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Rapprochement d'AL et du NC ?


Gero

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Invité Berti
Tu crois que l'argent est tombé du ciel?

J'ai demandé à Arnaud Walther s'il avait ce pouvoir là.

Nous serons donc bientôt fixés.

Ils sont à la recherche d'idées pour exister face à l'ump et Bayrou

Et ils vont choisir de défendre les idées libérales qui leur vaudront au moins 5 ans de purgatoire ?

Autant que je sache, il y a un certain nombre de libéraux qui se sont rapprochés du MODEM en 2007.

Avez vous entendu des propositions libérales venant du MODEM depuis 2007 ?

Ces libéraux n'ont-ils pas perdu leur temps ?

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Combien d'entre eux faisait parti d'un parti libéral "extrêmistes" ? Aucun à ma connaissance.

Mais non.

Tous !

Et ils en font toujours partie, et ils continuent à militer.

Bastiat ne se trouvait pas dans un parti libéral extrémiste, il a fait parti du centre gauche des assemblées dont il a été élu.

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Invité Berti
Bastiat ne se trouvait pas dans un parti libéral extrémiste, il a fait parti du centre gauche des assemblées dont il a été élu.

?

Bastiat ne machait pas vraiment ses mots dans ses bouquins. Il y exposait clairement ses idées libérales extrêmes.

Si Baillemou ou son clone écrivent des bouquins du même tonneau, je vote pour eux, pas de problème.

Que Bastiat ait posé ses fesses au centre gauche de l'assemblée ne fait pas de Baillemou et de ses clones ses héritiers.

PS : Pour ceux qui voudraient savoir ou se situaient Bastiat sur l'échiquier politique :

http://bastiat.org/fr/pdfe1849.html

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?

Bastiat ne machait pas vraiment ses mots dans ses bouquins. Il y exposait clairement ses idées libérales extrêmes.

Si Baillemou ou son clone écrivent des bouquins du même tonneau, je vote pour eux, pas de problème.

Que Bastiat ait posé ses fesses au centre gauche de l'assemblée ne fait pas de Baillemou et de ses clones ses héritiers.

PS : Pour ceux qui voudraient savoir ou se situaient Bastiat sur l'échiquier politique :

http://bastiat.org/fr/pdfe1849.html

"Oui, j'ai voté avec la droite contre la gauche, quand il s'est agi de résister au débordement des fausses idées populaires. Oui, j'ai voté avec la gauche contre la droite, quand les légitimes griefs de la classe pauvre et souffrante ont été méconnus. "

Si, ça c'est pas la définition du centrisme, je me demande bien ce que ça peut etre.

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Invité Berti
"Oui, j'ai voté avec la droite contre la gauche, quand il s'est agi de résister au débordement des fausses idées populaires. Oui, j'ai voté avec la gauche contre la droite, quand les légitimes griefs de la classe pauvre et souffrante ont été méconnus. "

Si, ça c'est pas la définition du centrisme, je me demande bien ce que ça peut etre.

C'est la définition du libéralisme, désolé.

Le centrisme est indéfini et suivra toujours le sens du vent.

Bastiat se moque d'ailleurs ouvertement du centrisme dans un texte (le fait de vouloir concilier l'inconciliable, de ne jamais trancher, de se présenter comme le juste milieu entre les deux partis en présence, etc…) Je peux le retrouver si vous le souhaitez vraiment.

Bastiat centriste !

C'est la blague du jour.

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C'est la définition du libéralisme, désolé.

Le centrisme est indéfini et suivra toujours le sens du vent.

Bastiat se moque d'ailleurs ouvertement du centrisme dans un texte (le fait de vouloir concilier l'inconciliable, de ne jamais trancher, de se présenter comme le juste milieu entre les deux partis en présence, etc…) Je peux le retrouver si vous le souhaitez vraiment.

Bastiat centriste !

C'est la blague du jour.

Ha bon ? drole de définition.

Confusion avec opportunisme !

Il se moque du consensus mou, pas du centrisme.

Bastiat modéré !

Ravi de vous faire rire, c'est bon pour l'espérance de vie :icon_up:

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Chères amies,

Chers amis d’Alternative Libérale,

Nous ouvrons une nouvelle page de la vie de notre jeune mouvement.

Une délégation d’Alternative Libérale que j’ai le plaisir et l’honneur de conduire sera présente demain à Tours au congrès national du Nouveau Centre.

Cette initiative fait suite à l’entretien que Nelly Guet, 1ère Conseillère, les Vice-présidents Didier Salavert, Vincent Mauricard, et moi-même avons eu le 18 mai dernier avec Hervé Morin, Président du Nouveau Centre, et son équipe.

