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Le Péril Islamiste


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Enfin, quoique, certaines parties sont quand meme explicites et ne laisse pas trop d'interprétation.

Lesquelles, par exemple?

EDIT: je précise que le livre de Benzine, que je cite, aborde la problématique de l'analyse littéraire du Coran, si tu veux je peux le glisser dans ta sacoche, Evildeus, je l'ai!

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Bonjour a tous,

Vous avez raison mon analyse était fausse! Dans le fond je voulais plutot dire que le Coran PEUT-ËTRE dangereux s'il est placé entre les mains d'individu ayant un chromosome en trop si je peux me permettre! Néanmoins certains passage peuvent-être des appels a la violence au meme titre que la Bible.

Merci de m'avoir fait remarqué!

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Bonjour,

Comme nous sommes sur un forum Libertarien -Libéraux je pense qu'il est peut-être intéressant d'examiner l'islam dans cet angle!

Voici un article fort intéressant :

L'ISLAM EST-IL SOLUBLE

DANS LE LIBÉRALISME?

Par François-René Rideau

Le débat fait rage parmi les libéraux, entre ceux qui affirment que l'Islam est fondamentalement intolérant, et ceux qui croient que l'Islam peut se concilier avec une tradition libérale. Je pense qu'il faut prendre du recul par rapport à la lettre de l'Islam.

L'interprétation du Coran reste ouverte

Nul ne conteste que les fondamentalistes, qui prennent l'Islam à la lettre, ne soient des partisans du totalitarisme, ennemis de la liberté, de la paix, de la raison. En fait, nul qui a lu le Coran ne peut contester que sa lettre même prône explicitement des pratiques pour le moins contraires au respect des droits d'autrui, particulièrement des droits des femmes et de ceux des non-croyants, des sceptiques ou des relapses.

Mais cela ne veut pas dire que les musulmans soient forcément nos ennemis, ou qu'il est impossible de laisser émerger un Islam souple et tolérant, qui trouvera des méthodes de casuistique pour prétendre respecter la lettre du Coran tout en l'assortissant de conditions, de réinterprétations, etc., qui la rendent inopérante quand elle est nuisible.

La plupart des religions traditionnelles sont entrées en symbiose avec des sociétés fermées, totalitaires, où les individus avaient des destins sociaux tout tracés. Pourtant, quand la civilisation occidentale a rattrapé les peuplades primitives qui existaient encore de par le monde, les individus de ces sociétés traditionnelles se sont adaptés. Leurs religions se sont naturellement adoucies et transformées, et leurs pratiquants vivent paisiblement, bien intégrés dans notre civilisation libérale pluraliste.

Le cheminement sinueux et imprévisible du sens des Écritures

Le judéo-christianisme lui-même contient de nombreux impératifs que les juifs et chrétiens ont vite appris à contourner. « Tu ne tueras point » dit la Bible – « à moins qu'une autre règle l'ordonne ou le permette », interprète la tradition. De tout temps, juifs et chrétiens ont appliqué la peine de mort, pratiqué la légitime défense, ou fait la guerre – souvent même au nom de cette religion dont un des commandements interdit le meurtre.

Certes, la présence de nombreuses contradictions dans la Bible, constituée de nombreuses parties incohérentes, composées sur plusieurs siècles par de nombreuses personnes différentes, sans concertation, permet facilement de trouver dans une partie (Ancien ou Nouveau Testament) de quoi contredire un impératif trouvé dans une autre partie. Le fait que le Nouveau Testament ait été écrit par une faction pacifique d'un peuple conquis, plutôt que par une faction belliqueuse d'un peuple conquérant aide aussi à y trouver des impératifs convenant à une société pacifique et douce – au point qu'il est parfois même difficile d'y trouver de quoi justifier la défense armée contre un pouvoir politique qui deviendrait de plus en plus oppressant (il faut rendre à César ce qui est à César).

Bref, il a fallu bien du chemin pour transformer une secte millénariste superstitieuse et paupériste au sein d'un culte ethnique traditionnel en une grande religion universelle capable de sous-tendre une civilisation de liberté individuelle.

