Aller au contenu

Mégille

Tribun de la Plèbe
  • Compteur de contenus

    6 150
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    29

Tout ce qui a été posté par Mégille

  1. https://www.theguardian.com/science/2019/jun/07/trump-moon-is-part-of-mars-tweet-nasa?fbclid=IwAR1PEHfXykgTdOOo3cwc08oOZ6GVZahzneX2ftbahQPtcwZQ395ywLqAXUE
  2. Bein voilà, peut-être que le gars est un con avec spécialité "confusion entre le porno et la réalité". Tu veux dire, en fonction de la position au sein d'un structure de domination ?
  3. Que ce soit très inefficace pour obtenir une relation sexuelle consentie n'empêche pas que ce soit le but recherché. Il y a des cons. Je ne serais pas surpris que si on demande au bonhomme (sans l'intimider outre mesure), il dirait que c'était effectivement dans l'espoir d'une réponse positive. Après, on peut sonder les tréfonds de son âme et estimer qu'en fait, ce qu'il cherchait était d'affirmer son existence face à la peur du néant en soumettant à lui une femme, ou au moins en obtenant une réaction d'elle, et peut-être, de se venger mentalement de sa mère, ou je ne sais pas quoi. Mais on peut se livrer aux mêmes analyses concernant les techniques de drague efficace. Mais que ce soit une (mauvaise) tentative de séduction n'empêche pas que ce soit à la fois, dans un contexte culturel donné, une offense comparable à une insulte. edit : doublé par JRR
  4. Pourquoi ne pas plutôt lire directement Augustin et Thomas d'Aquin ? Il y a beaucoup de passage chiant, mais ça reste d'assez bonne lecture, même pour des non-religieux, d'ailleurs.
  5. Au niveau de la communication oui (et même pour des effets négatifs imaginaires -l'affaire des ouragans), mais au niveau de la recherche, c'est un peu plus nuancé, il me semble. Il y a peut-être un biais, avec plus de financement pour l'anticipation des problèmes (ce qui se justifie non seulement idéologiquement, mais aussi pragmatiquement, mieux vaut éviter les mauvaises surprises). Mais je ne serais pas surpris que dans l'ensemble ce soit plutôt une saleté. Tout comme les mutations sont dans la quasi-totalité des cas soit neutres, soit mauvaises, ça me semble assez crédible qu'un changement rapide du climat foute surtout la merde. Typiquement, que la plage soit un peu plus proche (mais encore dépourvue de sable) est un petit gain à coté de la probable disparition de Venise (contrairement à Singapour, ils ne peuvent pas se permettre de remettre une couche de béton partout). Ce que l'on oublie de prendre en compte, par contre, est que plus on se développe (en émettant des GES, notamment), plus s'adapter aux changements devient facile. Il est possible qu'il y ait un effet de seuil à partir duquel ce n'est vraiment pas cool, par contre. C'est ce que semble croire les écolos, mais je n'ai pas vu beaucoup d'arguments dans ce sens, hors du sensationnalisme. Après, comme toujours, dommage que les écolos refusent les seuls solutions techniques au problème (nucléaire, géo-ingénierie). Sinon, petite larme, car je me rappelle d'une visite scolaire au biodôme de Montréal quand j'étais enfant, au cours de laquelle on se moquait des catastrophistes (on se moquait d'un personnage affirmant que la Terre était plate et qu'il n'y aurait bientôt plus d'eau) pour vanter ce que l'on pouvait attendre des progrès de la science...