Nous avons voulu saisir la formidable opportunité que représente l’actuelle dynamique de rassemblement de la famille centriste, libérale et démocrate à laquelle contribue activement le Nouveau Centre à la suite des dernières élections r égionales. Nous avons également pris acte de l! a volonté du Nouveau Centre de s’émanciper de la tutelle de l’UMP.

Le rationnel qui fonde ce rapprochement est le même que celui qui nous a amené à vous proposer une stratégie d’ouverture lors de nos élections internes : Centristes et libéraux partageons les mêmes valeurs - humanisme, responsabilité individuelle, éthique, liberté d’entreprendre, juste récompense de la prise de risque et de l’épargne; nos sujets de préoccupations sont identiques - explosion de la dette et de la dépense publique, rétrécissement des libertés individuelles, dysfonctionnements de nos institutions ou inflation législative - ; et nous avons une longue tradition de vie et d’actions communes, en France comme à travers toute l'Europe.

Notre participation au congrès du Nouveau Centre est ainsi une première étape en vue d’une future association entre nos deux mouvements. Les modalités précises n’en sont pas encore arrêtées mais deux principes, à nos yeux fondamentaux, ont été entérinés : notre identité libérale sera préservée et nous disposerons d’une véritable autonomie d’action et de communication.

Bien évidemment les fruits de nos discussions avec le Nouveau Centre devront recevoir l’assentiment de notre Conseil National ainsi qu’une validation finale au travers du vote de l’Assemblée Générale des adhérents d’Alternative Libérale.

Ce rapproc hement ne nous fait pas non plus perdre de vue ce qui demeure! une priorité pour l’ensemble de l’équipe dirigeante d’Alternative Libérale, celle du rassemblement de l’ensemble des forces vives politiques libérales, notamment dans la perspectives des élections cantonales de 2011 et des législatives de 2012.

A cet égard, je vous ferai part dans les prochains jours de l’avancée de nos échanges avec le Parti Libérale Démocrate. Nous commençons en effet à percevoir les contours d’une nouvelle entité commune. Celle-ci devrait nous permettre d’associer nos forces tout en préservant la richesse des différentes sensibilités libérales traversant nos deux structures.

En espérant qu e ces perspectives vous donneront envie de continuer à nous soutenir dans notre engagement au service des idées de liberté.

Librement,

Louis-Marie Bachelot

Président d’Alternative Libérale

Envoyé le 15 juin

Je vois que certaines leçons n'ont toujours pas été retenues. Quand je survole ce genre de communiqués, je me dis que j'ai eu raison de m'éloigner des différents mouvements libéraux.

Quand est-ce que vous allez comprendre que tout le monde se fout que vous ayiez trois ou quatre députés (dans le meilleur des cas) à l'Assemblée Nationale?

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Quand est-ce que vous allez comprendre que tout le monde se fout que vous ayiez trois ou quatre députés (dans le meilleur des cas) à l'Assemblée Nationale?

Tout le monde s'en fout, mais cela constitue une étape importante (hélas lointaine) pour avoir des moyens de lutter et un accès simplifié et courant aux médias. Ensuite, la stratégie d'AL mérite débat, en effet.

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Invité Berti
Tout le monde s'en fout, mais cela constitue une étape importante (hélas lointaine) pour avoir des moyens de lutter et un accès simplifié et courant aux médias. Ensuite, la stratégie d'AL mérite débat, en effet.

Vu que la condition pour avoir "un accès simplifié et courant aux médias" (grace à des postes de députés donc) ce sera de taire nos idées (pour ne pas effrayer une seconde l'électeur centriste habitué à entendre une consensuelle soupe tiède, Baillemou faisait le service hier soir parait-il), ou est l'intérêt ?

Mieux vaut un militant libéral qui parle aujourd'hui et demain que la belle promesse dans un futur éloigné d'un député, libéral peut-être, mais qui sera surtout complètement muet, inexistant, non ?

Faisons comme l'a fait Arnaud Walther récemment (il ne s'est pas endetté mais y a été pour beaucoup de sa poche, budget : 2600 €) ou comme l'a fait Edouard Fillias avant lui (avant qu'il ne parte en vrille avec Baillemou s'entend).

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Je vois que certaines leçons n'ont toujours pas été retenues. Quand je survole ce genre de communiqués, je me dis que j'ai eu raison de m'éloigner des différents mouvements libéraux.