L'Islam peut s'accommoder des principes de la liberté

L'Islam a bien du chemin à faire pour s'accommoder des principes de la liberté. Le Coran est un texte explicite, relativement cohérent car établi par un collège concerté de « sages »; ses impératifs, très concrets, ne sont pas aussi faciles à contourner que dans le cas de la Bible. Celui qui voudrait annuler un impératif par un impératif opposé ne trouvera pas autant d'incohérences que dans la Bible, voire aucune, sur certains sujets. Et cependant, ce texte est statique, il ne changera pas, tandis que la façon de l'interpréter, elle, est dynamique. Il sera donc possible, à force de casuistique, de trouver des interprétations compatibles avec une société de liberté.

« Tout ce qui ne vient pas attaquer la liberté d'autrui doit être toléré, même les thèses les plus farfelues, les superstitions les plus absurdes. »

Certes, il en faudra, de la casuistique, aux imams, pour arriver à concilier un texte explicitement belliqueux, dominateur et intolérant, à la vie dans une société paisible de liberté, de respect des droits, de tolérance. Sans doute dans de nombreuses familles, la pratique de l'Islam cessera bien avant que l'Islam ne s'accommode complètement de nos principes de liberté.

Et alors? Ce n'est pas une raison pour rejeter cet « Islam modéré », pour radicaliser tous ces musulmans qui ne font pas de théologie et ne demandent qu'à vivre paisiblement dans le respect de leurs traditions séculaires, pour ridiculiser les théologiens qui leur fourniraient le vernis de théologie nécessaire à se sentir en conformité avec cette religion tout en vivant paisiblement. Et si, comme les fondamentalistes islamistes, vous et moi, considérons que cet « Islam modéré » est une perversion du texte, qu'importe? Tant mieux!

Que d'aucuns considèrent l'impératif de La Djihad (Guerre « sainte ») comme une guerre contre soi-même, visant à l'amélioration morale personnelle, plutôt que comme une guerre sanglante consistant à trucider les infidèles – c'est peut-être une déformation grossière de l'esprit du texte, mais alors, vive ce genre de déformations grossières de l'esprit du texte!

Espérons qu'un jour les théologiens musulmans recommanderont que les femmes musulmanes portent une burq'a symbolique, un voile ou foulard islamique virtuel, constitué de leur seule pudeur; qu'ils exigeront que ce soit par l'exemple de sa vertu et de sa piété plutôt que par la violence physique que le bon musulman frappe sa femme désobéissante ou convertisse l'infidèle.

Vive la corruption de la lettre nocive de l'Islam! Vive sa transformation magique, quoique peu évidente, en principes bénéfiques!

Ne jouons pas la politique du pire. Accueillons comme bienvenues toutes les améliorations de l'Islam, comme de toutes les religions, en faveur de la liberté, et, sans jamais concéder qu'elles auraient atteint la perfection à ce sujet, encourageons toujours de nouveaux pas vers cette liberté que nous chérissons.

Et si tels sont les sentiments que cela vous inspire, riez, moquez-vous, hochez la tête, méprisez, mais laissez faire!

Tolérance privée et neutralité publique

Tout ce qui ne vient pas attaquer la liberté d'autrui doit être toléré, même les thèses les plus farfelues, les superstitions les plus absurdes. Les tenants de ces thèses et de ces superstitions, soyez-en assurés, ne nous croirons pas moins stupides, ne se moqueront pas moins de nous, ne seront pas moins stupéfaits par notre incapacité à voir l'évidente Vérité. Qu'importe, tant qu'eux aussi nous laissent faire, respectent nos personnes, nos droits, nos propriétés.

La tolérance ne consiste pas à croire que les imbéciles sont intelligents, mais à laisser les imbéciles être victimes de leur propre imbécillité plutôt que de la nôtre – car nous-mêmes n'en sommes pas exempts.

Cela ne veut pas dire qu'il faille activement financer telle ou telle fraction de l'Islam ou de toute autre religion – encore moins avec l'argent soutiré de force aux contribuables qui rejettent et méprisent cette religion.

Que chacun soit libre de donner son temps, son argent, aux institutions religieuses, a-religieuses ou irreligieuses qu'il juge bénéfiques, et ne soit pas forcé de donner aux autres.

