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Nathalie MP

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Tout ce qui a été posté par Nathalie MP

  1. Pour la Journée de la femme, fête à Marlène : "L’égalité en droit, c’est bien, mais l’égalité réelle, c’est mieux. Et c’est là que Marlène Schiappa entre en scène, ouvre tout grand ses yeux, sort sa calculette et se met à compter les hommes, les femmes et les discriminations partout où elle passe." Schiappa : aucune discrimination n’échappe à sa calculette (8 mars 2019) https://leblogdenathaliemp.com/2019/03/08/schiappa-aucune-discrimination-nechappe-a-sa-calculette/
  2. Pour la Journée de la femme, fête à Marlène : "L’égalité en droit, c’est bien, mais l’égalité réelle, c’est mieux. Et c’est là que Marlène Schiappa entre en scène, ouvre tout grand ses yeux, sort sa calculette et se met à compter les hommes, les femmes et les discriminations partout où elle passe." Schiappa : aucune discrimination n’échappe à sa calculette (8 mars 2019) https://leblogdenathaliemp.com/2019/03/08/schiappa-aucune-discrimination-nechappe-a-sa-calculette/
  3. Un article du Monde nettement moins caricatural que celui de l'Opinion et qui prend justement en exemple la ligue du LOL pour l'opposer aux prétentions de levée de l'anonymat du gouvernement : https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/02/11/trois-questions-sur-l-anonymat-et-le-pseudonymat-sur-internet_5422118_4408996.html
  4. Nathalie MP

    Gilets jaunes

    @Restless Merci beaucoup pour ta réponse. La conclusion, c'est qu'on est tous submergés par l'ampleur de la tâche et qu'on ne sait trop par quel bout la prendre. J'interprète la formule "CPEF" comme étant non pas un constat définitif mais une provocation positive destinée à pousser les gens à donner le coup de pied au fond de la piscine. Mais il faut reconnaître que cette provocation tangente de très près les réalités françaises. La situation politique des libéraux, à supposer qu'ils s'organisent politiquement, c'est que contrairement au cas de la classique alternance gauche droite qui peut se faire sur un basculement de l'opinion de quelques %, l'alternance libérale demanderait de retourner plus de 50 % de la population. En 2015, au tout début de mon blog, et après deux conversations assez révélatrices du "sataniste" dans lequel est largement tenu le libéralisme, j'avais ressayé de réfléchir à tout cela. Et j'en étais arrivée à distinguer un "libéralisme académique" pour la diffusion des idées dans l'opinion et un "libéralisme opérationnel" pour la transcription dans un gouvernement, deux aspects d'une même pièce qui devraient idéalement avancer de concert : "En clair, je situe l’émergence d’un courant libéral ancré dans le paysage politique français à l’intersection d’une opinion publique : 1) progressivement imprégnée des idées libérales via le « libéralisme académique » et 2) progressivement convaincue de leur valeur politique pour aujourd’hui grâce au « libéralisme opérationnel ». La question de savoir si ce dernier doit se développer dans un parti existant ou complètement en dehors reste entière. Dans tous les cas, il me semble que les Français seront peut-être plus sensibles à une personnalité forte qu’à un courant politique." Donc le foisonnement et l'éparpillement des think tanks, sites, blogs qui font connaître les idées libérales ne me semble pas être un problème (je fais le lien avec le sujet Penser Panzer), sauf s'ils se tiraient tous dans les pattes les uns des autres. En revanche, la transcription politique n'est pas claire. C'est peut-être cela le plus handicapant : "Les conversations rapportées ci-dessus ne sont pas les seules que j’ai pu avoir sur le sujet du changement politique et sur les avantages à espérer d’une politique authentiquement libérale. Certaines autres furent à l’inverse très encourageantes sur l’état d’esprit qui commence à s’infiltrer chez quelques personnes qui supportent de plus en plus mal la coexistence de résultats politiques minables avec la satisfaction affichée des gouvernements successifs. Mais ces conversations m’ont également montré que si mes interlocuteurs ne font pas le pas vers le libéralisme, c’est aussi parce qu’ils ne savent pas comment l’incarner le jour où il s’agira de voter." Voici le lien vers mon article de l'époque : "Préjugé politique français N° 1 : Les libéraux sont des méchants et des escrocs" (24 août 2015) https://leblogdenathaliemp.com/2015/08/24/prejuge-politique-francais-n-1-les-liberaux-sont-des-mechants-et-des-escrocs/ [Ce commentaire est peut-être mal placé. Peut-être aurait-il plus sa place dans Penser panzer.]
  5. Nathalie MP

