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Tout ce qui a été posté par Mégille
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Libéralisme et matérialisme
Mégille a répondu à un sujet de Paperasse dans Philosophie, éthique et histoire
Et bien, un physicaliste a des chances de vouloir identifier les "idées" (y compris les propositions, peut-être ?) a des états mentaux. Et, systématiquement, les états mentaux à des états cérébraux. Le fait de croire en ceci ou cela serait donc identique, si ce n'est à de la matière directement (une ombre, ou le temps lui-même, par exemple, ne sont pas non plus, techniquement, "fait d'atomes"), à une certaine activité de la matière. -
Bienvenue. J'y réfléchirai quand il y aura un candidat libertarien, ou au moins, ne serait-ce qu'un peu, libéral !
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Le fil des séries (dont beaucoup trop se bousémotivent)
Mégille a répondu à un sujet de Brock dans Sports et loisirs
Alors, oui, mais aussi et surtout : des monstres moches, des acteurs médiocres, et un scénario sorti d'une partie de D&D mal préparé. -
La bonne nouvelle est que la seule solution préférée par la majorité est le développement de la retraite privée et par capitalisation.
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Le fil des séries (dont beaucoup trop se bousémotivent)
Mégille a répondu à un sujet de Brock dans Sports et loisirs
Pour les nostalgiques et amateurs de fantasy ringardes pré-lotr... La série Willow est très sympa. A prendre comme une sorte de nanar doux. -
Dieudonné demande pardon à la communauté juive de France
Mégille a répondu à un sujet de Marlenus dans Actualités
Bonjour, je t'invite à te présenter ici avant de poster ailleurs : https://forum.liberaux.org/index.php?/forum/191-forum-des-nouveaux/ Qu'on se connaisse un minimum avant de discuter ! -
D'ailleurs, est-ce que ceci implique que dans notre timeline, Skynet est Mr Trombone ?
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Libéralisme et matérialisme
Mégille a répondu à un sujet de Paperasse dans Philosophie, éthique et histoire
Dualisme, donc corps et esprit séparés. Mais qui agissent causalement l'un sur l'autre (le corps envoie les sensations à l'esprit, l'esprit envoie sa volonté au corps, par exemple). Mais le dualisme n'est pas nécessairement interactioniste. Par exemple, on peut concevoir un dualisme, donc un esprit séparé du corps, si ça nous semble nécessaire pour rendre compte de la conscience phénoménale par exemple, et sur lequel le corps agit, sans que cet esprit n'agisse sur le corps. (il serait alors seulement un spectateur des états du corps, et même la volonté serait non pas une libre décision de l'esprit, mais une perception par l'esprit d'un début de mouvement du corps, tout entièrement explicable par ce qui a lieu dans le corps). C'est ce qu'on appelle épiphénoménisme. Les sciences du cerveau n'ont pas grand chose à dire là dessus, et le choix entre physicalisme et épiphénoménisme (et quelques autres alternatives) relève justement de la philosophie de l'esprit plus que d'une science. La biologie peut être comprise comme faisant partie des sciences physiques/de la nature au sens large, mais un réductionniste hardcore pourra toujours prétendre que la biologie n'étudie que de vagues généralisations concernant ce qui existe vraiment, et qui est décrit par des sciences plus fondamentales. Il n'y a pas de vraiment de moutons dans la réalité, seulement des nuages d'atomes. Non, même si tu attribues un rôle infime à l'esprit, si tu le supposes différent du corps, tu n'es plus du tout matérialiste. Bien évidemment, tout ceci n'a absolument aucun rapport avec le matérialisme pris dans son sens courant, comme intérêt pour les choses matériels au détriment de choses "spirituelles" ; ou avec le matérialisme pris dans son sens marxiste, comme explication de l'histoire à partir de l'économie. -
Et dire que mes collègues pensent toujours que les élèves ne sauront pas utiliser/trouver l'application...
