Aller au contenu

La Directive Bolkestein


Invité Sestercius

Messages recommandés

Invité Sestercius

Histoire d'un texte passé d'abord inaperçu

La Belgique et la France premiers opposants

Bruxelles : de notre correspondant, Pierre Avril

[26 janvier 2005]

En moins d'un an, une banale directive européenne visant à «réduire la bureaucratie» s'est transformée, selon ses contempteurs, en une machine de guerre bruxelloise ultralibérale. Tel est le sort politique qui est aujourd'hui dévolu au projet de libéralisation des services européens, légué par l'ancienne commission Prodi à l'équipe de José Manuel Barroso. Bien que l'ancien premier ministre portugais de droite n'ait pas grand-chose à redire à la philosophie du texte, sa violente irruption dans les débats nationaux ne peut que l'inquiéter, et ceci au moment où l'Europe s'engage dans une campagne décisive pour l'avenir de ses institutions.

«Cette directive crée une telle tension dans les Etats membres qu'elle servira d'abord à cristalliser tous les rejets à l'égard de l'Europe», pronostiquait il y a plus d'un mois un diplomate d'un petit pays. La prophétie est en train de se réaliser. Le 21 janvier, Jacques Chirac a appelé à une «grande vigilance» à l'égard de la directive qui, par ailleurs, regrette un eurocrate, «sert de refouloir» à ceux des socialistes français opposés à la Constitution.

C'est le 13 janvier 2004, à l'issue d'une longue consultation entreprise en 2000, que le commissaire responsable du marché intérieur, Frits Bolkestein, avait présenté son projet. Cette proposition, «c'est l'AMI du XXIe siècle», résume un ministre européen, en référence à l'Accord multilatéral sur l'investissement. Cet accord, élaboré en 1995 au sein de l'OCDE et visant à déréguler le régime des investissements mondiaux, avait servi, à l'époque, de fer de lance dans le combat des antimondialisation.

Pour sa part, Bolkestein est un ancien ministre libéral néerlandais. De par la nature de son portefeuille et de ses origines politiques, il résume son action en un credo : lever, au nom de la fluidité du marché communautaire, les obstacles à la libre circulation des biens et des marchandises. «C'est un archéo-libéral antieuropéen», critique un ancien ambassadeur à Bruxelles. Mais lorsqu'il présente sa proposition devant ses dix-neuf collègues, seul le Belge Philippe Busquin, chargé de la recherche, émet des réserves.

Ce sont les Etats membres qui, rapidement, s'emparent du débat. Les Britanniques, les Irlandais, les Slovaques et les pays Baltes applaudissent ce texte libéral. Berlin est plutôt pour. Les Suédois craignent que le texte ne remette en cause leur modèle social. Les capitales francophones sont les plus réticentes. Lors de la campagne européenne de juin 2004, en Belgique, le PS francophone est monté au créneau contre ce projet accusé d'encourager le dumping social. Et aujourd'hui, le parti wallon fait circuler une pétition européenne baptisée «Stop Bolkestein».

Aujourd'hui, la France semble avoir pris le relais de cette fronde, ce qui inquiète la Commission. Celle-ci a changé de têtes, mais elle se doit de respecter un principe de continuité. Ainsi, s'il émet des réserves sur la directive, le Français Jacques Barrot (transports) se doit en même temps de rester nuancé. Pour sa part, le successeur de Frits Bolkestein, l'Irlandais Charlie Mac Creevy, met l'accent sur le «dialogue» avec toutes les parties, et notamment avec les syndicats européens.

Mais le sort de la directive se jouera en grande partie au Parlement et au Conseil. La présidence luxembourgeoise ne fera rien pour encourager son adoption, à l'inverse sans doute de Londres, qui présidera l'Union au second semestre 2005. Les eurodéputés sont tentés d'amputer le texte de ses dispositions jugées les plus contestables et se préparent à marathon législatif qui devrait durer plus d'un an.

La belgique s'y met aussi…

Lien vers le commentaire
Invité Sestercius
Histoire d'un texte passé d'abord inaperçu

La Belgique et la France premiers opposants

Bruxelles : de notre correspondant, Pierre Avril

[26 janvier 2005] 

En moins d'un an, une banale directive européenne visant à «réduire la bureaucratie» s'est transformée, selon ses contempteurs, en une machine de guerre bruxelloise ultralibérale. Tel est le sort politique qui est aujourd'hui dévolu au projet de libéralisation des services européens, légué par l'ancienne commission Prodi à l'équipe de José Manuel Barroso. Bien que l'ancien premier ministre portugais de droite n'ait pas grand-chose à redire à la philosophie du texte, sa violente irruption dans les débats nationaux ne peut que l'inquiéter, et ceci au moment où l'Europe s'engage dans une campagne décisive pour l'avenir de ses institutions.

