-
Compteur de contenus
11 906 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
46
Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback
-
Réduit en pièces ! Émission d'économie pour YouTube
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nigel dans Action !
Il y a quand même une partie de la droite qui a vaguement comprise les données du problème, vu qu'elle rejette l'immigration tout en s'inquiétant de la démographie et appelle des politiques natalistes. C'est le nec plus ultra du nationalisme liberticide, mais au moins il y a une certaine logique. Et ça plait aux cathos tradis. Je pense que tu trouverais aussi des gens qui accepteraient sans états d'âme une chute de leur pouvoir d'achat si c'est le prix à payer pour virer les étrangers. Mais on ne les trouveraient sans doute pas dans les classes populaires. Ce qui prouve une fois de plus que les électeurs n'ont guère le sens de leurs véritables intérêts. -
Le féminisme
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Taranne dans Politique, droit et questions de société
Comme je l'ai dis, le féminisme se définit comme la valorisation de la femme, -et le concept ne contient en lui-même aucune limite qu'il l'empêcherait d'enfler jusqu'au matriarcat. -
Ces petites phrases qui vous ont fait plaisir…
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Non dans La Taverne
Je remercie @ttoinou pour ce site où j'ai trouvé ce très bon (quoique un peu trop long) texte: http://www.ecoleliberte.fr/ressource/cmichelgensriches/ "Donner est l’acte capitaliste ultime. L’homme généreux affirme son droit de propriété absolu sur ses biens. Face à la société, ce droit le rend libre de faire ce qui lui plait de son temps, de son argent et de sa personne. Face à sa richesse, ses dons justement témoignent qu’il est plus grand qu’elle, il est libre par rapport à elle. Dans toute société, il existe trois façons de faire circuler les biens : par le vol, par l’échange, et par le don. La société capitaliste est tout simplement celle qui interdit le vol, même d’Etat, pour laisser toute leur place à l’échange et aux dons." -
Le féminisme
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Taranne dans Politique, droit et questions de société
-
Libéralisation du marché du travail et pauvreté
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Sanson dans Economie
Lordon écrit explicitement ça dans La Société des affects. Le libéralisme est faux parce qu'il repose sur le libre-arbitre qui est faux. Dieux que c'est bête. Spinoza doit se retourner dans sa tombe quand il voit qu'on veut essayer de le rendre compatible avec le marxisme, alors qu'il est un précurseur du libéralisme (de l'Etat neutre, dit Aron). -
Mes lectures du moment
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Bastiat dans Lectures et culture
Fabry plus "ethniciste" que Zemmour... : http://www.historionomie.com/archives/2018/09/29/36744733.html -
Le féminisme
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Taranne dans Politique, droit et questions de société
Au pire tant pis si l’appellation est superflue, ça peut toujours servir à infiltrer des mouvements sociaux récupérer des gens. "Le vrai féminisme c'est le libéralisme". -
Libéralisation du marché du travail et pauvreté
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Sanson dans Economie
C'est gentil ^^ Honnêtement, j'aurais le savoir-faire technique pour me lancer sur Youtube, je pense que ce serait déjà fait Et moins pour la gloire de -soyons fous- quelques centaines de vues sur des matières ardues, que pour la satisfaction morale de réfuter quelques bêtises populaires. (En attendant, j'ai un blog : http://oratio-obscura.blogspot.com/ ). -
Mes lectures du moment
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Bastiat dans Lectures et culture
Je vais continuer à mettre mes "saletés", parce que je crois que c'est important: http://descartes.over-blog.fr/2018/10/la-des-assimilation-posthume-de-charles-aznavour.html -
Libéralisation du marché du travail et pauvreté
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Sanson dans Economie
Faut pas pousser la différenciation des parties de la philosophie trop loin non plus hein (cf ma signature). Cela dit, s'agissant du problème du libre-arbitre en particulier, les implications politiques ne m'apparaissent pas évidentes. A moins qu'on tire du déterminisme une conclusion contre toute responsabilité personnelle (ce que fait Nietzsche), mais même si c'était logique (et je ne le pense pas), je crois que le commun des mortels préféreraient des croyances fausses à même de permettre la vie sociale que des vérités anarchisantes. -
Libéralisation du marché du travail et pauvreté
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Sanson dans Economie
Oh, je parle un peu de lui dans cet article : https://www.contrepoints.org/2016/03/13/242583-qui-est-ayn-rand-2#fn-242583-4 Mais ces histoires de "psychologie objectiviste" me semblent, euh, douteuses... -
Le féminisme
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Taranne dans Politique, droit et questions de société
J'en ai parlé dans ce fil plusieurs fois. Je l'ai même traduite il y a quelques années : http://oratio-obscura.blogspot.com/2015/08/liberalisme-et-feminismes.html -
6 octobre 2018: "Procès du Libertarianisme"
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Marlenus dans Action !
