Rincevent

Il faudra parler un jour du rôle que les alumnis ont à jouer dans la gouvernance des grandes écoles (ou pourquoi pas des facs).

Et de syndicalistes.

Si la Modération veut bien déplacer le fil en question ?

Notamment. Je ne veux plus entendre parler de Causeur depuis qu'ils l'ont viré pour ce dessin en particulier.

Sports et Loisirs me semble plus adapté.

De fait, il n'y a pas de honte particulière à être un patriote israélien en Israël. Comme il n'y a pas de honte particulière à aimer la France en France. Le problème, c'est d'être patriote exclusif d'un pays A quand tu habites et votes dans un pays B ; et j'en connais plus d'un parmi mes coreligionnaires (ceci étant, c'est aussi le cas de diverses autres minorités).

Si seulement ils montraient autant d'amour et de patriotisme au pays où ils habitent plutôt qu'à un pays distant de quelques milliers de kilomètres...

Oh, figure-toi qu'il y a même eu une époque (celle de mon père) où les bases des deux premiers termes étaient posées dès le CP.

(Penser à insérer un meme de Starship Troopers.)

Pas mal de petits managueurs à costume cintré, cravate étroite et chaussures à bouts carrés (les contremaîtres de la laptop class, si tu veux) font l'éloge implicite "des" Américains, entreprises et État mis dans le même sac (mais pas les red states, naturellement. Les mêmes qui parlent le sabir globish plutôt qu'un bon anglais.

Oh, beaucoup de gens ont été opérés de la honte en Californie, c'est peut-être en lien. (Blague à part, le prochain qui me parlera de l'efficacité américaine et de leur sens de l'organisation se verra opposer un contre-exemple de plus grâce à toi. À part la logistique de leur armée, c'est vraiment des nullos.)

Le document originel / officiel : https://www.consilium.europa.eu/fr/policies/eu-solidarity-ukraine/

Intéressant ; c'est sans doute à mettre en parallèle avec ce que disait Germaine de Staël sur un autre sujet : "Le désir de l'homme est pour la femme, mais le désir de la femme est pour le désir de l'homme". En d'autres termes, le désir des femmes est beaucoup plus hétéronome.

Oui, c'est ça le problème, pas la première phrase. Je reviens sur cet élément de contexte. Qui a choisi les animaux (combien d'animaux d'ailleurs) ?

D'ailleurs, au moins deux des trois lignes qui délimitent l'Occident traversent l'Ukraine (la ligne de Hajnal, et la frontière du blob eurasien de famille de type communautaire ; quant à la frontière entre cathotestantisme et orthodoxie, on peut aussi considérer qu'elle passe désormais par elle). Des morceaux de l'Ukraine sont clairement en Occident, et d'autres sont clairement hors Occident ; affirmer que "les Ukrainiens souhaitent" quoi que ce soit de commun me semble un peu trop schématiques. Si ils souhaitent déjà former une nation unitaire, ce sera un bon début ; une question après l'autre. Ma position concrètement, c'est que les Ukrainiens se sont montrés suffisamment capables d'emmerder les Russes pour laisser aux Ukrainiens le soin de se déterminer eux-mêmes, comme des adultes et pas comme des enfants qu'il faudrait protéger d'un ogre.

Et que l'autre partie ne le souhaite pas du tout. Soit l'Ukraine n'est pas une nation, auquel cas la partition est la solution ; ou bien c'est une nation, et si elle tient à la paix civile elle restera à jamais à cheval entre ses deux aspirations, ce que son propre nom de "Marche" reflète par ailleurs (un peu comme la Russie est déchirée entre Occident et "eurasisme", d'ailleurs). Mais c'est à eux seuls de trouver le consensus qui leur convient.

Ceci. Question de personnalité, les femmes scorent en moyenne plus haut en "Agreability". Mais c'est une autre question. Parce que la compétition intrasexuelle est fort différente entre hommes et entre femmes. Entre hommes, historiquement, une compétition qui dégénère peut en arriver aux poings, voire à la mort : parce qu'ils sont plus agressifs, les hommes acceptent donc plus aisément qu'il y ait une hiérarchie à respecter sans avoir à la rappeler en permanence, quitte à la remettre en question plus tard quand le rapport de force aura changé. Entre femmes, la compétition en arrive rarement aux poings (ou en tous cas, pas à leurs propres poings), et la hiérarchie en vient à devoir être perpétuellement rappelée sans jamais être affirmée (il suffit de voir la masse de vacheries-en-loucedé qui peuvent se balancer impunément dans des groupes "d'amies" ; et qui n'est pas convaincu peut retourner voir un épisode de "Sex and the City"). Bien entendu c'est un raisonnement en moyenne, ou en tendance, ou whatever, il y a toujours des exceptions et compagnie ; mais sous cette réserve, ça me semble assez bien correspondre à ce que j'ai pu voir dans ma vie. Taper dans Papa, non, mais les sports de combat oui, ça leur est et ça leur sera sera très utile. Amène-les dans un stand de tir aussi, quand elles seront en âge.

Ce que je souligne, c'est que "se rapprocher de l'Europe" ne me semble pas avoir de sens clair ; soit "l'Europe" signifie "l'UE", auquel cas je ne souhaite à personne de s'en rapprocher, soit elle signifie "le continent européen", auquel cas l'Ukraine y est déjà de par sa géographie. Ou bien, je t'invite à clarifier ce que tu entends par "se rapprocher de l'Europe", parce que jusqu'ici ça me semble constituer un ensemble de mots bien jolis mais complètement creux.

Je ne suis pas certain de quelle contradiction tu penses relever.

Ceci. Croire qu'il faut rejoindre l'UE pour commercer, c'est supposer que le protectionnisme est l'ordre normal des choses, et le commerce un privilège qu'on accorderait aux copains. C'est exactement l'inverse.

Chaque pays d'Europe a des intérêts propres, et ces intérêts convergent rarement. "L'Europe" en tant que telle n'existe pas comme acteur géopolitique, point (et le jour où elle existera, c'est que les pays qui la composent auront été dissouts, ce que je nr souhaite pas). Les valeurs sont toujours subjectives, domc susceptibles de changer. Baser une géopolitique sur des valeurs, c'est se donner carte blanche pour emmerder le monde à chaque retournement d'opinion, d'autantqu'on ne négocie pas ses valeurs. En revanche, les intérêts sont plus objectifs, donc négociables, eux, en plus d'être relativement plus durables ; ils fournissent une base à la fois plus naturelle et plus fonctionnelle pour l'ordre international.

En pleine guerre froide, en pleine reconstruction, les gens avaient la tête plus froide et plus d'expérience des tragédies de l'histoire pour ne pas sortir de billevesées comme la "diplomatie des valeurs".

On pourrait appeler ça un mariage, par exemple.

Alors dans ce cas comment on rejoint "l'Europe", on attend un coup de pouce de la tectonique des plaques ? A moins que tu ne m'expliques ce que tu entends par là.

Voilà. La "diplomatie des valeurs" est vraiment un sida mental. Laisse-moi rire. Tu ne t'en rends compte que maintenant ? C'était il y a 30 ans ou plus encore qu'il fallait se réveiller.