Que l'autorité gouvernementale se garde bien d'encourager telle vérité, ou pire encore, telle « erreur utile ». Car non seulement l'autorité ne détient ni la vérité, ni le critère d'utilité des erreurs, mais ses encouragements n'iront qu'à la répression de l'esprit critique qui doit faire émerger la vérité, à la multiplication des erreurs bien au-delà des effets « utiles » escomptés, et au parasitisme sur les fonds soutirés de force aux citoyens, à la lie de ceux qui se font un métier de vivre d'une superstition ou d'une autre.

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Je peux donner des éléments sur quelques points précis:

Le Coran est un texte explicite, relativement cohérent car établi par un collège concerté de « sages »; ses impératifs, très concrets, ne sont pas aussi faciles à contourner que dans le cas de la Bible. Celui qui voudrait annuler un impératif par un impératif opposé ne trouvera pas autant d'incohérences que dans la Bible, voire aucune, sur certains sujets. Et cependant, ce texte est statique, il ne changera pas, tandis que la façon de l'interpréter, elle, est dynamique. Il sera donc possible, à force de casuistique, de trouver des interprétations compatibles avec une société de liberté.

N'oublions pas le problème précis de la Révélation: le Coran n'est pas la parole de Dieu, c'est la Révélation de la parole de Dieu aux croyants (je rappele que la notion de Livre Celeste recouvre également les cas de la Bible et de la Thorah).

Deux choses:

- l'ijtihad est l'examen par soi-même des Ecritures, il est nécessaire pour les musulmans de faire cet effort

- le Coran n'est pas aussi directif que ce que dit Faré.

il en faudra, de la casuistique, aux imams, pour arriver à concilier un texte explicitement belliqueux, dominateur et intolérant, à la vie dans une société paisible de liberté, de respect des droits, de tolérance.

C'est tout simplement n'importe quoi, arriver à cette conclusion montre une lecture biaisée du Coran. Et je sais de quoi je parle, car je l'ai lu jeune, puis relu à l'adolescence, où mon esprit critique commençait à naître.

Et si, comme les fondamentalistes islamistes, vous et moi, considérons que cet « Islam modéré » est une perversion du texte, qu'importe? Tant mieux!

L'islam modéré n'existe pas plus que le libéralisme modéré, ou l'exercice modéré de la couture ou du judo. Ca ne veut rien dire

          Que d'aucuns considèrent l'impératif de La Djihad (Guerre « sainte ») comme une guerre contre soi-même, visant à l'amélioration morale personnelle, plutôt que comme une guerre sanglante consistant à trucider les infidèles – c'est peut-être une déformation grossière de l'esprit du texte, mais alors, vive ce genre de déformations grossières de l'esprit du texte!

Voilà le concept le plus mal connu et le plus mal analysé par les occidentaux. Il est apparu à leurs yeux au moment de l'invasion de l'Afghanistan. C'est là, historiquement, que l'occident est entré en contact avec ce mot, sous un sens très biaisé.

Quelle est la réalité linguistique, théologique?

En ARABE (je veux dire DANS LA LANGUE ARABE), ce terme est définit par "effort dirigé vers un objectif determiné", d'autres sens dérivés sont:

- s'atteler résolument à une tâche

- resister à l'adversité

- lutter pour survivre (eventuellement par le combat d'un adversaire)

Théologiquement, et si j'osais, historiquement:

Entre 610-622 (période mecquoise), le sens est moral et spirituel. Il s'agit de faire face aux compots des païens, de préserver la foi musulmane (et non pas la propager, du tout), garder courage face à l'adversité.

Exemples de versets mecquois (le mot issu de la racine djihad est en gras):

N'obéis donc pas aux infidèles; et avec ceci (le Coran), lutte contre eux vigoureusement.

Et Nous avons enjoint à l'homme de bien traiter ses père et mère, et ‹si ceux-ci te forcent à M'associer, ce dont tu n'as aucun savoir, alors ne leur obéis pas›. Vers Moi est votre retour, et alors Je vous informerai de ce que vous faisiez.

Et quant à ceux qui luttent pour Notre cause, Nous les guiderons certes sur Nos sentiers, Allah est en vérité avec les bienfaisants.

Ensuite, durant la période medinoise, le terme commença à englober la notion de lutte contre les païens de la Mecque. C'est à ce moment que se passe l'Hégire (émigration), le prophète s'installe à Medine.

