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Tout ce qui a été posté par Mégille
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Et qu'il lise Zomia de JC Scott au lieu de faire comme si l'Histoire de l'Asie du sud-est est l'Histoire de ses états.
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As tu la source, @Adrian ? Je trouve le sujet intéressant
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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Mégille a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
C'est ma mère qui m'a appris à lire ET j'ai choppé la rougeole ! (tous ces parents qui ne sont pas anti-vaccin -comme les miens- ont définitivement un effet dysgénique...) -
Ce moment où tu as tellement confiance en la proche disparition de tes posts que tu balances n'importe quoi sur internet.
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Oui, bon, on est tous INT, aussi... Les E sont des moutons, les S des idiots et les F des tarlouzes.
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Avec Marine, il y aura aussi l'aile Marion Maréchal qui fera pression pour plus de xénophobie et (peut-être) un peu moins de socialisme. Mais bon, à tous les coups, c'est cette dernière partie qui sera généreusement abandonnée lors des "négociations" avec les bureaucrates. L'opposition est encore en phase d'allélophagie et de conspiration pré-électorale. J'attends de voir la gueule qu'elle aura lorsqu'elle se mettra en ordre de bataille pour les européennes. J'ai bien peur que l'anti-macronisme à la GJ alimente d'autant plus le FN/RN.
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Police, dérive, excès de zèle & toute-puissance étatique
Mégille a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Politique, droit et questions de société
Il reste quoi, comme différence, entre l'état d'urgence et l'état "normal" ? -
Réchauffement climatique
Mégille a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
L'opinion de la majorité, instruite ou non, sur une certaine question est non seulement inutile mais même nuisible lorsque l'on a suffisamment de temps (et d'énergie, et de capacité) à y consacrer par soi même. Mais tous les champs de connaissance reposent les uns sur les autres, et il est humainement impossible d'avoir une connaissance suffisamment précise de toutes les sciences pour se forger par soi même un avis éclairé dans chacune. Face aux questions que l'on n'attaque pas par soi même, l'attitude la plus prudente me semble être de se fier (avec réserve et sans passion) à l'opinion dominante parmi ceux qui semblent le mieux maîtriser le sujet. Autrement, il faudrait s'indigner que l'on attende des non-médecins, non-biologistes et non-historiens qu'ils croient par défaut à l'efficacité des vaccins, à l'évolution et à la Shoa. J'ai même un prof logicien qui refuse le principe de tiers-exclu, et qui invite régulièrement en séminaire ses complices brésiliens "para-consistants" qui refusent même le principe de non-contradiction. Morale : si vous tenez à être fringe en science, assurez vous de le faire dans un domaine sans enjeu politique, et on vous laissera en paix. Hm, c'est peut-être valable pour le public en général, mais chez un chercheur, la tendance à s’écarter du troupeau me semble aller de pair avec une certaine disposition personnelle, disons, un certain courage intellectuel (voir une témérité), qui n'est pas celle des gens les plus discrets et effacés. Mais je spécule. Même ça, c'est souvent difficile. Plutôt que d'accepter une réfutation de sa théorie principale, on peut toujours préférer jeter une hypothèse annexe, ou encore ajouter un postulat ad hoc, comme les adversaires de Galilée qui ont affirmé que la Lune est recouverte d'une couche de verre invisible à la lunette astronomique pour continuer à croire qu'elle est une sphère parfaite. Il y a bien un moment où la supercherie finie par se voir, mais ça n'en est pas moins un véritable casse-tête pour les épistémologues... -
Bon move de sa part. Je suis sûr qu'on peut faire passer pas mal d'arguments libéraux en étendant le cas viol / consentement.
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Réchauffement climatique
Mégille a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
Oui, je n'ai pas pris ça en compte... Bon, seul des climatologues ont été interrogés, mais si on les découpe en plus ou moins spécialistes du changement global actuel, pas de raison a priori de croire que les plus fervent réchauffistes soient parmi les plus pros. Il faudrait des études supplémentaires, mais ça me semble plus difficile à évaluer. Je vais retenir ces 35% de votes blancs pour les prochaines fois que l'on me parle des 97%. -
Bienvenue !
