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La privatisation de l'enseignement


Lapin kulta

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Tiens je serais curieux d'avoir ton interprétation de la phrase de Le Lay, pour moi il n'a fait que dire la stricte vérité. Les clients de TF1 sont les anonceurs, les téléspectateur ne payent pas. Et ce qu'il vend à ses clients, c'est bien ce qu'il dit (de manière un peu provoquante) à savoir la possibilité de capter l'attention des téléspectateurs.

Bref, c'est une proposition objeective et dénué de jugement de valeurs, mais comme d'hab, on prend tout par les sentiments et à ma connaissance personne n'a remarqué que c'était la stricte vérité et que la seule manière de la changer, c'est que les téléspectateurs soient les clients, donc qu'ils payent.

Désolé de faire dévier la conversation, mais la marchandisation du monde, ça me gave profondément.

Ma réponse pour Wapiti est simple: C'est tout à son honneur pour Le Lay de dire la vérité sur sa démarche. Il n'a fait qu'exprimer tout haut son mépris pour les clients à qui il fournit ses services, comme tant d'autres grands argentiers de ce monde.

Encore une fois, je ne suis sûrement pas dans une démarche libérale quand je dis cela, mais quand on sait que le commerce de TF1 tire les gens vers le bas, et quand on connaît le succès important de cette chaîne et de ce genre de chaînes commerciales, moi ça m'attriste.

Peut on se satisfaire d'un commerce qui vend de la m… et qu'un nombre très important d'individus en soient consommateurs parce que ce commerce là flatte les mauvais penchants de la nature humaine (voyeurisme, paresse, information spectacle etc.)

Si les clients ne payent pas, c'est que le business de TF1 est de ne pas les faire payer pour maximiser son audience, donc ce sont les personnes aux revenus modestes qui se retrouvent à devoir bouffer du TF1 faute de pouvoir s'abonner aux chaînes thématiques genre 'Voyage' ou 'Discovery'.

Or si la société marchande envahit tous les compartiments des activités humaines, le raisonnement que je tiens sera bientôt inaudible (bon, il est vrai qu'en France on en est très très loin, cela dit l'égalitarisme socialiste s'accomode très bien de la coexistence de distributeurs de loisirs vulgaires comme TF1 …)

Je répondrai aussi à Chitah, mais ce sera un peu plus long, donc, un peu plus tard.

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Boubou, j'ai l'impression d'être en train de discuter avec les gauchistes sur JOL là, tu commence à me faire peur :icon_up:

- "Il n'a fait qu'exprimer tout haut son mépris pour les clients à qui il fournit ses services"

Non les téléspectateurs ne sont pas ses clients.

- "Peut on se satisfaire d'un commerce qui vend de la m… et qu'un nombre très important d'individus en soient consommateurs parce que ce commerce là flatte les mauvais penchants de la nature humaine"

Va le dire aux gens qui regardent TF1.

- "ce sont les personnes aux revenus modestes qui se retrouvent à devoir bouffer du TF1 faute de pouvoir s'abonner aux chaînes thématiques genre 'Voyage' ou 'Discovery'."

Le coup des "Pauvres" qui n'ont pas le choix. Si c'est de la merde, libre à eux de ne pas passer en moyenne 2h par jour devant la télé (j'ai plus les chiffres exacts) et d'utiliser 1h45 sur ces deux heures pour bosser de manière à pouvoir se payer une chaine payante.

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Je reformule la liste des trucs que tu as dit:

En rouge, ce que je n'ai pas compris.

Je retiens que:

- la société marchande avilit les individus.

- sans élévation, point de libéralisme.

Gros gros problèmes:

- société marchande, c'est quoi? C'est le point 9, Patrick Le Lay? Nous y reviendrons.

- élévation, c'est quoi? C'est pas un peu un jugement de valeur sur les gens, ça? Comme quand un gauchiste n'aime pas les golden boys?

--> Précision: la société marchande demeure vertueuse tant qu'elle na pas envahie tous les compartiments des activités humaines.

--> La société marchande c'est dans mon idée la société de consommation telle qu'elle se développe en France, aux US ou ailleurs. C'est aussi la société où l'on ne raisonne plus qu'en terme de clients, d'actionnaires etc.

--> Elévation: C'est devenir meilleur par l'expérience qui résulte de l'action, c'est exercer sa réflexion, apprendre, étudier etc. Or il est bien entendu, et c'est pour cela que je crois dans le libéralisme, que cet exercice de l'action et de la réflexion ne peut se faire qu'en jouissant d'une certaine liberté. Ce n'est donc pas tout à fait, me semble-t-il, un jugement de valeur, mais plutôt la croyance en la vertu du travail, de l'expérience, de l'instruction, de la réflexion etc.

Et hônnetement, le point numéro neuf est tout à fait étonnant.

Il me semble qu'on n'en a jamais parlé, de ce truc, cette affaire Le Lay, mais je dois dire que ça ne m'étonne pas qu'il ait été ainsi pris au mot. Au mot dans quoi, dans quel contexte, pour quel public, là, c'est une autre question.