J'aime bien le terme de machine de guerre ultralibérale, merci Barroso

«Cette directive crée une telle tension dans les Etats membres qu'elle servira d'abord à cristalliser tous les rejets à l'égard de l'Europe», pronostiquait il y a plus d'un mois un diplomate d'un petit pays. La prophétie est en train de se réaliser. Le 21 janvier, Jacques Chirac a appelé à une «grande vigilance» à l'égard de la directive qui, par ailleurs, regrette un eurocrate, «sert de refouloir» à ceux des socialistes français opposés à la Constitution.

C'est le 13 janvier 2004, à l'issue d'une longue consultation entreprise en 2000, que le commissaire responsable du marché intérieur, Frits Bolkestein, avait présenté son projet. Cette proposition, «c'est l'AMI du XXIe siècle», résume un ministre européen, en référence à l'Accord multilatéral sur l'investissement. Cet accord, élaboré en 1995 au sein de l'OCDE et visant à déréguler le régime des investissements mondiaux, avait servi, à l'époque, de fer de lance dans le combat des antimondialisation.

Pour sa part, Bolkestein est un ancien ministre libéral néerlandais. De par la nature de son portefeuille et de ses origines politiques, il résume son action en un credo : lever, au nom de la fluidité du marché communautaire, les obstacles à la libre circulation des biens et des marchandises. «C'est un archéo-libéral antieuropéen», critique un ancien ambassadeur à Bruxelles. Mais lorsqu'il présente sa proposition devant ses dix-neuf collègues, seul le Belge Philippe Busquin, chargé de la recherche, émet des réserves.

Ce sont les Etats membres qui, rapidement, s'emparent du débat. Les Britanniques, les Irlandais, les Slovaques et les pays Baltes applaudissent ce texte libéral. Berlin est plutôt pour. Les Suédois craignent que le texte ne remette en cause leur modèle social. Les capitales francophones sont les plus réticentes. Lors de la campagne européenne de juin 2004, en Belgique, le PS francophone est monté au créneau contre ce projet accusé d'encourager le dumping social. Et aujourd'hui, le parti wallon fait circuler une pétition européenne baptisée «Stop Bolkestein».

Aujourd'hui, la France semble avoir pris le relais de cette fronde, ce qui inquiète la Commission.

Ya de quoi, c'est la fin des haricots….

Celle-ci a changé de têtes, mais elle se doit de respecter un principe de continuité. Ainsi, s'il émet des réserves sur la directive, le Français Jacques Barrot (transports) se doit en même temps de rester nuancé. Pour sa part, le successeur de Frits Bolkestein, l'Irlandais Charlie Mac Creevy, met l'accent sur le «dialogue» avec toutes les parties, et notamment avec les syndicats européens.

Mais le sort de la directive se jouera en grande partie au Parlement et au Conseil. La présidence luxembourgeoise ne fera rien pour encourager son adoption, à l'inverse sans doute de Londres, qui présidera l'Union au second semestre 2005. Les eurodéputés sont tentés d'amputer le texte de ses dispositions jugées les plus contestables et se préparent à marathon législatif qui devrait durer plus d'un an.

La belgique s'y met aussi…

:icon_up:

Lien vers le commentaire

Busquin, pour l'info de nos amis hexagonaux, est un ancien président du PS de tendance archéo-socialiste, ce qui explique sa "vigilance".

Lorsque les syndicats belges ont manifesté contre la directive Bolkestein, son porte-parole a fait remarquer l'étrange similitude entre leur attitude et celle du FN belge envers les travailleurs étrangers. Car ce que vous n'apprenez pas en lisant le texte puant ci-dessus, c'est que la fameuse directive permet notamment aux Européens de travailler où ils veulent. Les syndicats avaient fort apprécié la remarque et "exigé" des excuses qu'ils n'ont jamais reçues.