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Réchauffement climatique
Mégille a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
Hm, en fait, l'article dit que grosso modo 2/3 des publications ne se prononcent pas, mais ça n'est pas forcément par manque de preuve... La plupart de ces articles sont probablement tout simplement des articles qui portent sur d'autres sujets. On a une petite liste des sujets abordés dans le tableau 1 (paléoclimat, méthodologie, étude sociologique sur la perception du climat, etc). Ce que dit l'article : seulement environ 1/3 des articles pear review révèlent une position sur le réchauffement global anthropique (les autres portent sur d'autres sujets), parmi lesquels 97% affirment sa réalité. Ils ont ensuite demandé aux chercheurs eux mêmes en envoyant 8 547 mails et en recevant 1 200 réponses (14%). Parmi ceux qui ont répondu, 35% ont dit ne pas avoir de position. Parmi ceux qui ont dit avoir une position, 97% sont réchauffistes. Et la conclusion finale de l'article est que le public US est largement plus sceptique que la communauté scientifique. Ce qu'un climatosceptique pourrait répliquer : Si on évacue pas les 35% de "votes blancs" d'un revers de main, ça ne nous fait "que" 65% de climatologues réchauffistes. C'est toujours une majorité, mais ce n'est pas un quasi-consensus comme le laisse croire le 97%. Ca laisse donc une place à un doute bayésien, et ça rapproche l'appréciation populaire de l'appréciation scientifique (il faut aussi prendre en compte qu'il y a plus de sceptiques aux US qu'ailleurs). Sauf que - Ceux qui votent blanc sont peut-être spécialistes de champs de recherche voisins mais différents (paléoclimat, méthode, etc). C'est peut-être un aveu d'incompétence plus qu'une hésitation. Si on évacue pas maintenant les "abstentionnistes", ceux qui n'ont pas répondu au mail, on peut imaginer qu'il y a en fait 86% de climatosceptiques cachés. Mais ça me semble tout de même assez improbable. L'étude gardant leur anonymat, je ne vois pas pourquoi les sceptiques répondraient moins que les autres, je me serai même plutôt attendu à l'inverse. Il n'y a aucun moyen de vérifier la représentativité de l'échantillon des 14%, mais c'est tout de même un gros échantillon (un sondage politique n'interroge pas 14% des électeurs...), et au vu de l'étude sur les publications, les résultats ne sont pas aberrants. -
Si on distingue le don (échange contre rien) de l'échange libre, dont il est un cas particulier, on peut aussi distinguer le vol de l'échange contraint. J'aurais cependant tendance à voir en l'échange contraint un type de vol (vol avec ou sans compensation) plutôt que l'inverse, étant donné que le vol aurait lieu même si le voleur ne verse rien en échange. Il faut remarquer aussi que l'échange contraint n'est pas forcément un moindre mal que le vol simple : si le lésé n'a pas le choix de refuser le "service" qui lui est rendu en retour, une deuxième agression, de l'espèce paternaliste, vient s'ajouter à la première (l'extorsion). Celui qui explique la chose avec le plus de pédagogie est sans doute Mandrin, lorsqu'il contraignait, par la force si nécessaire, les agents du fisc à acheter ses marchandises, à un prix choisi par lui !
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CRISPR-Cas9 : L'édition des gènes, pour le meilleur et pour le pire.
Mégille a répondu à un sujet de Citronne dans Science et technologie
Il faut aussi prendre en compte que dans une société ou la contraception (et l'avortement) est répandue, le succès pour le sexe n'est pas forcément le succès reproductif. Peut-être que sur tinder ou en boîte, les hommes sont souvent sélectionnés en fonction de leur physique. Mais lorsque c'est le cas, je doute que ce soit souvent pour fonder une famille ensuite. @Rincevent, tu as des sources à propos du taux de succès reproductif des hommes et des femmes ? -
Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
Mégille a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
Figure toi qu'un jour, une prof nous faisait cours sur les théories de la justice, et arrivée à Nozick -qui visiblement ne lui plaît pas trop !- elle ne nous en parle que très superficiellement et rapidement, puis nous renvoie à des articles de Contrepoints justement ! En nous recommandant de nous méfier de ce site douteux, évidemment. -
Hm, j'ai La route de la servitude sous les yeux, et le début du chapitre 9 sont clairement en faveur d'une "aide" publique pour les plus pauvres, contre les hasards de la vie, etc. (flemme de recopier) Mais que ce soit par conviction ou par compromis, on peut s'accorder sur le fait que ce soit une erreur sans que ça n'enlève rien à la pertinence du reste de son propos, dans La Route et ailleurs.
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CRISPR-Cas9 : L'édition des gènes, pour le meilleur et pour le pire.
