Rincevent

J'aimerais, mais quelques décennies de fréquentations communautaires me font reconnaitre assez vite à partir de quel point ça n'est plus possible sur ces sujets.

En France, non ; c'est parce que le Code Civil s'arrête, historiquement, à la porte de ia décence.

Idem.

J'ai beaucoup entendu ce discours jusqu'aux années 2000.

Principalement de la paranoïa, alimentée par 1- le souvenir obsessionnel d'un passé qui n'était pas si loin, et 2- les organisations communautaires qui étouffaient toute parole contraire (ce qui leur était permis par absence de feedback contraire massif de la base : ça a changé dans les années 2000).

Plus sérieusement, il est généralement assez aisé de distinguer les comportements moyens, pour qui les a fréquenté et veut bien voir ce qu'il voit. Notamment, les Juifs se sont longtemps sentis visés (la paranoïa communautaire, tout ça), mais ne se sentent plus visés dans leur grande majorité.

De facto, les descendants d'immigrés varient sur ce sujet, selon la vague d'immigration. Typiquement, les descendants de Portugais se sentent peu visés par le discours anti-immigration, alors que les descendants de Maghrébins arrivés à la même période se sentent visés. Évidemment, on pourra varier dans l'interprétation de ces faits : on pourra accuser les Portugais d'avoir importé avec eux et transmis la haine du Mahométan, comme l'on pourra accuser le descendant de Maghrébin de ne jamais s'être senti vraiment Français.

Il me semble évident qu'il faut, pour que l'analyse soit correcte, toujours corriger les statistiques électorales afin de calculer le niveau du vote anti-immigration au sein de la fraction de la population qui ne se sent pas visée. Ceci. Bien entendu, d'autant que l'anywhere qui débarque ramène ghénéralement avec lui au mieux ses préjugés exotisants, au pire son mépris des locaux-depuis-longtemps, et presque toujours son vote décadentiste (qui verdâtre, qui macroniste, et ainsi de suite).

Parce que tu ne fréquentes pas assez de féministes sororitaires et obsidionales pour voir que pour elles, ce genre de manigances, c'est juste un Jeudi.

Comme le disait Max Frisch, "nous voulions des travailleurs, mais nous avons reçu des gens". Et de fait, pas des Allemands (et encore moins des Allemands d'aujourd'hui). Ajoute à ça que le choix a été fait dans un contexte d'urgence fictive, de crise fabriquée, le tout baignant dans la moraline (comme tant de choix funestes de ces dernières années, c'est pourtant une technique connue de fabrication du consentement)... ça ne pouvait pas bien finir. Merkel avait beau agiter ses petits bras au son du "Nous pouvons le faire", integrer des immigrés nécessite de la bonne volonté des deux côtés.

Non, celle-là est particulièrement défectueuse.

C'est dire le peu de cas que l'on fait des règles de droit en France.

Jamais plus que nécessaire, voyons.

Simplement parce que cette représentation est presque toujours à côté de la plaque quand elle se prend comme une description de la réalité.

Tu fais bien de le mentionner. Je serais curieux de voir à quel point les Roumains de l'étranger pèsent sur les élections du pays qu'ils ont choisi de quitter, parfois depuis fort longtemps. Ceci. Et encore ceci.

Tu gagnes le concours, pour le moment. (Un pot d'échappement aurait été encore plus drôle).

Ça semble signé Pierre Gentillet, tel que tu le présentes.

Et bien, pas comme une révolution.

Non, c'était Schröder en 2000, en coalition avec les Grünen... et ce dont il a été récompensé par une juteuse sinécure chez Gazprom. Merkel s'était par la suite contentée de retarder un peu le calendrier en l'acceptant dans son principe (full Merkel style).

Habituellement, les révolutions arrivent quand le niveau éducatif et culturel monte (typiquement, quand la génération des fils sait lire tandis que la génération des pères est illettrée). Là, le mouvement est plutôt descendant, ce qui m'inquiète peut-être plus que ça ne devrait.

Les mathématiciens géniaux, c'est super ; mais les mathématiciens géniaux qui t'expliquent de la physique en termes simples, ça tient du sublime. Prenez une heure de votre temps, et partez pour un voyage dans l'Histoire et dans l'espace...

On m'indique aussi "The Myth of Reparations", un papier de Sally Marks.

Je me méfie des prototypes "près de la commercialisation". Les premiers 80 % d'un projet prennent 80 % du temps prévu... et les 20 % qui les sépare de la commercialisation prennent souvent 80 % de temps en plus.

Comment perdre toute crédibilité en six mots. Tout comme la bibite à Chibritte, c'est très probablement un leurre (sans doute forgé de manière délibérée) que les gogos gobent jusqu'à la garde et qui les détournent des vraies questions qui font mal.

J'ai entendu plusieurs sources de confiance évoquer des solutions de prises de notes et de résumé de sources, comme NoteBookLM ou d'autres. Avez-vous des retours personnels sur tel ou tel outil ? Mon use case personnel serait de faire le point sur tel ou tel sujet précis, par exemple, pour les cours dont je suis chargé par ma synagogue, en me basant sur diverses sources en ligne (les textes traditionnels sont disponibles) ou en PDF (important, de pouvoir le nourrir avec des PDF). J'ai besoin 1- de pouvoir estimer l'éventuel biais du résumé et plus encore l'ampleur de la variabilité des sources (comme on dit, deux Juifs, trois opinions), 2- de pouvoir approfondir autant que nécessaire chaque point de détail, et idéalement au point d'avoir un pointeur précis sur telle ou telle source en cas de besoin.