Le sens matériel commence à s'installer, il faut trouver de quoi manger, etc…

Durant cette période, le prophete reçoit comme Révélation d'endurer patiemment les epreuves infligées par les païens.

Les Mecquois refusant tout compromis, les premiers musulmans passent à l'action (je rappele que c'est là où Abraham et son fils Ismael ont construit le gros cube noir, la Kaaba). en 624, la baston commence, les Mecquois lèvent une armée trois fois supérieure à la communauté du prophète.

Des verset sont alors révélés pour autoriser le recours à la force et à la guerre, tout en en définissant les limites: la transgression de la paix, on ne se bat que si l'on a été chassé de sa maison, par exemple.

Ainsi, il existe bien une acception guerrière du terme djihad, avec des exigences précises: une cause définie, un ennemi défini, et une éthique de la guerre. (ne jamais être le premier à déclencher les hostilités). Du reste, à cette époque, une tribu juive trahit le prophète, d'où l'inimitié naturelle des djihadistes actuels pour les juifs.

Après la conquete de la Mecque, le sens de djihad évolue encore, vers la conversion forcée si nécessaire, des mecquois païens à l'islam.

Par rapport aux gens du Livre (chrétiens et juifs) de la Mecque, n'est demandé qu'un tribut, pas une conversion.

Voilà comment a évolué le concept de jihad.

Au final, tel que l'a expliqué le prophète, coexistent deux sens du mot jihad: le sens majeur, la lutte de l'âme contre les sentiments négatifs, dépassement de soi, etc.. et le sens mineur, celui de la guerre.

Ce que j'explique là est de la théologie, refuser cette explication en expliquant, comme je l'ai vu ici ou là, que le sens majeur est un sens métaphorique, et que le sens mineur est le VRAI sens du terme jihad, est une erreur majeure, équivalent à dire que Jesuis n'était pas juif mais hindouiste.

On peut le dire, mais c'est faux, cela ne correspond pas à la réalité de la religion.

Espérons qu'un jour les théologiens musulmans recommanderont que les femmes musulmanes portent une burq'a symbolique, un voile ou foulard islamique virtuel, constitué de leur seule pudeur; qu'ils exigeront que ce soit par l'exemple de sa vertu et de sa piété plutôt que par la violence physique que le bon musulman frappe sa femme désobéissante ou convertisse l'infidèle.

Sur ce point, je ne suis pas sûr de ce que j'avance:

le Coran prescrit à la femme un habit modeste. Il est bien évident qu'une femme voilée en Occident n'a PAS DU TOUT un habit modeste, puisque dès qu'elle se ballade dans la rue, tout le monde la remarque.

De là à dire qu'une femme voilée en Occident ou en Afrique du Nord viole un précepte coranique clair, et peut donc être déclarée apostate, il n'y a qu'un pas.

C'est personellement mon avis, même si il est hardcore.

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Si vous continuez à parler difficile, il va falloir que je demande l'asile politique chez le péheffes.  :icon_up:

En gros, dans les langues sémitiques comme l'arabe, l'hébreux, ou l'araméen, les racines de la plupart des mots sont formées de trois consomnes, et les déclinaisons sont formées par les voyelles qui viennent s'intercaller de diverses manières entre ces consomnes.

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En gros, dans les langues sémitiques comme l'arabe, l'hébreux, ou l'araméen, les racines de la plupart des mots sont formées de trois consomnes, et les déclinaisons sont formées par les voyelles qui viennent s'intercaller de diverses manières entre ces consomnes.

ConsoNne ! A moins que la recherche linguistique et étymologique te procure des insomnies ?

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En gros, dans les langues sémitiques comme l'arabe, l'hébreux, ou l'araméen, les racines de la plupart des mots sont formées de trois consomnes, et les déclinaisons sont formées par les voyelles qui viennent s'intercaller de diverses manières entre ces consomnes.

Du genre kitab - koutouboun - maktoub - etc ? :icon_up:

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En gros, dans les langues sémitiques comme l'arabe, l'hébreux, ou l'araméen, les racines de la plupart des mots sont formées de trois consomnes, et les déclinaisons sont formées par les voyelles qui viennent s'intercaller de diverses manières entre ces consomnes.