Et ce n'est pas du tout la question de dire que Le Lay aurait dû faire preuve de prudence, qu'il n'aurait dû employer ces termes que devant un public d'initiés.

Ce n'est absolument pas ce que je dis.

J'ai ma propre interprétation de ce qu'a dit Patrick Le Lay, et honnêtement, que plus de français (notamment journaliste) ne soient pas capables de comprendre ce qu'il a dit ne dénote qu'une seule: une extraordinaire médicrité du paysage intellectuel en ce qui concerne l'analyse des entreprises (des marchés, etc..)

J'ai très bien compris comment fonctionne le capitalisme moderne, il n'en reste pas moins que cette conception que Le Lay a immanquablement de son prochain est pour moi scandaleuse, bien que sa seule erreur au regard de tous les grands argentiers qui n'en pensent pas moins est de l'avoir exprimé à voix haute.

Dernière précision: Mon frangin travaille dans la finance et il pense un peu comme moi sur ce genre de sujets … La finance: oui, la financiarisation: non.

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Boubou, j'ai l'impression d'être en train de discuter avec les gauchistes sur JOL là, tu commence à me faire peur :doigt:

- "Il n'a fait qu'exprimer tout haut son mépris pour les clients à qui il fournit ses services"

Non les téléspectateurs ne sont pas ses clients.

- "Peut on se satisfaire d'un commerce qui vend de la m… et qu'un nombre très important d'individus en soient consommateurs parce que ce commerce là flatte les mauvais penchants de la nature humaine"

Va le dire aux gens qui regardent TF1.

- "ce sont les personnes aux revenus modestes qui se retrouvent à devoir bouffer du TF1 faute de pouvoir s'abonner aux chaînes thématiques genre 'Voyage' ou 'Discovery'."

Le coup des "Pauvres" qui n'ont pas le choix. Si c'est de la merde, libre à eux de ne pas passer en moyenne 2h par jour devant la télé (j'ai plus les chiffres exacts) et d'utiliser 1h45 sur ces deux heures pour bosser de manière à pouvoir se payer une chaine payante.

Wapiti, j'exècre les gauchistes en général, je connais trop bien leurs motivations minables (attention néanmoins: pas tous !).

Ce n'est donc pas parce que beaucoup de gauchistes sont des imposteurs que toute considération issue de la gauche est infondée.

Je suis plutôt d'accord avec toi au sujet du coup fumeux du 'pauvre Pauvre'.

Ceci dit: Libre à eux, libre à eux … bien sûr qu'individuellement chacun jouit d'un libre arbitre mais quand on évolue dans un monde où l'horizon rétrécit à vue d'oeil, où tout s'achète et tout se vend, où le réflexe "meilleur rapport qualité/prix" devient quasiment pavlovien, le choix entre "rester devant TF1" ou "travailler et se payer Discovey" devient statistiquement et majoritaiement "TF1", sans que le principe de libre-arbitre ne soit violé.

Petite anecdote au passage: Les pauvres ont mauvais goût, il suffir de noter pour s'en persuader qu'on a jamais vu un pauvre au bras d'un mannequin :icon_up: !

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Tout est il marchandisable, la question n'est toujours pas tranchée.

Le monde n'est pas une marchandise ! N'empêche que chaque échange dans ce monde constitue en soi un marché. Le monde n'est pas une marchandise : il est un marché où circule les marchandises.

Par ailleurs, quand on dit par exemple que "la culture n'est pas une marchandise" : le problème est que pour créer cette "culture", il faut bien user de marchandises. Les "créations culturelles" ont beau ne pas être soumises à un marché, il y a malgré tout consommation en amont. Ainsi, si les créations culturelles ne génèrent aucune richesse (genre elles sont mises de côté parce que personne n'en veut, entassées dans des cartons poussiéreux de la frac), elles en détruisent une bonne part.

Le marché doit donc influer sur certains secteurs protégés, au risque de foutre en l'air les autres. Tout n'est peut-être pas marchandisable, mais tout doit se faire dans le respect de certaines règles économiques fondamentales, au risque de ruiner la terre entière.

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Le monde n'est pas une marchandise ! N'empêche que chaque échange dans ce monde constitue en soi un marché. Le monde n'est pas une marchandise : il est un marché où circule les marchandises.

Par ailleurs, quand on dit par exemple que "la culture n'est pas une marchandise" : le problème est que pour créer cette "culture", il faut bien user de marchandises. Les "créations culturelles" ont beau ne pas être soumises à un marché, il y a malgré tout consommation en amont. Ainsi, si les créations culturelles ne génèrent aucune richesse (genre elles sont mises de côté parce que personne n'en veut, entassées dans des cartons poussiéreux de la frac), elles en détruisent une bonne part.

Le marché doit donc influer sur certains secteurs protégés, au risque de foutre en l'air les autres. Tout n'est peut-être pas marchandisable, mais tout doit se faire dans le respect de certaines règles économiques fondamentales, au risque de ruiner la terre entière.

