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Adam Smith


dedalus

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En jetant un coup d’œil à cette rubrique qui s’appelle Lectures et culture, je me suis aperçu qu’il manquait un sujet fondamental (sans lequel, elle ne devrait s'appeler que Lectures) : Adam Smith.

Sans balancer dans l’admiration ultra-capitaliste, ni dans le rejet bêtement adolescent anticapitaliste, Adam Smith, philosophe et économiste, est, il me semble, un auteur incontournable puisque « fondateur » (du moins l’un des premiers et plus importants écrivains) de la vision moderne de l’économie (celle sur qui repose le monde).

Deux ouvrages essentiels :

1. Le très populaire (ou impopulaire pour d’autres) Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations

2. Et le moins connu, mais tout aussi essentiel Théorie des sentiments moraux

Deux livres complémentaires qui permettent une approche complète de l’auteur et de ses idées.

Voici donc une base de lecture pour qui se dit un vrai libéral. Pour ceux qui sont dépités devant l’ampleur de ces ouvrages, je vous conseil : Adam Smith : Vie, œuvres, concept de Alain Bruno, un livre très complet et objectif.

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:icon_up: Tu es gentil, mais je pense que la très grande majorité des participants à ce forum connaissent Adam Smith. Et s'il n'y a pas un topic sur lui, nous avons néanmoins un article dans notre wiki : Adam Smith.

Sinon, tu te trompes lourdement si tu crois voir en Smith le fondateur de l'économie moderne : les grandes lignes avaient déjà été étudiées par les Dominicains de l'École de Salamanque.

Par ailleurs, Adam Smith est fortement critiqué par de nombreux libéraux, pour diverses raisons, et est descendu en flamme par Rothard :

  • Smith ne fut pas le fondateur de la science économique, qui existait depuis les scolastiques, et sous sa forme moderne depuis Richard Cantillon.
  • Smith ne fut à l'origine de rien de vrai. Et tout ce qu'il fut le premier à penser se révéla faux.
  • Smith plagia beaucoup de passages de Cantillon, et de son mentor Francis Hutcheson.
  • Smith ne contribua à rien ayant une quelconque valeur pour la pensée économique. Son oeuvre fut un recul par rapport à Cantillon, Turgot, Hutcheson et les scolastiques espagnols.
  • Bien que la Recherche sur la nature et les causes de la richesse des Nations soit devenue un objet de culte pour beaucoup, cet essai est rempli d'imprécisions, d'ambiguïtés et de profondes contradictions.
  • Il existe deux traités d'économistes antérieurs qui sont supérieurs : l'Essai sur la nature du commerce en général (1755) de Cantillon et Principles of Political Oeconomy (1767) de Sir James Steuart.

Et surtout il fut à l'origine de la fausse conception de la valeur-travail reprise ensuite par les "penseurs" socialistes.

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Tu as certainement raison, la plupart des gens connaissent l’auteur et ces livres.

Et c’est certain que Smith est devenu un symbole du capitalisme pour les gens qui l’on, ni lu, ni compris, donc la plupart des gens.

Smith pensait que le monde (ou du moins l’Angleterre) se dirigerez vers le paradis grâce aux lois du marché et la croissance. C’est vrai que cela ne c’est pas vraiment confirmé.

On ne peut effectivement considérer Smith comme le fondateur (c’est pourquoi je l’avais mis entre « ») de l’économie moderne et la majorité des principes de la richesse des nations avaient déjà été avancé par d’autres. Mais la vrai richesse de ce livre est justement cette concentration d’idées encore novatrice pour l’époque et son influence sur les doctrines politiques (Pitt le jeune, Premier ministre de GB, le considéré comme un maître).

Les idées ont un point commun avec les inventions et innovations, qu’importe qui les a énoncé en premier, la seul personne qui compte est celle qu’il les a popularisé. (Les fondateurs de Google n’ont pas inventé le moteur de recherche et pourtant aujourd’hui, c’est tout comme. Bon, cette comparaison n’est peu être pas la plus saisissante) Les idées sont immatériels et elles doivent être portées par des personnes qui les symbolisent aux yeux des gens qui les comprennent pas, donc la plupart des gens.

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Smith pensait que le monde (ou du moins l’Angleterre) se dirigerez vers le paradis grâce aux lois du marché et la croissance.