Personnellement, je connaisais l'expression "racine trilitère" …

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Ah, il est possible que je fasse un anglicisme, je fréquente régulièrement un froum de linguistique en anglais, et l'expression consacrée est "triconsonantal root".

Je crois que je vais faire un tabac ce week-end en famille avec "triconsonantal" (il me semble bien que c'est un anglicisme car il devrait plutôt prendre deux "n" contrairement à l'anglais ?).

Comprenez-moi, c'est pour mon intégration en France, pour prouver que j'assimile le langage, que je fais des efforts tout ça, des fois qu'on vienne me demander des comptes ou me classer dans les immigrés "souhaitables" ou "désirés".

Voilà :icon_up:

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Un petit compte rendu de mes périgrinations en Egypte, qui touche particulièrement le sujet en question, des méchants musulmans. Je suppose qu'un tour dans les "pays arabes", ou un apercu de ce que j'en ai vu, ne ferait peut-être pas de mal à Vae Victis.

Some Egyptian Stuff

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Un petit compte rendu de mes périgrinations en Egypte, qui touche particulièrement le sujet en question, des méchants musulmans. Je suppose qu'un tour dans les "pays arabes", ou un apercu de ce que j'en ai vu, ne ferait peut-être pas de mal à Vae Victis.

Some Egyptian Stuff

Les islamiss' et autres vilains intégriss' ont visiblement déjà saboté ton lien. Pas moyen d'y accéder.

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Les islamiss' et autres vilains intégriss' ont visiblement déjà saboté ton lien. Pas moyen d'y accéder.

C'est une attaque! J'espère que tout le monde a ses masques à gaz.

Chez moi, le lien marche, mais il est très lent. De toute façon, mieux vaut attendre demain pour lire, dans ce cas :icon_up:

EDIT : En fait, il marche très bien.

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Au fait Chitah, est-ce que tu pourrais m'expliquer l'étymologie de "ijtihad" ? Je sais que normalement la langue arabe est majoritairement basée sur des racines triconsonantales, il y a un préfixe dans ce mot ?

Ouh là, je ne sais pas, je vais chercher.

Et tu as raison, l'arabe est basée sur des racines triconsonantales, par exemple:

- DJ-H-D: donne djihad et moudjahid

- K-T-B: donne kitab et moukatab (je crois) cette racine étant relative à tout ce qui a trait au concept de "livre"

Tout ce qui n'est pas en gras correspond au même concept, , mou-a-i par exemple correspond si je puis dire à l'agent (dans le cas DJ-H-D, c'est le moudjahid, le "combattant" pour faire simple, et pour moukatab , c'est le "lecteur" ou "bibliothécaire" je ne sais plus).

Voilà, c'est très imprécis, et peut-être un peu faux, mais en gros ce sont les bases à partir desquelles les mots arabes existent.

Autre exemple, très classe vous allez le voir, c'est le mot connu de "Hamas" (du nom du parti politique palestinien :icon_up: ) qui je crois veut dire quelquechose comme "motivé" ou "volonté forte", mais est aussi l'acronyme (vu la structure de la langue, tout acronyme devient un mot à part entière) de "Harrakat al Muqawama al iSlamiyya" qui signifie "mouvement de la résistance islamique" :doigt:

Ainsi, on remarquera que le dernier mot "islamiyya" qui commence par un "i" dans sa transcription, appartient je crois à la famille S-L-M.

Pour ce qui est de ijtihad::

- ce terme signifie étymologiquement "résoudre", ou quelquechose dans le style (sous entendu, examen d'un problème, posé)

- ce n'est pas de la même famille que djihad (si telle était ta question)

- l'ijtihad est pratiqué par un mujtahid (quelquechose comme docteur en droit musulman), que l'on appele "ayatollah" en Iran

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Ces documents sont très intéressants, je les ai trouvés sur un site catholique. Ils font presque tous une ou deux pages, certains quatre, mais pas plus.

Les plus importants sont ceux que j'ai mis en rouge: on peut comprendre ceux-ci comme un mode d'emploi pour catholique, gardons bien cela à l'esprit, je les ai parcourus, je les ai trouvés globalement justes, autant que je puisse m'en rendre compte, sans concessions, mais assez fidèles.

