent leur or, leurs devises ou leurs actifs au capital de la banque libre. Cet or, ces devises, ces actifs deviennent alors propriété de la banque. En échange, l'actionnaire devient propriétaire de qq actions de la banque. La banque est ensuite libre de vendre ou d'acheter des actifs selon l'intérêt de la société.

Vous me direz que le propre d'une banque c'est de faire de l'intermédiation,

non. Une intermédiation est un contrat limité, tripartite entre trois individus partageant des risques et des profits. Le contrat de société est le propre d'une véritable société commerciale moderne. Une banque dépasse ce concept d'intermédiation. Je ne crois donc pas qu'il soit légitime de parler d'intermédiation pour le statuts d'une banque. Les biens apporté par chaque actionnaire sont fondus dans la masse des biens de la banque.

mais je pense pour que les investisseurs soient encouragés à vous confier leur argent, vous devez prouvez que votre banque est aussi, sinon plus rentable que celle de vincponcet. Parce que derrière tout ça, il y a le facteur risque.

Je crois avoir montré que la "banque gdm" est plus sure pour les investisseurs et plus sure plus les utilisateurs de monnaie.

Je crois avoir démontré que, dans son principe, la "banque gdm" est deux fois plus rentable que la "banque vincponcet".

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Le "billet gdm" est aussi sur, voire plus sur, que le "billet vincponcet". En effet, il est quasiment impossible de cambrioler des titres boursiers nominatifs. Mais il est possible de faire exploser un stock d'or avec des explosifs, une pelleteuse et des lance-rockets. Le risque de faillite de la "banque vincponcet" est donc plus grand.

Soit. La banque vincponcet perd son stock d'or suite à un raid. Il ne lui reste rien, elle fait faillite. La banque gdm perd son or suite à un raid. Il lui reste des actifs, elle peut les vendre. Mais cet incident est ébruité, et tout le monde veut récupérer son argent. La banque gdm est ainsi exposé au bank run, et doit honorer en un laps de temps très court ses remboursements, avec ses seuls actifs en main.

Entre nous, je ne pense pas que dans ce cas de figure, la liquidité de vos titres soit parfaitement avérée. J'ai même toutes les raisons de croire que ça n'est pas le cas. Sans doute pourriez-vous rembourser quelques clients, mais vous ne pourrez continuer à prêter le lendemain, et vous fermerez boutique, vous aussi.

L'avantage est qu'avec votre contrat de monnaie, vous pouvez au moins honorer quelques remboursements.

Mais, entre choisir la banque vincponcet qui ne gère aucun risque financier, laquelle ne peut rembourser aucun client lors d'un raid, et la banque gdm qui gère un risque financier, laquelle ne peut rembourser que quelques clients, je ne suis pas sûr que les investisseurs préféreront confier leur argent dans une banque gdm.

D'ailleurs, c'est pas tous les jours qu'on voit des cambriolages de banques.

La banque gdm possède dix fois plus d'actifs boursiers liquides que la masse monétaire émise. Il n'y a aucune raison valable de supposer qu'un dix jours, la banque gdm soit incapable de vendre 10% de ses actifs boursiers. Un des critères des investissement de la banque gdm est précisément de choisir des actifs suffisamment liquides. Votre doute est donc sans aucun fondement sérieux.

C'est vrai. La banque gdm sait choisir ses actifs; c'est bien pour cela qu'elle fait de l'intermédiation. Elle connaît son métier. Mais ma question ne se situe pas à ce niveau.

La question que je pose c'est :

Que se passe-t-il quand la banque gdm doit pour une raison ou une autre honorer les demandes de conversion en or, dans un très bref délai ?

Quelle en serait la répercussion sur la liquidité de vos titres ?

L'"option clause", comme vous dites, est le fait de dédommager le retard à verser l'or à un certain taux d'intérêt.

Premièrement, la banque gdm vend facilement qq actifs pour obtenir l'or. Deuxièmement, cette ruée bancaire organisée ne l'appauvrit nullement. Troisièmement, le dédommagement pour le retard de dix jours est un montant minuscule, négligeable. Quatrièmement, la banque gdm continue à prêter des le lendemain de cette ruée bancaire. Cinquièmement, les investisseurs de la banque gdm se sont enrichis et y investissent à nouveau.

Le quatrième point n'est vrai que si vos actifs restent très liquides. Car dans le cas du Bank Run ou des raids anti-concurrentiels des autres banques, vous êtes tenu d'honorer un très grand nombre de demande de conversion or. Vous avez beaucoup d'actifs, c'est une chose. Mais sera-t-il aussi facile d'acquérir une telle quantité d'or, pour un délai aussi court ?

Vous comprenez que je ne remets pas en doute la compétence de la banque gdm à savoir bien gérer son patrimoine. Mais il s'agit là d'un cas particulier. Ce n'est pas "si la banque peut rembourser" mais "si elle peut rembourser dans un laps de temps très court".

Dans un laps de temps extrêmement court, la banque gdm ne peut pas se permettre d'écouler "doucement" ces actifs.

Sauf si elle fait jouer la clause de retard pour pouvoir les écouler lentement, mais alors il faudra sérieusement revoir le délai de retard, ce qui augmentera considérablement les coûts supportés par votre banque.

Des coûts qu'on ne retrouvent pas dans une banque vincponcet.

Êtes-vous bien sûr que ces coûts ne pèsent pas sur la rentabilité de votre banque ? et donc sa fiabilité ?

Un risque majeur de toute activité bancaire est le risque des emprunteurs qui ne remboursent pas leur créance. C'est le savoir-faire de la banque de maîtriser ce risque. Ce risque est le même pour toutes les banques. Ce risque n'est pas spécifique à telle banque.

Une banque qui immobilise tout son or est exempt du risque financier. Certes, il y a un risque, pour toutes les banques, mais le risque financier est propre à la banque gdm.

La banque libre, quelle qu'elle soit, rédige et publie nécessairement un contrat de monnaie. Ce contrat engage la banque. Ainsi chaque billet de banque est un contrat qui engage la banque. l'utilisateur est supposé avoir pris connaissance du contrat de monnaie en devenant propriétaire du billet de banque.

Ce que je voulais dire c'est que le client n'ignore pas qu'en signant chez vous, il n'est pas déposant, mais actionnaire. Ce qui signifie qu'il accepte les risques de volatilité, mais pas gratuitement. Il le fait en demandant une rémunération supplémentaire pour le risque encouru, à supposer bien sûr qu'il accepte de contracter ce risque pour gagner un peu plus.

Sinon, ils préféreront une banque plus solide, une banque qui possède physiquement de l'or.

non. Une intermédiation est un contrat limité, tripartite entre trois individus partageant des risques et des profits. Le contrat de société est le propre d'une véritable société commerciale moderne. Une banque dépasse ce concept d'intermédiation. Je ne crois donc pas qu'il soit légitime de parler d'intermédiation pour le statuts d'une banque. Les biens apporté par chaque actionnaire sont fondus dans la masse des biens de la banque.

Eh bien, d'une manière ou d'une autre, je pense que si.

Que ce soit pour l'activité de prêt, ou encore la gestion du patrimoine, c'est de l'intermédiation.

Le déposant vous confie son argent, parce qu'il est sûr que vous saurez l'investir, il est sûr que l'argent qui servira de base à un crédit sera remboursé rubis sur ongle. Autrement, il n'aurait pas signé avec vous.

L'actionnaire vous confie son argent parce qu'il est sûr de pouvoir en tirer un bénéfice, il est sûr que vous saurez mieux gérer le patrimoine que lui, sinon il le ferait lui-même.

Donc d'une manière ou une autre, les deux parties partagent les risques aussi bien que les profits.

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Soit. La banque vincponcet perd son stock d'or suite à un raid. Il ne lui reste rien, elle fait faillite.

non. apres une ruée bancaire, la banque "vincponcet" n'a plus d'or. Elle n'est pas en faillite. mais elle cesse provisoirement son activité d'intermédiation.

La banque gdm perd son or suite à un raid. Il lui reste des actifs, elle peut les vendre. Mais cet incident est ébruité, et tout le monde veut récupérer son argent. La banque gdm est ainsi exposé au bank run, et doit honorer en un laps de temps très court ses remboursements, avec ses seuls actifs en main.

La banque gdm n'a jamais d'or. Sans lorsqu'elle prévoie de servir une demande de convertibilité. La banque gdm possède dix fois plus d'actifs liquides que la masse monétaire émise. Elle peut ainsi facilement vendre un actif pour obtenir de l'or.

Apres un ruée bancaire , apres un bank run, la banque gdm continue normalement son activité de pret bancaire. La banque gdm n'a rien perdu du fait de ce bank run.

Entre nous, je ne pense pas que dans ce cas de figure, la liquidité de vos titres soit parfaitement avérée. J'ai même toutes les raisons de croire que ça n'est pas le cas. Sans doute pourriez-vous rembourser quelques clients, mais vous ne pourrez continuer à prêter le lendemain, et vous fermerez boutique, vous aussi.

