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Mégille

Tribun de la Plèbe
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Tout ce qui a été posté par Mégille

  1. Tu veux dire le curling ? Même si ce sera toujours arbitraire (comme les règles des sports, hein), je pense qu'il y a un besoin, et donc qu'il y aura sans doute toujours une demande, de ce bricolage. Sinon, on se contentera tous de regarder des courses entre des hommes noirs cyborgs dopés.
  2. Bon, j'avais quitté le débat page 3, faute de temps, donc je suis à la ramasse... quelques remarques en vrac : @Anton_K, tu faisais remarquer qu'en logique contemporaine, le principe de non contradiction n'était pas un axiome, mais un théorème, prouvé grâce à l'ex falso quodlibet. Ca ne m'avait pas choqué, mais tu as raison, ça mérite réflexion. C'est d'autant plus étonnant que dans le fil d'un raisonnement pas tout à fait formel, en langage naturelle, les preuves du PNC sont circulaires (à moins de se limiter explicitement à un petit nombre d'axiome et de règle, mais on se met alors à faire de la logique mathématique), alors que l'EFQ n'est pas du tout évident au premier abord, et a besoin d'une démonstration pour obtenir l'adhésion. C'est d'ailleurs bien comme un théorème, et non comme une règle ou un axiome, qu'il était pris au moyen-âge. La preuve ressemble à ça : Si j'admets à la fois les hypothèses A et non-A, alors, de A, j'infère "A ou B", quelque soit B, et de non-A et de "A ou B", j'infère B. Le syllogisme disjonctif (de A ou B et de non A, je déduis B ) m'a l'air de supposer le PNC, mais peut-on vraiment déduire, sans utiliser l'efq, ((AvB)^~A)->B à partir de ~(A^~A) ? Flemme de vérifier. Autre chose à remarquer : en métaphysique gamma, Aristote pose le "principe de contradiction" d'abord comme un principe ontologique et psychologique (une vraie contradiction ne peut pas être réelle, et ne peut même pas être pensée) avant de le poser comme un principe logique. A propos des systèmes déductifs qui n'admettent pas le PNC, je les soupçonne d'être des simples jeux formels dont les règles ressemblent à celles du raisonnement concernant la vérité, mais sans parler de vérité à proprement parler. (et donc, sans avoir de vrai "proposition", de vrai "négation", etc, mais simplement des jetons qui se comportent à peu près de la même façon) @Kassad tu défends, toujours en page 3, une position pragmatiste. Ca marche à peu près, la plupart du temps, concernant les sciences empiriques... j'y vois deux ou trois problèmes, mais ici, la question de l'universalisme se pose aussi concernant les valeurs. Comment peux tu donner une justification pragmatiste à l'adoption d'une valeur plutôt qu'à une autre, étant donné que c'est justement à l'aune de valeurs que l'on juge de l'efficacité d'un instrument ou d'un dispositif ? (et donc, de la vérité d'une théorie, si on est pragma) +1 Il y a peut-être ici une confusion induite par la superposition de deux sens très différents de "morale" : veut-on dire par là "ce qui est bien", ou bien "ce qui est considéré comme bien" ? Les civilisations, les classes, et même les individus sont rarement d'accord concernant ce qui est bien. Mais il y a au moins d'aussi gros désaccord à propos de ce qui est vrai, toujours d'une civilisation à l'autre, d'un individu à l'autre, etc. L'historien, le sociologue et l'anthropologue peuvent nous renseigner concernant qui croyait quoi à propos de la médecine, de l'astronomie, de la géologie etc selon son environnement culturel, mais ça leur travail ne se substituera jamais à celui du chercheur en médecine, en astronomie ou en géologie. A priori, il en va de même concernant la morale. D'un simple dissensus, peu importe qu'il soit culturel individuel ou autre, on ne peut pas déduire la relativité de l'objet du dissensus. Il y a un dissensus concernant le fait que la Terre soit ronde, hein. @Johnathan R. Razorback, tu t'étonnes à plusieurs reprises que l'on puisse être relativiste tout en affirmant la supériorité d'une certaine culture. Ca ne me semble pas si contradictoire. Si on considère que les valeurs émanes de notre culture, et qu'il n'y a aucun criterion concernant le Bien et le Beau au delà de celles-ci, alors, affirmer que sa culture propre est meilleure que les autres coule presque de source. Tout au plus, le relativiste ethnocentré tolérera qu'un étranger, pour lui inférieur, se juge lui-même supérieur, et reconnaîtra que ce dernier a raison, pour lui-même, de porter un tel jugement. Ou alors, ne tolérera rien du tout, en fonction des valeurs dont il est l'héritier ! Ce qui est plus difficile à concevoir (et je suis sûr qu'on peut trouver quelques orientalistes romantiques dans ce cas), c'est un relativiste qui juge une autre culture supérieure à la sienne. A l'inverse, à partir du moment où on est "absolutiste", si on est suffisamment sévère (au sens étymologique du terme), alors on peut très vite être amené à trouver des défauts à son propre héritage. L'opposition au relativiste, si elle est faite avec suffisamment d'intelligence, me semble plutôt mener à une position très mesuré lorsqu'il s'agit de comparer les moeurs de différents peuples. En ce qui me concerne, je suis tout à fait prêt à admettre que les "bons sauvages" développaient beaucoup plus facilement que nous certaines vertus, comme le courage et la modération, même si d'autres, comme la tolérance, sont beaucoup plus facile à cultiver dans une société ouverte.