Paradis est un grand mot. Il parlait de richesse des nations. Et son pronostic s'est révélé juste : les nations les plus libres économiquement sont devenus les plus développées économiquement et socialement.

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  • Smith plagia beaucoup de passages de Cantillon, et de son mentor Francis Hutcheson.

Hutcheson, la théorie des sentiments et le principe d'utilité de Hume, aussi la Fable des abeilles de Mandeville qui contient la philosophie de la main invisible.

Et surtout il fut à l'origine de la fausse conception de la valeur-travail reprise ensuite par les "penseurs" socialistes.

Et accessoirement fondateur du mouvement utilitaire, qui place l'économie au service des réformes sociales de l'Etat.

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Certes les conditions se sont améliorés, mais Smith voyait : « l’opulence universelle qui s’étend jusque dans les classes les plus basses du peuple » RDN. Enfin, cela est juste une question d’appréciation.

(Opulence et classes les plus basses, il avait un côté utopiste)

Peut être que sa devise été : " observer, copier, s'adapter, innover" de Bertrand Schwartz

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Opulence et classes les plus basses, il avait un côté utopiste…

Ben non : observe l'évolution des conditions de vie des classes les plus basses entre la fin du 18e siècle et aujourd'hui. Et observe surtout leur - pour ainsi dire - complète disparition : le "pauvre" occidental du 21e siècle n'a strictement rien à voir avec le membre des basses classes des 18e et 19e siècles.

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C'est vrai, mais a quel prix: baisse constante du taux de rentabilité, systèmes sociaux coûteux et défaillants,…

Disons, toutes ces choses qui arrivent pour le bonheur de tous, c'est merveilleux! Mais lorsque toutes les classes seront instruites et éduquées, satisfaire notre avidité sera bien plus qu'un exploit. (pour faire simple et un peu cynique peut-être: dommages collatéraux du capitalisme)

Enfin je m'écarte du sujet, je suis désolé.

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C'est vrai, mais a quel prix: baisse constante du taux de rentabilité, systèmes sociaux coûteux et défaillants,…

Tu est sur que tu n'est pas plutot… marxiste ?

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Disons, toutes ces choses qui arrivent pour le bonheur de tous, c'est merveilleux! Mais lorsque toutes les classes seront instruites et éduquées, satisfaire notre avidité sera bien plus qu'un exploit.

J'ai du mal à voir le lien.

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…lorsque toutes les classes seront instruites et éduquées, satisfaire notre avidité sera bien plus qu'un exploit.

Rien compris. Ou alors tu exprimes mal une idée fausse : à savoir que si quelqu'un gagne, c'est que forcément quelqu'un perd. Ce qui est erroné car l'économie n'est pas un jeu à somme nulle.

Tu est sur que tu n'est pas plutot… marxiste ?

Peut-être simplement intoxiqué par l'EdNat et Alternatives économiques.

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Même en tant que libéral, cela ne m'empêche pas de lire d'autre théoricien et de tenter de faire preuve d'Objectivité. Je n'adère pas à Marx le révolutionnaire, mais Marx l'économiste a mis certains points en relief: la baisse tandentielle du taux de rentabilité est une réalité qui est contrée par l'innovation, la main d'oeuvre pas cher et certains cotés de la déréglementation.

Ce que je voulez dire: l'enrichissement des classes populaires leur permet d'avoir accès à certains privilège (qui de ce fait n'en sont plus). Après quelques siècles d'éducation les ignares le sont un peu moins et il est plus difficile de vendre n'importe quoi et à le pousser à l'endettement si il est un tant soit peu intelligent. En gros, le consommateur doit rester un abruti pour que je puisse vivre sur une île paradisiaque avec une collection de top-modèles (ce qui n'est qu'un exemple)

Je ne connais ni EdNat ni Alternatives économiques, je lis essentiellement des journaux suisses.

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Même en tant que libéral, cela ne m'empêche pas de lire d'autre théoricien et de tenter de faire preuve d'Objectivité.

C'est le pote d'Oblong et d'Obituary ?

Je n'adère pas à Marx le révolutionnaire, mais Marx l'économiste a mis certains points en relief: la baisse tandentielle du taux de rentabilité est une réalité qui est contrée par l'innovation, la main d'oeuvre pas cher et certains cotés de la déréglementation.

Marx l'économiste ?

