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Mégille

Tribun de la Plèbe
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Tout ce qui a été posté par Mégille

  1. Mégille

    Tweets rigolos

    Oh, ça va, hein. J'avais envisagé la possibilité que l'image avait été édité pour traduire un tweet réel. Après tout, Trump est tout à fait capable de s'attarder sur des sujets à la con, et il a pris Macron en grippe.
  2. Mégille

    Tweets rigolos

    C'est un fake ? Ou il a vraiment demandé à quelqu'un de lui écrire ça en français ? (et depuis quand le POTUS se sent il concerné par des mouvements sociaux mineurs en France ?)
  3. Est-ce que j'ai bien lu ce que je viens de lire ? Ils veulent interdire les bières sans alcool, cocktail sans alcool et autre champomy pour que les gens soient moins incité à boire de l'alcool ? En même temps, il y a une certaine prudence là derrière. Al Capone avec de la tourtelle, ça aurait fait moins sérieux.
  4. Il y a une double licence droit et philosophie à Lyon 3, et ils ont de philo du droit. J'ai jeté un coup d'oeil à leur programme et c'est plutôt pas mal : ils voient Grotius, Hobbes, Bentham, Austin, Kelsen (beeeaaauuucoup Kelsen) et un peu Hart. Dworkin (Ronald) un peu aussi peut-être, je ne sais plus. En tout cas concrètement, ça donne, une année sur deux, soit une promotion de légaliste kelsénien, soit des gauchistes qui aimeraient faire plus de théorie critique.
  5. Oui mais l'avantage avec l'université, c'est que lors des séminaires, il y a des petits canapés, des verrines et du vin, "gratuit" !
  6. J'aimerais dire que je suis surpris. J'assiste à un séminaire sur la liberté d'expression qui réunit des philosophes et des juristes, et ces idioties y sont considérées comme des évidences par presque tous les intervenants.
  7. Oui, j'aime beaucoup ce Ferghane Azihari aussi. Ce n'est pas lui qui était allé parler une minute ou deux sur le Media ? Il Signe de bons articles, il a une bonne tête, il est "de gauche" culturellement (et donc audible) sans faire de compromis à la Koenig, et il est encore (très) jeune. J'espère qu'il parviendra à gagner en notoriété. Et il nous aide à remplir notre quota de minorité !
  8. Je continuerais de prendre (modérément) la défense de Kant s'il le faut, mais bon, en ce qui concerne Fichte, Schelling et Hegel, je te laisse jeter autant de fatwa que tu veux sur eux et leurs disciples !
  9. Bien sûr que non : c'est de donner directement un doctorat en physique à des nanas qui ont fait des études de genres, pour ensuite dire qu'il y a différentes façons de faire de la physique et que tu es misogyne si tu n'es pas d'accord, pour enfin intégrer les études de genre au cursus de physique.
  10. Oh, tu te souviens de ça ! (pour ceux que ça intéresse : Bon, c'était une analyse très superficielle et grossière de ma part (gauche, lol). Mais oui, il y a des convergences avec ce que tu observes. Ton universalisme de gauche radicale est clairement ma "deuxième gauche", socialiste, et ton universalisme de centre gauche est un courant de ce socialisme qui en s'institutionnalisant a intégré des parts de la "première gauche", libérale et républicaine. Cependant, 1) du coté de l'universalisme centre-gauche, je ne suis pas sûr que l'opposition soit si vive que ça. Ni, lorsqu'elle se manifeste, qu'elle soit encore perçue comme de gauche, comme l'illustre la trajectoire politique de Valls (à moins que ça ne soit une simple illustration du dicton à propos du vrai, du faux et des Pyrénées). La gauche tiède me semble tout à fait perméable avec le discours de "troisième gauche", post-moderne, ne serait-ce que parce que ça n'engage pas à grand chose et que ça fait bon genre. De plus, le post-modernisme est un "gauchisme" au sens de Lénine et pas un courant véritablement révolutionnaire, donc clairement un allié pour l'établissement plus qu'un adversaire. 