L'avantage est qu'avec votre contrat de monnaie, vous pouvez au moins honorer quelques remboursements.

la banque gdm ne possède que des titres liquides. Liquide signifie ici que le titre peut rapidement etre vendu contre de l'or. Vous ne pouvez donc pas sérieusement douter que la banque gdm trouvera l'or promis.

Et si, par accident, la banque gdm devait retarder sa livraison d'or, elle paierait un peu plus d'intérêt de retard sur cette livraison d'or.

Mais, entre choisir la banque vincponcet qui ne gère aucun risque financier, laquelle ne peut rembourser aucun client lors d'un raid, et la banque gdm qui gère un risque financier, laquelle ne peut rembourser que quelques clients, je ne suis pas sûr que les investisseurs préféreront confier leur argent dans une banque gdm.

D'ailleurs, c'est pas tous les jours qu'on voit des cambriolages de banques.

Le coût de fabrication de chambres fortes pour stocker de l'or est très important. Le coût pour payer une armée de gardiens pour garder l'or est très coûteux. La limite de la convoitise des malfaiteurs est le coût de l'armée à équiper pour récupérer le butin. L'investissement des malfaiteurs est rentable si le butin est supérieur au coût d'acquisition.

L'armée qui défend le stock d'or devra être plus puissante que l'armée des malfaiteurs qui convoitent le butin. Le coût de cette armée et le coût de la protection sera donc au niveau de la valeur du stock d'or.

La banque "vincponcet" subit un coût égal au stock d'or du seul fait du coût de protection de son stock d'or. Que ce coût soit supporté par l'armée de la banque vincponcet" ou soit supporté par la police nationale importe peu.

Ce coût de protection, quoique énorme, est étrangement ignoré par les partisans de la banque sans réserves fractionnaires.

C'est vrai. La banque gdm sait choisir ses actifs; c'est bien pour cela qu'elle fait de l'intermédiation. Elle connaît son métier. Mais ma question ne se situe pas à ce niveau.

La question que je pose c'est :

Que se passe-t-il quand la banque gdm doit pour une raison ou une autre honorer les demandes de conversion en or, dans un très bref délai ?

Quelle en serait la répercussion sur la liquidité de vos titres ?

Revenons encore sur une ruée bancaire contre la "banque gdm". La masse monétaire de la banque gdm correspond a 10% de ses actifs. La banque gdm" possède dix fois plus d'actifs liquides que sa masse monétaire. En vendant 10% de ses actifs les plus liquides, la banque gdm trouve l'or nécessaire à racheter toute sa masse monétaire. Dès le lendemain de la ruée bancaire, la banque gdm continue son activité de prêt bancaires. Ai-je répondu à vos deux questions?

Le quatrième point n'est vrai que si vos actifs restent très liquides. Car dans le cas du Bank Run ou des raids anti-concurrentiels des autres banques, vous êtes tenu d'honorer un très grand nombre de demande de conversion or. Vous avez beaucoup d'actifs, c'est une chose. Mais sera-t-il aussi facile d'acquérir une telle quantité d'or, pour un délai aussi court ?

Oui. La réponse est "oui" sans aucune hésitation. En effet, la"banque gdm" choisit d'investir dans des titres liquides et uniquement dans des titres liquides. En cas de ruée bancaire, la "banque gdm" vend ses titres les plus liquides pour avoir de l'or avec le plus faible délai.

En échange de ses billets, la "banque gdm" donnera un bon de retrait d'or dans tel dépôt d'or situé à telle adresse. Il n'est pas nécessaire que l'or arrive dans les locaux de la "banque gdm".

Vous comprenez que je ne remets pas en doute la compétence de la banque gdm à savoir bien gérer son patrimoine. Mais il s'agit là d'un cas particulier. Ce n'est pas "si la banque peut rembourser" mais "si elle peut rembourser dans un laps de temps très court".

Si en cas d'accident, la banque gdm doit retarder le versement de l'or, elle paiera un intérêt de retard. Le montant de cet intérêt de retard est stipulé dans une clause du contrat de monnaie.

Dans un laps de temps extrêmement court, la banque gdm ne peut pas se permettre d'écouler "doucement" ces actifs.

Sauf si elle fait jouer la clause de retard pour pouvoir les écouler lentement, mais alors il faudra sérieusement revoir le délai de retard, ce qui augmentera considérablement les coûts supportés par votre banque.

Des coûts qu'on ne retrouvent pas dans une banque vincponcet.

Êtes-vous bien sûr que ces coûts ne pèsent pas sur la rentabilité de votre banque ? et donc sa fiabilité ?

Il faut bien comprendre que le coût de retard est infime. C'est le coût d'un prêt bancaire pendant la durée du retard. Ce coût de retard est une infime fraction des intérêts reçus chaque jour par la banque gdm.

Une banque qui immobilise tout son or est exempt du risque financier. Certes, il y a un risque, pour toutes les banques, mais le risque financier est propre à la banque gdm.

Le seul risque financier de la "banque gdm" serait que la valeur de l'or soit multipliée par dix. Dans un tel cas, la valeur des actifs de la "banque gdm" serait insuffisante pour honorer ses obligations.

C'est un débat passionnant sur le choix du meilleur sous-jacent d'une monnaie. Mais ne mélangeons pas les problèmes. J'ai déjà traité de cette difficile question sur ce forum. Si vous le voulez bien, limitons notre propos à l'hypothèse où le prix de l'or n'atteint pas ces sommets, n'atteint pas de telles variations.

Ce que je voulais dire c'est que le client n'ignore pas qu'en signant chez vous, il n'est pas déposant, mais actionnaire. Ce qui signifie qu'il accepte les risques de volatilité, mais pas gratuitement. Il le fait en demandant une rémunération supplémentaire pour le risque encouru, à supposer bien sûr qu'il accepte de contracter ce risque pour gagner un peu plus.

Sinon, ils préféreront une banque plus solide, une banque qui possède physiquement de l'or.

Oui, tout actionnaire accepte par avance toutes les actions du gérant de la société. A mon avis, la "banque gdm" est plus "solide" que la banque "vincponcet". De plus, la rentabilité de la "banque gdm" est, en principe, le double de celle de la banque "vincponcet".

Eh bien, d'une manière ou d'une autre, je pense que si.

Que ce soit pour l'activité de prêt, ou encore la gestion du patrimoine, c'est de l'intermédiation.

Le déposant vous confie son argent, parce qu'il est sûr que vous saurez l'investir, il est sûr que l'argent qui servira de base à un crédit sera remboursé rubis sur ongle. Autrement, il n'aurait pas signé avec vous.

L'actionnaire vous confie son argent parce qu'il est sûr de pouvoir en tirer un bénéfice, il est sûr que vous saurez mieux gérer le patrimoine que lui, sinon il le ferait lui-même.

Donc d'une manière ou une autre, les deux parties partagent les risques aussi bien que les profits.

je ne suis pas d'accord pour confondre le mot intermédiation et le mot actionnaire d'une banque de pret. Mais, c'est une question de vocabulaire qui me semble sans consequence.

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non. apres une ruée bancaire, la banque "vincponcet" n'a plus d'or. Elle n'est pas en faillite. mais elle cesse provisoirement son activité d'intermédiation.

Oui, enfin. Je répondais à votre objection sur le fait qu'une banque 100% or fait faillite lors d'un cambriolage ou d'une attaque à la bombe.

Le coût de fabrication de chambres fortes pour stocker de l'or est très important. Le coût pour payer une armée de gardiens pour garder l'or est très coûteux. La limite de la convoitise des malfaiteurs est le coût de l'armée à équiper pour récupérer le butin. L'investissement des malfaiteurs est rentable si le butin est supérieur au coût d'acquisition.

L'armée qui défend le stock d'or devra être plus puissante que l'armée des malfaiteurs qui convoitent le butin. Le coût de cette armée et le coût de la protection sera donc au niveau de la valeur du stock d'or.

La banque "vincponcet" subit un coût égal au stock d'or du seul fait du coût de protection de son stock d'or. Que ce coût soit supporté par l'armée de la banque vincponcet" ou soit supporté par la police nationale importe peu.

Ce coût de protection, quoique énorme, est étrangement ignoré par les partisans de la banque sans réserves fractionnaires.

Je ne l'ignore pas. C'est le défaut "classique" des dépôts or. Mais cela ne signifie pas pour autant que les investisseurs vont préférer la banque gdm. Car votre idée est de dire que l'investisseur préférera vous confier son argent même si j'avoue que le point que vous soulevez peut faire une très bonne publicité pour la banque gdm.

J'imagine aisément une distribution de tracts du genre "ne déposez pas votre or dans la banque vincponcet !!! la banque vincponcet est vulnérable aux attaques à mains armées !!!" :icon_up:

Il faut bien comprendre que le coût de retard est infime. C'est le coût d'un prêt bancaire pendant la durée du retard. Ce coût de retard est une infime fraction des intérêts reçus chaque jour par la banque gdm.