Pas d'art sans marché, j'en suis parfaitement convaincu, Valentin :icon_up: !

S'il y a bien un domaine où l'expression a été appauvrie par l'intervention étatique, c'est bien celui de l'art contemporain en France !!

Je pense que l'oeuvre artistique est une marchandise, mais que c'est la part de génie créateur de l'artiste, qui, seule, échappe à la 'rationnalité du marché'. Artiste, quelle cruelle vocation :doigt: !

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Je pense que l'oeuvre artistique est une marchandise, mais que c'est la part de génie créateur de l'artiste, qui, seule, échappe à la 'rationnalité du marché'. Artiste, quelle cruelle vocation  :icon_up:  !

Hum, cette expression bien qu'entre guillemets, me laisse spectique. N'est-ce pas la source du malentendu?

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Hum, cette expression bien qu'entre guillemets, me laisse spectique. N'est-ce pas la source du malentendu?

Peut être …

Disons que la démarche créative, ou scientifique, échappe aux lois du marché, même si les créatifs ou les chercheurs ont des impératifs économiques évidents. Le problème avec l'éducation des enfants, c'est qu'ils ne sont pas conscients qu'une bonne éducation est dans leur intérêt.

Exemple: Je vais écrire un poëme pour l'envoyer à ma nana: J'achète un bouquin 'comment écrire un beau poëme' et je suis la recette: Pour un poëme efficace, avec un bon retour, il faut mettre les mots 'xx', 'yy', il faut …

En fait, l'expression 'rationnalité du marché' est peut être vague, je sais pas trop …

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Exemple: Je vais écrire un poëme pour l'envoyer à ma nana: J'achète un bouquin 'comment écrire un beau poëme' et je suis la recette: Pour un poëme efficace, avec un bon retour, il faut mettre les mots 'xx', 'yy', il faut …

Et ben si ta nana est assez connes pour se laisser avoir par des recettes de cuisine, tant mieux vous êtes faits pour vous entendre, ensuite vous regarderez TF1 ensemble, puis un jour elle te trompera parce qu'un mec aura acheté la dernière version de 'comment écrire un beau poëme', beaucoup plus efficace, alors que toi t'auras pris de la brioche à manger des chips et boire de la bière devant TF1 …

C'est beau la vie !

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Ma réponse pour Wapiti est simple: C'est tout à son honneur pour Le Lay de dire la vérité sur sa démarche. Il n'a fait qu'exprimer tout haut son mépris pour les clients à qui il fournit ses services, comme tant d'autres grands argentiers de ce monde.

Encore une fois, je ne suis sûrement pas dans une démarche libérale quand je dis cela, mais quand on sait que le commerce de TF1 tire les gens vers le bas, et quand on connaît le succès important de cette chaîne et de ce genre de chaînes commerciales, moi ça m'attriste.

Peut on se satisfaire d'un commerce qui vend de la m… et qu'un nombre très important d'individus en soient consommateurs parce que ce commerce là flatte les mauvais penchants de la nature humaine (voyeurisme, paresse, information spectacle etc.)

Si les clients ne payent pas, c'est que le business de TF1 est de ne pas les faire payer pour maximiser son audience, donc ce sont les personnes aux revenus modestes qui se retrouvent à devoir bouffer du TF1 faute de pouvoir s'abonner aux chaînes thématiques genre 'Voyage' ou 'Discovery'.

Or si la société marchande envahit tous les compartiments des activités humaines, le raisonnement que je tiens sera bientôt inaudible (bon, il est vrai qu'en France on en est très très loin, cela dit l'égalitarisme socialiste s'accomode très bien de la coexistence de distributeurs de loisirs vulgaires comme TF1 …)

Je répondrai aussi à Chitah, mais ce sera un peu plus long, donc, un peu plus tard.

Tu te trompes complètement, et je te le dis en toute amitié, voir mon interprétation personnelle plus bas.

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Et ben si ta nana est assez connes pour se laisser avoir par des recettes de cuisine, tant mieux vous êtes faits pour vous entendre, ensuite vous regarderez TF1 ensemble, puis un jour elle te trompera parce qu'un mec aura acheté la dernière version de 'comment écrire un beau poëme', beaucoup plus efficace, alors que toi t'auras pris de la brioche à manger des chips et boire de la bière devant TF1 …

C'est beau la vie !

:icon_up:

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--> Précision: la société marchande demeure vertueuse tant qu'elle na pas envahie tous les compartiments des activités humaines.

Mouais, je vois ce que tu veux dire, seulement c'est un concept flou; mais je vais pas jouer au mongole: c'est encore une fois le mépris pour l'entreprise (du verbe entreprendre, je ne parle pas des instittions qui sont les receptacles des contrats de travail, de fournisseurs, de clients…)

--> La société marchande c'est dans mon idée la société de consommation telle qu'elle se développe en France, aux US ou ailleurs. C'est aussi la société où l'on ne raisonne plus qu'en terme de clients, d'actionnaires etc.