Lien vers le commentaire
Invité Sestercius

Les politiques culturelles remises en question

Emmanuel Schwartzenberg

[26 janvier 2005]

La directive européenne sur les services a, pour le monde de la culture, un air de déjà vu. En 1998, Sir Leon Accord, alors commissaire à la concurrence, négociait avec l'Amérique du Nord l'Accord multilatéral sur l'investissement (AMI) quand le lobby audiovisuel et cinématographique français se mobilisa pour le faire annuler. La libéralisation qu'impliquait, selon lui, l'application de l'AMI aurait permis, en contournant les règles de l'OMC, de déréglementer le système d'aides français. La directive «Bolkestein» aboutirait, selon les associations de producteurs, de réalisateurs et les sociétés de droit d'auteur aux mêmes conséquences. Ce texte inciterait à la dérégulation des services culturels et audiovisuels au sein de l'Europe en supprimant tous les obstacles à la liberté d'établissement des prestataires de services. Elle leur permettrait d'opérer sur l'ensemble du territoire européen en étant seulement soumis à la loi du pays dans lequel ils sont établis. Ce n'est plus la loi du pays de réception des images émises par satellite ou diffusées par Internet qui s'applique mais celle du pays d'origine de ces programmes.

« Cette proposition ne tient pas compte des objectifs d'intérêt général supérieurs que sont la liberté d'expression, le pluralisme des médias et la diversité culturelle », affirme la coalition pour la diversité culturelle. Le ministre de la Culture et le Quai d'Orsay considèrent que cette directive remettrait en cause les politiques culturelles de chaque Etat européen. La majorité des Etats de l'Union ont, en effet, adopté des règles strictes en matière de quotas de diffusion d'oeuvres européennes et de productions indépendantes.

Pour la France, ce changement remettrait en cause les systèmes de soutien à l'audiovisuel, comme au cinéma, et poserait problème pour la gestion collective des droits d'auteur. La SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques) et la Sacem sont aujourd'hui soumises au contrôle d'une commission permanente ; or, demain, une société européenne de gestion des droits agissant sur le territoire français sera exonérée d'un tel contrôle. Ce qui créera une inégalité de traitement.

Lien vers le commentaire
Busquin, pour l'info de nos amis hexagonaux, est un ancien président du PS de tendance archéo-socialiste, ce qui explique sa "vigilance".

Lorsque les syndicats belges ont manifesté contre la directive Bolkestein, son porte-parole a fait remarquer l'étrange similitude entre leur attitude et celle du FN belge envers les travailleurs étrangers. Car ce que vous n'apprenez pas en lisant le texte puant ci-dessus, c'est que la fameuse directive permet notamment aux Européens de travailler où ils veulent. Les syndicats avaient fort apprécié la remarque et "exigé" des excuses qu'ils n'ont jamais reçues.

Non, c'est Bolkenstein lui-même qui avait traité le tract de la FGTB comme étant "étonnament similaire au tract du FN qu'il avait reçu quelques jours plus tôt". Il faut dire que dans ce tract, la FGTB disait en gros : "avec la directive Bolkenstein, des travailleurs lituaniens pourront venir travailler ici comme ils veulent (et sous-entendu vous piquer votre job)". Ce qui est clairement raciste, ou tout au moins nationaliste. Mais tout le monde sait que la gauche et l'extrême-droite n'ont jamais été très éloignées l'une de l'autre : rien qu'en Belgique, le président du PS belge d'avant-guerre, Henri De Man, est devenu président d'un parti d'inspiration nazie pendant la guerre. Mussolini était un ancien du PS italien. Déat, Doriot, Laval étaient tous des anciens socialistes/communistes. Etc.

Lien vers le commentaire
Non, c'est Bolkenstein lui-même qui avait traité le tract de la FGTB comme étant "étonnament similaire au tract du FN qu'il avait reçu quelques jours plus tôt". Il faut dire que dans ce tract, la FGTB disait en gros : "avec la directive Bolkenstein, des travailleurs lituaniens pourront venir travailler ici comme ils veulent (et sous-entendu vous piquer votre job)". Ce qui est clairement raciste, ou tout au moins nationaliste. Mais tout le monde sait que la gauche et l'extrême-droite n'ont jamais été très éloignées l'une de l'autre : rien qu'en Belgique, le président du PS belge d'avant-guerre, Henri De Man, est devenu président d'un parti d'inspiration nazie pendant la guerre. Mussolini était un ancien du PS italien. Déat, Doriot, Laval étaient tous des anciens socialistes/communistes. Etc.