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Libéralisme et matérialisme
Mégille a répondu à un sujet de Paperasse dans Philosophie, éthique et histoire
C'est souvent interprété comme tel. Toutefois, il s'agit seulement d'un pour le dualisme interactioniste, très spécifiquement (mais aussi, j'imagine, pour la très étrange thèse qui serait le symétrique opposé de l'épiphénoménisme, qui ferait agir l'esprit sur le corps mais pas le corps sur l'esprit). Et comme je l'ai montré, le monisme matérialiste n'est pas la seule alternative (reste : dualismes non-interactionistes, monisme neutre, et peut-être monisme idéaliste). Reste à définir "matériel". Bonne chance. C'est pour cette raison qu'en philosophie de l'esprit, les héritiers du matérialisme se disent plutôt "physicalistes", c'est à dire, défendent l'existence uniquement de ce qui est décrit par les sciences physiques. Mais ce n'est pas sans laisser ouvertes de nouvelles questions. C'est très discutable en ce qui concerne la conscience phénoménale et l'intentionalité. Mais il n'est pas évident qu'il s'agisse là de "choses". -
Rousseau et les sources du socialisme
Mégille a répondu à un sujet de Paperasse dans Philosophie, éthique et histoire
Oui, et tout ça est en partie dû à un peu trop de légèreté de sa part (surtout dans ces premières oeuvres, ou il faisait surtout de la provoc anti-lumière sans qu'on sache très bien s'il y croyait vraiment). Mais si on le lit avec le minimum de charité herméneutique pour en tirer quelque chose d'intéressant, il faut reconnaitre que chez lui : L'homme sauvage n'est ni bon ni mauvais. Même si Rousseau l'imaginait heureux, et semble en avoir la nostalgie, il n'est jamais question de revenir en arrière, ce qui n'est de toute façon pas possible. Et l'état de nature n'est pas nécessairement réel et historique (il ne prétend pas que ce soit le sort de certains peuples, ni d'un certains moments de l'histoire), c'est essentiellement une expérience de pensée en vue de comprendre plus clairement le présent, et qui, d'après lui, a de la valeur même si elle ne correspond pas à la description d'une société réelle, présente ou passée. -
Libéralisme et matérialisme
Mégille a répondu à un sujet de Paperasse dans Philosophie, éthique et histoire
Pour commencer, beaucoup de sujets, mêmes s'ils sont intéressants en eux-mêmes (et intéressent certains liborgiens), ne sont que très indirectement lié aux problèmes auxquels réponds le libéralisme. En l'occurrence, si tu cherches du coté des neuro-sciences ou de la philosophie de l'esprit des réponses qui te permettront de déterminer clairement et de façon indiscutable qui de Mises et de Hayek est le meilleure, et pourquoi pas aussi quelle est l'erreur centrale des socialistes... et bien tu risques d'être déçu. Ensuite, les questions de philosophie de l'esprit abordée (l'esprit et le corps sont-ils deux "substances" séparés ? leurs propriétés le sont-elles ? Les unes ne peuvent elles être comprises qu'en tant qu'équivalentes des autres ? etc) ne sont que très discutablement liées aux questions portant véritablement sur le fonctionnement (et non sur la nature, sur l'essence) de l'esprit humain, et encore plus loin des questions d'épistémologies comme le débat concernant l'apriorisme qui t'intéresse. Maintenant, ce à quoi je faisais allusion était le fait que : si l'esprit et le corps sont deux substances différentes, et qu'il est nécessaire pour comprendre l'humain que les deux agissent d'une certaine façon l'une sur l'autre (a minima, le corps pour transmettre des sensations à la conscience, et l'esprit pour transmettre sa volonté aux muscles), alors d'une part l'action de l'esprit devrait être observable quelque part dans le cerveau, et d'autre part, les choses que l'ont voudrait faire relever uniquement de l'esprit (mémoire, personnalité, volonté, etc) devraient être inaltérables par une altération du cerveau. Et tout ça ne colle pas du tout à ce que l'on observe, pour ce que j'en sais. Alors, il est toujours possible de défendre un dualisme interactioniste, en mettant toujours moins de chose du coté de l'esprit et plus du coté du corps, et en postulant qu'une action au moins infime de l'esprit sur le corps sera peut-être un jour observée. Mais il s'agirait en fait d'une hypothèse scientifique, assez superflue puisqu'elle ne répond à aucune énigme apparaissant à partir de ce que l'on