Je ne savais pas à combien s'élevait ce coût de retard, mais si ce que vous dites est vrai et que ce coût est infime, alors il est possible que la banque gdm soit plus rentable que la banque vincponcet, et par conséquent cette dernière péricilite.

Il y a cependant deux objections à ce scénario.

1- S'il est vrai que les clauses de retard ont bien fonctionné en Ecosse, il faut quand même faire remarquer que les banques écossaises disposaient de pas mal de fonds propres, aux environs de 50-60%. Dans votre modèle, c'est sensiblement différent. La banque gdm ne possède RIEN dans ses coffres, tout simplement parce qu'elle n'a pas de coffres. Elle ne possède rien mis à part ces actifs liquides. Mais a-t-on jamais vu une banque sans or ayant réussi à honorer sans pertes et fracas ses remboursements avec l'appui des seules clauses de retard ? Malheureusement, je n'ai pas d'exemple sur l'efficacité des clauses de retard dans le cadre d'une banque purement et strictement "sans or". J'ignore si cela peut fonctionner, quand bien même le coût des clauses seraient infimes.

2- Pour que l'activité de la banque gdm puisse s'étendre, il faut convaincre les clients de la fiabilite de votre contrat de monnaie, et de votre capacité à gérer le patrimoine financier. Car il faut le répéter, les déposants ressemblent plus à des actionnaires. Les "déposants" ne doivent pas l'ignorer. Ca veut bien dire qu'ils acceptent d'inclure les risques et les fluctuations assimilés à ce type de contrats. Que le client fasse confiance à la banque gdm dans ses qualités de gestionnaire ne change rien à la donne.

Puisque ces comptes de dépôts fluctuant au gré de la loi de l'offre et de la demande, sur les relevés de comptes, aucun chiffre stable ne sera affiché. Comment donc allez-vous les convaincre de faire le choix de l'actionnariat ?

Tout ça pour dire qu'il y a une sérieuse différence entre déposant et actionnaire. Et que si les agents ont une préférence pour un gain légèrement plus faible mais exempt de toutes fluctuations à un gain plus fort mais associé à un petit facteur risque, c'est la banque vincponcet qui étendra son activité, sans que vous puissiez en faire autant.

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Je ne l'ignore pas. C'est le défaut "classique" des dépôts or. Mais cela ne signifie pas pour autant que les investisseurs vont préférer la banque gdm. Car votre idée est de dire que l'investisseur préférera vous confier son argent même si j'avoue que le point que vous soulevez peut faire une très bonne publicité pour la banque gdm.

J'imagine aisément une distribution de tracts du genre "ne déposez pas votre or dans la banque vincponcet !!! la banque vincponcet est vulnérable aux attaques à mains armées !!!" :icon_up:

Oui. L'argument du risque de cambriolage est parfaitement valable. Il est possible de connaître, a priori, le montant du coût de la protection du stock d'or de la "banque vincponcet". Il est égal au stock d'or lui-même.

Ce qui signifie que le coût annuel de protection est proche du taux d'intérêt de prêt de l'or. C'est un argument qui montre que la "banque vincponcet" aura une rentabilité négative si elle prête au même taux qu'une "banque gdm".

Et si une banque "vincponcet" renonce a se protéger suffisamment, les déposants subissent un risque mal sécurisé. Un autre raisonnement consiste à réfléchir sur le coût de la prime d'assurance qu'un assureur demanderait pour assurer le stock d'or d'une "banque "vincponcet". Le résultat numérique serait nécessairement équivalent.

Même sans cet argument du coût de protection du stock d'or, une "banque "vincponcet" aura une rentabilité sur capital égale à la moitié de celle d'une "banque gdm". En d'autres termes, l'hypothèse de la banque "vincponcet" est utile pour la théorie et pour la pédagogie. Mais la théorie monétaire serait incomplète si elle s'arrêtait à cette forme de banque.

Je ne savais pas à combien s'élevait ce coût de retard, mais si ce que vous dites est vrai et que ce coût est infime, alors il est possible que la banque gdm soit plus rentable que la banque vincponcet, et par conséquent cette dernière péricilite.

Le contrat de monnaie a une clause de retard de versement d'or. Cette clause prévoit que la "banque gdm" versera 50% de plus que l'intérêt de l'argent au delà d'une semaine de retard. Une autre banque de type "banque gdm" pourra choisir une autre clause de retard.

Il y a cependant deux objections à ce scénario.

1- S'il est vrai que les clauses de retard ont bien fonctionné en Ecosse, il faut quand même faire remarquer que les banques écossaises disposaient de pas mal de fonds propres, aux environs de 50-60%. Dans votre modèle, c'est sensiblement différent. La banque gdm ne possède RIEN dans ses coffres, tout simplement parce qu'elle n'a pas de coffres. Elle ne possède rien mis à part ces actifs liquides. Mais a-t-on jamais vu une banque sans or ayant réussi à honorer sans pertes et fracas ses remboursements avec l'appui des seules clauses de retard ? Malheureusement, je n'ai pas d'exemple sur l'efficacité des clauses de retard dans le cadre d'une banque purement et strictement "sans or". J'ignore si cela peut fonctionner, quand bien même le coût des clauses seraient infimes.

Je fais une différence entre le fonctionnement théorique de la "banque gdm" et les décisions quotidienne du gérant de la banque. Le gérant d'une "banque gdm" n'a pas d'interdiction d'acheter de l'or en prévision d'une éventuelle demande. Ce gérant pourra préférer conserver 1% de ses actifs en stock d'or afin de réduire le délai du versement d'or.

2- Pour que l'activité de la banque gdm puisse s'étendre, il faut convaincre les clients de la fiabilite de votre contrat de monnaie, et de votre capacité à gérer le patrimoine financier. Car il faut le répéter, les déposants ressemblent plus à des actionnaires. Les "déposants" ne doivent pas l'ignorer. Ca veut bien dire qu'ils acceptent d'inclure les risques et les fluctuations assimilés à ce type de contrats. Que le client fasse confiance à la banque gdm dans ses qualités de gestionnaire ne change rien à la donne.

Puisque ces comptes de dépôts fluctuant au gré de la loi de l'offre et de la demande, sur les relevés de comptes, aucun chiffre stable ne sera affiché. Comment donc allez-vous les convaincre de faire le choix de l'actionnariat ?

La banque gdm fonctionne comme une société cotée ordinaire. La "banque gdm" ignore le concept de déposant. Il n'existe que des actionnaires, des emprunteurs et des utilisateur de monnaie. Le capital de la banque gdm ne varie pas, sauf en cas d'augmentation exceptionnelle du capital de la banque.

Afin de donner confiance aux investisseurs, la "banque gdm" demande à une compagnie d'audit externe de publier un rapport mensuel sur l'équilibre des comptes de la "banque gdm". Pour augmenter encore la confiance, trois compagnies d'audit externe peuvent publier leur rapports. Ces rapports d'audit seront succincts afin de ne pas donner des informations confidentielles à la concurrence.

Tout ça pour dire qu'il y a une sérieuse différence entre déposant et actionnaire. Et que si les agents ont une préférence pour un gain légèrement plus faible mais exempt de toutes fluctuations à un gain plus fort mais associé à un petit facteur risque, c'est la banque vincponcet qui étendra son activité, sans que vous puissiez en faire autant.

Encore une fois, je pense avoir démontré que la "banque gdm" est plus sure et plus rentable que la "banque vincponcet". L'argument du coût de la protection du stock d'or n'est pas nécessaire pour ma démonstration.

Mais si vincponcet accepte cet argument du coût de la protection du stock d'or, il observera qu'une "banque vincponcet" peut difficilement être rentable.

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Oui. L'argument du risque de cambriolage est parfaitement valable. Il est possible de connaître, a priori, le montant du coût de la protection du stock d'or de la "banque vincponcet". Il est égal au stock d'or lui-même.

Ce qui signifie que le coût annuel de protection est proche du taux d'intérêt de prêt de l'or. C'est un argument qui montre que la "banque vincponcet" aura une rentabilité négative si elle prête au même taux qu'une "banque gdm".

Et si une banque "vincponcet" renonce a se protéger suffisamment, les déposants subissent un risque mal sécurisé. Un autre raisonnement consiste à réfléchir sur le coût de la prime d'assurance qu'un assureur demanderait pour assurer le stock d'or d'une "banque "vincponcet". Le résultat numérique serait nécessairement équivalent.

Même sans cet argument du coût de protection du stock d'or, une "banque "vincponcet" aura une rentabilité sur capital égale à la moitié de celle d'une "banque gdm". En d'autres termes, l'hypothèse de la banque "vincponcet" est utile pour la théorie et pour la pédagogie. Mais la théorie monétaire serait incomplète si elle s'arrêtait à cette forme de banque.

Dans cette perspective, il est évidemment incontestable que la banque gdm a une meilleure rentabilité, si ce n'est qu'on néglige un autre détail.

La seule condition pour que ce scénario se produise serait que la banque gdm puisse attirer suffisamment d'investisseur. Dans le cas contraire, vos faibles parts de marché ne vous permettront pas de soutenir votre activité, et la banque gdm périclite.