Mégille a répondu à un sujet de Citronne dans Science et technologie
Et du coup, ça donne quoi ? -
Oui, l'auteur n'est pas à proprement parler un libertarien, il lui arrive même d'employer le mot "néolibéral". Cependant 1) malgré un parti pris interprétatif très radical, le discours reste descriptif, il n'encourage pas à aller vivre clandestinement dans la forêt 2) la vision qu'il propose de l'Etat est tout à fait acceptable : une organisation cherchant toujours à s'étendre, qui tend à tout homogénéiser pour mieux tout contrôler, et qui vit grâce à l'esclavage, aux travaux forcés, à la conscription et à l'impôt. Même sans partager sa nostalgie pour les anciennes sociétés sans états, je très intéressant le déplacement de perspective sur l'Histoire qu'il propose. On a souvent une vision statocentrée, voire statolâtre des choses, alors que les sociétés sans états ont été omniprésentes jusqu'à très récemment. Il offre une grille de lecture qui permet de les intégrer à la grande image. J'aime aussi sa théorie selon laquelle les vas-et-viens délibérés de la population du monde étatique (les plaines) au monde sans état (les collines) permettait de limiter la violence des états. Bref, sans être du même bord que l'auteur, je trouve que c'est une lecture enrichissante.
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CRISPR-Cas9 : L'édition des gènes, pour le meilleur et pour le pire.
Mégille a répondu à un sujet de Citronne dans Science et technologie
En fait, je suis surpris que les chinois n'aient pas déjà fait pire en terme de manipulation génétique d'humains. Il y a quand même un petit moment qu'on sait faire des lapins fluorescents, et la RPC ne voit aucun problème éthique dans les camps de rééducation ethniques, alors bon... -
Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
Mégille a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
A voir, je n'ai pas encore lu Oakeshott, et je ne connais pour ainsi dire de Jasay et Benson. Je me serais bien vu bosser sur l'économie et la politologie de Hayek comme une application de sa théorie de la connaissance, histoire d'avoir de la valeur ajouté coté philosophie tout en faisant une ouverture sur d'autres disciplines. Mais ça change un peu mes plans de vie, je commençais à en avoir un peu marre d'étudier et à avoir envie de bosser. Ca dépendra de combien on me finance, de qui me finance, et surtout, de si on me finance. Parce que je ne vais pas me lancer dans trois ans et plus de thèses en continuant à faire des petits boulots et en vampirisant mes parents. -
Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
Mégille a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
J'en ai marre de la phénoménologie. Et ça n'est clairement plus ce que je lis. Du coup, je suis allé voir un prof de philo politique pour lui demander, si, malgré la période déjà avancée de l'année, il accepterait de me diriger un mémoire sur la philo du droit des anarcaps. Et là surprise, il a été hyper enthousiaste, il m'a demandé si je connaissais Ayn Rand, m'a confié qu'il en avait marre des étudiants qui bossent toujours sur les mêmes auteurs, et m'a proposé de faire une thèse sur Hayek. Joie. (mais du coup je m'interroge... monsieur G, êtes vous sur ce forum ? ) -
CRISPR-Cas9 : L'édition des gènes, pour le meilleur et pour le pire.
Mégille a répondu à un sujet de Citronne dans Science et technologie
Hm, le chromosome X lyonisé des femmes a tout de même un certain rôle, sinon, le syndrome de Turner (monosomie X) ne se remarquerait même pas. Donc une partie des symptômes risquent de rester. -
Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Mégille a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
J'ai du mal à saisir les postures de Macron. Il surjoue le néo-féminisme et maintenant d'autant plus l'écologisme, comme s'il voulait être l'homme idéal de la gauche américaine, alors que chez nous, les jeunes fanatiques violets et verts sont en formation serrés avec les vieux rouges, qu'il ne semble pas avoir envie de séduire. Erreur d'appréciation de "l'exception française" de sa part, ou stratégie en prévision d'une carrière internationale après sa présidence ? -
Je viens de finir The Austrian School : market order and entreprenarial creativity de Huerta de Soto. Une bonne présentation de l'école autrichienne, synthétique et (il me semble) assez complète. C'est intéressant d'en voir un qui ne jette pas d'anathème sur Hayek (même si Wieser et Schumpeter en prennent pour leur grade). Par contre, j'ai l'impression que les austrians contemporains négligent un peu les évolutions du mainstream économique depuis 50 ans. Après la théorie des jeux et la critique de Lucas, les "orthodoxes" me semblent exiger des critiques un peu plus fines. Je suis maintenant de Zomia ou l'art de ne pas être gouverné de James Scott. Le début est très prometteur. Pour ceux qui ne connaissent pas : il s'agit d'Histoire des peuples des collines d'Asie du Sud-Est. La "zomia" est une très grande zone montagneuse qui est généralement prise pour une frontière non-civilisée peuplée de barbares attendant de recevoir la civilisation. L'auteur dénonce un point de vue typique des états des plaines, et y voit plutôt une zone-refuge et de refus de l'état.
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En fait, ce qu'il nous faudrait, c'est un populiste anti-bureaucratie et anti-capitalisme de connivence.