    Gilets jaunes

    Tu veux sans doute dire "notre incapacité à saisir le mouvement". Ce genre de commentaire que tu fais sur notre "incapacité" (à se bouger, à convaincre, à parler, à proposer... je suppose) me gêne beaucoup parce que c'est une critique au bout de laquelle je ne vois aucune proposition concrète et c'est toujours une faiblesse de dire "hé les gars, faudrait se bouger, là !" et ne rien proposer ensuite. Je suis assez d'accord avec @h16, le contexte français est tel qu'on peut se demander s'il existe la moindre solution. Dès le départ du mouvement des GJ, j'étais d'avis que c'était le bon moment pour introduire l'idée que le trop plein fiscal et le sentiment d'injustice sociale pouvaient se résoudre par la baisse des dépenses et la restitution aux citoyens de pas mal d'initiatives et de responsabilité. Mais il est évident que c'est un discours extrêmement difficile à tenir, pour plusieurs raisons : 1) Propres à la France : - Tous les Français vivants actuellement n'ont pratiquement jamais connu autre chose que la WWII (pour les + âgés) et l'Etat providence mis en place en 1945. La Sécu, l'Educ Nat et la Culture administrée sont pour ainsi dire des éléments naturels du paysage. - Le contexte politique de 1945 a permis au PCF de devenir puissant. Il représentait 20 à 25 % des suffrages dans les années 1970. La population française est constituée notamment des gens qui votaient PC dans les années 70 et de leurs enfants, ce n'est pas rien, et les esprits sont marqués. - L'esprit PC s'est "dégradé" dans le politiquement correct vert et progressiste, mais les mêmes mécanismes sont à l'oeuvre sous des dehors beaucoup plus avenants style on sauve les papillons et les abeilles. 2) Propres au changement qu'il faudrait opérer : - Il est tellement plus facile à un homme politique de promettre des places et des subventions et d'associer ISF et justice sociale que de dire : à partir d'aujourd'hui, voilà tout ton salaire, débrouille-toi. - Et du point de vue des électeurs, il est tellement plus rassurant, quand on n'a jamais fait de vélo sans les petites roues, de pouvoir compter sur un politicien qui promet de garder les petites roues. Néanmoins, comment avancer ? - Il y a un premier point : la France est sans doute encore trop riche, trop à l'aise, au moins en apparence, pour vraiment se soucier sérieusement de se réformer en profondeur. On me l'a dit mille fois : je suis une Cassandre, on vit bien en France ! C'est seulement au fond du trou, lorsqu'il a fallu faire appel au FMI, que le UK a embrayé derrière Thatcher. C'est une extrémité que je redoute car rien ne dit qu'elle déboucherait sur une alternance libérale en France, et de toute façon une crise de cette nature n'est jamais réjouissante. - C'est pourquoi avant qu'on en arrive là, je préfère m'en remettre dès maintenant à un travail de fourmi, comme on le fait sur nos blogs, sur CP, en commentant les décisions politiques et économiques pour montrer en quoi sous couvert de justice sociale, elle ne fomente à terme que plus de chômage et moins de liberté. En espérant que petit à petit, ce travail de fourmi va se diffuser via les rézos sociaux vers des lecteurs plus nombreux, plus curieux, plus variés. - Suite à mon "verre du 10 janvier", où j'ai vu que les gens se posaient vraiment des questions ("Mais les Pays-Bas - mon exemple de réforme libérale - , c'est bcp plus petit alors forcément c'est possible, mais la France !") je me suis dit qu'il faudrait presque organiser des réunions genre tupperware : 10 à15 personnes chez soi autour d'un thème de la vie quotidienne qu'on décortique de façon dépolitisée ; 10 et 15 personnes qui en parlent ensuite. Mais évidemment il faut du temps (pour préparer, pour organiser, pour animer) Ce pourrait être une nouvelle branche de Liberaux.org : Libert'Thé-Café-Chocolat. - J'ai une auto-critique : sachant que je fais beaucoup plus de vues quand il est question de bashing et de people, je suis très souvent dans la critique de l'actualité via des personnalités et moins souvent dans la mise en avant de propositions libérales effectives ou d'expériences libérales qui marchent.
  6. Je ne sais pas trop ce que NDA escomptait de cette association (les 2 M€ + un appui sur la sortie de l'euro et le constructivisme de droite ?), mais avec l'éviction hyper rapide d 'E. Gave pour motif de racisme larvé, il peut faire oublier qu'à une époque pas si lointaine il s'était associé au RN, il montre qu'il sait faire le ménage dans ses équipes sans tergiverser, il renforce sa dimension "républicaine", il donne un gage aux médias, et il devient encore plus éligible pour des électeurs LR qui vivent mal les tiraillements au sein de leur parti. Je me demande s'il ne vise pas l'OPA sur LR, ce qui est très faisable, alors qu'avec les perf récentes d''E. Gave, on avait plus l'impression d'une tentative d'OPA sur le RN, ce qui à ce jour relève de l'impossible. (Je parle en essayant d'adopter le point de vue d'un NDA. Pour moi, Emmanuelle Gave n'était pas une candidate présentant un quelconque intérêt libéral, et elle aurait très bien pu convenir à NDA, si ce n'est qu'on dirait qu'elle en a fait beaucoup trop)
  7. Nathalie MP