Cette vision, comme tu dis , en termes de "clients", "actionnaires", c'est une distinction pour les mongols.

Je m'explique: raisonner comme ça sans savoir de quoi on parle amène à dire des conneries.

Exemple: boubou emploie le terme "client" pour désigner les téléspecateurs? Ou les annonceurs? Ou les deux? Précisions plus bas.

--> Elévation: C'est devenir meilleur par l'expérience qui résulte de l'action, c'est exercer sa réflexion, apprendre, étudier etc. Or il est bien entendu, et c'est pour cela que je crois dans le libéralisme, que cet exercice de l'action et de la réflexion ne peut se faire qu'en jouissant d'une certaine liberté. Ce n'est donc pas tout à fait, me semble-t-il, un jugement de valeur, mais plutôt la croyance en la vertu du travail, de l'expérience, de l'instruction, de la réflexion etc.

Vertus corrompues par la "société marchande", réputées peu vertueuses voire destructrice de vertu.

J'ai très bien compris comment fonctionne le capitalisme moderne, il n'en reste pas moins que cette conception que Le Lay a immanquablement de son prochain est pour moi scandaleuse, bien que sa seule erreur au regard de tous les grands argentiers qui n'en pensent pas moins est de l'avoir exprimé à voix haute.
Dernière précision: Mon frangin travaille dans la finance et il pense un peu comme moi sur ce genre de sujets … La finance: oui, la financiarisation: non.

Ton frangin a certainement pour client tout au plus quelques pourcents des entreprises de chaque pays. L'immense majorité des français sont employés dans des PME (plus ou moins grosses), dont on ne parle de titriser des trucs (en gros, pour en faire des objets de négoce sur des marchés publics) que depuis très très peu de temps.

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Peut être …

Disons que la démarche créative, ou scientifique,  échappe aux lois du marché, même si les créatifs ou les chercheurs ont des impératifs économiques évidents. Le problème avec l'éducation des enfants, c'est qu'ils ne sont pas conscients qu'une bonne éducation est dans leur intérêt.

Exemple: Je vais écrire un poëme pour l'envoyer à ma nana: J'achète un bouquin 'comment écrire un beau poëme' et je suis la recette: Pour un poëme efficace, avec un bon retour, il faut mettre les mots 'xx', 'yy', il faut …

En fait, l'expression 'rationnalité du marché' est peut être vague, je sais pas trop  …

C'est plus que visible: marché=caca. Ca se résume à ça.

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Et ben si ta nana est assez connes pour se laisser avoir par des recettes de cuisine, tant mieux vous êtes faits pour vous entendre, ensuite vous regarderez TF1 ensemble, puis un jour elle te trompera parce qu'un mec aura acheté la dernière version de 'comment écrire un beau poëme', beaucoup plus efficace, alors que toi t'auras pris de la brioche à manger des chips et boire de la bière devant TF1 …

C'est beau la vie !

Il y avait un peu de dérision dans ce propos là :icon_up: !

Ceci dit, il me faut de plus en plus de temps et d'arguments pour expliquer aux gens pourquoi je ne vais pas systématiquement au meilleure rapport qualité-prix, voire au moins cher.

Pourquoi, par exemple, j'ai gardé mon ADSL chez le fournisseur le plus cher et le plus lent, alors qu'il existe 2 fois moins cher et cinq fois plus rapide sur le marché

Pourquoi, par exemple, je roule dans une voiture qui n'est pas en correspondance avec ma catégorie socio-culturo-financiaro-professionnelle

Pourquoi, par exemple, j'ai zéro mp3 et zéro Divx sur mon PC et que je continue d'acheter mes CD et DVD.

Pourquoi, par exemple, je décline les offres de recours aux niches fiscales pour payer moins d'impôts

etc.etc.

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Pourquoi, par exemple, je roule dans une voiture qui n'est pas en correspondance avec ma catégorie socio-culturo-financiaro-professionnelle

Ça c'est pas dur, dans ta cité, tu te la ferais carotte :icon_mrgreen:

PS: moi aussi, je suis chez wanadoo

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C'est plus que visible: marché=caca. Ca se résume à ça.

Non, Chitah, je refuse ce raccourci car tout réside dans la nuance et dans l'articulation extrêmement délicate à définir entre les différents acteurs économiques et sociaux.

J'en reviens donc à ma phrase de départ: Le marché demeure vertueux tant que sa logique n'a pas envahi tous les compartiments des activités humaines, car il est des activités dont la logique échappe pour partie à la logique marchande.

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Ça c'est pas dur, dans ta cité, tu te la ferais carotte  :icon_mrgreen:

La précision est utile :doigt: ! En revanche mes collègues, sans m'étaler durablement sur ma petite vie, ne comprennent donc pas pourquoi je persite à vivre dans la 'bande de Gaza' :icon_up: !