  3. Eh, nouvelle idée de sport mixte : le biathlon bis - endurance aquatique et tir à l'arc ! Si on voulait se donner une grille de lecture féministe, on pourrait se dire que non seulement les hommes ont général certains avantages concernant les épreuves physiques, mais aussi que les sports particuliers qui se sont imposés historiquement sont ceux qui avantagent le plus les corps masculins relativement aux corps féminins, puisque le sport à souvent été vu comme une façon d'affirmer sa virilité. (ça se tient quand même plus que le patriarcat du steak) Dans cette perspective, la meilleure chose à faire pour ôter le sport des mains du patriarcat serait d'explorer des nouveaux sports offrant plus de chance aux femmes. Ce qui peut être tenté de façon constructiviste, mais avec un non-succès total garantie. Le mieux que peuvent faire les militantes féministes est sans doute de se mettre à l'endurance et au tir. Ca ne me semble pas aberrant. Il y a de la place pour différentes compétitions, avec des contraintes plus ou moins strictes pour pouvoir y participer, ne pas être drogué, ne pas avoir trop de testostérone, ne pas être un cyborg... Après, à chaque fédération de choisir quel critère elle juge pertinent pour définir une classe protégé. Sinon, on pourrait aussi bien faire des catégories raciales pour la course de fond...
  4. Solution : Sinon, autre solution, ce serait de remplacer les catégories "masculin" et "féminin" dans les compétitions sportives par "ouvert à tout le monde" et "protégé", réservé à des athlètes remplissant certains critères physiques (hormonaux, anatomiques, etc) rendant leurs chances trop faibles pour la "grande" compétition, quel que soit la façon dont ils s'identifient (quel que soit leur caryotype aussi, ce qui nous intéresse est seulement le phénotype). C'est déjà plus où moins ce qu'on faisait, mais avec des catégories grossières. Le désavantage, c'est qu'on perdrait l'apparente symétrie égalitaire entre les hommes et les femmes, et qu'il y aura un argument de moins pour se plaindre du fait que les compèts féminines soient moins suivie. Une deuxième "solution" serait mettre tout le monde dans la même compétition, mais de donner des avantages aux compétiteurs "protégés". Une troisième serait de privilégier des sports pour lesquels les différences entre les sexes sont moins accentuées. Il me semble que c'est un peu le cas en course d'endurance.
  5. Mégille

    Tweets rigolos

    Je crois qu'il y a débat concernant l'orientation de Hitler.
  6. Pardonnez mon inculture, mais qu'est-ce qui rend Thatcher susceptible de ne pas être considérée comme libérale ? En ce qui concerne Reagan, j'ai lu le petit article de Rothbard, et je suis donc très heureux de pouvoir le traiter de libéral-traître et de crypto-communiste en public, mais à propos de Maggie, je ne vois pas grand chose à lui reprocher. A part avoir été trop modérée, et d'avoir créé le giec.
  7. Comme femmes du libéralisme, on a aussi Anne Hutchinson, Mary Wollstonecraft, Germaine de Stael, Hariett Taylor (la femme et collaboratrice de JS Mill) et la jeune Voltairine de Cleyres.