observe, puisque "l'esprit" deviendrait alors une chose naturelle parmi les autres au sein du vaste tissu des causes et des conséquences, et destiné à être subsumé sous le concept de nature ou de matière sitôt qu'il aura été proprement observé et compris. Ce qui reste défendable, et qui relève plus de la philosophie de l'esprit que de la science de son fonctionnement, est : Un dualisme non-interactionniste, paralléliste (ni l'esprit ni le corps n'agissent l'un sur l'autre) ou épiphénoméniste (le corps agit sur l'esprit, qui est tout de même distinct de lui, mais pas l'inverse). Et puis, bien entendu, physicalisme (même si, du coté de la philo, ça reste la thèse la plus répandue, c'est très loin d'être celle qui est dans le sens du vent), ou encore un monisme neutre (l'esprit et le corps sont deux aspects d'une même chose en elle-même ni matérielle ni spirituelle, événements, informations, ou autre). Les monistes idéalistes sont rares, malheureusement. De quoi s'agit-il dans ce cas ? -
Devenir du Parti Républicain Américain
Mégille a répondu à un sujet de Lexington dans Europe et international
Ce qui m'étonne est que le Brésil et de façon générale les autres pays à la constitution pourtant calquée sur celles des USA (généralement, tous les pays d'Amérique latine) n'ont la plupart du temps pas du tout ce bipartisme. Est-ce dû à d'autres paramètres qui n'ont pas été imités ? (modes de scrutin ?) Ou bien à la simple existence de ces deux gros partis, à l'histoire longue, et de leur pouvoir actuel de facto ? -
Rousseau et les sources du socialisme
Mégille a répondu à un sujet de Paperasse dans Philosophie, éthique et histoire
Attention à ne pas confondre "amoral" et "immoral". L'homme sauvage de Rousseau est en effet dépourvu de vice autant que de vertu, et n'est donc ni bon ni mauvais, même si l'entré en société, dans un premier temps, fait surtout de lui un être mauvais. Oui, évidemment, ce n'est pas Locke lui-même qui a fait sortir l'homme de l'état de nature d'après Rousseau. Seulement, la conception lockéenne du contrat social (et qui est une bonne chose aux yeux de Locke) ressemble beaucoup à la vision rousseauiste de la sortie de l'état de nature, même s'il est assez pessimiste à propos de cette même forme de civilisation ainsi créé (celles que nous aimons nous, qui garanti un droit de propriété individuel au delà du pouvoir politique, et qui d'après Rousseau consiste seulement en une sorte de ruse des propriétaires à leur seul avantage). Ceci dit, il n'y a pas vraiment de moment précis de la sortie de l'état de nature chez Rousseau. Même s'il le raconte comme une histoire, il s'agit explicitement d'une expérience de pensée en vue de comprendre la nature de nos rapports sociaux, et qui vaut même si le récit biblique d'un homme déjà soumis à des lois dès sa création est littéralement vrai. -
Libéralisme et matérialisme
Mégille a répondu à un sujet de Paperasse dans Philosophie, éthique et histoire
Le dualiste cartésien est interactionniste, il suppose une action causale mutuelle du corps et de l'esprit l'un sur l'autre. Pour le coup, ça me semble ne pas être en accord avec ce que l'on sait ou croit savoir du fonctionnement de l'esprit humain. -
Droit Naturel et Politique
Mégille a répondu à un sujet de POE dans Philosophie, éthique et histoire
Demande à ceux qui font les listes. En Angleterre, le mot "libéral" comme étiquette politique a littéralement été utilisé, tout d'abord, par les partisans de Bentham. Inapproprié. My bad, j'écris trop vite. -
Rousseau et les sources du socialisme
Mégille a répondu à un sujet de Paperasse dans Philosophie, éthique et histoire
L'homme à l'état sauvage de Rousseau n'est pas vraiment "bon", c'est une un peu trop grossière simplification. Il est dépourvu de vice, il est heureux, mais il est surtout rustre et amoral. Il agit uniquement par amour de lui-même (ce qui lui demande très peu, le minimum pour sa survie et sa reproduction), et puisqu'il se reconnait en l'autre, par pitié, mais cette dernière l'amène surtout, la plupart du temps, à fuir les autres et à rester seul, puisque la pitié est une souffrance. Mais j'imagine que ce n'est pas lui qui est ici qualifié de bourgeois (à moins que l'intervenant n'ai pas la moindre idée de ce dont il parle). Par contre, il y a chez Rousseau, en quelque sorte, deux contrats sociaux. Le premier, celui qui nous a fait sortir de l'état