    Nécrologies

    Y a-t-il un moyen de me le communiquer ? Par mail ?
  8. Nathalie MP

    Nécrologies

    Bruno Ganz (1941- 2019), acteur suisse. Il interprétait Hitler dans La Chute. Mais il a pas mal d'autres rôles à son actif, dont celui du galant officier russe qui, lors des guerres européennes de la fin du XVIIIè siècle, porte secours à une belle marquise en détresse dans le film La marquise d'O d'Eric Rohmer d'après une nouvelle de Kleist (non, pas histoire d'O ). Porte secours à sa façon...car ensuite il la viole. J'ai vu ce film il y a très longtemps, mon souvenir en est vague, mais j'aimerais beaucoup le revoir, ne serait-ce que pour redécouvrir Ganz jeune. J'ai fait quelques recherches mais je ne l'ai trouvé nulle part. Peut-être @Dardanus aurait-il une idée ? A moins que la mort de Ganz donne lieu à des rééditions et à de nouvelles diffusions.
  9. Merci pour l'idée ! J'ai cherché rapidement et je suis tombée un peu par hasard sur une vidéo d'une de ses conférence où il débute ainsi - et je trouve que ce n'est déjà pas si mal car le débat est reconnu et la place des libéraux également : "Est-ce que la dépense publique est trop élevée, c'est ce qu'on entend quand même très régulièrement. Tout de suite une précision importante, c'est que pour répondre à cette question, ben en économie, pour aller vite, il y a 2 points de vue. Il faut pas se mentir, il y a des débats en économie. Un économiste libéral vous dirait que oui, la dépense publique est trop élevée. Moi, je ne suis pas un économiste libéral, je suis un économiste keynésien, donc le point de vue que je vais soutenir, c'est que la dépense publique, c'est extrêmement utile, y compris pour le privé, voilà. Que les choses soient claires, sur cette question-là, il y a des débats, avec 2 grandes cohérences, pour aller vite, qui s'opposent : les libéraux d'un côté et les keynésiens de l'autre." Ce qui m'épate, c'est que ce débat - libéraux / keynésiens - ne soit pas tranché et qu'il génère encore ses disputes. Peut-être parce qu'on se trouve face à une contre-vérité facile à mettre en oeuvre politiquement (politique de la relance via l'impôt) et une vérité difficile à mettre en oeuvre politiquement (politique de la responsabilité individuelle) Dans mon article sur Rueff, qui n'était pas keynésien, j'avais cité son article de 1934 devant ses camarades polytechniciens de X Crise qu'il a republié peu de temps avant sa mort sous le titre "Pourquoi, malgré tout, je reste libéral". Ca fait un petit moment que je compte en faire une petite analyse/présentation dans mon blog. Rueff étant une personnalité française "qui a fait les grandes écoles" et qui a eu la confiance (pas toujours facile) du général de Gaulle, il a un profil qui peut capter l'attention de toute une catégorie Français sensibles à ces caractéristiques. Dans la suite, il développe son point de vue qui est peu ou prou ce qu'il a écrit dans sa tribune du Monde.
  10. Discours d'économiste atterré (un certain Christophe Ramaux) : "Alors que le grand débat est cadrée par l’objectif de réduire la part des dépenses publiques, l’économiste Christophe Ramaux rappelle, dans une tribune au « Monde », que l’argent public bénéficie aussi à la richesse privée." Sans dire, évidemment, que cette dépense est réalisée avec des fonds qui ont été d'abord prélevés sur la richesse privée. Quant à dire que le grand débat est cadré par l’objectif de réduire la part des dépenses publiques, bof, bof. ---> « Il faut se méfier des discours visant à “réduire la dépense publique” » https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/02/12/il-faut-se-mefier-des-discours-visant-a-reduire-la-depense-publique_5422255_3232.html
