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Tout ce qui a été posté par Mégille
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Il y a déjà eu des libéraux qui ont fait des compromis avec des fascistes. C'est aussi (et beaucoup plus massivement) le cas de socialistes, des rangs desquels sont d'ailleurs souvent issu les fachos. L'Histoire témoigne que des compromis ont été fait, mais guère plus à ce sujet.
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Ce qui serait merveilleux serait une photo des deux lunes depuis le sol. Vivement qu'on terraforme ce gros caillou.
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Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
Mégille a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
Inutile de mentir @Raffarin2012, on a tous compris que ta double personnalité insomniaque fabrique illégalement du savon à la glycérine et que tu as acquis ta technique du "maboule" dans un fight club. (mon Dieu, tous les éléments s'emboîtent parfaitement...) -
Banque centrales, grosses bêtises & propagande
Mégille a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Economie
Hm, tu veux dire que c'est l'émission de dette par l'état qui est déjà la création de monnaie, et non le rachat de la dette de l'état sur le marché financier secondaire par la banque centrale nationale ? D'ailleurs, quand la BCE créer de la monnaie, de quelque façon que ce soit, dans les poches de qui se retrouve-t-elle d'abord ? -
On va tous s’éteindre nous disent les lumières
Mégille a répondu à un sujet de Tramp dans Actualités
Ils étaient tous profs, si on va part là. Et chercheurs, ce que je ne m'aviserais pas de qualifier d'improductif. Mais ils n'exerçaient pas de façon tarifés, seuls les sophistes, et quelques cyrénaïques, faisaient ça. Ils étaient la plupart du temps entretenu et protégé par des amis qui eux étaient bel et bien des pirates et des esclavagistes. Thalès, pour ce qu'on en sait, est peut-être la seul exception, mais c'est son petit coté Phénicien, et de toute façon, il n'a rien écrit. Même Épictète était un esclave de luxe, qui vivait dans la société des nobles, rien à voir entre le statu d'un domestique comme lui et celui d'un esclave mineur ou galérien. Ils restent tout de même héritiers des préjugés de leur époque, et le mépris du travail est symptomatique d'une culture de parasites. Ca ne veut pas dire qu'il n'y a rien d'autre à tirer d'eux, personne n'est allé plus loin que les grecs dans la recherche des fondements de la connaissance et de la morale. Ca ne veut pas dire non plus que l'infection viens d'eux, il y a toujours eu des incitations à la prédation et au parasitisme pour certains, et les improductifs qui réussissent finissent toujours par se trouver des justifications et des valeurs pour se persuader d'être dans le camp du bien et d'être aussi vertueux et justes que possible. Pour cette raison, je ne suis pas sûr du tout que l'esprit parasite des étatistes actuels soit causé par la lecture des anciens, comme le prétend Bastiat. On aurait réinventé des saloperies similaires de toute façon, mais probablement de moins bonne qualité. Pour en revenir à l'hubris, je suis surtout familier avec la littérature philosophique, ou la notion apparaît peu. Mais je vois ça comme une modération de pirates qui ont appris à ne pas s'entre-tuer lorsqu'il y a un butin à partager. Maintenant quel rapport entre tout ça et les questions écologiques que l'on discutait ? Il y a peut-être cette même tendance à voir la richesse toujours comme quelque chose que l'on prélève, et non que l'on créé, mais ça prend une nouvelle forme paradoxale. Les morales de parasitoïdes visent généralement à cacher la prédation et le parasitisme, là on a le contraire, les écolos l'exagèrent et l'exacerbent : pour eux, c'est l'humanité toute entière qui est un gros parasite. On peut peut-être trouver deux choses derrières pour comprendre ça : d'abord, un oubli de la part des petits parasites que sont les écolos (qui viennent de la fonction publique ou du milieu associatif subventionné) que c'est bien le travail d'autres humains qu'ils sucent, faire du parasitisme une relation abstraite de l'humanité dans sa totalité face au reste de l'univers permet plus facilement de regarder les autres en face ; et ensuite, une tendance à croire qu'en se confessant, en jeûnant, en se flagellant, en faisant pénitence, etc, ils se déchargent du fardeau moral d'être des vampires pour mieux voir leurs véritables victimes, les productifs, comme étant eux les seuls coupables du crime envers le cosmos. -
Banque centrales, grosses bêtises & propagande
Mégille a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Economie
Merci ! Oui, enfin, puisque la monnaie d'aujourd'hui n'est rien d'autre que cette reconnaissance de dette, c'est bien une création indirecte de monnaie par le biais d'une entreprise ayant un monopole d'état. -
Et du coup, quelles sont tes avis -pour l'instant- sur l'écologie et la prison ?