On t'a peut-être déjà parlé de Marx le clown, non ? C'est le même.

l'enrichissement des classes populaires leur permet d'avoir accès à certains privilège (qui de ce fait n'en sont plus). Après quelques siècles d'éducation les ignares le sont un peu moins et il est plus difficile de vendre n'importe quoi et à le pousser à l'endettement si il est un tant soit peu intelligent. En gros, le consommateur doit rester un abruti pour que je puisse vivre sur une île paradisiaque avec une collection de top-modèles (ce qui n'est qu'un exemple)

C'est n'importe quoi. Et c'est ce que disait Lucilio : l'économie n'est pas un jeu à somme nulle.

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Même en tant que libéral, cela ne m'empêche pas de lire d'autre théoricien et de tenter de faire preuve d'Objectivité. Je n'adère pas à Marx le révolutionnaire, mais Marx l'économiste a mis certains points en relief: la baisse tandentielle du taux de rentabilité est une réalité qui est contrée par l'innovation, la main d'oeuvre pas cher et certains cotés de la déréglementation.

Ce que je voulez dire: l'enrichissement des classes populaires leur permet d'avoir accès à certains privilège (qui de ce fait n'en sont plus). Après quelques siècles d'éducation les ignares le sont un peu moins et il est plus difficile de vendre n'importe quoi et à le pousser à l'endettement si il est un tant soit peu intelligent. En gros, le consommateur doit rester un abruti pour que je puisse vivre sur une île paradisiaque avec une collection de top-modèles (ce qui n'est qu'un exemple)

Je ne connais ni EdNat ni Alternatives économiques, je lis essentiellement des journaux suisses.

Bullshit.

PS : Le mot privilège, du latin privata-lex (« loi particulière »), est à l'origine une disposition juridique conférant un statut particulier.

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Même en tant que libéral, cela ne m'empêche pas de lire d'autre théoricien et de tenter de faire preuve d'Objectivité. Je n'adère pas à Marx le révolutionnaire, mais Marx l'économiste a mis certains points en relief: la baisse tandentielle du taux de rentabilité est une réalité qui est contrée par l'innovation, la main d'oeuvre pas cher et certains cotés de la déréglementation.

Voilà pourquoi la marxologie n'a rien de scientifique, cette théorie s'entoure de stratagèmes immunisateurs contre la réfutation.

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Certes les conditions se sont améliorés, mais Smith voyait : « l’opulence universelle qui s’étend jusque dans les classes les plus basses du peuple » RDN. Enfin, cela est juste une question d’appréciation.

(Opulence et classes les plus basses, il avait un côté utopiste)

Peut être que sa devise été : " observer, copier, s'adapter, innover" de Bertrand Schwartz

Mais lorsque toutes les classes seront instruites et éduquées, satisfaire notre avidité sera bien plus qu'un exploit.

L'avidité est dans le coeur de l'homme, elle ne disparaitra jamais. Et justement elle n'a disparu malgré l'extraordinaire opulence matérielle de l'époque moderne, qui frappe toutes les classes.

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…la baisse tandentielle du taux de rentabilité est une réalité qui est contrée par l'innovation, la main d'oeuvre pas cher et certains cotés de la déréglementation.

Bref, ça n'existe pas : après 10.000 ans de "baisse tandentielle du taux de rentabilité", l'économie se serait complètement arrêtée - qui va mettre encore un rond dans une entreprise, hein ?

En gros, le consommateur doit rester un abruti pour que je puisse vivre sur une île paradisiaque avec une collection de top-modèles…

Même erreur : le vendeur ne s'enrichit pas en roulant le consommateur.

Je ne connais ni EdNat ni Alternatives économiques, je lis essentiellement des journaux suisses.

Au temps pour moi. Mais tu m'étonnes pour un Suisse.

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Après quelques siècles d'éducation les ignares le sont un peu moins et il est plus difficile de vendre n'importe quoi et à le pousser à l'endettement si il est un tant soit peu intelligent. En gros, le consommateur doit rester un abruti pour que je puisse vivre sur une île paradisiaque avec une collection de top-modèles (ce qui n'est qu'un exemple)

Je ne connais ni EdNat ni Alternatives économiques, je lis essentiellement des journaux suisses.

Croire que l'ignorance existe pour l'intérêt de quelques-uns, que le système est dessiné au profit des mêmes est une erreur courante et typée.