  11. Dérive autoritaire de Macron : la faute au libéralisme, paraît-il !! (6 février 2019 https://leblogdenathaliemp.com/2019/02/06/derive-autoritaire-de-macron-la-faute-au-liberalisme-parait-il/
  12. Oui, je sais. Je relevais cet élément de l'article de façon ironique pour montrer les clichés qu'il véhicule.
  13. Je voulais ajouter que cette levée de boucliers contre le "néo-libéralisme" dont Macron serait le représentant se passe aussi au Figaro avec cet interview (réalisée par Eugénie Bastié) : http://premium.lefigaro.fr/vox/economie/2019/02/04/31007-20190204ARTFIG00235-il-faut-s-adapter-que-se-cache-t-il-derriere-cet-imperatif-omnipresent.php L'auteur, une certaine Barbara Stiegler, fait une différence entre le libéralisme classique (qui, avec tout son laissez-faire, a échoué, la preuve : la crise de 29) et le néo-libéralisme dont l'idée serait d'après elle que l'État reprenne la main pour imposer les règles du jeu. Hayek représenterait un courant de ce néo-libéralisme qui, contrairement au libéralisme classique, postulerait que "l'homme n'a pas comme chez Adam Smith (1723-1790) des dispositions naturelles pour le marché, mais il doit être «rééduqué» pour s'y «adapter»". Barbara Stiegler nous avertit qu' "Il y a beaucoup de confusion intellectuelle sur ce sujet". A la lire, c'est bien mon impression.
  14. Amis libéraux, attention, la dérive autoritaire de Macron trouve ses racines dans sa soumission ... aux exigences économiques du néolibéralisme ! (Mediapart) https://www.mediapart.fr/journal/france/040219/les-origines-economiques-de-l-autoritarisme-d-emmanuel-macron?onglet=full Pour l'auteur, le modèle français s'est construit sur un compromis forgé en 1945 et accepté par la droite et la gauche qui fait que "les différents gouvernements depuis 1983 se sont efforcés d’introduire des éléments néolibéraux, mais de manière progressive, afin de préserver des équilibres qui permettaient de conserver leurs propres ancrages dans la société." Macron, en parlant de ruissellement, de compétitivité, de premier de cordée, aurait rompu cet équilibre par soumission à l'ordre néolibéral mondialisé, et comme ça ne marche pas et que la société résiste, il est obligé de faire acte d'autoritarisme pour faire le bonheur libéral de son peuple malgré lui. Son intransigeance se manifesterait au niveau économique par son obsession sur "les « baisses d’impôts » et les « économies à réaliser »" (!!!) La dictature du libéralisme, quoi ! (le journaliste ne le dit pas en ces termes mais il le pense très fort) Bien évidemment, pas un instant l'auteur ne se préoccupe du niveau réel de la fiscalité, des dépenses publiques ou du chômage en France. Que des belles envolées plus ou moins philosophiques qui tendent à faire passer la politique actuelle (dite néolibérale) comme radicalement différente des précédentes alors que de notre côté, nous y voyons au contraire une continuité délétère du compromis antérieur entre le modèle social collectiviste et les petites adaptations à la marge pour rester dans le concert des nations. Démoralisant.