Quand est-ce que vous allez comprendre que tout le monde se fout que vous ayiez trois ou quatre députés (dans le meilleur des cas) à l'Assemblée Nationale?

Vôtre propos rejoint celui de nombreux autres intervenants: vous avez probablement eu raison de NE PAS FAIRE ceci ou cela. Peut-on aussi connaitre les fois ou vous avez fait quelques chose ? A fortiori si vous pensez avoir eu raison de le faire (car ayant eu un impact infiniment plus grand que quelques malheureux élus à l'Assemblée)?

Pour l'instant, je connais peu de démarches "méritantes" hors "parti politique": LC et Liborg. Peut-être aussi ALEPS et Contribuables Associés…

Dans tous ces cas, il s'agit de "société civile". Dont le rôle est indiscutable. Mais dont l'impact, même au mieux, reste limité… par la nature des choses.

1. Que cela nous plaise ou pas, le français moyen s'interesse à la politique… essentiellement via la "vitirine" constituée par les "partis".

2. Certes, vous me direz, un "parti" doit viser les élections.

OK: c'est sa fonction "spécifique". On peut aussi envisager que "se présenter aux élections" est un moyen ( parmi tant d'autres) de faire connaitre (voire mettre en pratique) ses idées. Et si jamais des membres du "parti" arrivent même à se faire élire, faut-il cracher dans la soupe ?

Que certains n'ayent pas d'appétence pour le "jeu politique" et électif, je le concois (j'en fais partie). De la à cracher dans la gueule de ceux qui le feraient, cela devient du sectarisme idiot; une sorte de "terrorisme intellectuel", fondé, qui plus est, juste sur ses propres idiosyncrasies.

On peut tout aussi bien decliner la démarche en disant poliment:

"Désolé, je n'ai pas, personnellement, l'appétence pour cela. Néanmoins, je vous souhaite bon courage et, si jamais je peux vous aider, tant mieux pour nous tous."

Vous allez à nouveau vous embourber dans une dispute idiote:

Société Civile: "Vous êtes des traitres à la Cause, car vous faites des compromis inacceptables" (reproche idiot car, le plus souvent, ignorant complétement les contraintes réelles de la vie "politique")

Parti: "Vous êtes des fainéants car vous ne vous bougez jamais le cul de derrière l'ecran de l'ordinateur" (reproche tout aussi idiot car le Net est un moyen de diffusion sans pareil)

Comme si les uns ou les autres étaient, en réalité, animés par l'ambition (délétère) d'être le seul et unique "dépositaire" de la Parole Divine.

Et comme si l'existence des uns nuirait à celle des autres: serions-nous, dans nos actes, partisans d'une vision de "gateau fixe", ou la part prise par les uns diminue nécessairement la part des autres ? Je croyais que cette stupidité était le propre des marxistes.

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1. Que cela nous plaise ou pas, le français moyen s'interesse à la politique… essentiellement via la "vitirine" constituée par les "partis".

Cela justifie la présence de partis d'éducation propagandiste non amalgamés à des partis centristes. De même que sans exercer le pouvoir l'extrême gauche puis le FN ont eu une influence énorme sur l'opinion publique via leur présence propagandiste aux élections, les libéraux ont aussi vocation à avoir de tels partis.

Cela ne saurait occulter ni la tendance à la nocivité politicienne de pouvoir selon la logique électoro-économique de l'école des choix publics, ni la tendance à la course au centrisme mou en période de paix sociale et militaire. En d'autres termes le libéralisme par construction ne pourra se développer et rayonner que via la société civile, les hommes politiques ne s'y soumettant que si la société en est moralement pétrie.

AL et le PLD oscillent entre une authentique sincérité libérale de leur pensée et la tentation de se doter d'alliances phagocitantes qui leur donne l'illusion de se rapprocher du pouvoir au prix d'une édulcoration parfois quasi totale, parfois "seulement" majoritaire, de leur discours.

Cependant nous vivons des années extraordinaires (au sens éthymologique). Toute considération d'appareil politique doit à présent tenir compte des tentions sociales et politiques extrêmes, conséquences de la crise économique, qui débute(nt) tout juste.

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Vous allez à nouveau vous embourber dans une dispute idiote:

Société Civile: "Vous êtes des traitres à la Cause, car vous faites des compromis inacceptables" (reproche idiot car, le plus souvent, ignorant complétement les contraintes réelles de la vie "politique")

Parti: "Vous êtes des fainéants car vous ne vous bougez jamais le cul de derrière l'ecran de l'ordinateur" (reproche tout aussi idiot car le Net est un moyen de diffusion sans pareil)

Comme si les uns ou les autres étaient, en réalité, animés par l'ambition (délétère) d'être le seul et unique "dépositaire" de la Parole Divine.