  8. Le débat Foucault/Chomsky était vraiment bien... en grande partie parce que Chomsky a su forcer Foucault à être aussi clair que possible. Mais j'ai peur que JBP n'ai pas l'honnêteté intellectuelle de Chomsky. Et qu'il fasse des amalgames, en prenant Zizek pour plus post-moderniste qu'il ne l'est... Dire à un gauchiste "sjw, tu n'es qu'un marxiste !" ça a plus d'effet en Amérique qu'en Europe, en particulier avec un type qui est effectivement marxiste et pas particulièrement sjw.
  9. Mais effectivement, si je ne sais pas quel mécanisme fait payer proportionnellement plus d'impôt aux femmes qu'à leurs maris, c'est une incitation à rester à la maison... Ce qui est paternaliste, quelque soit notre opinion à propos du féminisme en général. Après je n'ai pas lu l'article, donc je ne sais pas ce qu'il en est.
  10. Paywall, malheureusement, ceci dit, ils reconnaissent qu'une trop forte imposition est une désincitation à travailler. C'est toujours ça de pris.
  11. Très intéressant. Mais pourquoi tous ces jeunes gens ne préfèrent-ils pas être "black libertarian" ? Je veux dire, si leur truc, c'est le second amendement, la liberté d'expression, et pas trop la redistribution...
  12. Au fait, personne ne parle du débat à venir entre Peterson et Zizek ? Ca parle pas mal de ça dans la philososphère de gauche, évidemment pour clasher JBP. Ca promet d'être n'importe quoi. Je ne vois pas trop ce qu'un vendeur de livres de développement personnel habitué aux débats journalistiques et un vieil universitaire jargonnant trouveront à se dire... Enfin bon, j'espère seulement que ça ne se transformera pas en un débat d'économie entre un psychologue et un philosophe.
  13. Mégille

    Brésil

    Il y a un contexte à ce tweet ondiniste ?
  14. Les faits (le Vrai), les normes (le Bien) et les valeurs (le Beau) sont des absolus. Je commencerais bien mon post par "je pense que", mais c'est un truc de relativiste. Les énoncés dont la vérité est relative sont simplement incomplet, soit parce qu'ils ne renvoient qu'à une partie de la vérité (par exemple, dans la fable jaïna des aveugles et de l'éléphant, ou encore, avec l’écureuil de James), soit parce qu'ils sont, explicitement ou non, indexicaux (ex : "il pleut"). Mais à chaque fois, pour qu'ils puissent être relativement vrai, il faut une vérité absolue concernant cette relation. "Ici et maintenant, il pleut" est vrai ou faux, relativement au lieu et au moment de l'énonciation. Mais "A tel endroit précis, à tel moment précis, il a plu" non. Cependant je suis plus prudent concernant la possibilité de trouver les vérités universelles, si par trouver on entend autre chose que "tomber dessus par un coup de bol". Je doute par exemple qu'il soit jamais possible de prétendre avoir une connaissance sûre et certaine et définitive à propos de la nature, ce qui rend très délicat pour moi de répondre au questionnaire (désolé Razorback). J'ai une confiance absolue en la fausseté du relativisme totale, et de toutes les propositions équivalentes, car il est assez facile de prouver leur auto-contradiction. J'ai une certaine confiance en quelques petits principes qu'on peut déduire de ça, dont peut-être quelques uns du coté de l'éthique. Si, dans le champs des sciences actuelles, il faut vraiment en désigner quelques unes comme à peu près en mesure de trouver des vérités absolues, je dirais qu'il s'agit seulement des sciences formelles. Les relativistes qui parlent des maths et de la logique insistent souvent sur le fait qu'il ne s'agit que de vérités conditionnelles (tel théorème est vrai, si on admet tel axiome, telle règle, etc). Mais pour qu'il y ait des vérités conditionnées, vraies sous un certain rapport (x est vrai si...), il faut qu'il y ait des vérités conditionnantes (la vérité de fait que x est vraie si telle et telle condition sont remplies). Tout le reste (science de la nature, morale, esthétique, etc) est ultimement absolument vrai ou absolument faux aussi, hein. Mais même si on tombe juste (ce qui demande un sacré coup de bol, déjà), on ne peut pas le savoir, et on a aucune bonne raison de cesser de continuer à chercher. Et il est probablement qu'à peu près tout le monde est absolument tort à propos d'à peu près tout. Et à propos de la deuxième question, je n'ai rien à dire. Déjà je ne suis pas sûr que l'on puisse dire qu'une personne soit "supérieure" à une autre si elle à raison (ou alors, seulement sous