T'es chez Wanadoo ? La honte :icon_mrgreen: ! (moi aussi …)

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Cette expression "logique marchande", ça me donne des boutons, je vois bien ce que tu entends par là, mais malheureusement, je n'ai pas les idées assez claires pour définir clairement à quoi ça correspond. Mais ce qui est clair, c'est que ce terme est vraiment mal choisi. Parce que la logique marchande, la vraie, à savoir l'aspect économique est présente dans toutes les activités.

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J'en reviens donc à ma phrase de départ: Le marché demeure vertueux tant que sa logique n'a pas envahi tous les compartiments des activités humaines, car il est des activités dont la logique échappe pour partie à la logique marchande.

A bAS LA SOCIETE SPECTACULAIRE MARCHANDE ! LES PRO-SITUS TOUS AVEC BOUBOU !

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Cette expression "logique marchande", ça me donne des boutons, je vois bien ce que tu entends par là, mais malheureusement, je n'ai pas les idées assez claires pour définir clairement à quoi ça correspond. Mais ce qui est clair, c'est que ce terme est vraiment mal choisi. Parce que la logique marchande, la vraie, à savoir l'aspect économique est présente dans toutes les activités.

Wapiti, j'ai précisé dans un autre fil que je ne croyais en rien en la gratuité ou l'acte désintéressé, je ne suis pas fou !

Je crois que beaucoup de choses répondent à une logique économique, mais c'est ce que je disais au départ: Un système de valeur aura toujours tendance à se dénaturer lorsqu'il se diffuse et perdure.

L'Egalité, comme volonté de promulguer la fin de l'ordre de l'Ancien Régime, s'est ainsi transformé en lubbie égalitariste.

La logique économique, selon laquelle les individus ont la possibilité de satisfaire leurs besoins par les échanges sur des marchés, s'est lentement transformé en course au meilleur rapport qualité-prix, voire course au 'toujours moins cher', c'est en ce sens que je parle d'un rétrécissement aliénant de l'horizon de chacun dans une société de plus en plus tournée vers le consumérisme.

Tiens, à ce sujet --> Lire 'la métamorphose' de Kafka (que je n'ai pas lu mais dont on m'a parlé)

'Logique marchande', c'est peut être flou, ça mérité certainement précision, mais je dois dire que, bien que n'aimant pas du tout les gauchistes, toutes les idées ne sont pas à jeter venant de 'la gauche', selon moi …

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Qu'est-ce que le métier de TF1, et Patrick Le Lay est-il un être maléfique?

La réponse à la seconde question est: je ne sais pas, on s'en fout d'ailleurs.

1 - la notion de modèles économique

C'est pas compliqué, tout le monde voit la différence entre:

- le cordonnier du coin: il répare les chaussures de Chitah, ici et maintenant.

- le boulanger, vente de pain, ici et maintenant,

- Microsoft: MS vend à DELL, qui ensuite vend au client final.

- Bosch, qui vend des injecteurs diesels: ils vendent à Renault, qui vend à Chitah une voiture.

Dans les deux premiers cas, celui qui paie et celui qui consomme (ainsi que celui qui choisit, et celui qui recommande) sont les mêmes personnes.

Dans tous les marchés, on doit DISTINGUER ces quatre roles.

Pour les trucs grands publics, en général, les 4 personnes n'en sont qu'une seule.

Ainsi, TF1 et Canal+ on deux modèles économiques (comprendre: manière de ganger de l'argent). Mais les deux boites ont le même METIER.

Boubou: Arte Canal+ et TF1, et même Boubou TV, font EXACTEMENT LE MËME METIER. Mais ces quatre entreprises ont un modèle économique distincts: respectivement subvention, abonnement, paiement par des publicitaires.

Le métier de TF1, c'est de (produire et) distribuer des contenus audiovisuels.

Le Modèle economique de TF1, c'est de vendre une audience à des annonceurs publicitires (+ sponsoring, etc, mais on va simplifier.

2 - qui sont les clients de TF1?

Les clients de TF1, ce sont donc à la fois les téléespctateurs (études de marché pour savoir ce qui plait; investissement dans la prod, etc…) et les annonceurs (vente d'espace, etc..)

Seulement, ce sont les annonceurs qui allongent la monnaie, donc on ne va appeler "clients" que les annonceurs jusqu'a la fin de cet exposé.

3 - que vend TF1?

Des espaces publicitaires, basiquement. Dans l'automobile, il existe les petites cylindrées, les grosses cylindrées, les vans, etc….

L'ensemble des actions visant à concevoir un produit dans le but de répondre à la demande d'un marché (plus la distrib, plus la promo) s'appele le marketing.

Il existe un marketing de l'automobile, il existe un marketing de l'esapce de pub. Nous y reviendrons.

TF1 vend des espaces publicitaires à des annonceurs, TF1 "vend une audience" (terme abstrait signifiant que TF1 loue du temps d'antenne, avec les telespectateurs qui vont avec.

4 - Quelle évolution dans "le" marketing de TF1?

Il faut se représenter, que pour des raisons autant techniques que de marché, etc… le marketing a profondément évolué.

Avant, il y avait un modèle unique de voiture, une seule couleur, car le seul besoin identifié qui fait qu'on veut une voiture était alors unique: le déplacement de A à B.