2) même si la gauche radicale classique, marxiste et apparentée, a de très bonnes raisons de s'y opposer, comme le font quelques auteurs, je ne pense pas que ça puisse donner grand chose. Il n'y a plus assez d'ouvrier pour ça, déjà, et ce serait un trop grand manque à gagner en terme d'électorat et d'influence du coté du petit monde universitaire-journalistique-artistique. Et en plus, le discours brutalement anti-capitaliste a pris trop cher pour s'imposer tel quel. Même s'il séduit encore pas mal de monde, il a besoin d'utiliser des proxys idéologiques (féminismes et écologismes) pour obtenir un soutient suffisant de la part des élites productives. Bref, de Schiappa a Chikirou, la stratégie de la gauche me semble actée, et s'il y a une réaction, elle serait, et bien, plutôt réactionnaire. Je ne suis pas sûr que les récents résultats électoraux mitigées, disons, mettent vraiment un frein à quoi que ce soit. Vu la rapidité de propagation de ces idées, attendre n'est pas une stratégie idiote de leur part. Et puis, il ne faut pas négliger un atout énorme de leur discours, qui est d'avoir un niveau "exotérique" et un niveau "ésotérique". Le gauchisme exotérique, grand public, c'est du néolibéralisme Lippman-Keynes-Rawls-compatible. Il te parle d'égalité des chances, ou d'opportunité, et si tu n'es pas assez prudent, tu peux très facilement te dire que rien de tout ça n'est bien méchant, et qu'il faut effectivement ça pour que l'égalité de droit ne soit pas des mots en l'air. Mais derrière viens un gauchisme ésotérique, réservé aux initié.e.s et protégé par un épais nuages de concepts inintelligibles pour les profanes, voir même par des conventions orthographiques et grammaticales différentes. (bien sûr le parcours qui mène a sa compréhension est généralement accompagné par un endoctrinement) Et dans ce discours là, on retrouve ce néo-marxisme dont on aime se plaindre, qui a remplacé les classes par les races, genres etc. Ca se voit particulièrement bien au niveau de la conception du racisme. Au niveau exotérique, c'est quelque chose avec lequel on pourrait être d'accord (pour le condamner) : une attitude discriminatoire individuellement répréhensible, bien que généralement partagé par un groupe, mais dont le groupe d'origine du raciste et celui de sa "victime" sont des variables libres. Mais au niveau ésotérique, c'est l'architecture même de la société, de telle sorte que chaque attitude individuelle, même en apparence neutre, n'est qu'une manifestation de l'oppression du groupe dominé par le dominant. Et bien entendu, les mystes et les maîtres initiateurs de la deuxième doctrine s'abstienne soigneusement de s'opposer à la première, qui est pourtant toute différente, puisqu'il s'agit à la fois d'une porte d'entré vers leur temple et d'un rempart contre les attaques. C'est trop vicelard pour ne pas être capable de faire plus de mal que ça. Maintenant, pour revenir au titre du thread, je ne suis pas sûr que ceci soit un cocktail de progressisme et d'individualisme. De progressisme, peut-être, mais d'un progressisme dégénéré et devenu paradoxal ("post-progressiste" tellement il a progressé). Mais "l'individualisme" n'est que de façade, il se cantonne au niveau exotérique (d'où ma petite digression). Même au niveau de la philosophie politique, ils sont généralement proche de ceux que l'on appelle les "communautariens" (Sandel, Walzer, Kylmika & co), qui, en gros, font du Joseph de Maistre de gauche. Ce qui rejoins tes analyses sur la "gauche régressive", du coup.
  11. Avec beaucoup de voix au nouveau Mexique notamment. Je ne sais pas quel pourcentage ça représente de ses 3% national, mais je ne serais pas surpris que ce soit un bon bout. Sans doute qu'il a pu être vu comme un républicain de substitution par ceux qui l'avait déjà élu comme gouverneur républicain. Peut être même sans bien connaître son programme. Mais avec un peu de change, ca aura contribuer à faire connaître le parti... à voir.
  12. Pour ce que j'en sais, oui. A noter aussi qu'une alliance comparable avait aussi commencée à voir le jour dans les années 80 autour de la censure du porno, avec Dworkin et McKinnon notamment. Mais ça a été un peut laissé de coté. Notamment à cause de l'arrivée d'internet, qui donne à la chose d'un peu plus grosse proportion. La question du porno avait pas mal divisée les féministes à l'époque, et c'est plutôt les pro-sexes qui ont fini par gagner, ce qui sert généralement de ligne de démarcation entre la "deuxième" et la "troisième vague" féministe. Mais elles se font plus discrète sur la prostitution... sans doute parce qu'elles ont du mal à comprendre la nature d'une relation commerciale. Ce qui donne des positions très bizarres. La prostitution et les robots sexuels (!) sont du mauvais coté, mais les camgirls sont des héroïnes d'empowerment féministe et proposer qu'il y ait des assistantes sexuelles payées par l'état pour s'occuper des trisomiques et des infirmes est quelque chose de très progressiste.