  15. Je raconte ma life de blogueuse : Quatre ans de blog et 485 articles (3 février 2019) : https://leblogdenathaliemp.com/2019/02/03/aujourdhui-je-fete-4-ans-de-blog-et-485-articles/
  16. Bonne question. Ses propos aux journalistes sont hallucinants et surtout inquiétants. Je les ai très brièvement évoqués au début de mon dernier article qui portait principalement sur la loi anti-casseurs : Loi « anti-casseurs » : avec Macron, la liberté, c’est dépassé ? (2 février 2019) https://leblogdenathaliemp.com/2019/02/02/loi-anti-casseurs-avec-macron-la-liberte-cest-depasse/
  17. En commentaire sur mon blog à propos de mon article chômage : Au secours, je cRRRAque !!!
  18. Remarque : il existe peut-être déjà un fil parfaitement adapté à ce post, mais après une vague recherche je n'ai pas trouvé. Entre 2007 et 2018, la population française a augmenté de 3 millions de personnes (de 64 à 67 millions).Dans le même temps, le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 2,4 millions (de 3,5 à 5,9 + en catégorie A,B, C France entière).On peut difficilement appeler ça une performance.Alors oui, le nombre de demandeurs d'emploi a baissé de quelque 42 000 personnes en catégorie A entre le 3è T et le 4è T 2018 (moyennes trimestrielles), mais sur un total de plus de 5,9 millions, c'est vraiment l'épaisseur du trait. De plus, une partie provient des mises en stage et formation qu'on retrouve en catégories D et E. Les avertissements sur le ralentissement de la croissance à 1,5 % au lieu de 1,7 % et même des 2,2 % envisagés un temps ainsi que la dérives des comptes publics ne sont pas de bonne augure pour voir cette tendance se confirmer en 2019. Mon tableau de l'évolution du chômage depuis 2007 (oui, j'aime les tableaux de chiffres !) : (A mettre dans le "10 years challenge" histoire de confirmer l'exception française !)
  19. Suite au décès de Chavez, Maduro a été élu de justesse en 2013 (50 % y pico, participation 80 %) face à un candidat de la coalition d'opposition dite Table de l'unité démocratique (ou MUD). Des irrégularités sont rapportées, mais le candidat d'opposition renonce finalement au recomptage pour mettre un terme aux violences (plusieurs morts, de nombreux blessés). En 2015, le les élections législatives font basculer l'Assemblée nationale aux mains de l'opposition (ras-le-bol face au désastre économique). Maduro décide que la nouvelle Assemblée est illégitime et il fabrique à côté une Assemblée constituante en y plaçant d’office ses partisans. Pour la présidentielle de 2018 (prise d'effet 1/1/19) Maduro avait pris ses précautions en annonçant soudain en début d’année la tenue d’élections anticipées de plusieurs mois de façon à gêner les partis d’opposition réunis dans la coalition MUD. Sa manoeuvre réussit à merveille puisque la MUD refusa de participer à ce qui lui apparut comme une mascarade de plus. Elle appela donc au boycott du scrutin. Pour maintenir l’illusion d’un vote démocratique, le régime accepta cependant trois autres candidats dont il était certain de n’avoir rien à craindre, ce que confirment les chiffres des résultats. Mais la participation est tombée à 46 % (chiffre officiel, Reuter avance 32 %) malgré toutes les incitations clientélistes via "El carnet de la patria" et toutes les menaces de violences pour défendre la patrie contre les usurpateurs. Toute cette élection est expliquée dans mon article (que j'ai posté ci-dessus mais