Frimer devant les gonzesses, faire des dérapages frein à main dans la neige, c'était pas prévu par les marketers de Ford. Leur marketing était sous-developpé, Ford n'aurait pas pu vendre des voitures à tous les segments du marché.

Quel était le marketing sous-développé de TF1, il y a dix ans, par exemple? C'est simple, ça s'appele l'audimat. On fout une machine au domicile d'un echantillon de telespectateurs, et on compte.

Mais depuis, ça a bien changé. Le produit que vend TF1, l'espace de pub, c'est la chose suivante: TF1 dit à Coca Cola "devant les épisode de Navarro, vous trouvez en moyenne deux personnes par poste de TV, et ce sont des gens de 50 ans, etc..".

Jusque là, on n'a fait, par rapport à la mesure brute du nombre de gens, qu'un léger saut qualitatif. Désormais, TF1 peut dire à Omo "placez plutot vos pubs avant le Juste prix, pour la menagere de moins de 50 ans, plutot que juste avant le porno du samedi sur Canal+".

Mais, l'homme étant ce qu'il est, une nouvelle évolution dans le marketing de TF1 ( rappel:étude de l'adéquation de l'offre d'audience aux annonceurs) voit le jour.

Que se passe-t-il, concrètement devant le post de télévision:

- devant le journal TV: en général, repas de famille, 5 personnes, qui regarde la TV du coin de l'oeil.

- devant Loft Story: la bande de potes qui regarde ca tous ensembles, en faisant pleins de commentaires

En fait, là, on rentre plus dans le détail: on ne se contente pas de dire: "il y a deux personnes devant la TV, elles ont 50 ans", car on ne sait pas si elles discutent entre elles, font des mots croisées, ou dorment.

TF1, par des outils que je connais pas, est capable de mesurer cela: l'information est donc BEAUCOUP PLUS FINE pour les annonceurs.

Le marketing gagne donc en finesse. On peut désormais rajouter des éléments sur l'attention du téléespecteur, sur la quantité d'info qu'il absorbe, son degré de passivité ou d'activité, ses interactions avec d'autres spectateurs, etc…

On résume tout cela par: le temps de cerveau disponible.

D'où la notion de temps de cerveau disponible. TF1 peut dire à Coca Cola: "il y a deux personnes devant la TV, elles ont 50 ans, et sont très attentives (coefficient 0.8, par exemple, 1 étant l'attention totale) aux programmes, et restent scotchés à la TV pendant la coupure de pub (les deux tiers du temps)"

Donc, on fait nombre de foyers fois deux personnes fois 0.8, * 2/3, et on aboutit au nombre de telespectateurs "réel" (un à moitié endormi compte pour un demi, etc…)

C'est plus fin, c'est plus précis, c'est mieux.

On dit que "TF1 vend du temps de cerveau disponible".

Ce terme, c'est ce que Le Lay raconte à ses annonceurs, c'est du jargon technique, c'est tout. Croire que Le Lay essaie de manipuler les gens, c'est:

- faire preuve d'une naiveté confondante, comme si c'était aussi simple

- faire preuve d'une intolérance rare, cela ne fait que montrer que l'idée était déjà présente dans la tête des gens que TF1=gros enc…s qui nous manipulent.

Voilà mon explication.

Ce n'est pas un SECRET, boubou, au sens où Le Lay serait devenu tout d'un coup un MEC FRANC. Il a dit ce qu'il a dit dans un livre de MANAGEMENT. Pas dans un livre grand public.

Et moi, quand j'ai lu "temps de cerveau", j'ai pas été choqué, puisque je savais exactement à quoi ça correspondait.

Si il y en a un seul qui me dit "non, tu ne m'as pas convaincu, TF1 nous manipule et cherche à vendre notre cerveau", je leur conseille d'arrêter immédiatement de parler d'entreprise, de s'abonner aux Echos pendant deux ans au moins, pour se familiariser un peu avec le business..

Et d'ici là, cette personne sera considérée par moi comme une ennemie du marché, au sens le plus pur du terme, dans la même case que les trotskystes et les cocos.

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La logique économique, selon laquelle les individus ont la possibilité de satisfaire leurs besoins par les échanges sur des marchés

Non, la phrase correcte est

La logique économique, selon laquelle les individus ont la possibilité de satisfaire leurs besoins par les échanges, l'ensemble de ces actions humaines s'appelant le marché
s'est lentement transformé en course au meilleur rapport qualité-prix, voire course au 'toujours moins cher', c'est en ce sens que je parle d'un rétrécissement aliénant de l'horizon de chacun dans une société de plus en plus tournée vers le consumérisme.

Euh, tu confonds deux choses:

- ce que tu lis sur les affiches de Auchan et Carrefour (la Vie moins chère, etc…)

- ce qui est la réalité de la culture morale de ce pays.