  13. C'est surtout que le racisme/sexisme/etc est compris non plus comme une attitude individuelle blâmable (auquel cas on devrait en effet se contenter de dire que la misogynie, l'homophobie, etc, sont tout au plus plus fréquents), mais un élément structurel de la société, qui se trouve être l'oppression de divers groupes par les hommes blancs hétéros etc. A partir de là, un sexisme/autre envers le groupe "dominant" est une contradiction dans les termes. Et pour s'en convaincre, on prend ça comme une hypothèse de travail, on s'en sert comme d'une grille d'interprétation de n'importe quel phénomène social, on cherche, on trouve, et la boucle est bouclée.
  14. Moui, enfin, en l'occurrence, je n'ai pas eu l'impression de voir la moindre malice chez elle, ni de stratégie pour faire passer en douce des trucs trop gros. C'est une social-démocrate, ce qui est un problème en soi. Mais en tant que féministe, elle est plutôt modérée. Il faut faire attention à ne pas conglomérer tous les excentricités féministes en une seule doctrine (qui sera évidemment incohérente) qui serait partagé par toutes, sans aucun discernement. Parmi les plus sérieuses, la plupart n'adhère sans doute qu'à trois ou quatre idioties chacune, et pas toutes les mêmes. On trouve aussi un paquet de féministes moins adroites sur tumblr, mais on a pas que des génies dans nos rangs non plus. Et il est plus intéressant pour la réflexion de s'attaquer à des adversaires de qualité, et de reconnaître que leur réflexion n'est pas entièrement dépourvue de valeur.
  15. [trigger warning : gauchisme !] Elle est très bien cette intervieweuse ! Pour le coup, Peterson se montre faiblard sur plusieurs points. A force de plateau télé et de podcast, il a visiblement perdu un peu de sa rigueur académique... Son "strawmanisme" est souvent rhétorique, il lui dit "non vous ne me comprenez pas", puis il reformule exactement la même chose l'instant d'après. C'est lui qui se comporte comme une IA, qui aurait simplement intégrée la stratégie gagnante contre les newmans & co, et qui se contente de rejouer la même. Et il se montre même presque insultant. Dire à son interlocuteur qu'il n'est qu'un pantin idéologique, ça n'a pas de place dans un discussion entre gens civilisés. D'autant plus de cette Lewis a une vue beaucoup plus nuancée que celle qu'il lui prête : elle n'est pas une constructiviste radicale, elle admet qu'il y a une part de biologie. (et qui irait jusqu'à nier qu'il n'y a pas aussi une part de culture dans les rôles sexuels ?) Elle admet que tout n'est pas blanc et noir, que notre Histoire et notre société ne se réduisent pas à une exploitation des femmes (et c'est Peterson qui commet un non sequitur en lui prêtant cette vision là) et même qu'il y a des situations dans lesquels le mécanisme de domination est inversée (elle prend l'exemple du milieu des instituteurs), et que dans ces cas-ci, il faudrait une discrimination positive envers les hommes. Avec une forme différente, ça aurait pu passer pour un discours de MRA ! Elle a tort, mais elle est cohérente. Elle n'est pas contre le mariage, puisqu'elle est mariée, etc... Bref, elle aurait eu raison de se sentir offensée, et je pense que l'on peut l'admirer pour son calme, son respect et sa tentative de prendre en compte le point de vue de l'autre. Et elle a raté une belle occasion de lui sortir un "gotcha !" vers 1h30'. [/mode gauchiste]
  16. Ce n'est pas un procédé tout à fait illégitime (argumentativement), remarque : discuter de la légitimité de quelque chose revient en grande partie à le classer, dire que l'on peut faire X consiste à ranger X dans la classe d'autres choses qui sont acceptables. Lorsqu'ils font ainsi, les étatistes procède de la bonne manière, donc. Le problème étant bien sûr qu'ils ont tort. (ceci dit, s'ils faisaient PLUS ainsi, les réfuter serait plus facile : il est assez facile d'argumenter qu'un contrat que l'on a pas le choix d'accepter n'est pas un contrat, qu'un adulte n'est pas un enfant -pas plus que celui qui veut se mettre en position de parent face à lui, en tout cas- etc)