ce rapport là, c'est un relatif). Ensuite, en ce qui concerne des civilisations toute entière... Sauf que les nombres décimaux sont construit à partir des nombres naturels, eux mêmes construits à partir de 0 et de la fonction successeur. Et c'est à partir de cette dernière que l'on construit, très simplement, l'opération +. Pour avoir des décimaux, il faut ensuite que tu construises, à partir de là, l'opération multiplication, puis l'opération inverse de celle qui, qui est la division, puisqu'un nombre décimal n'est rien d'autre qu'une notation agréable d'une fraction dont le dénominateur est une puissance de 10, c'est à dire, le résultat d'une division par 10. Donc si tu utilises des nombres décimaux, et que tu supposes que ça a le moindre sens, c'est que tu acceptes préalablement que 2+2=4. Et puis, ne parlons pas des probabilités, qui sont une branche très complexe (ce qui ne veut pas dire difficile, hein), des mathématiques, qui suppose l'arithmétique élémentaire, en plus d'un paquet d'autres choses. Et puis, peu importe que la cohérence des maths soit prouvé ou non (en fait, on sait depuis Gödel que... bref, c'est délicat). Si tu fais des maths, ou même si tu y a recours pragmatiquement à un moment où un autre, tu supposes qu'elles sont cohérente, puisque l'inverse signifierait que toutes les propositions mathématiques sont également vrai. Quelle que soit la somme de monnaie que la boulangère te rend, ce sera un résultat tout à fait correcte de la petite opération mentale à laquelle il convenait de se livrer. Tant pis pour vous si vous n'êtes pas d'accord sur la sommes en question... Ca ne me semble pas si généralement admis que ça. Pas mal de monde, Rousseau et d'autre à sa suite, semblent croire l'inverse, et j'ai l'impression que c'est une opinion assez répandue. En regardant les chiffres, ont se rend compte que les gens sont moins violents. On a aussi moins de racisme, moins de sexisme, et moins d'intolérance en général (à long terme). Sans doute le droit naturel tend à être plus facilement respecté dans une société plus prospère. Mais est-ce qu'il en va de même pour la totalité de la moralité ? Non, pour Kant justement, ça va plus loin que l'humanité : c'est tout être rationnel qui est sensé être concerné, même extra-terrestre (c'est véritablement un sujet de préoccupation de Kant). Il en va de même en ce qui concerne la loi morale pour lui. C'est se méprendre profondément sur Kant que d'en faire un simple innéiste.
  15. C'est tout à fait vrai, les oiseaux descendent des oviraptors (ou d'une proche cousin de ceux-ci), qui appartiennent au clade des dinosaures. Donc techniquement, les oiseaux aussi. D'ailleurs, les crocodiliens, qui sont des archéosaures, comme les dinosaures, sont plus proches des oiseaux que de n'importe quel autre classe, et ça se voit à plusieurs parties de leur anatomie, je crois.
  16. https://en.wikipedia.org/wiki/Visa_policy_of_Svalbard
  17. Tiens, je connais un type qui bosse sur sa philosophie des sciences. Inch Allah il lira le reste. Sinon, TIL que les îles Svalbard (territoire de la Norvège) sont une zone sans passeport ni visa, où n'importe qui peut s'installer et travailler.
  18. Mégille

    Tweets rigolos

    Ils ont Spinoza et Ricardo, aussi, c'est pas trop mal non plus.
  19. Question alakon : que ce passe-t-il quand on prend du muscle ? J'ai toujours imaginé un truc un peu darwinien, du style "les cellules faibles meurent lors de l'effort, et ce sont les cellules fortes qui repeuplent le tissu !", mais je ne me souviens pas avoir lu ça où que ce soit. Je tombe juste, ou pas du tout ?
  20. Merci pour votre soutient moral ! Hé, j'ai déjà fait pas mal de coming out ancap... Je commence à maîtriser l'art de la chose. Mais ouai, c'est sur que le shibari ça passe mieux. L'autre soir je m'en suis tiré assez subtilement. La nana semble vouloir savoir de quel bord je suis. Je lui dit que je considère qu'on ne devrait pas avoir le droit de toucher à la personne ou à la propriété des autres sans leur consentement. Dis comme ça, ça passe assez bien en général. Je lui parlerai des conséquences plus tard ! Sinon, j'ai deux amies avec lesquelles je fais parfois des réunions boulots de mémoire. Et je bosse sur l'ancapisme. Étonnamment, elles semblent n'avoir toujours pas compris que j'en suis. Mais ça me donne l'occasion de leurs donner régulièrement un petit cours sur le sujet. Propagande masqué, hèhè.