Pas Bolkenstein mais son porte-parole, sur les ondes de la RTBF. J'aurais donné de l'or pour voir la tête du gaucho de service au moment où le type lui a sorti ça.

Lien vers le commentaire
J'avais lu dans le Soir que c'était Bolkenstein himself. Un mystère de plus !

Hmmm, ma mémoire peut aussi me tromper des tours. En tout cas, j'écoutais l'interview confortablement assis devant ma tasse de café et des croissants et j'ai distinctement crié "YES !" quand Bolkenstein ou son porte-parole a lancé cette phrase au bolchévique qui menait l'interview. :icon_up:

Lien vers le commentaire
Rien qu'en Belgique, le président du PS belge d'avant-guerre, Henri De Man, est devenu président d'un parti d'inspiration nazie pendant la guerre. Mussolini était un ancien du PS italien. Déat, Doriot, Laval étaient tous des anciens socialistes/communistes. Etc.

Enfin doucement quand même.

Pour Mussolini, en effet. Laval a dérivé du centre-gauche (radicaux, maire d'Aubervilliers) vers la droite, quand même un petit moment avant la guerre. Il était dans la droite clairement au moment où la guerre a éclaté.

Et puis, il n'y avait quand même pas que des socialistes-communistes qui étaient collabos…

Lien vers le commentaire
Les politiques culturelles remises en question

Emmanuel Schwartzenberg

[26 janvier 2005] 

La directive européenne sur les services a, pour le monde de la culture, un air de déjà vu. En 1998, Sir Leon Accord, alors commissaire à la concurrence, négociait avec l'Amérique du Nord l'Accord multilatéral sur l'investissement (AMI) quand le lobby audiovisuel et cinématographique français se mobilisa pour le faire annuler. La libéralisation qu'impliquait, selon lui, l'application de l'AMI aurait permis, en contournant les règles de l'OMC, de déréglementer le système d'aides français. La directive «Bolkestein» aboutirait, selon les associations de producteurs, de réalisateurs et les sociétés de droit d'auteur aux mêmes conséquences. Ce texte inciterait à la dérégulation des services culturels et audiovisuels au sein de l'Europe en supprimant tous les obstacles à la liberté d'établissement des prestataires de services.

Et fin du même de la propagande étatique!!!

Elle leur permettrait d'opérer sur l'ensemble du territoire européen en étant seulement soumis à la loi du pays dans lequel ils sont établis. Ce n'est plus la loi du pays de réception des images émises par satellite ou diffusées par Internet qui s'applique mais celle du pays d'origine de ces programmes.

« Cette proposition ne tient pas compte des objectifs d'intérêt général supérieurs que sont la liberté d'expression, le pluralisme des médias et la diversité culturelle », affirme la coalition pour la diversité culturelle.

Il nous parle de pluralisme des médias mais y sont opposés et j'aimerais bien connaître leurs intérêts général supérieurs???

Le ministre de la Culture et le Quai d'Orsay considèrent que cette directive remettrait en cause les politiques culturelles de chaque Etat européen. La majorité des Etats de l'Union ont, en effet, adopté des règles strictes en matière de quotas de diffusion d'oeuvres européennes et de productions indépendantes.

Pour la France, ce changement remettrait en cause les systèmes de soutien à l'audiovisuel, comme au cinéma, et poserait problème pour la gestion collective des droits d'auteur. La SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques) et la Sacem sont aujourd'hui soumises au contrôle d'une commission permanente ; or, demain, une société européenne de gestion des droits agissant sur le territoire français sera exonérée d'un tel contrôle. Ce qui créera une inégalité de traitement.

Lien vers le commentaire
Enfin doucement quand même.

Pour Mussolini, en effet. Laval a dérivé du centre-gauche (radicaux, maire d'Aubervilliers) vers la droite, quand même un petit moment avant la guerre. Il était dans la droite clairement au moment où la guerre a éclaté.

Et puis, il n'y avait quand même pas que des socialistes-communistes qui étaient collabos…

Non non, il a été député SFIO, qui n'avait rien de centre-gauche. Ce proto-parti socialiste (Section Française de l'Internationale Ouvrière) a été celui de Jaurès, entre autres. A l'époque où Laval s'y trouvait il était principalement constitué de marxistes. La SFIO, c'est aussi Léon Blum et le Front populaire. D'ailleurs, la SFIO a été coulée par Mitterrand après guerre (69 ?) pour devenir le parti socialiste.