  17. Hypothèse(s) : Les juifs votent plus à gauche car ils sont plus intelligents, et les gens plus intelligents votent plus à gauche car ils ont généralement un plus grand intérêt pour les idées, et les gens qui ont généralement un plus grand intérêt pour les idées ont plus de chance d'être séduit par les nouvelles idées à la mode qui n'ont pas encore pénétrées toutes les couches de la société. Ou encore, en sautant une étape : parce que les gens plus intelligents ont plus de chance de se retrouver dans les lieux qui sont les centres de diffusions de ces nouvelles idées, notamment l'université. L'intelligence vient ensuite servir à justifier a posteriori la chose. Autre hypothèse (les deux ne sont pas contradictoires) : La droite peut avoir tendance à imposer des discriminations à l'encontre les minorités. Ca a été le cas par le passé, et ça peut être le cas dans le futur. Les groupes antisémites traditionnels sont clairement de droite. La gauche islamophile antisioniste vient bousculer les lignes, mais je n'ai pas l'impression qu'ils aient beaucoup d'impact (autrement que par leur bienveillance envers les antisémites, disons, "vert"). Aujourd'hui aux US, les conservateurs tentent d'utiliser stratégiquement les asiatiques et les juifs contre les noirs et les hispaniques, et d'une façon plutôt* liberhallal puisqu'il s'agit de lutter contre de la discrimination positive, mais rien ne garantit qu'ils s'arrêteront là. Les juifs et les asiatiques ont donc, je trouve, plutôt raison de se méfier de cette main idéologique qui leur est tendue. *je dis seulement "plutôt" parce qu'une bonne partie de cette discrimination positive est faite de façon privée, et donc acceptable à mes yeux. Tout à fait. Il me semble que c'est à partir de leur jurisprudence sur le droit des "pérégrins" que les romains sont arrivés à l'idée de droit naturel, d'ailleurs. Le fait de ne pas tous croire les mêmes choses, d'être susceptibles de ne pas accepter la violence dans les mêmes conditions, et de ne pas avoir d’emblée les mêmes préférences lorsqu'il s'agit de trouver une procédure pour résoudre un conflit est quelque chose d'essentiel pour que le droit positif reste vivant et tende vers le droit naturel, àma.
  18. Je ne sais pas, mais j'ai bien peur que oui ! Il évoquait, comme avantage d'une privatisation de la recherche, que certains dogmes cessent de faire autorité. Ce qui se vaut, comme argument, hein. Mais si c'est pour faire des insinuations sur l'origine des pyramides et des murs de gros cailloux incas (oui, ça aussi)... Bref, si on en est à faire appel à l'autorité de théories encore plus farfelues pour justifier l'anarcapisme, c'est mal barré. A propos de son incapacité à se débarrasser de la notion de territoire : oui, il y a un gros problème d'imagination de sa part. Mais aussi de bon sens. Aujourd'hui déjà, et de plus en plus, on a un paquet de binationaux et d'extra-nationaux dans presque tous les pays. Si on avait des cités-états privées à la place, même capable de restreindre l'immigration et l'émigration (oui, ça aussi il l'évoque), on peut se douter que ce serait d'autant plus le cas. Combien de gens vivent toute leur vie dans leur ville de naissance, aujourd'hui ? Sérieusement. Moi pas, en tout cas. Donc dans tous les cas, des conflits entre des types d'agences de protection/villes privées différentes auront lieu, et quotidiennement. Ou alors on est pour une toute puissance des TaxCorpsTM privées, à la Moldbug, mais ce n'est pas mon truc. Sinon, D Friedman a déjà montré que ce n'était pas un problème insurmontable, avec sa petite fable de Tannahelp et Downdefense. Je crois que c'est dans Machinery of freedom, un classique en plus. Au fait, il y avait une petite bande de hooligans libertariens assez bruyants vers les rangs du milieu. Quelqu'un se reconnaît ? Dénoncez vous !