En même temps j'ai appris ici qu'il y avait des lois pour réprimer l'incitation à ne pas payer l'impôt. Dans ces conditions la liberté d'expression des libéraux des temps passé ne peut pas être considérée comme complète... -
6 octobre 2018: "Procès du Libertarianisme"
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Marlenus dans Action !
1): Les minarchistes et tous les libéraux cohérents reconnaissent l'impôt comme une agression qu'il faut ultimement faire disparaître. "Does a person have the right to refuse to pay taxes ? The moral right, yes. Unfortunately, this political right is not recognized, and he would be penalized too heavily for not paying." (Ayn Rand, Answers, New American Library, 2005, 241 pages, p.7) 2): Yeah ! 3): Contributions volontaires, système de loteries... Financer un Etat minimum sans impôts n'a rien d'impossible. 4): Oui, le coup du "mes idées sont bonnes parce que l'univers complote pour les réaliser" est un truc à laisser aux hégéliano-marxistes. 5): C'est intéressant qu'il soit capable de saisir la différence. 6): Ce qui nous laisse 15% de minarchistes ou d'anarcap en puissance ! Je m'attendais à pire 7): C'est pas forcément dramatique si "libertarien" acquiert une audience grand public, mais je préfère personnellement le terme de libéral, qui, en dépit de toutes les caricatures, a le mérite de parler aux Français -économie de temps d'explications. -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
C'est un truc de gauchiste ça. Qu'on peut fait remonter jusqu'à Rousseau et la soi-disant "bonté originelle de l'homme". Avant Rousseau, personne ne pensait que les enfants étaient spécialement bons, c'était même le contraire. "Contrairement à Rousseau, Aristote se méfie (et c'est là un euphémisme) des enfants, ces êtres promis au vice tant que la bonne nature n'a pas encore pris le dessus: c'est aussi ce que veut dire ce terme d' "incomplet" [...] qu'il applique souvent à l'enfant." (Pierre Pellegrin, Introduction à Aristote, Les Politiques, trad. Pierre Pellegrin, Paris, GF-Flammarion, 2015, 591 pages, p.30-31) -
Libéralisation du marché du travail et pauvreté
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Sanson dans Economie
Vérifie tes prémisses comme diraient les objectivistes. Je reconnais que le "besoin" de contrôle est un facteur psychologique important d'antilibéralisme (parmi de nombreux autres). Les libéraux doivent faire de l'entrisme parmi les psychologues et soigner les névroses des gens -
Excellent. Mais ça ce sont les données. Quel est la (ou les) cause(s) ? Car après tout l'accent mis sur les émotions peut se retrouver dans la littérature "féminine" en général, et dans plein d'autres choses qui n'ont rien à voir avec le sexe entre mâles...
