Je n'ai pas été très précis, la définition du dsm peut être trouvée là, par exemple : https://autismeaspergerquebec.com/criteres-de-diagnostic-du-trouble-du-spectre-de-lautisme-dsm-5/
En l'état actuel des choses, ils servent de définition au tsa. Un trouble psychiatrique, comme une maladie, c'est un ensemble de symptômes. Ils peuvent être plus ou moins corrélés, entre eux ou avec d'autres symptômes laissés de cotés (auquel cas il faudrait réviser nos catégories), ils peuvent avoir une cause commune ou non, dans tous les cas, le trouble est le symptôme lui-même. "Malade asymptomatique" est un oxymore, et le nier revient à donner beaucoup plus d'autorité que nécessaire aux médecins et aux psychiatres.
Je n'aime pas vraiment cette approche qui consiste à voire dans une neuroatypie une sorte d'essence ou d'identité qui définirait l'individu, et dont les symptômes ne seraient qu'une manifestation superficielle. La maladie, ou le trouble, n'existe qu'au niveau de la surface de ses effets. Il y a peut être des causes plus "profondes", et les identifier peut être utile, mais si ce qui est habituellement la cause d'un symptôme est là sans que le symptôme ne le soit ou ne risque de venir (ce qui, au niveau de complexité d'un humain, est à peu près toujours possible), alors, il n'y a aucune raison d'en faire un objet médical ou psychiatrique.
La science médicale ne se résume pas à une description factuelle de l'état des choses. La biologie, l'histologie, l'immunologie, l'épidémiologie à la limite, etc, le font, mais la médecine ajoute toujours un petit quelque chose de plus. Un petit post-it implicite qui dit "faire quelque chose pour remédier à ça !". Or donc, s'il n'y a pas de problème (du champs de compétence de la médecine et de la psychiatrie), alors, je ne vois aucune raison d'y mettre la moindre étiquette médicale ou psychiatrique.
(ceci est en partie une opinion personnelle, qui ne correspond pas à l'avis de certains de mes proches beaucoup plus compétent que moi -dont plusieurs connaissances et amies dont c'est le métier- mais je pense qu'une partie de leur erreur relève d'un manque de réflexion épistémologique)
Il peut être psychopathe en plus d'autiste, hein.