je le remets) : Maduro : la victoire en câlinant, en affamant et en trichant (Mai 2018) https://leblogdenathaliemp.com/2018/05/22/maduro-la-victoire-en-calinant-en-arrosant-et-en-trichant/ La terrible situation économique, sociale, politique et sanitaire vécue par les Vénézuéliens qui sont de plus en plus nombreux à quitter leur pays est développée dans : Venezuela : le pays du socialisme radieux où l’avenir rime avec exil (avril 2018) https://leblogdenathaliemp.com/2018/04/03/venezuela-le-pays-du-socialisme-radieux-ou-lavenir-rime-avec-exil/
  20. Ça tangue pour Maduro qui a obtenu sa dernière victoire électorale "en câlinant, en affamant et en trichant" (22 mai 2018) https://leblogdenathaliemp.com/2018/05/22/maduro-la-victoire-en-calinant-en-arrosant-et-en-trichant/
  21. Ah ah, je l'ignorais ! Je m'étais imaginé un gentil maire sans étiquette tout préoccupé du sort de ses concitoyens. C'est amusant de voir à quel point son discours fait chaud au coeur à tout le spectre des GJ : 1. Macron nous méprise et 2. on veut plus de "justice sociale".
  22. Voici un témoignage vidéo intéressant (qq l'a posté sur mon mur FB). Il s'agit d'un maire d'une petite commune qui était à la réunion de Souillac. Il explique d'abord comment ce "débat", véritable campagne électorale avec les moyens de l'Etat, avait été complètement cadré par les services du gouvernement : le débat est animé par un ministre, c'est le préfet qui a déterminé qui pouvait intervenir, pas de citoyens présents, barrages de police pour contrôler les identités à 10 km à la ronde. Mais ensuite, il exprime ce que le président aurait dû dire ou faire s'il avait vraiment été à l'écoute des citoyens - et c'est là qu'on mesure combien le chemin à parcourir pour passer des problèmes aux solutions est encore long : « J’ai été frappé que dans toute cette présentation, notamment de M. Macron, il y a une chose qui domine : « Je ne changerai pas de cap ». Il maintient ce qu’il appelle la politique de l’offre et il maintient son refus de faire payer les plus riches. Et il maintient cette idée que si nous voulons obtenir quelque chose, eh bien ce sera en diminuant un autre service public, une autre aide sociale, que donc c’est une mascarade absolument lamentable. (…) des mots n’ont pas été utilisés : le mot salaire, le mot salaire minimum, l’augmentation des salaires, l’augmentation des retraites. Il y a un mot qui n’a pas été utilisé, le mot pauvreté, la lutte contre la pauvreté ; tous ces éléments-là ont disparu. »
  23. Et si vous vous rappelez, on a dîné ensuite à 10 ou 11 au Breizh Café de la rue de l'Odéon. Eh bien cette crêperie est en "une" du Point ce matin et elle nous révèle sa recette de la crêpe beurre-sucre (la meilleure de Paris d'après le Point) en vue des festivités de la Chandeleur. Il faut dire que c'était en effet très bon. https://www.lepoint.fr/gastronomie/breizh-cafe-la-meilleure-crepe-de-paris-19-01-2019-2287069_82.php
  24. Bon anniversaire, Bisounours !

  25. Pour alimenter le Grand débat, le gouvernement a publié une fiche très instructive sur les dépenses publiques. Tout y est, ou presque. Et si maintenant on additionnait 2 et 2 ? Ah oui, au fait : que financent 1000 € de dépenses publiques ? (18 janvier 2019) https://leblogdenathaliemp.com/2019/01/18/ah-oui-au-fait-que-financent-1000-e-de-depenses-publiques/
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