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Banque centrales, grosses bêtises & propagande
Mégille a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Economie
Merci ! Mais... que signifie "M1", "M2" et "M3" ? Oui, je vois l'idée, mais quand l'état finance indirectement ses dépenses en créant de la monnaie fiat, je ne pense pas qu'il le fasse à coup de valises remplies de billets... Et a-t-on des informations comparables concernant la Fed ? -
Banque centrales, grosses bêtises & propagande
Mégille a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Economie
Les deux, mais scripturale surtout, j'imagine que c'est le plus important. Je viens de trouver ceci (il va falloir que j'explore un peu le site) : https://www.creationmonetaire.info/2018/08/masse-monetaire-e-aout-2018-au-dela-des-12-000-milliards-e-le-rsa-senfonce.html Mais je ne maîtrise pas tout à fait le jargon utilisé. -
Bienvenue ! Je suis justement en train de lire Constant, il est parfait. Jamais lu Laboulaye, par contre.
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Avoir une position ambiguë entre la droite et l'extrême gauche, c'est pas l'essence de l'extrême droite, justement ?
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On va tous s’éteindre nous disent les lumières
Mégille a répondu à un sujet de Tramp dans Actualités
Ma vision des choses : on a des devoirs moraux envers des individus particuliers. Je peux concevoir qu'on ait même certains devoir envers les animaux en tant qu'êtres sensibles, je veux dire, je ne peux pas me résoudre à croire que torturer des chats dans un garage soit un passe-temps comme un autre, mais en bon spéciste, je ne crois pas que ces "devoirs" soient de ma même nature que ceux que l'on a les uns en vers les autres, en tant qu'être rationnels et agents moraux, et sûrement pas qu'ils aillent de pair avec des droits. Par contre, il me semble étrange d'imaginer devoir "faire du bien", ou "ne pas faire de mal", à une simple collection d'individus, qui en elle-même ne peux pas ressentir quoi que ce soit. Et donc, pas de devoir envers les genres, espèces ou races. Pas non plus de devoir envers l'humanité en tant qu'espèce. C'est à dire que si tu as la possibilité d'empêcher l'extinction de l'humanité en te reproduisant avec des femmes que tu ne désires pas, et bien, libre à toi de ne pas le faire, et tu n'auras pas à t'en vouloir. Par contre, chercher à anéantir l'humanité en tuant et en stérilisant de force serait condamnable, mais uniquement parce que ça viole les droits d'individus. A propos de la notion d'hubris. J'aime beaucoup les grecs. Mais il faut se rappeler -Constant et Bastiat le répètent souvent- qu'il s'agit d'un peuple de pirates. Les grecs de classe supérieure, ceux qui nous ont légué leur pensée, tiraient uniquement leur revenu de la prédation : guerre, esclavage, prélèvement de tribut... Et le prédateur voit la richesse d'une façon tout à fait différente du producteur. Pour le producteur, la richesse est une opportunité, une possibilité à saisir et à réaliser. Pour le prédateur, il s'agit d'une part de gâteau, un butin à prendre ou à partager. Mais toujours une masse fixe, puisque pour lui, il s'agit toujours de quelque chose à prendre, et jamais de quelque chose à créer. Cette notion d'hubris, cette interdiction de prendre plus que "sa" part du butin, est une morale de pirate... Ce n'est pas plus mal si on réussit à s'en débarrasser. -
On va tous s’éteindre nous disent les lumières
Mégille a répondu à un sujet de Tramp dans Actualités