:icon_up:

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En 1946, un pilote de chasse de la RAF amplement décoré, Anthony Fisher, lut dans Reader’s Digest un résumé de La route de la servitude de Friedrich Hayek. Impressionné, celui-ci décida de rendre visite au professeur de la London School of Economics avec l’intention de lui demander ce qu’il pouvait faire pour empêcher le Royaume-Uni de courir vers l’abîme du socialisme. Devait-il entrer en politique ? En aucune manière, lui répondit Hayek : le cours des sociétés est seulement modifié par les idées. Il fallait s’adresser aux journalistes, aux professeurs, aux intellectuels. C’est seulement quand ceux-ci seront disposés à écouter et, partant, à se laisser convaincre, que les politiciens changeront de cap.

http://www.contrepoints.org/Institute-of-E…ic-Affairs.html

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Vu que la condition pour avoir "un accès simplifié et courant aux médias" (grace à des postes de députés donc) ce sera de taire nos idées (pour ne pas effrayer une seconde l'électeur centriste habitué à entendre une consensuelle soupe tiède, Baillemou faisait le service hier soir parait-il), ou est l'intérêt ?

Il faut arrêter d'avoir ce préjugé. Les médias sont plus ouverts qu'on le croit aux idées originales, surtout si elles font de l'audimat. Encore faut-il les calibrer à l'auditoire et donc être audible. Cela exige d'avoir un peu de crédibilité préalablement avec une audience, un discours constitué de mots compréhensibles par le commun des mortels. Un peu d'humilité s'impose donc, ce qui n'empêche pas de reconnaître que pour les libéraux, l'obstacle est un peu plus grand que pour des keynésiens.

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Invité Berti
Il faut arrêter d'avoir ce préjugé. Les médias sont plus ouverts qu'on le croit aux idées originales, surtout si elles font de l'audimat. Encore faut-il les calibrer à l'auditoire et donc être audible. Cela exige d'avoir un peu de crédibilité préalablement avec une audience, un discours constitué de mots compréhensibles par le commun des mortels. Un peu d'humilité s'impose donc, ce qui n'empêche pas de reconnaître que pour les libéraux, l'obstacle est un peu plus grand que pour des keynésiens.

Tout à fait d'accord avec toi.

Je ne disais pas que les médias étaient nécessairement imperméables à nos idées.

Je disais que pour avoir des députés en s'alliant avec les centristes, les centristes nous demanderaient de taire nos idées. Aucun intérêt donc à mon avis.

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Tout le monde s'en fout, mais cela constitue une étape importante (hélas lointaine) pour avoir des moyens de lutter et un accès simplifié et courant aux médias. Ensuite, la stratégie d'AL mérite débat, en effet.

Cela permet peut-être de grapiller un ou deux passages média mais qu'est le Nouveau Centre, sinon une protubérance de l'UMP?

Quitte à ne se placer que sur le plan stratégique, autant s'allier au MODEM qui a le mérite (même si ce n'est évidemment pas vrai) d'apparaître "libre" et contestataire de la politique du gouvernement.

Pour conclure, est-ce que les miettes récoltées à l'occasion d'un tel partenariat mérite de causer une révolte interne à l'intérieur du parti (bon, cela dit, à bien y réfléchir, AL fait l'économie d'une vague de mécontentements du fait de l'absence pure et simple d'adhérents…).

Vôtre propos rejoint celui de nombreux autres intervenants: vous avez probablement eu raison de NE PAS FAIRE ceci ou cela. Peut-on aussi connaitre les fois ou vous avez fait quelques chose ? A fortiori si vous pensez avoir eu raison de le faire (car ayant eu un impact infiniment plus grand que quelques malheureux élus à l'Assemblée)?

Pour l'instant, je connais peu de démarches "méritantes" hors "parti politique": LC et Liborg. Peut-être aussi ALEPS et Contribuables Associés…

Dans tous ces cas, il s'agit de "société civile". Dont le rôle est indiscutable. Mais dont l'impact, même au mieux, reste limité… par la nature des choses.

1. Que cela nous plaise ou pas, le français moyen s'interesse à la politique… essentiellement via la "vitirine" constituée par les "partis".

2. Certes, vous me direz, un "parti" doit viser les élections.

OK: c'est sa fonction "spécifique". On peut aussi envisager que "se présenter aux élections" est un moyen ( parmi tant d'autres) de faire connaitre (voire mettre en pratique) ses idées. Et si jamais des membres du "parti" arrivent même à se faire élire, faut-il cracher dans la soupe ?