Quels seraient les arguments possibles pour préférer une banque gdm à une banque vincponcet ?

L'argument comme quoi le coût de protection de l'or est élevé ne tient pas, à mon avis. Si tout le monde préfère déposer chez vincponcet, l'argument n'est plus valable. Il faut donc une incitation suffisante des investisseurs d'aller déposer leur argent dans une banque gdm afin que cette dernière ne soit pas pénalisée par ses propres parts de marché. Une fois cela fait, la décadence des banques vincponcet ne fait plus aucun doute.

Mais qu'est-ce qui concrètement pourrait les inciter à choisir votre banque plutôt qu'une banque 100% or ?

Le contrat de monnaie a une clause de retard de versement d'or. Cette clause prévoit que la "banque gdm" versera 50% de plus que l'intérêt de l'argent au delà d'une semaine de retard. Une autre banque de type "banque gdm" pourra choisir une autre clause de retard.

Oui, mon erreur de départ avait été de croire que les mécanismes de compensation contraignaient les banques à pratiquer un taux de réserves extrêmement proche de celui de ses concurrentes. Je m'étais borné à l'utilisation historique des clauses, qui servaient à prévenir les attaques sur les billets.

Je n'avais jusque là jamais imaginé une autre utilisation de ces clauses. c'est pourtant ce que vous avez fait !

En vous servant de ces clauses de cette manière, vos banques ne craignent plus la compensation, et il devient par ce biais possible qu'une banque 100% or puisse se trouver en concurrence avec une banque à couverture de 50%.

Il me semble pourtant bien difficile de certifier qu'une banque gdm soit plus rentable et même qu'elle puisse entrer en concurrence avecc une banque vincponcet tout simplement parce que je ne peux pas mesurer les préférences des agents.

Dans une banque vincponcet, quand on demande l'or, on l'obtient de suite.

Dans une banque gdm, quand on demande l'or, on encaisse des intérêts, pour le prix de l'attente.

Comme vous pouvez le voir, les motivations ne sont pas du tout les mêmes. Rappelons aussi que chez gdm, les déposants sont des actionnaires. Si les avantages/inconvénients de votre modèle ne plaisent tout simplement pas, je ne vois pas comment vous allez pouvoir propulser votre rentabilité au-delà d'une banque de dépôt or.

Je veux bien croire à la supériorité du modèle gdm, mais une question reste toujours en suspens.

Celle que j'ai posé un peu plus haut : "Quels seraient les arguments possibles pour préférer une banque gdm à une banque vincponcet ?"

Je fais une différence entre le fonctionnement théorique de la "banque gdm" et les décisions quotidienne du gérant de la banque. Le gérant d'une "banque gdm" n'a pas d'interdiction d'acheter de l'or en prévision d'une éventuelle demande. Ce gérant pourra préférer conserver 1% de ses actifs en stock d'or afin de réduire le délai du versement d'or.

Hmm… d'accord.

Enfin, ma question c'était plutôt de savoir si le fait d'avoir moins d'or n'aurait pas des répercussions négatives sur le coût des clauses de retard ? Je n'ai jamais vu de banques sans or faire jouer ainsi des clauses de retard. C'est pourquoi je pose la question.

Afin de donner confiance aux investisseurs, la "banque gdm" demande à une compagnie d'audit externe de publier un rapport mensuel sur l'équilibre des comptes de la "banque gdm". Pour augmenter encore la confiance, trois compagnies d'audit externe peuvent publier leur rapports. Ces rapports d'audit seront succincts afin de ne pas donner des informations confidentielles à la concurrence.

Encore une fois je veux bien admettre la confiance des investisseurs. Mais derrière tout ça, y aurait-il pas des primes sur le risque ?

Et là encore, je suppose que la préférence des agents doit aller vers votre banque. Mais pour le moment, j'ignore quelles en seraient les incitations.

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Dans cette perspective, il est évidemment incontestable que la banque gdm a une meilleure rentabilité, si ce n'est qu'on néglige un autre détail.

La seule condition pour que ce scénario se produise serait que la banque gdm puisse attirer suffisamment d'investisseur. Dans le cas contraire, vos faibles parts de marché ne vous permettront pas de soutenir votre activité, et la banque gdm périclite.

oui.

Quels seraient les arguments possibles pour préférer une banque gdm à une banque vincponcet ?

L'argument comme quoi le coût de protection de l'or est élevé ne tient pas, à mon avis. Si tout le monde préfère déposer chez vincponcet, l'argument n'est plus valable. Il faut donc une incitation suffisante des investisseurs d'aller déposer leur argent dans une banque gdm afin que cette dernière ne soit pas pénalisée par ses propres parts de marché. Une fois cela fait, la décadence des banques vincponcet ne fait plus aucun doute.

Mais qu'est-ce qui concrètement pourrait les inciter à choisir votre banque plutôt qu'une banque 100% or ?

Votre question est une question de pur marketing. Une multitudes d'approches marketing sont envisageable. Je vous décris une des approches possibles.

1ere étape: Les fondateurs rédigent les statuts de la "banque gdm". Les statuts décrivent le fonctionnement de cette société commerciale. 90% des actifs sont des actifs liquides et l'émission monétaire est limitée à 10% des actifs liquides.

2eme étape: les fondateurs décrivent une note technique destinée aux analystes financiers expliquant les raisons techniques du projet.

3eme étape: les fondateurs font une campagne de publicité vantant la rentabilité et la sécurité de l'investissement.

4eme étape: appel au public pour une augmentation du capital.

5eme étape choix des investissements liquides et rentables dans les Bourses.

6eme étape: achat d'un stock important de billets de banque vincponcet.

7eme étape: ouverture des services bancaire: les preteurs peuvent emprunter à un taux qui est la moitié du taux proposé par les "banques vincponcet".

8eme étape: Les commerçants peuvent échanger sans délai les "billets gdm" contre des "billets vincponcet".

9eme étape. Certains commerçants renoncent à échanger les billets gdm contre des "billets vincponcet".

Oui, mon erreur de départ avait été de croire que les mécanismes de compensation contraignaient les banques à pratiquer un taux de réserves extrêmement proche de celui de ses concurrentes. Je m'étais borné à l'utilisation historique des clauses, qui servaient à prévenir les attaques sur les billets.

Je n'avais jusque là jamais imaginé une autre utilisation de ces clauses. c'est pourtant ce que vous avez fait !

En vous servant de ces clauses de cette manière, vos banques ne craignent plus la compensation, et il devient par ce biais possible qu'une banque 100% or puisse se trouver en concurrence avec une banque à couverture de 50%.

oui.

Il me semble pourtant bien difficile de certifier qu'une banque gdm soit plus rentable et même qu'elle puisse entrer en concurrence avecc une banque vincponcet tout simplement parce que je ne peux pas mesurer les préférences des agents.

Une banque gdm propose un taux d'interet qui est la moitié du taux d'une banque vincponcet. Les emprunteurs préfèrent évidement choisir emprunter à une banque gdm. Les commerçants s'habituent aux billets gdm en circulation.

Dans une banque vincponcet, quand on demande l'or, on l'obtient de suite.

Dans une banque gdm, quand on demande l'or, on encaisse des intérêts, pour le prix de l'attente.

Au début du fonctionnement de la "banque gdm", la "banque gdm" peut avoir un petit stock d'or afin de rendre nul le délai des premières demandes de convertibilité en or.

Comme vous pouvez le voir, les motivations ne sont pas du tout les mêmes. Rappelons aussi que chez gdm, les déposants sont des actionnaires. Si les avantages/inconvénients de votre modèle ne plaisent tout simplement pas, je ne vois pas comment vous allez pouvoir propulser votre rentabilité au-delà d'une banque de dépôt or.

La banque gdm plait puisqu'elle prete à un taux moitié du concurent vincponcet. La banque gdm plait aussi aux commercants puisqu'ils peuvent échanger les billets gdm contre de l'or ou contre des billets vincponcet sans aucun délai.

Je veux bien croire à la supériorité du modèle gdm, mais une question reste toujours en suspens.

Celle que j'ai posé un peu plus haut : "Quels seraient les arguments possibles pour préférer une banque gdm à une banque vincponcet ?"

un taux d'intérêt moitié moindre.

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8eme étape: Les commerçants peuvent échanger sans délai les "billets gdm" contre des "billets vincponcet".

Ah ! Ce point m'intéresse particulièrement. Plutôt bien pensé. Cette petite astuce permet de contourner l'inconvénient du "billet gdm".

la banque gdm plait puisqu'elle prete à un taux moitié du concurent vincponcet. La banque gdm plait aussi aux commercant puisqu'ils peuvent échanger les billets gdm contre de l'or ou contre des billets vincponcet sans aucun délai.

Je sais pas…

Si vous baissez les taux, qu'advient-il des coûts pour les primes sur le risque et des clauses d'indemnités ? Ne risquent-ils pas de baisser proportionnellement ?