  6. A propos du RCA, avant que vous ne refassiez le débat ici, je rappelle la "version officielle", que vous y croyez ou non : même si le climat stagne voir refroidit par endroit, en moyenne, il se réchauffe. C'est causé par l'augmentation de concentration en CO2 (et autres GES) dans l'atmosphère à cause de l'activité humaine, et amplifié par des boucles de rétro-actions positives. Il va y avoir des effets positifs, mais on s'attend à ce que les effets négatifs soient bien supérieurs. Le CO2 n'est pas un poison, et son augmentation à d'autres effets positifs -verdissement global- mais aussi d'autres effets présumés négatifs -acidification des océans-, et le RCA est surtout négatif. La Terre n'est pas anormalement chaude "dans l'absolu", on est même dans une période plutôt froide, mais à l'échelle de la vie et de l'humain, ce changement est anormalement rapide (même si les chiffres semblent insignifiant), d'où les conséquences négatives. Juste par hypothèse, admettons un peu que ce soit vrai, sinon, rdv dans l'autre fil. C'est une expérience de pensée suffisamment intéressante pour que s'il n'y avait pas de RCA, il faudrait en inventer un. Et bien, en ce qui concerne (l'hypothétique, mais admettons) RCA, il n'est pas dit du tout que le marché puisse faire quoi que ce soit. Pour s'adapter à ses effets, sans doute. Etant donné que le coût du CO2 que l'on émet n'est pas supportée par nous individuellement mais est à chaque fois répartie sur l'humanité entière. On est donc tous individuellement incité à aller vers une situation non optimale. Et je ne vois pas comment le coût du CO2 pourraient être internalisé de façon non coercitive. Mais si le marché ne peut rien faire contre ça, reste à prouver que la planification peut y faire quoi que ce soit, et ce n'est pas évident. Même si les états contrôlaient entièrement les émissions de CO2 provenant de chez eux (ce qui serait catastrophique pour d'autres raisons), ils seraient toujours, les uns envers les autres, dans une situation de tragédie des communs/dilemme du prisonnier. Et je pense que les effets négatifs d'un gouvernement mondial dépasseraient de loin ceux du RCA. Donc on est face à un vrai problème (au moins en pensée), donc je comprends que les anti-libéraux nous le soumettent. Mais ce problème n'est pas propre au marché, il se poserait à toute société développée, sans gouvernement totalitaire mondial (ou consortium mondial de gouvernements totalitaires). Après, tout négatif qu'il soit, si on en suit la version "officielle" du GIEC, ce n'est pas la fin du monde non plus. Et quand on fait un calcul coût/bénéfice de la chose, il ne faut pas oublier de prendre en compte ce que l'on gagne par nos activités qui se trouvent émettre du CO2, et ce que l'on perdrait si on se les interdisait.
  7. Oui, mais émettant plus de CO2, on rapproche la plage, donc c'est deux pierres d'un coup, j'ai envie de dire.
  8. A supposer que ça réduise la natalité (ce qui n'est pas évident, même si ça réduit le nombre de rapports sexuels), ça pourrait avoir un effet eugénique. Les féministes se laissent séduire quand on les caresse dans le sens du poils parce qu'elles ne se rasent pas, lol ça demande juste un tout petit peu d'adresse et de références communes avec elles. C'est une sélection des pas trop débiles, et des plus "domestiqué", sans doute. On a un phénomène similaire chez les seiches : l'une des meilleures stratégies reproductives pour les mâles est de se déguiser en femelle pour aller taper en scred dans le harem d'un alpha. On suppose que ça a contribué à rendre intelligente ces ravissantes petites bêtes. Pas sûr que les féministes veulent ça. Rappelle toi de Jason Manning et de la "victimhood culture" : comme dans les cultures de l'honneur, on se sent blessé par les attaques verbales. Mais comme dans les cultures de la dignité, on préfère appeler au secours auprès de l'autorité plutôt que de faire les choses par soi même.
  9. Sinon, depuis hier soir, je troll sauvagement sur le facebook de mensa France. J'y ai trouvé trois anarcaps, dont une qui s'ignorait, j'ai converti un type (qui était un anarchiste stirnerien), et je m'attaque à un autre... tout n'est pas perdu !
  10. @Waren, je connais quelqu'un qui roule à l'éthanol, aussi, mais avec le moteur équipé pour. A ce qu'on m'a dit, même si c'est tout à fait possible de rouler normalement avec, sans le dispositif approprié, sa peut abîmer ton moteur. Mais si tu as une veille voiture, ça reste un bon plan. (je recrache ça de deuxième main sans rien en savoir ni en comprendre)
  11. Carson est un libertarien parmi d'autres. Il se distingue seulement en refusant le mot "capitalisme" (mais ce n'est qu'une question de vocabulaire) et en faisant des spéculations légèrement différentes des autres (et très différentes de celle d'un Hoppe) concernant ce que serait une société avec propriété privée et sans état. Mais c'est un paris à l'aveuglette, et que personne n'en sait rien.
  12. bof, deux absolutistes.
  13. Je ne sais pas si la définition a changée ces dernières années, mais s'il n'y a pas répétition de la chose, ce n'est pas un cas de harcèlement. Ca peut peut-être compter comme un "outrage" ?
  14. Ou Bastiat/Zémmour ! En vrai, on continue à focaliser nos attaques contre la gauche, mais elle représente (toute tendance confondue, écolo inclus) maintenant moins du tiers de l'électorat français. Ca reste une minorité influente, mais peut être plus pour longtemps. Il vaudrait peut être mieux s'attaquer à l'antilibéralisme de droite. Constant/Maurras ?