Que certains n'ayent pas d'appétence pour le "jeu politique" et électif, je le concois (j'en fais partie). De la à cracher dans la gueule de ceux qui le feraient, cela devient du sectarisme idiot; une sorte de "terrorisme intellectuel", fondé, qui plus est, juste sur ses propres idiosyncrasies.

On peut tout aussi bien decliner la démarche en disant poliment:

"Désolé, je n'ai pas, personnellement, l'appétence pour cela. Néanmoins, je vous souhaite bon courage et, si jamais je peux vous aider, tant mieux pour nous tous."

Vous allez à nouveau vous embourber dans une dispute idiote:

Société Civile: "Vous êtes des traitres à la Cause, car vous faites des compromis inacceptables" (reproche idiot car, le plus souvent, ignorant complétement les contraintes réelles de la vie "politique")

Parti: "Vous êtes des fainéants car vous ne vous bougez jamais le cul de derrière l'ecran de l'ordinateur" (reproche tout aussi idiot car le Net est un moyen de diffusion sans pareil)

Comme si les uns ou les autres étaient, en réalité, animés par l'ambition (délétère) d'être le seul et unique "dépositaire" de la Parole Divine.

Et comme si l'existence des uns nuirait à celle des autres: serions-nous, dans nos actes, partisans d'une vision de "gateau fixe", ou la part prise par les uns diminue nécessairement la part des autres ? Je croyais que cette stupidité était le propre des marxistes.

Blablabla, comme d'habitude.

Je ne vais pas redévelopper ce que j'ai déjà dit au moment de la "pantalonnade pro-Bayrou" du mois de mars 2007. Sachez que, oui, je pense que les partis libéraux peuvent avoir une influence néfaste sur la progression de nos idées. Et le terrorisme intellectuel est plutôt de votre côté puisque c'est vous qui ne respectez pas le fait qu'on puisse avoir une vision différente de la vôtre à ce sujet.

Pour le reste, sorry d'être aussi sec mais je crois que vous avez perdu une occasion de vous taire en raillant le fait que, selon vous, je n'aurais pas fait grand chose pour "la cause". A l'époque, j'ai été responsable à LC, association que vous décriviez justement comme étant méritante et je m'apprête également à bientôt faire progresser mes idées dans le cadre de ma future profession d'avocat en contribuant à un "gros coup".

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J'étais à Tours, et l'intervention de Louis-Marie sur le sujet des retraites a été très bien accueilie par le public.

Par ailleurs, j'ai été favorablement surpris par le ton globalement libéral classique. Il semblerait que l'économiste qui souffle son programme à Morin soit Nicolas Bouzou, ce dernier se définissant comme un ami de l'école autrichienne (on sent d'ailleurs de puissantes résurgences).

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Par ailleurs, j'ai été favorablement surpris par le ton globalement libéral classique. Il semblerait que l'économiste qui souffle son programme à Morin soit Nicolas Bouzou, ce dernier se définissant comme un ami de l'école autrichienne (on sent d'ailleurs de puissantes résurgences).

Bouzou ? Excellent. Il a été conférencier pour Euro 92, pour dire son niveau. Quant au NC, bastiat (le membre du forum, pas le Frédéric) avait raison quand il me disait, à plusieurs reprises, que le NC était en quête d'idées, et que des idées originales étaient sa seule chance d'exister hors de l'UMP.

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Sachez que, oui, je pense que les partis libéraux peuvent avoir une influence néfaste sur la progression de nos idées. Et le terrorisme intellectuel est plutôt de votre côté puisque c'est vous qui ne respectez pas le fait qu'on puisse avoir une vision différente de la vôtre à ce sujet.

Et inversement.

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Invité Berti
J'étais à Tours, et l'intervention de Louis-Marie sur le sujet des retraites a été très bien accueilie par le public.

Par ailleurs, j'ai été favorablement surpris par le ton globalement libéral classique. Il semblerait que l'économiste qui souffle son programme à Morin soit Nicolas Bouzou, ce dernier se définissant comme un ami de l'école autrichienne (on sent d'ailleurs de puissantes résurgences).

Il ne nous reste plus qu'à attendre de pouvoir lire ce programme "libéral classique" du nouveau centre donc.

Sur leur site, je n'ai absolument rien trouvé de "libéral classique".

J'ai survolé le discours de cloture du congrès du sieur Morin : http://www.nouveaucentre.fr/page/discours-…r-herve-morin-0

Pas de "libéralisme classique" détecté non plus.