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Ah ! Ce point m'intéresse particulièrement. Plutôt bien pensé. Cette petite astuce permet de contourner l'inconvénient du "billet gdm".

Il existe de nombreuses ficelles marketing pour lancer un nouveau produit. On peut inventer des centaines d'idées marketing de ce type pour lancer une nouvelle monnaie. Mais ce n'est plus de la science économique. C'est alors un débat de marketing.

Le nouveau concurrent venu propose des prix plus attractifs que le leader en place. Si le leader ripostait en s'alignant sur les même tarifs, le coût de cette riposte serait mille fois plus chère pour lui que pour le nouveau concurrent. En effet, le nouveau concurrent a mille fois moins de clients. donc les promotions de la banque gdm lui coûtent mille fois moins cher qu'au leader en place, la banque vincponcet.

Je sais pas…

Si vous baissez les taux, qu'advient-il des coûts pour les primes sur le risque et des clauses d'indemnités ? Ne risquent-ils pas de baisser proportionnellement ?

La banque gdm n'immobilise pas d'or. Son coût de fonctionnement est donc moitié moindre que le coût de fonctionnement de la banque vincponcet. La banque gdm peut donc proposer un taux d'intérêt des emprunts de la moitié du taux proposé par la banque vincponcet.

Le risque de créance douteuse est le même pour toutes les banques. Pour lancer la nouvelle monnaie, la banque gdm réduit les délais de conversion en or en maintenant un petit stock d'or. mais, encore une fois, le coût des indemnités de retard est mille fois moindre que les intérêts journaliers reçus par la banque gdm.

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Sur la question du marketing, on peut remarquer qu'une banque de dépôt peut aussi avoir du répondant.

Un exemple d'argument marketing :

Que se passerait-il si les banques de dépôts or décident de jouer sur la nature même du contrat de monnaie ?

Amener à faire différencier les types de contrats, puisque nous sommes ici dans un débat fractionnaire/non-fractionnaire, signifierait faire reconnaître la nature des produits en concurrence.

Supposons que dans une banque gdm, les billets sont émis sous le nom "titre d'engagement".

Dès lors la banque vincponcet décide d'émettre ses billets sous le nom "titre de propriété".

Ne pensez-vous pas que les agents souhaiteraient faire reconnaître universellement la nature des contrats ?

Dans ce cas, la banque gdm ne peut plus bénéficier de l'asymétrie d'information pour émettre ses billets : on sait qu'il y a création monétaire.

La banque vincponcet pourrait même enfoncer le clou en faisant remarquer que la création monétaire bénéficie aux emprunteurs au détriment des épargnants.

Qu'une banque gdm proposant des taux moitié moindre grâce à des coûts supportés inférieurs à une banque 100% or soit un très gros avantage, je ne le conteste pas, mais ne faut-il pas d'abord gagner la confiance des déposants?

Et l'actionnaire ? Quel serait son choix ? Peut-être pense-t-il que vos taux très concurrentiel fait de votre banque la plus rentable, et alors ils vous apportent des fonds. Peut-être aussi à l'inverse ils croient que les déposants marqueront leur préférence pour la banque vincponcet, se désistent finalement à vous apporter des fonds.

Je sais que votre modèle de banques présente de très bons atouts, mais que se passerait-il si les produits proposés par vos deux banques soient une fois pour toutes définis pour ce qu'ils sont ?

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Sur la question du marketing, on peut remarquer qu'une banque de dépôt peut aussi avoir du répondant.

Un exemple d'argument marketing :

Que se passerait-il si les banques de dépôts or décident de jouer sur la nature même du contrat de monnaie ?

Le contrat de monnaie est immuable. Toute modification du contrat de monnaie signifie qu'il s'agit d'une autre monnaie. En effet, une monnaie est différente si le contrat de monnaie est différent. De même une monnaie est différente si l'émetteur est différent. On retrouve cette même logique contractuelle pour les titres financiers.

Un émetteur peut juger qu'il a mal rédigé un contrat de monnaie. cet émetteur crée alors un nouveau contrat de monnaie qui sera une nouvelle monnaie. Ensuite, il s'abstient d'émettre l'ancienne monnaie. L'émetteur propose de racheter l'ancienne monnaie et de l'échanger contre la nouvelle monnaie.

Une clause du contrat de monnaie peut stipuler le billet nécessite une validation périodique de l'émetteur. Cette clause du contrat permet d'éliminer quelques éventuelles contrefaçons de billets. Un bon contrat de monnaie a nécessairement une clause de date limite de validité du contrat de monnaie, c'est à dire de validité du billet de banque. Il serait imprudent qu'un billet de banque n'a aucune date limite de validité.

Une autre clause du contrat de monnaie stipule des moyens de récupérer ses droits après la date limite de validité du billet de banque.

Amener à faire différencier les types de contrats, puisque nous sommes ici dans un débat fractionnaire/non-fractionnaire, signifierait faire reconnaître la nature des produits en concurrence.

Supposons que dans une banque gdm, les billets sont émis sous le nom "titre d'engagement".

Dès lors la banque vincponcet décide d'émettre ses billets sous le nom "titre de propriété".

Un titre de propriété est une preuve, ou un début de preuve, que le possesseur du titre détient des droits sur une chose. Il n'existe aucun "titre de propriété" qui émanerait de Dieu et qui soit absolu ou incontestable. C'est ainsi qu'une facture d'achat est un preuve de propriété, donc un titre de propriété.

Votre ticket de caisse est souvent votre seul titre de propriété. Vos chaussures sont apparemment votre propriété car vous les portez aux pieds. Mais vous avez jeté le ticket de caisse depuis longtemps.

Le titre de propriété d'une maison est fourni par un notaire. Ce titre de propriété est la liste des propriétaires successifs et des factures d'achats depuis une période suffisamment longue.

Il n'existe donc pas de différence de nature entre un tel "titre d'engagement" et un "titre de propriété". Dans les deux cas, ce papier est un contrat entre l'émetteur et le possesseur du papier. Ce papier peut aussi être un témoignage de qq'un qui certifie que le possesseur de la chose en est bien le propriétaire.

Le titre d'un document est insuffisant pour qualifier un document.

Ne pensez-vous pas que les agents souhaiteraient faire reconnaître universellement la nature des contrats ?

Un contrat n'existe que pour celui qui l'a accepté. Chacun est libre d'accepter ou de refuser un contrat. Le concept de contrat universellement reconnu est contradictoire.

C'est ainsi que tout client ou fournisseur d'une société commerciale accepte l'existence du contrat de cette société, c'est à dire des "statuts" de cette société commerciale.

Dans ce cas, la banque gdm ne peut plus bénéficier de l'asymétrie d'information pour émettre ses billets : on sait qu'il y a création monétaire.

oui. Et alors?

Ce qui compte est que l'émetteur respecte son obligation inscrite sur le billet de banque. Nul n'en demande davantage.

La banque vincponcet pourrait même enfoncer le clou en faisant remarquer que la création monétaire bénéficie aux emprunteurs au détriment des épargnants.

Aucune société responsable ne se risquera à avancer des arguments faux pour dénigrer son concurrent. Tout commerce bénéficie à l'acheteur ET bénéficie au vendeur. Il y a création de richesse pour le vendeur ET création de richesse pour l'acheteur.

La création monétaire par la banque gdm bénéficie à l'emprunteur et bénéficie à la banque gdm. Cette création monétaire ne fait aucune victime. C'est une création au détriment de personne.

Qu'une banque gdm proposant des taux moitié moindre grâce à des coûts supportés inférieurs à une banque 100% or soit un très gros avantage, je ne le conteste pas, mais ne faut-il pas d'abord gagner la confiance des déposants?

Une banque gdm n'a pas de déposants. Elle a seulement des actionaires, des emprunteurs et des utilisateurs de billets de banque.

Et l'actionnaire ? Quel serait son choix ? Peut-être pense-t-il que vos taux très concurrentiel fait de votre banque la plus rentable, et alors ils vous apportent des fonds. Peut-être aussi à l'inverse ils croient que les déposants marqueront leur préférence pour la banque vincponcet, se désistent finalement à vous apporter des fonds.

La question que vous posez est de savoir comment les agents économique se forgent une conviction. Des analystes disposent de temps et de compétences spécifiques pour analyser la valeur d'une offre. Ces analystes publient leurs avis. Les consommateurs et investisseurs lisent les commentaires des analystes auxquels ils font confiance. Ils tentent de comprendre leurs raisonnements. Et ils agissent selon la confiance qu'ils font à certains analystes.

Je sais que votre modèle de banques présente de très bons atouts, mais que se passerait-il si les produits proposés par vos deux banques soient une fois pour toutes définis pour ce qu'ils sont ?

Il est rare qu'un produit commercial soit défini une fois pour toutes. Mais une "banque gdm" peut proposer plusieurs monnaies différentes. Chaque monnaie a alors un contrat de monnaie différent. De la même manière, une banque "vincponcet" pourra proposer telle formule de dépôt correspondant à son marché.