'Logique marchande', c'est peut être flou, ça mérité certainement précision, mais je dois dire que, bien que n'aimant pas du tout les gauchistes, toutes les idées ne sont pas à jeter venant de 'la gauche', selon moi …

Toi, tu as besoin que la boulangère soit ta copine, je pense. Et tu ne comprends pas pourquoi TOUTES les boulangères ne sont pas tes copines, tu déplores cette "logique marchande", qui fait que cette vilaine ne considère pas Boubou (mon dieu, elle ose) comme quelqu'un d'unique.

Entrer dans le marché par ses actions humaines, c'est se rendre compte qu'on est un humain parmi d'autres, pas comme quand j'étais petit, où j'étais le petit Chitah à sa maman.

Maintenant, je suis adulte, et je fais connaissance avec l'autre, et j'aimerai qui me traite de façon unique.

C'est là l'origine du problème de boubou, à mon humble avis.

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Cette expression "logique marchande", ça me donne des boutons, je vois bien ce que tu entends par là, mais malheureusement, je n'ai pas les idées assez claires pour définir clairement à quoi ça correspond. Mais ce qui est clair, c'est que ce terme est vraiment mal choisi. Parce que la logique marchande, la vraie, à savoir l'aspect économique est présente dans toutes les activités.

D'après ce que j'ai écrit ci dessus, il doit y avoir quelque chose de cette peur de l'anonymat, de la non singularité, etc…

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Ta présentation et ton explication sont irrpéprochables.

Ce qui me gêne, c'est la généralisation de cette approche marketing et consumériste dans de plus en plus de domaines d'activités, voire tous les domaines si aucun contre-pouvoir répondant à une logique distincte que celle qui anime les entreprises ne vient s'opposer.

Pouvoirs et contre-pouvoirs, approche et approche alternative, c'est le secret de l'équilibre.

Ce n'est donc pas Le Lay ou le business de TF1 que je condamne, c'est la généralisation de la logique business et marketing "à la TF1" à tous les domaines d'activités, économiques au sens le plus large du terme puisque matière à échange synallagmatique, mais dont notre société ne retiend que le volet monneyable.

Tiens, ça sert à quoi une bibiothèque municipale dans un quartier ? D'un point de vue marchand, à rien.

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Ta présentation et ton explication sont irrpéprochables.

Ce qui me gêne, c'est la généralisation de cette approche marketing et consumériste dans de plus en plus de domaines d'activités, voire tous les domaines si aucun contre-pouvoir répondant à une logique distincte que celle qui anime les entreprises ne vient s'opposer.

1 - ce paragraphe répond à la question "Boubou préfère-t-il la structure du marché de l'automobile en 1905 ou en 2005?" Réponse: en 1905. Je ne donne pas une date très eloignée pour te traiter d'arriéré (encore que… :warez: ), mais pour mettre en évidence une chose: ce que tu décries (du verbe décrier), c'est un peu comme les gens qui se plaindraient de leur bon vieux journal papier par rapport à une version web. Le marketnig des journaux, actuellement, c'est d'aller vers le web.

Et c'est là où je vais te révéler un secret: le contre-pouvoir c'est toi. Achète le papier si t'aimes le papier, achète la version web sinon

2 - en ce qui concerne la "généralisation", il faut comprendre que l'argument que tu me donnes me laisse sur le cul. Pouvoir choisir sa voiture jusque dans la couleur des sièges, comme ça, et l'obtenir moins de quinze jours après, c'est une diminution de liberté par rapport à l'epoque de la Ford Model T?

Pouvoirs et contre-pouvoirs, approche et approche alternative, c'est le secret de l'équilibre.

Tut tut tut, :icon_up: pas d'Etat, quand même, hein. :doigt:

Ce n'est donc pas Le Lay ou le business de TF1 que je condamne, c'est la généralisation de la logique business et marketing "à la TF1" à tous les domaines d'activités,  économiques au sens le plus large du terme puisque matière à échange synallagmatique, mais dont notre société ne retiend que le volet monneyable.

Synallagmatique ça veut dire "entre deux personnes?"

Tiens, ça sert à quoi une bibiothèque municipale dans un quartier ? D'un point de vue marchand, à rien.

Juste une question: pourrais-tu te renseigner sur les bibliothèques au 18ème et au 19ème siècle? Qui les gérait?

Tu sais, boubou, à la limite tu le sais bien: dans le cadre de la Grande Alliance libérale qui nous fera arriver au pouvoir, je veux bien que dans le programme commun on mette des biliothèques, allez, pour ce que ça coûte. :warez:

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Non, la phrase correcte est:

La logique économique, selon laquelle les individus ont la possibilité de satisfaire leurs besoins par les échanges, l'ensemble de ces actions humaines s'appelant le marché

Quoi ? Mais enfin, on ne peut pas regrouper l'ensemble des actions humaines sous la notion de marché ! Et la démarche artistique ? Est elle réductible à la seule logique du marché des Arts ? Je ne sous estime pas l'importance d'un marché de l'art pour qu'existe les artistes, mais on ne saurait réduire l'activité d'un artiste au marché de l'Art, non ? La nouveauté, l'innovation artistique naît grâce au fait que l'artiste, dans sa démarche, s'est partiellement affranchi de cette logique de marché, or sans innovation dans l'art, plus d'art …

Euh, tu confonds deux choses:

- ce que tu lis sur les affiches de Auchan et Carrefour (la Vie moins chère, etc…)

- ce qui est la réalité de la culture morale de ce pays.