Le premier est assez approximatif, notamment sur la notion de sharia (qui n'est pas un corpus de Loi contrairement à ce qui est écrit)

http://www.scolanet.net/www/pages_statique…formation_1.pdf

Un lexique

http://www.scolanet.net/www/pages_statique…formation_2.pdf

Les mégateufs musulmanes (oui, l'islam n'est pas juste une religion expansioniste visant à dominer la galaxie, c'est aussi un truc de vraies familles, avec de vrais gens):

http://www.scolanet.net/www/pages_statique…formation_3.pdf

NB: historiquement, le prophète et ses premiers fidèles ont commencé à faire le jeûne avec les juifs, à Kippour, ce n'est qu'après la bataille de Badr que le mois du Ramadan a été institué.

NB2: on notera que la fête la plus festive, si j'ose dire, est celle de l'Aid el Kebir, qui se termine par une degustation géante de mouton. :icon_up:

Celui-ci, un peu plus long, de trois pages, est plus général, et contient des choses assez vraies, comme le fait que les djeunes de 20 ans qui parlent tout le temps de l'islam sont à côté de la plaque, et relève de la revendication identitaire.

http://www.scolanet.net/www/pages_statique…formation_4.pdf

Un commentaire sur le Coran et la Bible vus par les musulmans:

http://www.scolanet.net/www/pages_statique…formation_5.pdf

Les étapes de la vie d'un musulman maghrébin: de la naissance à la mort.

http://www.scolanet.net/www/pages_statique…formation_6.pdf

Le cas de la maladie et de la mort:

http://www.scolanet.net/www/pages_statique…formation_7.pdf

La place de la femme dans la société traditionelle et en dans les pays d'immigration:

http://www.scolanet.net/www/pages_statique…formation_8.pdf

La question du voile, question complexe par nature de par le problème de la traduction et de l'interprétation personelle:

http://www.scolanet.net/www/pages_statique…formation_9.pdf

Les musulmans et les autres religions:

http://www.scolanet.net/www/pages_statique…ormation_10.pdf

Les tendances de l'islam:

http://www.scolanet.net/www/pages_statique…ormation_11.pdf

Le musulman en France:

http://www.scolanet.net/www/pages_statique…ormation_12.pdf

L'islam en France:

http://www.scolanet.net/www/pages_statique…ormation_13.pdf

Islam et christianisme:

http://www.scolanet.net/www/pages_statique…ormation_14.pdf

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Avec tout ça, je crois qu'on a une vision à peu près claire et complète de ce qu'est l'islam.

Maintenant, on peut discuter plus précisément de l'islamisme, de l'islam politique, ou du fondamentalisme.

Un livre que j'ai bien aimé, d'où j'ai tiré nombre d'infos que j'ai balancé ici après un ou deux recoupements, c'est celui-ci:

Quatrième de couverture

Ce bref essai propose une critique radicale de l'idéologie des mouvements intégristes islamiques contemporains. S'appuyant sur de nombreux rappels historiques et sur une connaissance intime de l'oeuvre du Prophète, son auteur bouleverse les idées reçues qui tendent à présenter l'islam comme une religion intrinsèquement totalitaire et intolérante.

A ses yeux, «Dieu voulait que l'islam fût une religion, mais les hommes ont voulu en faire une politique». Analysant la difficulté des musulmans à distinguer ces deux niveaux -le religieux et le politique-, il montre la nécessité de retrouver la distinction originelle entre la Loi divine -la sharî'a- et le droit des hommes le fiqh. Contre toutes les velléités actuelles, égyptiennes ou autres, d'islamisation du droit, Muhammad Saïd Al-Ashmawy se fait l'avocat d'un «authentique fondamentalisme» qui se veut à la fois rationaliste, dans sa réflexion juridique et politique, et spiritualiste, dans sa dimension morale et religieuse. Et il montre qu'il est possible de conjuguer islam et démocratie, sharî'a et pluralisme.

Clairement démarqué de l'orientalisme occidental qui trop souvent encore ne fait que reproduire le discours de l'islam sur lui-même, cet ouvrage -devenu un classique depuis sa première publication en Égypte en 1987- devrait contribuer à rectifier aux yeux d'un large public l'image déformée des sociétés musulmanes trop souvent donnée par les grands médias.

(exploit historique, premier fil sur l'islam où je ne m'énerve pas)

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