  21. Parce que 1) elle en parle à mes colocs, donc elle n'aura aucun problème à leurs dire qu'elle sait que j'y vais/que j'y suis allé et 2) parce qu'apparemment mes colocs refusent catégoriquement, et donc qu'ils trouvent sans doute ça chelou (ce qui est assez compréhensible, j'imagine). Donc ça va peut-être mettre une ambiance un peu bizarre chez moi...
  22. Bon, le foutoir continue à s'étendre. Je viens de faire un petit saut à la salle de shibari pour récupérer ma ceinture, et j'y croise une amie commune de mes deux colocs (à qui je n'avais évidemment pas prévu de parler de ça), et elle me dit qu'elle essaie de les inviter depuis un moment. Finis le saucissonage artistique. Je voulais juste un truc fun à faire le soir de temps en temps. Pas jeter une pierre au milieu de ma vie sociale. Je vais arrêter de faire des trucs en fait, tout va mieux quand je reste chez moi...
  23. Il n'y a pas officiellement d' "officielle", hein. Mais mieux vaut peut-être que je n'aille pas plus loin dans le shibari, effectivement. Je continue à raconter ma life, qui est particulièrement random depuis quelques jours : je vous ai dit que j'ai participé à un court-métrage pour une amie "artiste" (parce que je m'en voulais d'avoir perdu une ceinture que je devais porter pour, etc). C'est un truc absurde, pardon, "post-narratif", qui s'achève par un "tas" que forment les corps de moi, elle, et quelques amies à elle. Bref, vous imaginez la scène. Et parmi cette petite équipe, se trouve entre autre la demoiselle qui avait déclinée mon invitation au bondage -et qui est donc au courant de toute cette histoire de shibari- ainsi que la meilleure amie et colocataire de ma cavalière d'hier soir avec qui j'ai passé la nuit -et à laquelle je n'avais pas prévu de parler de tout ça- . Et après le tournage, elles sont parti toutes les deux ensembles, en papotant... et je crains le pire concernant les informations qui ont pu être partagées entre elles à ce moment. Cette situation est beaucoup trop compliquée pour moi. On dirait un drame conçu spécifiquement pour me mettre dans les situations les plus gênantes possibles.
  24. Une théière de darjeeling tous les matins. Habituellement Margaret's Hope, en ce moment, Puttabong, pour changer un peu. Parfois je me mets au Yunnan (Chine), parfois au Arya Tara (Népal), mais je reviens toujours au Darjeeling. Souvent une théière de thé aromatisé l'après midi. Je varie, mais c'est souvent soit du earl grey, soit du chai. Parfois plutôt un thé vert nature, quand je suis suffisamment au calme pour le déguster sereinement. J'ai en ce moment un excellent thé jaune, que je consomme avec la plus grande des parcimonies. Et le soir, soit une théière, soit a moins un mug, de oolong ou de roibos (selon l'heure), souvent aromatisé. Je varie de fournisseurs. Pour le thé nature, je vais souvent au palais des thés, niveau rapport qualité prix, ils sont au top. Quelques fois je vais à Cha Yuan pour des thés aromatisés originaux. Et j'ai un petit producteur en Savoie qui me fourni des thés rares pour trois fois rien (dont mon fameux thé jaune). Amateur, je bois au moins le double !
  25. Je t'assure que non, quoi que je recommande plutôt les danses de salon (la salsa c'est malsain). C'est l'un des rares modes de rencontre conventionnel où le sex ratio est équilibré, voire déséquilibré avec plus de femmes. Ca demande de faire l'effort d'apprendre à danser, évidemment, mais ça se rentabilise vite. Et ça a l'avantage de te mettre directement physiquement au contact avec l'autre, et donc de sauter deux ou trois étapes. J'en ai eu la preuve empirique très récemment. Mais du coup, vu qu'il y a toujours la dominatrice qui m'a proposée de me faire une vraie séance (et pas juste me montrer de petites choses comme la dernière fois), je risque de bientôt devoir trouver une réponse à la question : ligoter/être ligoté, est-ce tromper ?
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