  15. Le fil sur l'homéopathie est fermé, alors je laisse ça ici http://www.howdoeshomeopathywork.com/
  16. Thoreau était un libéral classique, mais ce n'est pas forcément ce qui ressort le plus de ses bouquins. Il est pour la propriété privée et hostile vis à vis de l'état, mais il passe quand même le plus gros de son temps à vanter un certain style de vie, qui plairait tout particulièrement aux écolos. Sinon, pourquoi pas le Manifeste néo-libertarien de Konkin ? C'est court, ça expose synthétiquement et clairement les idées ancap, ça s'ancre bien à gauche et c'est bien subversif. Ca fait des bisous aux entrepreneurs, donc il va être caressé dans le bon sens. Et puis ça propose un plan d'action, et un scénario de victoire, ça lui rappellera la littérature anar à laquelle il est sans doute déjà familier. En tout cas, je pense qu'on va tous être d'accord pour ne surtout pas l'exposer à Hoppe prématurément !
  17. Les écolos ne se réclament pas de Malthus non plus... Et Proudhon garde une bonne image à gauche. Je crois que Onfray se réclame de lui par moment. Je ne serais pas choqué si Michéa faisait de même.
  18. Hm, plutôt vieux trucs respectables envers lesquels il sera charitable, ou plutôt truc neuf et shiny ? On a Kevin Carson, qui essaie de faire un pont entre Proudhon et le libertarianisme, mais je n'ai lu de lui que des articles de blog. En tout cas, il est sympa, même si Block jappe derrière lui (en même temps, il jappe derrière tout ceux qui s’écartent d'un poil de Rothbard). Il faut aussi impérativement qu'il lise le dernier bouquin de Proudhon, la Théorie de la propriété, dans lequel il dit entre autre "la propriété, c'est la liberté". Si il est du genre à vouloir rester fidèle à la tradition anar, lui montrer qu'elle avait un gros courant libéral dès l'origine peut être un bon point. A ce moment là, le Manifeste de l'anarchie de Bellegarrigue est un incontournable. Relire calmement La désobéissance civile de Thoreau est pas mal non plus. Le monsieur kiff la propriété privée, et ce à quoi il incite, c'est de ne pas payer l'impôt, pas de faire des tags sur les murs. Il y a aussi la possibilité de l'inviter à lire Rothbard, et de le laisser se faire un avis sur la question. Sinon, je crois que @Johnathan R. Razorback est justement passé de l'anarchisme libertaire au libéralisme en lisant Socialisme de Mises.
  19. Quoi qu'il en soit, Bastiat vs Marx ca marche pas trop. Et j'ai des doutes aussi concernant Bastiat vs Malthus. Déjà, ce qu'on retient le plus de Malthus, la loi des populations, n'est pas réfutée a priori par des arguments types Bastiat (ou alors il va falloir me dire lesquels) mais est surtout réfuté empiriquement, jusqu'à présent au moins. Ensuite, il ne faut pas oublier que les solutions que Malthus propose à ce problème sont libérales : il ne propose pas de tuer qui que ce soit, ou de rationner les ressources, il propose essentiellement de mettre fin aux politiques d'aide aux pauvres, puisqu'en plus d'encourager les comportements vicieux et improductifs, elles permettent aux pauvres de se multiplier, et amplifient la catastrophe à venir. Malthus s'égare lorsqu'il se met à défendre la théorie de la surproduction, mais contre ça, mieux vaut Say que Bastiat. Il y a plus de quoi faire avec Bastiat vs Proudhon.
  20. Nah, il n'y a pas vraiment débat possible entre Marx et Bastiat. Bastiat évite l'erreur fondamentale de Marx, qui est la théorie de la valeur travail, mais il ne s'étend pas beaucoup sur ce point, contrairement à Mises. Notre Bastiat est spécialisé dans la critique de toutes les variations d'un sophisme courant, qui est de confondre la richesse avec les obstacles que l'on doit traverser pour l'obtenir. Mais je ne vois pas vraiment de ça chez Marx. Pour faire faire à Bastiat une attaque explicite des fondements de Marx, il faudra lui faire faire du Mises. Mais on resterait à coté du plus gros de Bastiat, puisque Marx ne casse pas de vitre, et surtout, du plus gros de Marx, et Marx, c'est très très gros. Si vous voulez faire un débat de Bastiat contre un contemporain vraiment antagoniste, il faudrait choisir Louis Blanc. Mais lui, malgré les quelques rues à son nom par-ci par là, est encore plus oublié. Sinon, je vote Condillac vs Mably, quand à déterrer des vieux types oubliés !