J'ai du voler trop haut.

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Il ne nous reste plus qu'à attendre de pouvoir lire ce programme "libéral classique" du nouveau centre donc.

Effectivement, pour le moment, il n'y a pas de programme. C'est Cavada qui en est en charge de son élaboration. Et à l'écoute de son discours (et également des intervenants lors des tables rondes sur le programme, dont Nicolas Bouzou déjà cité, et Charles de Courson) il y a du très bon. A l'occasion d'une réunion de petit comité sur le sujet du logement à laquelle Morin accorde une grande place, j'ai été agréablement surpris de voir qu'il avait conscience que le principal problème est la retenue foncière. Mais je dois m'avoué un peu déçu qu'il n'en ait pas parlé lors de son discours de clôture aucours duquel il a évoqué la question.

Pour revenir sur Charles de Courson, c'est à n'en pas douter le plus libéral des députés aujourd'hui. Au sens classique bien sur, il n'a rien d'un libertarien. Mais quelqu'un qui évoque l'effet Laffer dans un congrès de parti français, ce n'est pas courant.

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Blablabla, comme d'habitude.

Fort poli et surtout fort argumenté.

Sachez que, oui, je pense que les partis libéraux peuvent avoir une influence néfaste sur la progression de nos idées.

Moi, je pense que les uns peuvent NE PAS NUIRE aux autres, bien au contraire. Vous me dites que si, ils peuvent nuire. OK

1. Dans les deux cas, pouvoir faire ceci ou cela n'implique pas que ceci ou cela va nécessairement se produire. Ca se produira… ou non. Aucune de nos deux affirmation ne conduit donc à une conclusion formelle sur ce qui va à coup sûr se produire.

Si mon affirmation ne conduit donc pas à: "tout parti est bienvenu, hossanah!" la vôtre non plus ne conduit nullement à rejeter, à priori, toute forme de "parti".

Or je ne crois pas avoir dit que je vais embrasser aveuglement tout "parti" et toute action qu'il ferait (renseignez-vous auprès des anciens d'AL, à ce propos…). Par contre, vos affirmations quant à l'avenir sont nettement plus péremptoires. ?? Un futur avocat ne devrait-il pas être plus attentif aux bases logiques de ses affirmations ?

2. J'ai fourni quelques raisons justifiant ma pensée. Qu'elles soient convaincantes ou non… elles ont au moins le mérite d'exister. Vôtre pensée est enoncée (avec beaucoup d'assurance!) mais l'argumentaire… manque complétement. Il n'est ni bon ni mauvais, il est… absent ! Vous avez la flemme de le reprendre ? Je comprends. Un lien SVP, je me chargerai de la lecture.

Et le terrorisme intellectuel est plutôt de votre côté puisque c'est vous qui ne respectez pas le fait qu'on puisse avoir une vision différente de la vôtre à ce sujet.

Curieuse vision des choses: celui qui argumente et qui prône la tolérance vis-à vis des actions des autres est donc un "terroriste intellectuel" qui "ne respecte pas la vision des autres". Celui qui exclut les autres de manière tranchante, sans argument, avant même d'avoir vu ce que ces "autres" vont faire (le délit d'intention serait-il de retour ?) est en revanche un modèle de gentillesse.

A l'évidence, vous et moi avons des définitions assez différentes de la "tolérance" et du "terrorisme"…

Pour le reste, sorry d'être aussi sec mais je crois que vous avez perdu une occasion de vous taire

Toujours vôtre adorable politesse en action !

Ainsi que vôtre "tolérance": vos "bons" interlocuteurs sont ceux qui se taisent. Les "Dialogues" de Roniberal (lorsqu'ils seront publiés) vont rejeter Socrate aux oubliettes de l'histoire.

en raillant le fait que, selon vous, je n'aurais pas fait grand chose pour "la cause". A l'époque, j'ai été responsable à LC, association que vous décriviez justement comme étant méritante

Eh oui, en bon "térroriste intellectuel" il m'arrive d'apprécier sincérement ce que d'autres font.

et je m'apprête également à bientôt faire progresser mes idées dans le cadre de ma future profession d'avocat en contribuant à un "gros coup".

Bon courage. Si cela vous réussit, je vous "térroriserai" avec un mot de félicitations.

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Invité jabial
Franchement cette approche est vouée à disparaitre de mort lente. Combien de libéraux sont prêts à s'investir plusieurs années (voir dizaines) sans aucun succès ou réussite qui fassent un peu parler d'eux, ou qui leur permettent de changer les choses à la marge? Je crois que les uns et les autres on préfère s'occuper de nos petite vie pas prêcher dans le désert?

