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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback
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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
L'autre jour sur LCI j'ai entendu un journaliste italien expliquer aux Gilets jaunes délégués présents sur le plateau: "Vous avez un système social que le monde entier vous envie (sic), battez-vous pour le préserver !" (alors que le mouvement n'a à la base aucun rapport avec ça et que le gouvernement avance fermement dans la direction du statu quo). -
Portrait robot des jeunes bobos urbains
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Adrian dans Actualités
Je vais le dire sur un ton d'allure similaire à celui d'un vieux con nostalgique de la religion / tradition, mais si la "cuisine" est la dernière forme de "réalisation de soi" ou de transcendance restante, cette civilisation est mal barrée. Oh putain o_o : "d’autres activités qu’ils jugent extrêmement importantes, comme boire un café en terrasse." -
Tchao PS
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de PABerryer dans Politique, droit et questions de société
Cette légende a pourtant été débunkée par @Nathalie MP : https://leblogdenathaliemp.com/2018/06/03/lacordaire-ou-le-catholicisme-liberal-inacheve/ Mais visiblement les préjugés obscurantistes ont la vie dure. -
Mes lectures du moment
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Bastiat dans Lectures et culture
J'avais déjà eu l'occasion de le dire mais les analyses de Huguenin sur la pensée contre-révolutionnaire dévoilent de fascinantes et nettes similitudes avec l'anti-individualisme de gauche et d'extrême-gauche (Rousseau, Proudhon, Bakounine, les bolcheviks, etc.): "Pour Bonald, la liberté politique n'existe pas. Il n'existe qu'une liberté, métaphysique, celle de faire le bien, et l'homme ne peut le faire que sous l'impulsion extérieure de la société. Dès lors, l'individu n'est plus rien: "L'homme n'existe que pour la société et la société ne le forme que pour elle". On décèle chez Bonald une confusion entre la nature sociale de l'homme et le fait que cette sociabilité épuise tout son être. A ce titre, Bonald est en total désaccord avec la pensée traditionnelle, pour laquelle la fin de l'homme est la vertu, ou la contemplation de Dieu, s'inscrivant dans une destinée singulière, propre à chaque être. Réagissant fortement face au postulat individualiste, Bonald pèche par excès inverse. La société ne saurait former l'homme pour elle, sans que l'homme fût réduit au rang de moyen. [...] Nous sommes confrontés ici à un jacobinisme blanc tout à fait inédit. La société est pour Bonald, comme pour Rousseau, un être animé par une volonté qu'il appelle aussi "volonté générale". [...] Pire encore, Bonald divinise la société en la comparant à Dieu." (p.101) "Maistre a à peu près la même attitude en considérant l'homme comme le rouage d'une machine [...] Si la société est tout, la loi est un absolu. Maistre n'hésite d'ailleurs pas à défendre l'indéfendable. La loi a toujours raison: si la loi punit de mort le vol d'un domestique, "il est coupable suivant la loi ; il est jugé suivant la loi ; il est envoyé à la mort selon la loi ; on ne lui fait aucun tort". La loi est absolutisée. Qu'elle puisse être bonne ou mauvaise n'intéresse pas Maistre. Aucun critère du bien ou du mal ne peut venir modifier la perception que l'on en a ou l'obéissance qu'on lui doit. Les réactionnaires se comportent bel et bien comme des modernes*. Maurras ni aucun membre de l'Action française ne s'en est offusqué, ni même ne l'a relevé." (p.102) -François Huguenin, L'Action française. Une histoire intellectuelle, Perrin, coll. Tempus, 2011 (1998 pour la première édition), 686 pages. * Car il est bien connu que les Modernes sont tous des positivistes juridiques anti-individualistes... -
Musiques électroniques
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Cugieran dans Sports et loisirs
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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Tient, le retour du si populaire sophisme de l'impolitisme -ou sophisme de la clôture des possibles- (si tu n'es pas content de la politique de ton pays, c'est donc que tu dois changer de pays plutôt que de politique): "Sans recettes fiscales bien françaises, vous ne sauriez pas lire et vous seriez sûrement mort d’une maladie infantile comme la rougeole qu’on a pu éradiquer grâce à notre système de santé. Si vous voulez vivre dans un paradis libéral, allez vivre dans un failed state genre Soudan du Sud et allez y construire les infrastructures vous-mêmes avec vos héroiques copains entrepreneurs. Malheureusement, la vie n’est pas un livre d’Ayn Rand…" -AdrianSmith (cf: https://www.contrepoints.org/2018/12/03/331609-linevitable-derive-des-gilets-jaunes ). -
J'ai l'impression que c'est une variante du débat anacarp vs libéral: la violence est-elle préférable lorsque polycentrique ou monopolisée par l'Etat ?
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Ce qui a toute sorte d'effets positifs, en fait. Staline peut-être pas, mais quid de Savonarole ? Là encore l'argument peut-être retourné: la domination bureaucratique fonctionne peut-être moins à une échelle locale, mais c'est le contraire qui est vrai pour l'autorité charismatique / personnelle à la Weber.