Toi, tu as besoin que la boulangère soit ta copine, je pense. Et tu ne comprends pas pourquoi TOUTES les boulangères ne sont pas tes copines, tu déplores cette "logique marchande", qui fait que cette vilaine ne considère pas Boubou (mon dieu, elle ose) comme quelqu'un d'unique.

Entrer dans le marché par ses actions humaines, c'est se rendre compte qu'on est un humain parmi d'autres, pas comme quand j'étais petit, où j'étais le petit Chitah à sa maman.

Maintenant, je suis adulte, et je fais connaissance avec l'autre, et j'aimerai qui me traite de façon unique.

C'est là l'origine du problème de boubou, à mon humble avis.

Je ne pense pas que j'entre en sympathie avec des individus sur la base d'une logique de marché, même si je peux accepter la notion d'échange, dans un sens économique élargi, en matière d'amitié ou de camaraderie.

Je le répète: Rien n'est gratuit, rien n'est désintéressé en ce bas monde, mais de nos jours, la logique économique se réduit de plus en plus à une plate logique consumériste et marchande (réduction de l'horizon, appauvrissement de la notion de marché, d'économie, dûe à la présence de plus en plus grande de cette unique logique marchande).

D'ailleurs, s'il faut reconnaître un mérite aux religions, c'est justement d'apporter un peu de perspective et de sens à notre existence avec une hauteur de vue qui échappe, encore une fois, à la logique marchande.

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Bon, comme il faut savoir s'arrêter (cf l'heure tardive …)

Synallagmatique: Souvenir d'une année de Droit: Contrat qui implique une obligation réciproque entre les deux parties. Bref, un objet A contre un objet B, par opposition à un contrat unilatéral.

Je rappelle en dernier lieu que les minarchiste ont le droit à la carte Etat dans leur besace :icon_up: !

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Quoi ? Mais enfin, on ne peut pas regrouper l'ensemble des actions humaines sous la notion de marché ! Et la démarche artistique ? Est elle réductible à la seule logique du marché des Arts ?  Je ne sous estime pas l'importance d'un marché de l'art pour qu'existe les artistes, mais on ne saurait réduire l'activité d'un artiste au marché de l'Art, non ? La nouveauté, l'innovation artistique naît grâce au fait que l'artiste, dans sa démarche, s'est partiellement affranchi de cette logique de marché, or sans innovation dans l'art, plus d'art …

Je ne pense pas que j'entre en sympathie avec des individus sur la base d'une logique de marché, même si je peux accepter la notion d'échange, dans un sens économique élargi, en matière d'amitié ou de camaraderie.

Dans ta définition, "marché" a une forte connotation négative, ce sont les choses bassement matérielles, les plaisirs terrestres si j'ose dire.

Seulement, en économie, ce que l'on appele le marché, c'est l'ensemble des actions humaines.

En fait, tu apliques la définition des marxistes et ds keynésiens du marché (institution assurant ensemble des transactions liées à la production et la vente de biens manufacturés).

Avec cette définition, tu ne peux pas non seulement comprendre le marché de l'art, mais non plus celui du massage à domicile, des cours particuliers pour les enfants, bref tout ce qui est immatériel.

Nous, libéraux, disons que c'est la même chose.

Tu sais, Boubou, je me suis déjà bastonné avec un ami artiste, et il ne voulait pas en demordre. Même si cela lui fait mal au cul, l'ensemble de ses actions artistiques s'inscrivent (hors la démarche de création pure, souvent solitaire pour les arts plastiques) dans un cadre de marché.

Je lui ai dit "si tu veux, on peut appeler cela le panthéon des artistes qui ont la classe, mais il n'empêche que, même avec ce nom, l'objet dont on parle restera le MARCHE: l'ensemble des actions humaines".

Je le répète: Rien n'est gratuit, rien n'est désintéressé en ce bas monde, mais de nos jours, la logique économique se réduit de plus en plus à une plate logique consumériste et marchande (réduction de l'horizon, appauvrissement de la notion de marché, d'économie, dûe à la présence de plus en plus grande de cette unique logique marchande).

OK, parlons d'un cas précis: TF1. Boubou prend la place de Le Lay. Boubo fait quoi? Il vire le service marketing dont j'ai parlé plus haut?

D'ailleurs, s'il faut reconnaître un mérite aux religions, c'est justement d'apporter un peu de perspective et de sens à notre existence avec une hauteur de vue qui échappe, encore une fois, à la logique marchande.

Tiens tiens tiens, ne t'avais-je pas vu rouspéter une fois, sur la naissance des banques islamiques? Ou sur les investissements dits "éthiques"? C'est exactement ce que tu appeles de tes voeux, non?

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