de nature, était une sorte d'arnaque, élaborée par ceux qui ont réussi à faire croire aux autres à leur supposé "droit de propriété" sur la nature. Il ressemble au contrat social de Locke, et il créé une société qui nous rend vils, faibles et malheureux. Contre ça, puisqu'il est impossible de revenir en arrière, Rousseau propose un nouveau contrat social, par lequel on retrouverait une nouvelle forme de liberté par la liberté politique et l'exercice de nos droits politiques (par l'établissement d'une "volonté générale" et la soumission à celle-ci, qui revient à "forcer à être libres" les récalcitrants"). J'imagine que les bourgeois originaires dont il est question sont ceux qui sont déjà dans un état civilisé (et donc, pas dans l'état de nature), mais qui n'ont pas encore contracté le nouveau contrat social. -
Droit Naturel et Politique
Mégille a répondu à un sujet de POE dans Philosophie, éthique et histoire
Bentham est un libéral classique. Le progressisme sur le plan social (surtout quand il s'agit de *ne pas* persécuter les homos, etc) est un trait essentiel du libéralisme. Je ne sais plus où est-ce qu'il se prononce en faveur de la redistribution (même si je vois bien comment le justifier à partir de son système), par contre, ce n'est pas intrinsèquement opposé au libéralisme classique. Paine, que l'on cite à chaque fois que l'on dit que l'état est un "mal nécessaire", était même pas loin d'être pour une forme de revenu universel. Par contre, insinuer qu'il était incohérent en lui prêtant un "en même temps" macronique est tout à fait approprié. Bentham est d'abord benthamite. Son système est cohérent (même si ça ne veut pas dire qu'il est juste, ou bien justifié), et c'est à l'aune de celui-ci qu'il évalue les bonnes ou mauvaises pratiques politiques. Et ce son plus souvent les courants politiques qui sont incohérents au regard des systèmes de justification philosophique derrière. -
Guerre civile culture, IDW, SJW & co
Mégille a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Vivement que tout le monde devienne raisonnable... et décide de vivre dans des communautés anarco-païennes polyamoureuses et naturistes, et tente de dépasser leurs enveloppes corporelles et leur sexe en contemplant les étoiles. Tout autre mode de vie est bizarre. -
Ce n'est pas qu'un "til" pour moi, mais je ne sais pas quel thread est plus approprié : https://www.bbc.com/news/uk-england-london-64162799?at_link_type=web_link&at_bbc_team=editorial&at_medium=social&at_ptr_name=facebook_page&at_format=link&at_campaign_type=owned&at_link_origin=BBC_News&at_campaign=Social_Flow&at_link_id=129EFCF2-8CDE-11ED-AEF0-FC1DFC756850 Dans tous les cas, je trouve la découverte fascinante. (ça, et le fait que la Science comme recherche rigoureuse puisse aujourd'hui encore exister hors de la science comme institution)
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Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Mégille a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
Le nom est bien choisi : https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/evolution/le-plus-meurtrier-des-mammiferes-est-le-suricate-loin-devant-l-homme_105328 -
C'est arrivé au parti Rep en 1912 (alors qu'il était encore de gauche), avec l'ex prez Ted Roosevelt qui s'était présenté contre le président sortant. Ca avait évidemment fait gagner le candidat d'en face (et quel candidat...), mais ça n'avait ni tué le parti, qui est revenu au pouvoir après les deux mandats de Wilson, ni fondamentalement changé son identité politique, que je sache. A la place de Trump, je négocierais avec les dems ou des alliés de dems pour les faire gagner en participant à la course en échange d'oubli de quelques dossiers.
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Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Mégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Bonne année liborg ! -
Et si la très forte présence juive (historiquement) en Lituanie était due à une plus grande tolérance de la part païens (encore présent là bas jusqu'au XVIème ou XVIIème s) que des chrétiens ? (Rincevent, Daumatas, je ne vous tag pas pour ne pas être lourd, mais le coeur y est.)
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Non, désolé, je n'ai pas tant lu sur la question, et le peu que je sais vient de cours suivi en auditeur libre et d'intro de livres de philo antique...