Lien vers le commentaire
Non non, il a été député SFIO, qui n'avait rien de centre-gauche. Ce proto-parti socialiste (Section Française de l'Internationale Ouvrière) a été celui de Jaurès, entre autres. A l'époque où Laval s'y trouvait il était principalement constitué de marxistes. La SFIO, c'est aussi Léon Blum et le Front populaire. D'ailleurs, la SFIO a été coulée par Mitterrand après guerre (69 ?) pour devenir le parti socialiste.

Oui, je sais. Désolé, j'ai fait une petite confusion SFIO/Radicaux.

Ceci dit, la SFIO, même si marxistes, c'était les non-communistes après 1917.

Le reste, je sais mais ça ne change pas le fait que Laval ait dérivé vers la droite avant la guerre.

Pour Mitterand, ça doit être le congrés d'Epinay dont tu cherches la date… Je crois que c'est 72

Lien vers le commentaire

Le Congrès d'Epinay c'est 1971. MiTTeRRand, avec deux T et deux R.

Il a créé en 1960 un parti, en même temps que Rocard créait son PSU, avec Poperen, Mermaz et Mauroy. Je crois qu'il s'agit de l'UDSR.

Lien vers le commentaire
Le Congrès d'Epinay c'est 1971. MiTTeRRand, avec deux T et deux R.

Il a créé en 1960 un parti, en même temps que Rocard créait son PSU, avec Poperen, Mermaz et Mauroy. Je crois qu'il s'agit de l'UDSR.

Bon, une année de plantage. Fabrice, tu me pardonnes.

Pour Rocard, je savais que c'était le PSU; par contre, pour MiTTeRRant, tu me poses une colle. Jvais aller chercher ça.

Lien vers le commentaire
Bon, une année de plantage. Fabrice, tu me pardonnes.

Pour Rocard, je savais que c'était le PSU; par contre, pour MiTTeRRant, tu me poses une colle. Jvais aller chercher ça.

Ne s'agirait-il pas de la FGDS (Fédération de la Gauche démocratique et socialiste, dont Revel fit partie ensuite) ? Mais elle date plutôt du milieu des années 60.

Lien vers le commentaire

L'UDSR a bien existé, avec Mitterrand, mais date plutôt de 1958 et de l'opposition à la constitution du 4 octobre. Il me semble que Mitterrand y fait allusion dans le coup d'Etat permanent (qu'il faudrait que je relise, tiens)

Lien vers le commentaire
L'UDSR a bien existé, avec Mitterrand, mais date plutôt de 1958 et de l'opposition à la constitution du 4 octobre. Il me semble que Mitterrand y fait allusion dans le coup d'Etat permanent (qu'il faudrait que je relise, tiens)

En fait, l'UDSR date de la IVe République (ce petit parti d'appoint a servi à François les dents longues d'être près de 11 fois ministre. René Pléven en fut aussi membre):

http://www.archivesnationales.culture.gouv…dsAP/412AP.html

Lien vers le commentaire
En fait, l'UDSR date de la IVe République (ce petit parti d'appoint a servi à François les dents longues d'être près de 11 fois ministre):

http://www.archivesnationales.culture.gouv…dsAP/412AP.html

C'était le parti d'appoint dont les présidents du conseil se battaient pour avoir les trois pauvres voix, I suppose

Lien vers le commentaire
Ceci dit, la SFIO, même si marxistes, c'était les non-communistes après 1917.

Le reste, je sais mais ça ne change pas le fait que Laval ait dérivé vers la droite avant la guerre.

La création du PCF ne date que de 1920 je pense…

Ce que je voulais souligner, c'est qu'il n'y a pas de rupture de continuité entre gauche et extrême-droite, les orientations politiques ne formant pas une droite mais un cercle.

Lien vers le commentaire
La création du PCF ne date que de 1920 je pense…

Ce que je voulais souligner, c'est qu'il n'y a pas de rupture de continuité entre gauche et extrême-droite, les orientations politiques ne formant pas une droite mais un cercle.

Tiens, quelqu'un qui partage ma "thèse du cercle". On sera pas trop de deux pour la démontrer à la myriade de "citoyens" abrutis par la désinformation systématique, qui pensent qu'extrême gauche et extrême droite sont "opposées" :icon_up:

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...