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Historiquement et en longue durée, les couches sociales supérieures ont des réseaux familiaux plus internationalisés que les couches populaires "localisées". Après il y a des contre-exemples avec l'histoire des migrations de travail, notamment pour le peuplement des USA.
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C'est notre vaisseau-amiral / porte-avion mais ça ne suffit pas pour gagner. Il nous faut plus d'agents infiltrés comme @Rübezahl pour retourner les populations
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Sauf que c'est un homme de paille vu que personne ici ne prône d'agir uniquement dans les périodes de crises et pas le reste du temps. Les crises sont particulièrement importantes à exploiter (sans exclusion des périodes "normales") parce qu'elles sont par définition des moments où les repères habituels, les clivages familiers, volent en éclat, et rendent les individus potentiellement disponibles à de nouvelles idées et manières de penser. Sinon j'ai trouvé un autre argument pour justifier que le mouvement soit, en dépit des débordements, sympathique. Il nous facilite objectivement le travail par déblayage du paysage idéologique. Parce que, depuis 2 semaines: -on entend plus parler de "submersion migratoire" (MLP est totalement inaudible). -les thématiques féministo-écolo-prog des classes moyennes et supérieures urbaines ont singulièrement perdu du terrain niveau bruit médiatique. Certes, l'idéologie écologiste reste mainstream, mais on commence à se dire qu'elle n'est peut-être pas tenable telle quelle. C'est déjà un progrès.
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-suppression des aide au développement des pays étrangers (aides que Macron augmente): 1 milliard /an. -suppression du futur service national obligatoire de Macron: 1 à 2 milliards /an. -sortie de l'UE chère à Macron: environ 8,2 milliards d'euros annuel de gain ( cf: https://www.touteleurope.eu/actualite/budget-europeen-pays-contributeurs-et-pays-beneficiaires.html ) C'est simple, facile, peu clivant en terme de clivage droite/gauche.
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This and this and this. J'invite aussi certains à méditer le point suivant: « Les vrais amis de la liberté ont toujours été rares, et l'on ne doit ses triomphes qu'à des minorités qui l'ont emporté en se donnant des alliés dont les objectifs différaient souvent des leurs. » -John Dalberg-Acton, 1st Baron Acton, Histoire de la Liberté dans l’Antiquité, 26 février 1877.
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Blogosphère politique
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Politique, droit et questions de société
"Pendant des années on a pu occulter ce processus d’appauvrissement. D’une part, on a financé le niveau de vie des Français par l’emprunt, creusant ainsi une dette qui arrive maintenant à presque 100% du PIB. D’autre part, on a utilisé des infrastructures héritées des générations précédentes sans prévoir leur entretient ou leur renouvellement. On découvre ainsi aujourd’hui qu’un ouvrage d’art routier sur six dans notre pays présente aujourd’hui un danger potentiel, que nos lignes secondaires de chemin de fer sont dans un état déplorable, que nos centrales nucléaires arriveront dans deux décennies maximum à leur fin de vie sans qu’on ait rien fait pour pourvoir à leur remplacement. Grâce à ces impasses, les « classes moyennes » ont pu faire bombance et acheter avec des miettes la paix sociale. Mais l’heure de l’addition approche." http://descartes-blog.fr/2018/12/01/gilets-jaunes-laventure-continue/ -
D'un autre côté la logique ne fait pas partie des sciences enseignées à l'EdNat -qui dépense par ailleurs l'argent du contribuable dans ces choses enrichissantes que sont la "techno" ou le cours d' 'arts" plastiques
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Images pas cool, justice sociale & steaks saignants
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Lancelot dans La Taverne
Idiot oui, utile la preuve empirique manque. -
Poutine et la Russie
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de tautelle dans Europe et international
Je crains qu'on ne soit sur une tautologie là. -
Le fil des paris politiques
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans La Taverne
Humm, la Macronie est tellement fragile, tu penses réellement que Macron peut s'en passer ? Au risque qu'il mette en péril sa majorité en invitant le centre-droit à reprendre son autonomie (voir réunisse toute la droite classique à côté de LR dans un nouveau parti) ? -
C'est tout vu: http://oratio-obscura.blogspot.com/2016/06/le-fascisme-vu-de-gauche-analyse-du-cas.html
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Images pas cool, justice sociale & steaks saignants
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Lancelot dans La Taverne