  21. Le duel est moins directe que Hayek vs Keynes, et est beaucoup plus biaisé en notre faveur, puisque ni Marx, ni (que je sache) ses successeurs n'ont proposé de réfutation de Mises. Mais s'ils se concentrent sur la théorie de la valeur et sur la nature du capital, ça peut être pertinent. Face à Malthus, je mettrais plutôt Say (si on veut rester français, sinon, Ricardo).
  22. Les "théories critiques" ont tendance à considérer que la réalité sociale, qui est un système de domination, ne se laissent comprendre que du point de vue des dominés. Je ne sais pas si c'est un postulat de base, ou si ils ont des arguments en faveur de cette drôle d'idée.
  23. Avec Proudhon ce serait pas mal. Et après, ils s'énervent tous les deux, et laissent chacun la place à leur sidekick, Bellegarrigue et Molinari, qui se rendent compte qu'en fait ils sont d'accord, alors ils se font un gros calin, se marient, et vont vivre au El Salvador en cultivant du cannabis et en vendant des armes.
  24. Toi, tu ne connaissais pas Jarmusch, non ? Ne regarde jamais Coffee and cigarette !
  25. Mais je suis sûr que c'est le cas. Déjà, au niveau superficiel, les flics et les matons qui exercent une coercition visible sur les noirs le font avec l'argent de l’impôt, donc payer l'impôt, c'est les payer eux. (dans le contexte américain, on peut aussi dire que c'est payer pour le mur, et rappeler que la désobéissance civile que prône Thoreau était justement de ne pas payer un impôt qui finançait une injustice contre le Mexique). De façon plus systématique, le développement de l'Etat est très lié à 1) l'oppression des femmes et 2) la déshumanisation et l'exploitation des autres peuples. 1) parce que, dans les sociétés traditionnelles, sans états, on avait déjà une structure patriarcale avec une stricte séparation des rôles entre hommes et femmes, mais les femmes y gardent généralement une certaine hégémonie sur la sphère domestique, intra-familiale. La domination des hommes s'exerçaient par un monopole des relations inter-familiales, et du rapport à l'extérieur. Ca se voit clairement chez les Mosos, ou les iroquois, ou les anciens scandinaves, par exemple. Les proto-états sont des associations de pères de famille en vu de se renforcer mutuellement contre les hommes des autres tribus, mais qui leur permet du même coup de modifier en leur faveur le rapport de force au sein de la famille. La naissance de l'état, c'est la victoire de l'extérieur sur l'intérieur, et donc, du champ de pouvoir qui était réservé aux hommes sur celui qui était laissé aux femmes sous le proto-patriarcat. A propos de 2), l'état étant une structure extractive (plutôt que productive), il repose sur du travail contraint, qui est obtenu par l'exploitation d'autres peuples, ce qui implique psychologiquement leur déshumanisations par les exploiteurs, racine de la racisation. Cette même dynamique était encore clairement à l'oeuvre au début du XX. L'état actuel est la continuation de cette oppression, et l'impôt est un travail forcé plus abstrait. On peut objecter qu'aujourd'hui, il sert à financer diverse mesure venant en aide aux anciens exploités. Si on estime que ce n'est pas encore vraiment/suffisamment le cas, on peut toujours en faire son objectif. Ce serait une approche marxisante : oui, évidemment que l'état a été inventé par les oppresseurs, dans leur intérêt, mais il serait possible pour les anciens dominés de s'en saisir pour renverser la dynamique à leur avantage, afin de faire disparaître les injustices. Mais c'était déjà naïf de la part des marxistes de croire que l'état puisse vraiment servir autre chose que les intérêts d'un groupe d'oppresseur (comme l'on sans cesse rappeler les libertaires), ça l'est encore plus dans l'optique qui nous intéresse, puisque les minorités sont, et bien, des minorités... Quand aux aides dont sont susceptibles de bénéficier les minorités, il ne faut pas oublier qu'elles ont la même source que les violences policières systématiques. Il s'agit d'une façon de rendre dépendant, et donc serviles, les oppressés. C'est clairement dans cette optique que Bismarck a créé la sécurité sociale : il ne s'agissait pas d'aider les ouvriers à s'émanciper, il s'agissait de leur faire croire qu'ils étaient favorisé par le système qui les dévore, afin qu'ils œuvrent à le préserver.
×
×
  • Créer...