  19. Tout à fait d'accord avec toi. Aucune nuance de la part de ce monsieur... et pourtant il avait cité Weber plus tôt pour définir l'Etat. Faudrait savoir. C'est une main invisible me pousse à oeuvrer au bien commun tout en cherchant mon propre intérêt !
  20. Effectivement, "muh roads" a été la première question ! L'intervenant a tenté d'aborder la vision anarcapiste par des exemples concrets, et par une réflexion globale (quoi que superficielle) sur la liberté individuelle de choisir par contrat les lois auxquels on se plie, et pas par une extension des raisonnements économiques comme on le fait souvent. En soi, c'est plutôt une direction intéressante. Mais du coup on est pas allé bien loin ni dans le fondations éthiques ni économiques du bouzins, et ça c'est ressenti. La séance de question a été un échange de passes d'arme éristiques dépourvues d'intérêt. Autres problèmes : - Ce Geyres a cette tendance très désagréable (marxiste !) à confondre, ou au moins superposer, les jugements sur ce qui doit avoir lieu et sur ce qui va avoir lieu. Ses petites prophéties concernant l'imminence d'une vague de courants sécessionnistes qui mettront fin au règne des grands états me laissent dubitatif. - Laisser deviner son climatoscepticisme (voire une adhésion à des théories du complot sur les pyramides ?!) n'est clairement pas un bon move. - Droitard. Quand, lorsqu'il s'agit de présenter une dizaine d'auteurs de référence, tu évoques Spencer, Thomas Sowell et HH Hoppe, ça évoque quelque chose quand même. Bon, Spencer pourquoi pas, mais ce n'est pas de lui que vient le libertarianisme actuel, et son nom peut évoquer des choses sur lesquels il faudrait s'expliquer, et il y a autre chose à faire. Je respecte beaucoup Sowell, mais c'est un conservateur, pas un libertarien. Aux US, ça peut se recouper dans une certaine mesure, mais tout de même... J'aurais aimé voir, je ne sais pas, Spooner et Konkin, par exemple. Ou Mises, et Nozick, ce sont tout de même de plus gros calibres que plusieurs auteurs évoqués. - quelqu'un a posé une question en évoquant la sociologie, science que Geyres a rejeté en bloc, et en utilisant le mot "épistémologie" comme une formule magique. On peut dénoncer des biais, remettre les choses à leur place, etc, mais si on ne veut pas autoriser nos contradicteurs à mettre l'économie à la poubelle sans réflexion, il faut qu'on s'impose un minimum de discipline nous aussi. - il lui manque clairement des éléments de réflexion. Le monde futur qu'il décrivait était une sorte d'intermédiaire chelou entre du Rothbard et du Moldbug (qu'il ne connaît sans doute pas, dieu soit loué) : un patchwork de micro-états dont les citoyens auraient signés un véritable contrat social. Et lorsqu'on lui a demandé si ces micro-états privés devait nécessairement avoir chacun un territoire déterminé, sa réponse a été affirmative, sous prétexte qu'il ne voyait pas comment deux personnes sur un territoire donné pourraient résoudre leur conflit (ou l'un être protégé de l'autre) s'ils étaient d'états différents. Alors que bon, ce n'est pas comme si aucun auteur anarcap n'avait écrit sur le sujet Bref, il m'a plus fait l'impression d'un tonton habitué aux débats de table qu'à un conférencier compétent. Et c'est dommage, parce que j'ai discuté avec une jolie fille en sortant, et qu'elle a pris peur quand je lui ai dit que malgré tout, je suis du même bord que l'autre énergumène.
  21. Allez, je viens au débat anarcap de ce soir, j'ai envie de manger du libertaire.
  22. C'est un vieux truc, j'avais vu déjà ce type d'étude en "géographie féministe" il y a des années. Pendant ce temps, en été, je faisais de l'animation dans un centre de loisir, et les petits garçons jouaient avec des jeux de construction dans les coins de la pièce pendant que les petites filles faisaient des dessins sur les tables au milieu. (et les petites filles étaient beaucoup plus réticentes à laisser les garçons jouer avec leurs jouets féminins que l'inverse)
  23. Les vrais libéraux sont sur linux.
  24. Au cas où tu sois intéressé par ceci : (si tu es dans les parages)
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