L'ironie de l'histoire avec cette pseudo-pensée radicale*, c'est que les intellectuels que trouvent des solutions tortueuses pour défendre la religion ("en fait c'est du féminisme radical LOL !") seraient les premiers abattus en cas de victoire des fanatiques religieux / djihadistes. Après je n'irais pas juste qu'à dire que la première tendance ouvre mécaniquement la voie à la seconde, mais il y a une certaine ironie perverse là-dedans. *Tellement radicale que le pouvoir en place s'en accommode fort bien. Mais que de malheureux galeux osent dirent qu'ils ne vont plus collecter la TVA, le ton est tout de suite intransigeant. -
Ces petites phrases qui vous ont fait plaisir…
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Non dans La Taverne
Sans vouloir la ramener, j'ai déjà suggéré ici et là contre d'autres liborgiens que le libéralisme n'avait pas besoin de présupposer le libre-arbitre. -
Anthropologie libérale
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Troy89 dans Philosophie, éthique et histoire
Je pense qu'une défense morale du libéralisme (ou de n'importe quelle philosophie politique) est intrinsèquement supérieure aux arguments épistémologiques parce que les seconds sont utilitaires, dérivés et négatifs, alors que les arguments moraux sont "fondationnalistes" et positifs. Par exemple si je prends mon cas personnel, j'ai cessé d'être socialiste en lisant Le Socialisme de Mises. Mais je n'étais pas encore libéral. Comment cela aura-t-il pu être possible ? Les arguments contre le socialisme avancé par Mises sont négatifs (impossibilité du calcul économique en économie planifiée, impossibilité du socialisme à être plus productif que le capitalisme, contradiction moyens / fin dans le socialisme, etc.), ce sont des arguments -épistémologiques- qui visent à ne pas être socialiste. Par contre je suis devenu libéral (ou en très bonne voie de l'être) en lisant Le Libéralisme de Mises. Quelle différence ? Le Libéralisme emploie (notamment) des arguments moraux, il donne des raisons positives de défendre la liberté. Bref, c'est un peu comme de dire qu'un "contenu" est supérieur à l'absence de contenu. Les arguments épistémologiques visent à décourager du collectivisme mais il n’explique pas quel ordre politique mettre à la place. Ils sont très utiles mais leur valeur est dérivée par rapport aux arguments fondationnalistes. -
Anthropologie libérale
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Troy89 dans Philosophie, éthique et histoire
1): Hé bien en fait en arrivant sur ce forum il y a 4 ans et avant que @Tramp me mette suffisamment de tapes sur le museau j'étais franchement contre. Et même maintenant je ne classerais pas ça en haut des priorités de réformes libérales. Mais plus on débat avec les adversaires des politiques de prohibition, plus on s'aperçoit que les arguments prohibitionnistes sont très peu consistants (et la plupart ne sont même que de purs préjugés vaguement basés sur le cas particulier des USA). 2): Les gens qui auront consentis à la financer. Au hasard tout ceux qui comprennent l'utilité de la division du travail et/ou qui ont la flemme / peur / pas envie d'apprendre à manier (et de payer) une arme à feu pour leur sécurité individuelle (et je m'inclus dans ce groupe). Le fait de déléguer volontairement la fonction de sécurité et de donner volontairement (pléonasme) une partie de son revenu peut s'avérer pleinement rationnel. L'important c'est que les individus ne soient pas contraints de payer s'ils sont prêts à assumer les conséquences de ne pas le faire. 3): Admettons qu'il y ait une phase libérale de Jouvenel entre sa période technocratiste/collabo et sa période post-Société du Mont pèlerin / écolo-gauchiste*. Même dans le petit intervalle restant il n'était pas partisan du laisser-faire économique (cf le bouquin cité d'Audier). Alors bon, le "libéralisme" de Jouvenel... 5): Définir "bien absolu". 6): Je n'ai pas dis que Bastiat n'était pas libéral (?), j'ai dis que Say était plus proche de la définition pure et parfaite (idéal-typique) du libéralisme. Et il faut bien recourir à un concept idéal-typique de ce genre pour classer les positions individuelles et collectives -sinon on buterait indéfiniment sur le fait que tel ou tel auteur libéral a pu soutenir des choses contradictoires vis-à-vis de tel autre, comme ça a été noté précédemment dans la discussion. 7): C'est simple pourtant: l'une des deux positions sur la question de la légitimité de l'impôt est conforme au principe de non-agression, au respect du consentement individuel et au principe du moindre Etat (soit l'axiomatique de base du libéralisme). Et pas l'autre. 8): Jusnaturalisme, anyone ? (parce que oui, dans une défense jusnaturaliste du libéralisme -et c'est le type mainstream- ce n'est en dernière analyse pas l'individu mais la nature qui fait office de principe de légitimation. L' "individu-roi" c'est un homme de paille des collectivistes qui ne comprennent pas les différences essentielles entre l'individualisme libéral et l'individualisme anarchiste ou anarchique d'un Stirner ou d'un Sade). 9): Définir "société sans tissu social". -
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Tu parles, ils sont avant tout pro statu quo et courtisent le pouvoir (je parle des média mainstream). Et c'est structurel parce que les journalistes ont besoin de ne pas trop déplaire aux puissants du jour pour que ces derniers leurs lâchent des infos exclusives, etc.