Lors des véritables extinctions massives, on ne compte pas tant des extinctions d'espèces que des extinctions de genres et de familles. On en est encore loin. Et cette idée de 6ième extinction massive à l'aube de laquelle nous serions reste un simple hypothèse, qu'il n'est de toute façon pas possible d'apprécier à notre échelle temporelle. Mais la vague d'extinction actuelle me semble petite comparée à celle de la fin de l'éocène, qui n'est elle même pas compté parmi les cinq "massives" tellement elle est anecdotique. Donner de grands nombres d'espèces qui disparaissent fait sensation, mais ne nous apprends rien. Il est probable que des espèces s'éteignent chaque jour depuis des centaines de millions d'années. Affirmer qu'un trop grand nombre d'espèce n'est pas seulement une estimation audacieuse, c'en est trois : d'abord, concernant le nombre d'espèces qui s'éteignent en ce moment ; ensuite, concernant le nombre total d'espèces actuelles, afin d'évaluer la part de celles-ci s'éteignant (sinon, quelque soit le nombre d'extinction, il serait toujours possible d'affirmer qu'il n'est qu'un pourcentage anecdotique) ; et enfin, concernant la part normale d'espèces s'éteignant, afin de juger que celles ci est trop importante aujourd'hui. Il faudrait aussi qu'on se fasse une idée de la variance à travers le temps de la part d'espèce s'éteignant, pour savoir si notre écart entre notre évaluation de la part d'extinction actuelle et la part d'extinction moyenne est vraiment inquiétante. Ajoute encore une évaluation de la fiabilité de chacune de ces évaluations, toutes faites de façon très spéculative et très libre, et je ne suis pas sûr que l'on trouve encore de quoi s'inquiéter. Mais de toute façon, je le répète, une extinction d'espèce n'est en soi un problème ni pratique (moral) ni pragmatique : - Ce n'est pas un problème moral car une espèce est une catégorie abstraite, un tiroir mental entre celui de "genre" et celui de "race". Ce n'est pas un individu sensible particulier. On a pas plus de responsabilité envers une espèce qu'envers un genre ou une race. - Ce n'est pas un problème pragmatique car une espèce en voie d'extinction est une espèce qui a un impact minime sur son environnement. Parce qu'elle compte très peu d'individus, mais aussi parce que ceux-ci ne sont plus adaptés à lui, c'est à dire que l'environnement de l'espèce fonctionne déjà sans elle. C'est ni plus ni moins ce que signifie être en voie d'extinction. Une extinction d'espèce, c'est à dire, une raréfaction des formes sous lesquelles la vie se manifeste, est tout au plus une perte esthétique. Si certains prennent plaisir à voir des ours végétariens dépressifs noirs et blancs, je peux concevoir qu'on fasse quelques efforts pour les maintenir en vie, mais qu'on ne vienne pas me dire que c'est pour préserver l'ordre cosmique. Si un grand nombre d'individus souffrent et meurent, et que ces individus occupaient une place nodale dans le grand réseaux des interactions écologiques, alors c'est un problème, et ce problème sera probablement une vague d'extinction d'espèces, mais ce n'est pas pour autant que toutes les extinctions d'espèces sont des problèmes. -
Élections européennes de 2019
Mégille a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Europe et international
*turc -
Élections européennes de 2019
Mégille a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Europe et international
"A deux c'est bien, à 27 c'est mieux" Peut-être, mais quand c'est fait uniquement (et de façon très bruyante) pour emmerder le voisin russe conservateur, qu'une vieille anglaise est venue uniquement parce qu'elle n'a pas compris l'objet de l'invitation et qu'elle ne parvient plus à accéder à la porte de sortie, qu'il y a un turc bizarre qui regarde par la fenêtre, et qu'il n'y a pas assez de capote pour les quatre ou cinq yougoslaves qui font des trucs violents dans leur coin... c'est une drôle d'ambiance. En plus, le luxembourgeois qui accueille a trop bu pour bander.- 485 réponses
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Et du coup, si un italien et un polonais vivant en France divorcent, que se passe-t-il ? La loi du pays dans lequel ils ont été marié prévaudra, et la France cherchera quand même à prendre un morceau, j'imagine ?
