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Le tour du monde de l'entrepreneur


Poseidon

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Bonjour, bien que cette idée ne soit pas libérale en soi, elle me taraude depuis un moment, donc je voulais la présenter ici afin de voir si d'autres membres voudraient en théorie y participer, et si d'autres pourraient juger de sa faisabilité.

En bon entrepreneur ultralibéral et apatride que je suis, je passe une certaine partie de mon temps a étudier les possibilités fiscales, douanières, financières et autres que offrent les législations de différents pays.

Par ailleurs n'importe qui, qui s'est intéressé globalement a l'entrepreunariat sait qu'il existe une vaste littérature, autant virtuelle que en papier traitant de sujet. Il suffit de rentrer dans n'importe quelle librairie un peu spécialisée pour tomber sur une bibiliothéque qui explique en détail comment devenir le nouvel Bill Gates ou Oncle Picsou.

Je sais pas si je suis le seul a être choqué par ça mais il n'y presque AUCUN livre dans les librairies françaises qui traite de l'entrepreunariat a l'étranger ou d’externalisation de manière pratique.

Apres avoir voyagé, je me suis rendu compte que c'était le cas un peu partout sans le monde, spécialement dans les "gros" pays (UK, France, Allemagne…)

En somme si j'ai besoin de savoir si il ne serait pas mon mieux d'ouvrir mon entreprise de fabrication de grille pains-radios en Estonie, la seule manière c'est d'apprendre l'estonien, puis d'aller lire des bouquins sur place.

Même sur internet, ressource censée être internationale par définition, les ressources de se types sont limitées, et on retrouve les mêmes mythes qu'on peut attendre de la part d'un chauffeur de taxi parisien élevé à Radio France.On peut bien évidemment trouver de très bon sites estoniens (ou autres) pour entrepreneurs, dont 99% sont dans la langue du pays.

il y a quelques bon rapports émis par des grosses agences (l'OCDE entre autres) mais ils sont sporadiques.

Evidemment il existe des agences spécialisées qui vont tout vous expliquer a aller déposer votre boite au Zanzibar a votre place. Seulement en plus de coûter un bras, après avoir eu affaire plusieurs a ce type de cabinets, je trouve que la majorité sont malhonnêtes ou a la limite de l'incompétence. Les quelques bons que j'ai eu, je les ai trouvés par des conseils bouche a oreille, une fois que j'ai réussi a avoir un carnet d’adresses digne de ce nom dans mon domaine. Ce qui est un peu con soit dit en passant, c'est plutôt quand je démarrais que j'avais besoin de les connaitre.

(et ça fait toujours aussi mal de payer un bras pour des infos en libre accès juste parce que vous ne comprenez pas langue/ne savez pas ou chercher/ne comprenez pas le système du pays.)

Idem, bien que les ambassades aient un attaché chargé de ce genre de choses, c'est rare de pouvoir lui mettre la main dessus, encore qu'il faudrait qu'il s'y connaisse dans votre domaine.

Bref l'idée est juste de pouvoir "libéraliser" ces infos, en anglais, sur internet. Tel que je l'imagine il s'agirait d'un conglomérat de blogs, un par pays pour les infos chaudes, couplé a un wiki spécialisé et un forum. Finalement trois personnes par pays, parlant anglais suffiraient à donner toutes les infos nécessaires (un juriste en sociétés, un en douanes et un expert comptable). Le tout accessible gratuitement évidemment.

Qu'en pensez vous?

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c'est une excellente idée, je dirais même un super idée qui pourrait en plus vite devenir lucrative.

Enquèter, colecter des infos en béton sur le sujet, créer un site, y foutre de la pub, réinvestir les bénéfice pour approfondir le contenu par secteur et enajoutant un maximum de pays.

C'est non seulement hyper intéressant et utile, mais en plus ça peut rapporter.

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Le fisc, la douane, toussa, ce n'est qu'un frais comme un autre du point de vue d'un entrepreneur non-idéologue.

N'importe quel entrepreneur préfèrera payer 30% de commissions sur 100 de profits plutôt que 3% sur 10 de profits.

Quant aux possibilités de déplacer les profits, nous en voyons probablement les dernières années. Faudra payer les impôts là où le produit final est vendu, point barre.

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Le fisc, la douane, toussa, ce n'est qu'un frais comme un autre du point de vue d'un entrepreneur non-idéologue.

N'importe quel entrepreneur préfèrera payer 30% de commissions sur 100 de profits plutôt que 3% sur 10 de profits.

Quant aux possibilités de déplacer les profits, nous en voyons probablement les dernières années. Faudra payer les impôts là où le produit final est vendu, point barre.

Je suis pas entièrement d'accord.

D'une part, il y a un aspect ou beaucoup d'entrepreneurs, ou de petites boites hésitent a s'élargir dans des pays ou ils ne connaissent pas la législation ni la fiscalité, et n'ont pas les moyens, ou l'envie de faire de coûteuses études.

D'autre part l'ensemble des profits n'est pas payé sur place. C'est d'autant plus vrai pour le e-commerce qui représente une part importante et grandissante de l'entrepreunariat.

Les taxes douanières représentent un gros frais dans l'import export, ça vaut parfois le coup de déplacer son siège social, même pour quelques %.

Enfin il y a juste d'autres aspects qui rendent certains pays attirants pour certains secteurs, par exemple les Pays-Bas qui permettent aux entreprises d'import d’échelonner le paiement de la TVA sur les produits importés, ce qui est du pain béni pour les petites boites avec peu de liquidités.

(je parle surtout d'import-éxport parce que c'est le domaine que je connais, après j'imagine qu'il y a des tips pour n'importe quel secteur.)

Bref je suis d'accord que c'est un frais comme un autre pour la majorité mais c'est un gros frais. (C'est pour ça que je disais que l'idée n'est pas libérale en soi, il s'agit plutôt de diffusion d'information)

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C'est une bonne idée mais la tâche paraît énorme. Les ambassades et les chambres de commerce font volontairement de la rétention d'informations pour pouvoir vendre leurs services. C'est sans compter les "décrets secrets", les changements de lois tous les mois, la corruption et la facturation à la tête du client (notamment dans les pays en développement) qui compliquent encore plus le travail.

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C'est une bonne idée mais la tâche paraît énorme. Les ambassades et les chambres de commerce font volontairement de la rétention d'informations pour pouvoir vendre leurs services. C'est sans compter les "décrets secrets", les changements de lois tous les mois, la corruption et la facturation à la tête du client (notamment dans les pays en développement) qui compliquent encore plus le travail.

+1

Très bonne idée mais tâche énorme (d'où, comme le souligne librekom, la nécessité de tirer un revenu de ces infos). Où alors se limiter à quelques pays, les moins taxeurs par exemple?)

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Le problème de ce projet c'est le facteur temps: quand un entrepreneur s'installe c'est pour plusieurs dizaines d'années en général, sauf quelques rares métiers entièrement dématérialisés. Partant la question n'est pas: "quel est le meilleur pays maintenant?" mais plutot: "quel va être le meilleur pays pour mes 40 ans de carrière?". On ne peut pas répondre à ça, juste avoir un ressenti, prendre l'air du temps…

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