Il y a toujours eu des ignares et il y en aura toujours, non pas parce que la vérité est cachée mais parce que la vérité est le cadet des soucis du vulgum pecus, qui préfère à la vérité les démagogues, les sycophantes et autres flatteurs.

Voilà pourquoi la marxologie n'a rien de scientifique, cette théorie s'entoure de stratagèmes immunisateurs contre la réfutation.

+1

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Je n'ai vraiment pas envie de défendre Marx, mais le capital, si on enlève tout ce qui peut ressembler à des hymnes au socialisme, est un livre qui parle d'économie dont certains passages ont un réel intérêt ou un intérêt réel, qu'importe. (bon sang, arretez moi avant que je commence à le défendre vraiment, vite une corde et un arbre: pendez moi)

Bien sûr que l'économie n'est pas un jeu à somme nul, je dit simplement qu'il est plus facile de vendre des produits/services (d'un point du vue pragmatique et en dehors de toutes analyse macroéconomique) à des abrutis, c'est-à-dire, une masse de consommateur-imbéciles est un gage de forte croissance.

Concerant le mot privilège, sachant que les mots change de sens avec le temps (exemple le mot libéral au fil des siècles), je voulais simplement dire: "le droit particulier possédé par qqu, que les autres n'ont pas" Larousse

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…mais le capital, si on enlève tout ce qui peut ressembler à des hymnes au socialisme, est un livre qui parle d'économie dont certains passages ont un réel intérêt ou un intérêt réel…

Quels passages ?

…je dit simplement qu'il est plus facile de vendre des produits/services (d'un point du vue pragmatique et en dehors de toutes analyse macroéconomique) à des abrutis…

Quels produits ? Quels services ? Un Airbus ? Une plate-forme pétrolière ? Un chargement de 5.000 tonnes de blé ? La maintenance informatique chez Paribas ? Le courrier par FedEx ? Le service de nettoyage des immeubles de la Défense ?

…c'est-à-dire, une masse de consommateur-imbéciles est un gage de forte croissance.

N'importe quoi de chez n'importenawak. Selon toi, les populations des pays soviétiques étaient vachement moins cons que ceux des pays occidentaux. Et je te parle pas des Africains. Tous des surdoués ! :icon_up:

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Rien compris. Ou alors tu exprimes mal une idée fausse : à savoir que si quelqu'un gagne, c'est que forcément quelqu'un perd. Ce qui est erroné car l'économie n'est pas un jeu à somme nulle.

A propos de la création de valeur, le travail des domestiques (et par extension le travail non productif de marchandise) en crée-t-il ?

http://www.lyc-arsonval-brive.ac-limoges.f….php?article510

Il y a une sorte de travail qui ajoute à la valeur de l’objet sur lequel il s’exerce ; il y en a un autre qui pas le même effet. Le premier, produisant une valeur, peut être appelé travail productif, le dernier, travail non productif . Ainsi, le travail d’un ouvrier de manufacture ajoute, en général à la valeur de la matière sur laquelle travaille cet ouvrier la valeur de sa subsistance et du profit de son maître. Le travail d’un domestique au contraire, n’ajoute à la valeur de rien. Quoique le premier reçoive des salaires que son maître lui avance, il ne lui coûte, dans le fait aucune dépense, la valeur des salaires se retrouvant en général avec un profit de plus dans l’augmentation de valeur du sujet auquel ce travail a été appliqué. Mais la subsistance consommée par le domestique ne se trouve nulle part Un particulier s’ enrichit à employer une multitude d’ouvriers fabricants ; il s’appauvrit à entretenir une multitude de domestiques. Le travail de ceux-ci a néanmoins sa valeur, et mérite sa récompense aussi bien que celui des autres. Mais le travail de l’ouvrier se fixe et se réalise sur un sujet quelconque, ou sur une chose vénale qui dure au moins quelque temps après que le travail a cessé. C’est, pour ainsi dire, une quantité de travail amassé et mis en réserve, pour être employé, s’il est nécessaire, dans quelque autre occasion. Cet objet, ou ce qui est la même chose, le prix de cet objet peut ensuite, s’il en est besoin mettre en activité une quantité de travail égale à celle qui l’a produit originairement. Le travail du domestique, au contraire, ne se fixe ou ne se réalise sur aucun objet sur aucune chose qu’on puisse vendre ensuite. En général, ses services périssent à l’instant même où il les rend, et ne laissent presque jamais après eux aucune trace ou aucune valeur qui puisse servir par la suite à procurer une pareille quantité de services. […] Toute partie de ces fonds qu’un homme emploie comme capital, il s’attend toujours qu’elle lui rentrera avec un profit. Il ne l’emploie donc qu’à entretenir des salariés productifs ; et, après avoir fait, à son égard, office de capital, cette même partie de fonds forme un revenu à ces travailleurs. Toutes les fois qu’il emploie une partie de ces mêmes fonds à entretenir des salariés non productifs , de quelque espèce que ce soit, dès ce moment cette partie se trouve retirée de son capital et versée dans le fonds réservé pour servir immédiatement à sa consommation.