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J'ai une théorie qui vaut ce qu'elle vaut.

Que se passe-t-il si l'on applique cette situation où les actionnaires doivent choisir "leur" banque dans une configuration type de la théorie des cascades informationnelles, soit un processus auto-référentiel ?

Admettons que la plupart des investisseurs croient que les déposants feront tous le choix de la banque vincponcet, il est assuré que la banque vincponcet aura au moins des fonds propres, tandis que l'assurance de la banque gdm de disposer de fonds propres ne tient qu'au fait que les actionnaires croient que leurs semblables vont aller investir dans une telle banque ? Autrement dit, il faudrait pour ce faire que ces actionnaires soient tous solidaires et soutiennent la banque gdm, sans quoi, elle s'effondrerait en moins de temps qu'il ne faudrait pour le dire.

Si les actionnaires croient que les déposants iront chez vincponcet, il est déjà certain que celle-ci dispose de fonds propres pour soutenir son activité, alors que la situation de la banque gdm est pour le moment incertaine. Est-ce que cette incertitude ne va pas peser sur le choix des actionnaires ?

Il n'existe donc pas de différence de nature entre un tel "titre d'engagement" et un "titre de propriété". Dans les deux cas, ce papier est un contrat entre l'émetteur et le possesseur du papier. Ce papier peut aussi être un témoignage de qq'un qui certifie que le possesseur de la chose en est bien le propriétaire.

Le titre d'un document est insuffisant pour qualifier un document.

Un contrat n'existe que pour celui qui l'a accepté. Chacun est libre d'accepter ou de refuser un contrat. Le concept de contrat universellement reconnu est contradictoire.

C'est ainsi que tout client ou fournisseur d'une société commerciale accepte l'existence du contrat de cette société, c'est à dire des "statuts" de cette société commerciale.

Je crois qu'il y a un quiproquo.

Je vais essayer de m'exprimer plus clairement.

Il ne s'agit pas de savoir si telle ou telle banque va frauder ou pas.

Mais d'essayer de deviner le choix du marché.

Vous dites qu'il n'y a pas de différence entre "engagement" et "propriété".

En supposant qu'un titre d'engagement n'est pas un titre de propriété, la pratique des réserves fractionnaires se révèle dès lors non frauduleuse (même si au fond c'est complètement faux), un test de marché est nécessaire pour savoir où se situe la préférence de ce dernier.

Qu'est-ce qui est le plus "louche" entre un engagement et une propriété ?

Préfère-t-on se faire payer en billets sur lesquels sont gravés "propriété sur un X gramme d'or" ou se faire payer en billets sur lesquels sont gravés "promesse" ?

Si la réponse est "propriété sur un X gramme d'or", les déposants choisiront la banque 100% or.

Reste les actionnaires. Mais si ces derniers savent déjà que la banque 100% or est déjà assuré d'avoir des fonds propres, ce n'est pas encore le cas de la banque gdm, qui n'a comme vous le dites que des actionnaires.

Puisque la banque vincponcet a déjà convaincu les déposants, il est possible que cela joue beaucoup dans le choix des actionnaires.

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J'ai une théorie qui vaut ce qu'elle vaut.

Que se passe-t-il si l'on applique cette situation où les actionnaires doivent choisir "leur" banque dans une configuration type de la théorie des cascades informationnelles, soit un processus auto-référentiel ?

Le seul lien que je vois entre cette théorie des cascades et la banque libre serait le mécanisme psychologique par lequel se produit un bank run, c'est à dire une ruée bancaire. Le cas de la ruée bancaire est complexe. Toute banque libre inclut le cas de ruée bancaire dans son contrat de monnaie. Il existe plusieurs cas différents qu'il sera possible de voir ultérieurement. Il est possible d'étudier séparément le fonctionnement "normal" d'une banque libre. Et, de manière séparée, étudier ensuite le cas de la ruée bancaire.

Admettons que la plupart des investisseurs croient que les déposants feront tous le choix de la banque vincponcet, il est assuré que la banque vincponcet aura au moins des fonds propres, tandis que l'assurance de la banque gdm de disposer de fonds propres ne tient qu'au fait que les actionnaires croient que leurs semblables vont aller investir dans une telle banque ? Autrement dit, il faudrait pour ce faire que ces actionnaires soient tous solidaires et soutiennent la banque gdm, sans quoi, elle s'effondrerait en moins de temps qu'il ne faudrait pour le dire.

Dans cette hypothèse, la "banque vincponcet" est leader du marché de la monnaie sur une zone. L'activité principale de la "banque gdm" est de gérer du patrimoine. Une "banque gdm" fonctionne normalement même si elle n'a aucune activité bancaire. L'activité bancaire d'une "banque gdm" ne peut pas représenter plus de 10% de son chiffre d'affaires. Les investisseurs savent que cette "banque gdm" pourra, le moment venu, commencer une activité bancaire. Et cette activité bancaire sera une activité secondaire de la "banque gdm".

Vous n'avez pas de raison valable de douter que certains actionnaires puissent etre intéressés par un investissement dans une "banque gdm". Une "banque gdm" est une société de gestion de patrimoine, société très ordinaire comme il en existe des milliers. La particularité de la "banque gdm" est qu'elle peut augmenter son revenu en émettant de la monnaie sans augmenter son capital. C'est à dire que 10% de ses titres sont très liquides.

Les actionnaires d'une "banque gdm" sont aussi solidaires que dans une autre société commerciale. Une "banque gdm" n'a aucune raison imaginable de s'effondrer, sauf accident exceptionnel hors du cadre de son activité habituelle.

Si les actionnaires croient que les déposants iront chez vincponcet, il est déjà certain que celle-ci dispose de fonds propres pour soutenir son activité, alors que la situation de la banque gdm est pour le moment incertaine. Est-ce que cette incertitude ne va pas peser sur le choix des actionnaires ?

Une clause du contrat de monnaie de la "banque gdm" stipulera que la "banque gdm" remettra indifféremment de l'or ou des "billets vincponcet" pour la convertibilité en or. C'est la seule influence que je vois de l'existence de la "banque vincponcet". L'activité de la banque gdm est rentable dès le premier prêt au premier emprunteur. Mais la "banque gdm" resterait rentable sans aucun emprunteur, sans aucune émission de monnaie.

Je crois qu'il y a un quiproquo.

Je vais essayer de m'exprimer plus clairement.

Il ne s'agit pas de savoir si telle ou telle banque va frauder ou pas.

Mais d'essayer de deviner le choix du marché.

En effet, il ne s'agit pas ici de fraude. Nous supposons ici que chacun reste son contrat de monnaie ou fait tous ses efforts pour le respecter.

Oui, nous tentons ici de deviner la préférence des investisseurs, la préférence des emprunteurs, la préférence des utilisateurs de billets de banque. Rationnellement, la "banque gdm" devrait être préférée majoritairement par chacune de ces trois catégories d'agents économiques.

Vous dites qu'il n'y a pas de différence entre "engagement" et "propriété".

En supposant qu'un titre d'engagement n'est pas un titre de propriété, la pratique des réserves

Un tel "titre d'engagement" est un contrat unilatéral cessible. C'est un billet de banque. Ce billet a de la valeur en lui-même. Une obligation a une valeur par elle-même. le possesseur d'un billet est propriétaire" de ce billet de banque, de cette obligation de la banque en sa faveur. Il est donc inexact de dire qu'un billet de banque ne serait pas un titre de propriété. Chacun fait instinctivement ce raisonnement juridique valable. En effet, chacun sait bien qu'un billet de banque a de la valeur pour soi si on le possède.

fractionnaires se révèle dès lors non frauduleuse (même si au fond c'est complètement faux), un test de marché est nécessaire pour savoir où se situe la préférence de ce dernier.

L'utilisateur ne voit pas de différence sensible entre un "billet gdm" et un "billet vincponcet". De plus, la "banque gdm" sait convertir tout "billet gdm" en "billet vincponcet". La différence de qq jours dans la convertibilité n'a, a mon avis, aucune incidence sensible sur le choix des utilisateurs de billets. C'est un point de débat sur lequel on peut ne pas être d'accord. Peut-être un test en simulation pourrait nous donner un éclairage utile.

Ma conviction est que l'utilisateur de billets est presque indifférent à qq jours d'attente pour avoir son or. La "banque gdm" peut compenser cette légère sensibilité au retard en donnant une indemnité de retard suffisante. Il existera nécessairement un niveau d'indemnité de retard qui compensera entièrement l'éventuel désagrément d'avoir du attendre pour avoir son or.

Qu'est-ce qui est le plus "louche" entre un engagement et une propriété ?

La "banque gdm" est tout aussi respectable que son concurrent la "banque vincponcet". Le critère de "louche" ne me semble pas approprié à une comparaison qualitative.

Préfère-t-on se faire payer en billets sur lesquels sont gravés "propriété sur un X gramme d'or" ou se faire payer en billets sur lesquels sont gravés "promesse" ?

Si la réponse est "propriété sur un X gramme d'or", les déposants choisiront la banque 100% or.