-
Libéralisation du marché du travail et pauvreté
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Sanson dans Economie
Il faut bien comprendre les notions utilisées. Quand on parle de la nature humaine, on parle des propriétés que possèdent tout être humain, nécessairement, au-delà de toutes les variations individuelles, culturelles, historiques, etc. On parle de l'essence de l'homme. De ce qu'il est fatalement, toujours, partout. Par exemple, il entre dans l'essence d'un triangle d'avoir trois côtés. Mais être rectangle ou être rouge ne sont pas des propriétés qui entrent dans l'essence d'un triangle, ce sont des propriétés contingentes. Et avoir moins de trois côtés est une propriété impossible pour le triangle, elle serait contraire à ce qu'est un triangle, contraire à sa nature. Ensuite il n'existe pas d'être humain "à l'état de nature". C'est une fiction philosophique, à mon sens absurde. Or cas-limite d' "enfant sauvage" (qui ont toujours déjà un niveau de socialisation antérieur), tout être humain est plus qu'une simple réalité naturelle (au sens de: biologique), il a une culture, un langage, une existence économique et politique, etc. Par suite il entre dans la nature (au sens de: essence) de l'homme d'avoir une culture, etc. Dire qu'une idée qu'elle contredit la nature humaine, ce n'est pas dire qu'elle contredit la vie humaine dans un hypothétique "état sauvage". La Loi n'est pas contradictoire avec la nature humaine. L'Homme peut vivre sous des lois. Mais il y a des choses que la Loi ne peut pas obtenir de l'homme, précisément parce qu'il a une nature, une identité, donc des limites. On ne peut pas faire n'importe quoi de l'être humain (ce n'est pas un jugement moral, c'est un constat factuel). Maintenant si on examine la nature humaine en tant que l'homme est un animal social et politique, on comprend vite qu'une égalité de puissance entre tous les individus est chimérique. Les capacités individuelles sont inégales pour des raisons d'abord biologiques (force musculaire, aptitude à résister aux maladies, QI, etc.), ensuite aggravées par la vie en société, laquelle dispense toujours des richesses inégales (même les sociétés les plus drastiquement communistes ne sont pas parvenus à un égalitarisme matériel pur, et elles sont s'en souvent éloignées davantage que les sociétés capitalistes), par l'héritage, par les dons et rétributions individuelles, etc. Les inégalités de richesse se transforment ensuite en inégalités d'éducation (donc accentuent l'inégalité des capacités), de prestige, etc. On peut donc dire qu'une société absolument égalitariste est contraire à la nature humaine, irréalisable. On peut au plus s'en rapprocher, mais ça ne prouve pas que 1) ce soit un objectif désirable ; 2) que les méthodes, en particulier politiques, pour se rapprocher de cet idéal inatteignable, ne soient pas incompatibles avec d'autres choses que nous estimons être bonnes (par exemple, la liberté) -et qui mériteraient une primauté dans la hiérarchie des biens. -
Le féminisme
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Taranne dans Politique, droit et questions de société
La bêtise collectiviste a encore frappé: https://www.huffingtonpost.fr/2018/10/04/440-historiennes-francaises-denoncent-la-domination-masculine-dans-leur-discipline_a_23550560/ -
Libéralisation du marché du travail et pauvreté
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Sanson dans Economie
1): Que ça soit vrai ou faux, ça ne nous dit pas du tout ce que doit faire ou ne pas faire l'Etat. L'anthropologie et la politique sont deux parties différentes de la philosophie. 2): Il n'y a jamais eu (et il n'y a aucune raison de penser qu'il puisse exister) de société où les individus auraient tous autant de puissance. C'est strictement impossible, incompatible avec la nature humaine. Ensuite on peut imaginer des mécanismes politiques pour rendre les gens moins inégaux. Mais où sont les arguments pour justifier l'idée qu'il serait bon d'égaliser la richesse ou le pouvoir d'achat des individus ? -
Tchao PS
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de PABerryer dans Politique, droit et questions de société
Tu sens que leur univers mental s'effondre. "C’est tellement impensable de la part de gens qui prônent les valeurs de solidarité." -
Images pas cool, justice sociale & steaks saignants
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Lancelot dans La Taverne