Le libéralisme n'a pas besoin de gens qui pensent faire de la politique leur gagne-pain. Ce genre de gars ne fera pas de libéralisme, ni de socialisme, ni quelque idéologie politique que ce soit ; il adoptera n'importe quoi pourvu que ça le maintienne au pouvoir.

Quand on n'a pas vu que la recherche du pouvoir pour le pouvoir est le cancer de la vie politique dans les démocraties occidentales, on n'a rien compris. Tôt ou tard les gens éliront un parti extrémiste, ce n'est qu'une question de temps. Les gens en ont marre du consensus mou, ils veulent des idées qui choquent, des échanges d'insultes, du sang à la une. Les gens qui veulent créer un UDF libéral ont un train de retard, le temps n'est plus aux UDF mais aux LCR et aux FN. Leurs idées (DALO, explusions) sont mises en œuvre ici et maintenant par les UDF de ce monde.

"Oui, j'ai voté avec la droite contre la gauche, quand il s'est agi de résister au débordement des fausses idées populaires. Oui, j'ai voté avec la gauche contre la droite, quand les légitimes griefs de la classe pauvre et souffrante ont été méconnus. "

Si, ça c'est pas la définition du centrisme, je me demande bien ce que ça peut etre.

Non, ce n'est pas du tout le centrisme. C'est même le contraire.

Le non-engagement centriste, c'est ménager la chèvre et le chou, ne se fâcher avec personne, dire que sur tous les sujets la gauche a de bons arguments et la droite aussi, qu'il faut faire quelque chose au milieu. Quand l'opinion se décale lentement, le centre suit ; quelque soit le parti au pouvoir, le centre lui reconnaît des qualités.

L'engagement politique alatéral, la position de Bastiat mais aussi de tous les rares hommes d'État qui se foutaient de leur carrière politique et poursuivaient la réalisation d'une idée forte, c'est de se fâcher avec tout le monde, dire que la droite a raison à 100% sur tel sujet et la gauche a raison à 100% sur tel autre, et ainsi être haï des deux. Quelque soit la variation de l'opinion, l'engagé alatéral ne bouge pas d'un poil de son extrémisme ; quelque soit le parti au pouvoir, l'extrême lui trouve des défauts.

Comment diable peut-on confondre ces deux positions résolument antinomiques ?

Être centriste, ce n'est pas être ni de droite ni de gauche. Être centriste, c'est être et de centre-droit, et de centre-gauche, sur tous les sujets. Pour chaque sujet, Bastiat était soit d'extrême-droite, soit d'extrême-gauche, ayant une position ferme, affirmée et logique, et non pas un mélange poisseux permettant de retourner sa veste à l'envi. Le seul endroit où Bastiat ne se trouvait jamais, c'est bien le consensus centriste.

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Quand on n'a pas vu que la recherche du pouvoir pour le pouvoir est le cancer de la vie politique dans les démocraties occidentales, on n'a rien compris.

Oui.

Ca, si on veut être vraiment cohérent, c'est une idée libérale de l'école des choix publics…

Les gens en ont marre du consensus mou, ils veulent des idées qui choquent

Oui.

Le libéralisme est très indiqué pour cela. Les diatribes économiques d'un Peter SCHIFF sont autant de traumatismes croissants qui lézardent l'édifice de certitudes propagandiste du keynésiannisme et de la démocratie sociale en train de s'effondrer sous le poids des faits.

Ce n'est pas pour rien que Ron PAUL est depuis quelques mois en tête des consultations internes du parti républicain en vue de la prochaine élection présidentielle.

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Non, ce n'est pas du tout le centrisme. C'est même le contraire.

Le non-engagement centriste, c'est ménager la chèvre et le chou, ne se fâcher avec personne, dire que sur tous les sujets la gauche a de bons arguments et la droite aussi, qu'il faut faire quelque chose au milieu. Quand l'opinion se décale lentement, le centre suit ; quelque soit le parti au pouvoir, le centre lui reconnaît des qualités.

L'engagement politique alatéral, la position de Bastiat mais aussi de tous les rares hommes d'État qui se foutaient de leur carrière politique et poursuivaient la réalisation d'une idée forte, c'est de se fâcher avec tout le monde, dire que la droite a raison à 100% sur tel sujet et la gauche a raison à 100% sur tel autre, et ainsi être haï des deux. Quelque soit la variation de l'opinion, l'engagé alatéral ne bouge pas d'un poil de son extrémisme ; quelque soit le parti au pouvoir, l'extrême lui trouve des défauts.