Smith pense que non: donc dans ce cas on a une somme nulle (les domestiques vivent sur la richesse produite par le capital et le ouvriers). Le travail doit-il être productif de marchandise pour être créateur de richesse ? Ou suffit-il d'un travail commandé pour en produire ?

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[/i]Smith pense que non: donc dans ce cas on a une somme nulle (les domestiques vivent sur la richesse produite par le capital et le ouvriers). Le travail doit-il être productif de marchandise pour être créateur de richesse ? Ou suffit-il d'un travail commandé pour en produire ?

Il suffit que le travail crée une valeur pour quelqu'un (nécessairement, forcément subjective) pour créer de la richesse. C'est pourtant pas bien compliqué.

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Il suffit que le travail crée une valeur pour quelqu'un (nécessairement, forcément subjective) pour créer de la richesse. C'est pourtant pas bien compliqué.

En effet… donc les fonctionnaires produisent de la richesse… Mais d'un autre côté, si ils vivent de prélèvement sur le produit du travail d'autrui (les impôts), où donc part la richesse crée ?

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A propos de la création de valeur, le travail des domestiques (et par extension le travail non productif de marchandise) en crée-t-il ?

[…]

[/i]Smith pense que non…

Et Smith a tort. Justement parce qu'il réfléchit en valeur-travail et non pas en valeur subjective. Le domestique rend bien un service à son patron. Le patron, qui est médecin gagne dix fois plus en travaillant comme médecin qu'en perdant son temps à tondre sa pelouse et à économiser un domestique. Le domestique est l'exemple typique du win-win : le patron médecin gagne car il peut rester plus longtemps à recevoir des malades dans son cabinet, le domestique gagne un salaire. Les deux ont gagné et le médecin patron n'a pas volé le domestique.

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En effet… donc les fonctionnaires produisent de la richesse… Mais d'un autre côté, si ils vivent de prélèvement sur le produit du travail d'autrui (les impôts), où donc part la richesse crée ?

Le financement des fonctionnaires détruit plus de richesses que le travail de ceux qui sont productifs (les infirmières, par exemple) n'en crée.

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C’est sûr que Le capital sans les passages pro-socialistes et autres, il n’en reste plus grand-chose. Mais l’analyse économique sérieuse est présente :

Première section : La marchandise et la monnaie

I. La marchandise

1. Les deux facteurs de la marchandise : valeur d'usage et valeur d'échange ou valeur proprement dite. (Substance de la valeur, Grandeur de la valeur)

2. Double caractère du travail présenté par la marchandise

3. Forme de la valeur

4. Le caractère fétiche de la marchandise et son secret

II. Des échanges

III. La monnaie ou la circulation des marchandises

1. Mesure des valeurs

2. Moyen de circulation

3. La monnaie ou l'argent

Les consommateurs-abrutis représente la consommation des ménages donc c’est sûr qu’ils n’achètent ni Airbus, ni plate-forme pétrolière. Tous ces gens qui achètent des produits parce qu’ils ont vu la pub à la TV ou pour la beauté du package ! Tous ces gens qui croient qu’il leur sera possible d’atteindre le bonheur parce qu’ils ont une voiture de marque allemande (je pense à Mercedes, BMW). Si ça c’est pas de la stupidité, c’est quoi ?

Je ne dit pas qu’une population est l’unique ingrédiant de la croissance, mais que c’est un facteur nécessaire et par chance un facteur présent en masse sur tous les continents et en tout temps.

Pour résumé, remercions les imbéciles, ils me permettent de vivre mieux de jour en jour.

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