Reste les actionnaires. Mais si ces derniers savent déjà que la banque 100% or est déjà assuré d'avoir des fonds propres,

non. Le risque des actionnaires est exactement dix fois plus important que le risque des actionnaires de la "banque gdm". Pour simplifier l'exposé, disons que le seul risque d'une banque est les créances douteuses, voire irrécouvrables. C'est à dire que le risque consiste dans les emprunteurs qui ne remboursent pas ou mal la banque. Supposons que le coût moyen des créances douteuse soit égal au 2% des emprunts.

Une grave pandémie augmente les créances douteuses au niveau de 30% des emprunts. La banque vincponcet est alors comptablement en perte. La banque publie sa situation financière. Les utilisateurs de billets de la "banque vincponcet" demandent la conversion en or de leurs billets. C'est la ruée bancaire. Tous les "billets vincponcet" sont remboursés en or.

La banque vincponcet possède des créances sur les emprunteurs. Ces créances sur les emprunteurs ont de la valeur. Leur valeur est supérieure à la masse monétaire émise puisque ces créance rapportent des intérêts. Mais la "banque vincponcet" n'a plus aucun or, aucun billet dans ses caisses. Supposons que le contrat d'intermédiation inclue une parfaite solidarité des déposants. Chaque déposant a alors perdu 30% des fonds investis.

L'activité bancaire de la banque gdm subit elle aussi 30% de perte. Mais cette activité bancaire correspond a 10% du total de l'activité. Ramenée au chiffre d'affaire total, ou ramené à la masse des actifs, la perte de la banque gdm est seulement de 3%, c'est a dire 30% divisé par 10%.

A la demande des utilisateurs, la banque gdm convertit en or chaque billet émis. Tous les billets sont convertis, remboursés en or. La banque gdm a perdu alors 3% de son patrimoine.

Pour les investisseurs, le risque de la "banque vincponcet" est donc dix fois supérieur au risque de la "banque gdm".

ce n'est pas encore le cas de la banque gdm, qui n'a comme vous le dites que des actionnaires.

Puisque la banque vincponcet a déjà convaincu les déposants, il est possible que cela joue beaucoup dans le choix des actionnaires.

oui. Les actionnaires vont opter pour un moindre risque avec la "banque gdm". L'activité bancaire de la "banque gdm" a un revenu double de l'activité bancaire de la "banque vincponcet". En période normale, la rentabilité de l'ensemble "banque gdm", patrimoine+bancaire, a un revenu de 10% supérieur aux autres sociétés de gestion de patrimoine.

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Bon, j'ai pris un peu le temps de réfléchir, et très honnêtement, je ne parviens toujours pas à tirer une conclusion claire.

Rappelons que vous n'avez que des actionnaires et que vous proposez des "créances", ou "promesses".

Rappelons aussi que la banque d'à côté propose des "certificats de dépôts".

La différenciation des produits est bien là.

Que vous puissiez convaincre les investisseurs à vous apporter des fonds, c'est très bien.

La rentabilité, la création monétaire et les moindres coûts de la banque gdm lui donne des arguments plutôt forts.

D'un autre côté, la banque vincponcet propose des "certificats". Et à mon avis, c'est le seul GROS argument qu'elle peut avoir.

Je ne sais pas quel argument pourrait l'emporter sur l'autre. Mon avis est que vos créances ne seront pas facilement acceptées, et que les investisseurs s'en apercevront.

Ceci dit, je n'ai aucune preuve de ce que j'avance.

C'est un débat sur le papier que nous sommes en train de produire car il n'y a jamais eu de société libre, ni de banque sans or.

Mais pourquoi pas.

Essayons :

Des utilisateurs de monnaie vendent des certificats, d'autres des créances. Il circule plusieurs "monnaies".

D'après moi, il est certain que les certificats sont facilement échangeables contre des biens de consommation. Le consommateur paie avec son certificat, le vendeur accepte.

D'autres utilisateurs vendent des créances contre biens de consommation. Il s'agit de savoir si ces créances seront acceptées dans les boutiques.

Si la réponse est oui, et si la croyance est que les créances peuvent circuler, il me semble évident que les investisseurs acceptent de vous apporter les fonds nécessaires.

Si la réponse est non ,et si la croyance est que les créances ne seront pas acceptées comme moyen de paiement, il est fort probable que vous ne puissiez générer des fonds propres.

Ma question est donc très simple :

est-ce que vos contrats de monnaies, vos titres d'engagement, seront acceptés comme moyen de paiement ?

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Bon, j'ai pris un peu le temps de réfléchir, et très honnêtement, je ne parviens toujours pas à tirer une conclusion claire.

Rappelons que vous n'avez que des actionnaires et que vous proposez des "créances", ou "promesses".

Rappelons aussi que la banque d'à côté propose des "certificats de dépôts".

La différenciation des produits est bien là.

Non. Le billet de banque vincponcet promet de verser l'or immédiatement. Le billet de banque gdm promet de verser l'or avec un retard d'une semaine. Il n'y a pas d'autre différence entre les deux billets de banque. Le titre que vous donnez à l'un et à l'autre sont sans conséquence juridique.

Que vous puissiez convaincre les investisseurs à vous apporter des fonds, c'est très bien.

La rentabilité, la création monétaire et les moindres coûts de la banque gdm lui donne des arguments plutôt forts.

D'un autre côté, la banque vincponcet propose des "certificats". Et à mon avis, c'est le seul GROS argument qu'elle peut avoir.

Je vous ai démontré que le coût le risque du billet de banque vincponcet est 10 fois plus grand que le risque sur le billet de banque gdm, pour une même masse monétaire émise. Tout analyste financier l'admettra facilement. Un utilisateur entendra les commentaires des analystes financiers. Le titre ronflant de "certificat" que vous donnez au billet vincponcet" ne change rien au fait que ce billet est plus risqué que le billet gdm.

Le hasard du marketing pourrait révéler que ce mot "certificat" séduit les clients. La banque gdm écrirait alors "certificat de verser de l'or" sur chaque billet gdm.

Je ne sais pas quel argument pourrait l'emporter sur l'autre. Mon avis est que vos créances ne seront pas facilement acceptées, et que les investisseurs s'en apercevront.

Ceci dit, je n'ai aucune preuve de ce que j'avance.

A mon avis, il faut écarter les problèmes marketing de ce débat. Il faut supposer que les gens sont rationnels et s'informent correctement. Et s'ils sont rationnels, ils préféreront les billets gdm.

C'est un débat sur le papier que nous sommes en train de produire car il n'y a jamais eu de société libre, ni de banque sans or.

Mais pourquoi pas.

Essayons :

Des utilisateurs de monnaie vendent des certificats, d'autres des créances. Il circule plusieurs "monnaies".

D'après moi, il est certain que les certificats sont facilement échangeables contre des biens de consommation. Le consommateur paie avec son certificat, le vendeur accepte.

D'autres utilisateurs vendent des créances contre biens de consommation. Il s'agit de savoir si ces créances seront acceptées dans les boutiques.

Les billets gdm sont des certificats ayant quasiment une même obligation que les billets vincponcet. Chacun des deux billets sont une créance sur une banque. Ces deux billets sont aussi des certificats. L'erreur est de raisonner sur des mots imprécis. Il faut raisonner sur le contenu exact du contrat de monnaie. Il ne faut pas raisonner sur le titre, parfois fantaisiste, qu'on donne au billet de banque. Le mot "certificat" est imprécis, incomplet. Le mot créance est imprécis, incomplet. le mot "obligation" est imprécis incomplet. Que contient le contrat de monnaie. Voila la seule et unique question qui compte ici.

Le mot "substitut" ou sur le mot "certificat" ne comptent pas. Ce qui compte est le contrat qui oblige la banque. Un "substitut" est un contrat qui oblige la banque. C'est la raison pour laquelle parler de "substitut" pour un billet de banque est une faute sémantique majeure. Ou alors, le billet gdm est valablement un substitut ou un certificat puisque la banque gdm promet de substituer de l'or au billet. La banque gdm certifie qu'elle échangera le billet contre de l'or.

Si la réponse est oui, et si la croyance est que les créances peuvent circuler, il me semble évident que les investisseurs acceptent de vous apporter les fonds nécessaires.

Si la réponse est non ,et si la croyance est que les créances ne seront pas acceptées comme moyen de paiement, il est fort probable que vous ne puissiez générer des fonds propres.

Ma question est donc très simple :

est-ce que vos contrats de monnaies, vos titres d'engagement, seront acceptés comme moyen de paiement ?

Rationnellement, oui. Les emprunteurs rationnels préfèrent emprunter à la banque gdm puisque moins cher. Les utilisateurs préfèrent utiliser les billets gdm puisque ils sont plus surs.

Tout le reste est le travail de publicité, de marketing et de communication de révéler au public les résultats scientifiques des analystes financiers. Et ces résultats révèlent qu'un client rationnel préférera la banque gdm.