Comment diable peut-on confondre ces deux positions résolument antinomiques ?

Être centriste, ce n'est pas être ni de droite ni de gauche. Être centriste, c'est être et de centre-droit, et de centre-gauche, sur tous les sujets. Pour chaque sujet, Bastiat était soit d'extrême-droite, soit d'extrême-gauche, ayant une position ferme, affirmée et logique, et non pas un mélange poisseux permettant de retourner sa veste à l'envi. Le seul endroit où Bastiat ne se trouvait jamais, c'est bien le consensus centriste.

Ergo: si la possible "Alliance" évoquée en début de post aboutit à la dilution des convictions libérales dans cette absence d'idéologie, j'en penserai tout le mal.

Si ladite "alliance" aboutit à un vrai "squelette" idéologique, pourquoi pas?

Je peux trés bien accepter un parti ayant, d'une part, un socle idéologique trés fort, tranché, et d'autre part des propositions concrètes plus "soft" car celles-ci sont de nature "pragmatique", càd conditionnées par les circonstances.

Serait-ce si inenvisageable ?

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Je peux trés bien accepter un parti ayant, d'une part, un socle idéologique trés fort, tranché, et d'autre part des propositions concrètes plus "soft" car celles-ci sont de nature "pragmatique", càd conditionnées par les circonstances.

Serait-ce si inenvisageable ?

Bah, quitte a avoir un socle idéologique ferme, autant avoir des propositions concrètes fermes (mais réalistes, bien entendu…)

Par contre, ca n'interdit en rien d'entrer dans des coalitions ou des listes ou il faudra la mettre un peu en veilleuse en ne votant pas les jours ou on est en conflit frontal sur un point considéré comme majeur a la coalition.

Si Ron Paul peut le faire dans le parti républicain, je ne vois pas pourquoi ça serait impossible a LMB dans une coalition centriste par exemple.

D'autant que, tu m'arrête si je me trompe Gero, mais des compromis pratiques, tu a déjà du en faire pas mal rien qu'a l'intérieur d'AL :icon_up:

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Le libéralisme n'a pas besoin de gens qui pensent faire de la politique leur gagne-pain. Ce genre de gars ne fera pas de libéralisme, ni de socialisme, ni quelque idéologie politique que ce soit ; il adoptera n'importe quoi pourvu que ça le maintienne au pouvoir.

Quand on n'a pas vu que la recherche du pouvoir pour le pouvoir est le cancer de la vie politique dans les démocraties occidentales, on n'a rien compris. Tôt ou tard les gens éliront un parti extrémiste, ce n'est qu'une question de temps. Les gens en ont marre du consensus mou, ils veulent des idées qui choquent, des échanges d'insultes, du sang à la une. Les gens qui veulent créer un UDF libéral ont un train de retard, le temps n'est plus aux UDF mais aux LCR et aux FN. Leurs idées (DALO, explusions) sont mises en œuvre ici et maintenant par les UDF de ce monde.

Je ne parlais même pas de gagne pain. Je parlais de faire tourner le parti, de payer pour les affiches, les tracts etc… Sans parler des CAC et autre joyeusetés.

Si tu crois encore au grand soir tant mieux. Moi je vois des gens mous, fuyants. Peut être qu'ils ont plus de cran dans un isoloir qui sait. En attendant je n'ai pas encore vu de parti "extrémiste" libéral se créer. Et pourtant je serais un des premiers à y adhérer (si il accepte la double adhésion avec le PLD ^^). En attendant je milite où je peux, et si des alliances ponctuelles peuvent nous donner un meilleur accès au média, un meilleur financement tant mieux.

Comme on dit il n'y a que ceux qui n'osent pas qui n'ont jamais de problèmes, qui ne sont jamais critiqué.

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Le libéralisme n'a pas besoin de gens qui pensent faire de la politique leur gagne-pain.

De fait.

C'est quand même marrant cette discussion : on dirait que quelques-uns ont oublié que des partis libéraux, c'est vraiment pas nouveau. Ça a toujours existé. Tous les pays européens ont eu ou ont des partis libéraux. Mieux, en général, les partis libéraux sont les partis les plus anciens. Et tous ont teminé en caca mou. Donc pour moi, la messe est dite : le libéralisme se meurt inévitablement et inexorablement au sein d'un parti fonctionnant dans le système démocratique actuel. Je renvoie donc encore une fois aux propos de Hayek sur l'action politique.

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