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Mais d'autres types de conflit permettent de résoudre les choses autrement ?
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Battez vous !
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Banque centrales, grosses bêtises & propagande
Mégille a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Economie
Je crois avoir lu quelque part qu'elle n'était responsable que d'environ 10% de la création monétaire en zone euro, le reste venant des banques centrales nationales, c'est vrai aussi ? A fait, l'information est supposée être publique ? -
Question alakon pour les juristes : si deux étrangers ont un litige sur un territoire, par exemple, un polonais et un italien se tapent dessus en France, que se passe-t-il ? Ils passent devant un tribunal français, et sont jugés selon la loi française, exactement comme s'ils étaient français ? Et si, disons, deux italiens se tapent dessus en France, mais pas loin de la frontière, ont-ils la possibilité de régler leur affaire devant un tribunal italien s'ils le préfèrent ?
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Banque centrales, grosses bêtises & propagande
Mégille a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Economie
Au fait, sait-on combien d'euros sont créés chaque année ? -
Élections européennes de 2019
Mégille a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Europe et international
Lol, on comprend mieux comment elle a pu être dans un parti d'extrême droite sans s'en apercevoir ! Prochainement : contre les gilets jaunes, une solution finale positive ! -
Si et Raptor et Soral perdent en influence, qui est hype dans la fachosphère, maintenant ? Lesquen ? Papacito ?
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On va tous s’éteindre nous disent les lumières
Mégille a répondu à un sujet de Tramp dans Actualités
Tout de même, étant donné que les animaux mangent des plantes (ou d'autres animaux ayant in fine mangé des plantes), produire de la viande suppose de produire préalablement de la nourriture végétale pour les bêtes, alors que l'on aurait pu à la place produire directement de la nourriture végétale pour humain. L'étape dont on fait alors l'économie est justement celle consistant à faire pousser un tube digestif sur pattes produisant des gaz, et qui consomme de l'eau en plus. Là où le raisonnement boite, c'est que la nourriture végétale produite pour les bêtes ne se substitue pas forcément à une nourriture destinée aux humains. Si on cessait de nourrir des bêtes, on ne pourrait probablement pas remplacer le foin et l'herbe de pâturage par des légumes et des fruits. Sinon, en parlant d'élevage et de reine pondeuse. Il faut faire de l'élevage alimentaire de rat-taupe nu (ce sont des mammifères mais vivent comme des insectes sociaux, avec reine pondeuse et tout). Innombrables avantages : ils ne ressentent pas la douleur, c'est donc de la viande pain-free, que Peter Singer sera bien obligée d'approuver ; ils sont particulièrement moches, donc bonne chance aux vegans pour créer de l'empathie avec eux ; ils mangent des racines et leur propre merde, ne boivent pas, ont un système immunitaire de fou, et n'ont jamais de cancer, donc ils sont vachement rentables en terme d'intrants (nourriture et soin de santé) ; et surtout, ils ont l'habitude de vivre entassés les uns contre les autres, avec peu d'oxygène et sans voir le soleil, une usine-abattoir intensive serait donc un environnement auxquels ils sont déjà parfaitement adapté. Mais j'ignore s'ils sont savoureux... Il y faudra sans doute quelques générations de sélection, de croisement, voir d'édition génétique pour obtenir une viande suffisamment abondante et culinairement intéressante, mais je suis sûr qu'il y a un truc à faire. Et puis, au passage, les vers à soie sont des animaux domestiques, autant que peuvent l'être des insectes, et n'ont pas même de reine pondeuse. Checkmate.