"S’imaginer qu’on amènera la multitude ou ceux qui sont engagés dans les luttes de la vie publique à régler leur conduite sur les seuls préceptes de la raison, c’est rêver l’âge d’or et se payer de chimères." (Spinoza, Traité politique). Non mais tu es prévenu dès le titre qu'on a affaire à une institution bullshit fourré d'idéologues. Le genre de truc créé uniquement pour attirer les faveurs d'un lobby. -
Les articles que vous voulez faire buzzer
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
J'aime mieux le mot du Nietzsche: "âme n’est qu’un mot pour désigner quelque chose dans le corps.” [Ainsi parlait Zarathoustra, “Des contempteurs du corps”] Il y a aussi l'approche aristotélicienne mais c'est pas moins simple -
Mes lectures du moment
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Bastiat dans Lectures et culture
Je remets aussi ce texte car je sais que @Rübezahl l'aime bien et pourra l'ajouter à son site in extenso: "Le socialisme est le fantastique frère cadet du despotisme presque défunt, dont il veut recueillir l'héritage ; ses efforts sont donc, au sens le plus profond, réactionnaires. Car il désire une plénitude de puissance de l'Etat, telle que le despotisme seul ne l'a jamais eue, il dépasse même tout ce que montre le passé, parce qu'il travaille à l'anéantissement formel de l'individu: c'est que celui-ci lui apparaît comme un luxe injustifiable de la nature, qui doit être par lui corrigé en un organe utile de la communauté. Par suite de cette parenté, il se montre toujours dans le voisinage de tous les déploiements excessifs de puissance, comme le vieux socialiste type, Platon, à la cour du tyran de Sicile ; il souhaite (il exige à l'occasion) le despotisme césarien de ce siècle, parce que, comme j'ai dis, il voudrait en être l'héritier. Mais cet héritage même ne suffirait pas à ses fins, il lui faut l'asservissement complet de tous les citoyens à l'Etat absolu, tel qu'il n'en a jamais existé de pareil ; et comme il n'a plus le moindre droit de compter sur la vieille piété religieuse envers l'Etat, qu'au contraire il doit, bon gré mal gré, travailler constamment à sa suppression -puisqu'en effet il travaille à la suppression de tous les Etats existants-, il ne peut avoir d'espoir d'une existence future que pour de courtes périodes, ça et là, grâce au plus extrême terrorisme. C'est pourquoi il se prépare silencieusement à la domination par la terreur et enfonce aux masses à demi cultivées, comme un clou dans la tête, le mot de "Justice", afin de leur enlever toute intelligence (après que cette intelligence a déjà bien souffert de la demi-culture) et de leur procurer, pour le vilain jeu qu'elles auront à jouer, une bonne conscience. - Le socialisme peut servir à enseigner de façon brutale et frappante le danger de toutes les accumulations de puissance dans l'Etat, et en ce sens insinuer une méfiance envers l'Etat même. Quand sa rude voix se mêlera au cri de guerre: "Le plus d'Etat possible", ce cri en deviendra d'abord plus bruyant que jamais ; mais bientôt éclatera avec non moins de force le cri opposé: "Le moins d'Etat possible"." -Friedrich Nietzsche, Humain, trop humain, trad. Angèle Kremer-Marietti, Librairie Générale Française, 1995 (1878 pour la première édition allemande), 768 pages, §473, p.304-305. -
Les articles que vous voulez faire buzzer
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Mais ça c'est avant tout de l'ignorance historique crasse, hein. Qu'ils se demandent le pourcentage de la population européenne susceptible de se payer un concert ou un théâtre une fois dans sa vie, vers 1700 ou 1750. Mises a pas mal attaqué cette fausse antinomie dans La Mentalité anti-capitaliste sinon (ainsi que dans Le Libéralisme). Et puis la richesse matérielle c'est aussi la santé et même la propreté ! Il y a un passage marrant du Génie du Capitalisme où Bloom médite une lettre de Marx où celui-ci s'émeut de la condition ouvrière parce que les ouvriers n'ont pas accès au savon, alors que les bourgeois (comme lui), si. Or Bloom fait remarquer que quelque décennies plus tôt seulement, même les bourgeois n'auraient pas pu se payer le savon. Moralité: un nouveau cas du paradoxe de Tocqueville, les inégalités paraissent d'autant plus insupportables qu'elles diminuent. Or la propreté est un facteur de progrès moral. Il y a un passage de La Reine liberté de Christian Jacq qui le montre bien. Quand les gens se remettent à prendre soin d'eux-mêmes "matériellement", ça a des incidences positives sur leurs humeurs et leurs comportements sociaux. Tant il est vrai que corps et esprit ne sont pas des réalités disjointes.