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Le seul lien que je vois entre cette théorie des cascades et la banque libre serait le mécanisme psychologique par lequel se produit un bank run, c'est à dire une ruée bancaire. Le cas de la ruée bancaire est complexe. Toute banque libre inclut le cas de ruée bancaire dans son contrat de monnaie. Il existe plusieurs cas différents qu'il sera possible de voir ultérieurement. Il est possible d'étudier séparément le fonctionnement "normal" d'une banque libre. Et, de manière séparée, étudier ensuite le cas de la ruée bancaire.

Dans cette hypothèse, la "banque vincponcet" est leader du marché de la monnaie sur une zone. L'activité principale de la "banque gdm" est de gérer du patrimoine. Une "banque gdm" fonctionne normalement même si elle n'a aucune activité bancaire. L'activité bancaire d'une "banque gdm" ne peut pas représenter plus de 10% de son chiffre d'affaires. Les investisseurs savent que cette "banque gdm" pourra, le moment venu, commencer une activité bancaire. Et cette activité bancaire sera une activité secondaire de la "banque gdm".

Vous n'avez pas de raison valable de douter que certains actionnaires puissent etre intéressés par un investissement dans une "banque gdm". Une "banque gdm" est une société de gestion de patrimoine, société très ordinaire comme il en existe des milliers. La particularité de la "banque gdm" est qu'elle peut augmenter son revenu en émettant de la monnaie sans augmenter son capital. C'est à dire que 10% de ses titres sont très liquides.

Les actionnaires d'une "banque gdm" sont aussi solidaires que dans une autre société commerciale. Une "banque gdm" n'a aucune raison imaginable de s'effondrer, sauf accident exceptionnel hors du cadre de son activité habituelle.

Une clause du contrat de monnaie de la "banque gdm" stipulera que la "banque gdm" remettra indifféremment de l'or ou des "billets vincponcet" pour la convertibilité en or. C'est la seule influence que je vois de l'existence de la "banque vincponcet". L'activité de la banque gdm est rentable dès le premier prêt au premier emprunteur. Mais la "banque gdm" resterait rentable sans aucun emprunteur, sans aucune émission de monnaie.

En effet, il ne s'agit pas ici de fraude. Nous supposons ici que chacun reste son contrat de monnaie ou fait tous ses efforts pour le respecter.

Oui, nous tentons ici de deviner la préférence des investisseurs, la préférence des emprunteurs, la préférence des utilisateurs de billets de banque. Rationnellement, la "banque gdm" devrait être préférée majoritairement par chacune de ces trois catégories d'agents économiques.

Un tel "titre d'engagement" est un contrat unilatéral cessible. C'est un billet de banque. Ce billet a de la valeur en lui-même. Une obligation a une valeur par elle-même. le possesseur d'un billet est propriétaire" de ce billet de banque, de cette obligation de la banque en sa faveur. Il est donc inexact de dire qu'un billet de banque ne serait pas un titre de propriété. Chacun fait instinctivement ce raisonnement juridique valable. En effet, chacun sait bien qu'un billet de banque a de la valeur pour soi si on le possède.

L'utilisateur ne voit pas de différence sensible entre un "billet gdm" et un "billet vincponcet". De plus, la "banque gdm" sait convertir tout "billet gdm" en "billet vincponcet". La différence de qq jours dans la convertibilité n'a, a mon avis, aucune incidence sensible sur le choix des utilisateurs de billets. C'est un point de débat sur lequel on peut ne pas être d'accord. Peut-être un test en simulation pourrait nous donner un éclairage utile.

Ma conviction est que l'utilisateur de billets est presque indifférent à qq jours d'attente pour avoir son or. La "banque gdm" peut compenser cette légère sensibilité au retard en donnant une indemnité de retard suffisante. Il existera nécessairement un niveau d'indemnité de retard qui compensera entièrement l'éventuel désagrément d'avoir du attendre pour avoir son or.

La "banque gdm" est tout aussi respectable que son concurrent la "banque vincponcet". Le critère de "louche" ne me semble pas approprié à une comparaison qualitative.

non. Le risque des actionnaires est exactement dix fois plus important que le risque des actionnaires de la "banque gdm". Pour simplifier l'exposé, disons que le seul risque d'une banque est les créances douteuses, voire irrécouvrables. C'est à dire que le risque consiste dans les emprunteurs qui ne remboursent pas ou mal la banque. Supposons que le coût moyen des créances douteuse soit égal au 2% des emprunts.

Une grave pandémie augmente les créances douteuses au niveau de 30% des emprunts. La banque vincponcet est alors comptablement en perte. La banque publie sa situation financière. Les utilisateurs de billets de la "banque vincponcet" demandent la conversion en or de leurs billets. C'est la ruée bancaire. Tous les "billets vincponcet" sont remboursés en or.

La banque vincponcet possède des créances sur les emprunteurs. Ces créances sur les emprunteurs ont de la valeur. Leur valeur est supérieure à la masse monétaire émise puisque ces créance rapportent des intérêts. Mais la "banque vincponcet" n'a plus aucun or, aucun billet dans ses caisses. Supposons que le contrat d'intermédiation inclue une parfaite solidarité des déposants. Chaque déposant a alors perdu 30% des fonds investis.

L'activité bancaire de la banque gdm subit elle aussi 30% de perte. Mais cette activité bancaire correspond a 10% du total de l'activité. Ramenée au chiffre d'affaire total, ou ramené à la masse des actifs, la perte de la banque gdm est seulement de 3%, c'est a dire 30% divisé par 10%.

A la demande des utilisateurs, la banque gdm convertit en or chaque billet émis. Tous les billets sont convertis, remboursés en or. La banque gdm a perdu alors 3% de son patrimoine.

Pour les investisseurs, le risque de la "banque vincponcet" est donc dix fois supérieur au risque de la "banque gdm".

oui. Les actionnaires vont opter pour un moindre risque avec la "banque gdm". L'activité bancaire de la "banque gdm" a un revenu double de l'activité bancaire de la "banque vincponcet". En période normale, la rentabilité de l'ensemble "banque gdm", patrimoine+bancaire, a un revenu de 10% supérieur aux autres sociétés de gestion de patrimoine.

La banque "vincponcet" est une banque 100%, ainsi elle n'a pas de créances, c'est juste une pure banque de dépôt.

Le risque de défaut de crédit ne la concerne pas.

Non. Le billet de banque vincponcet promet de verser l'or immédiatement. Le billet de banque gdm promet de verser l'or avec un retard d'une semaine. Il n'y a pas d'autre différence entre les deux billets de banque. Le titre que vous donnez à l'un et à l'autre sont sans conséquence juridique.

La banque "vincponcet" telle que je la conçois n'est pas propriétaire de l'or qu'elle garde, elle est comme un garde meuble si vous voulez.

Dès lors, l'or n'est même pas dans son propre bilan, ainsi, les déposants sont juridiquement propriétaires de leurs dépôts en or.

Il y a bien une différence juridique entre propriété et créance. La faillite de la banque ne remet pas en cause la propriété des déposants-propriétaires, alors que si il s'agissait de créances, les déposants devraient rentrer dans le processus de résolution de faillites pour pouvoir récupérer leur bien. Et là, on ne parle plus en jours ou en semaine, surtout dans votre modèle où la banque "gdm" ne fait non seulement des activités de dépôts, mais des activités d'allocation d'actifs.

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La banque "vincponcet" est une banque 100%, ainsi elle n'a pas de créances, c'est juste une pure banque de dépôt.

Le risque de défaut de crédit ne la concerne pas.

Alors le quiproquo dure depuis longtemps entre nous sur ce point. Je croyais que la banque vincponcet faisait de l'intermédiation. C'est à dire qu'elle aurait preté des billets de banque en accord avec chaque déposant. La banque conviendrait alors d'un partage de risque et de revenu entre le déposant et la banque vincponcet. Jusqu'ou me suis-je trompé sur la nature de la banque vincponcet?

Si votre banque vincponcet ne prete pas de billets, mais alors qui prete des billets de banque aux agents économiques?

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Alors le quiproquo dure depuis longtemps entre nous sur ce point. Je croyais que la banque vincponcet faisait de l'intermédiation. C'est à dire qu'elle aurait preté des billets de banque en accord avec chaque déposant. La banque conviendrait alors d'un partage de risque et de revenu entre le déposant et la banque vincponcet. Jusqu'ou me suis-je trompé sur la nature de la banque vincponcet?

Si votre banque vincponcet ne prete pas de billets, mais alors qui prete des billets de banque aux agents économiques?

C'est bien depuis le départ que je parle de banque 100% de pur dépôt.

et que je fais la différence entre dépôt et intermédiation de crédit.

Dans ma conception, à un prêt correspond une épargne.

Donc il a fallu qu'un propriétaire d'or prête son or à quelqu'un d'autre.

Il y aura donc des banques d'intermédiation des échanges intertemporels (on pourrait aussi dire banque d'intermédiation de crédit ou banque d'affaire), qui prêteront ce que des propriétaires d'or lui auront prêtés.

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