Rincevent

Tu m'as pris de court, mais en effet sans Napoléon et sans Hitler (et sans une "Allemagne trop grosse pour l'Europe mais trop petite pour le monde"), l'Europe aurait connu des jours meilleurs.

Tu as au moins 50 ans de retard (les mauvaises langues et les Latino-Américains diront 100 ans).

Not a bug, a feature. Ce qui a fait la grandeur de l'Europe, c'est son fractionnement politique et la compétition entre États et entre nations qu'elle engendrait. Lutter contre le fractionnement politique de l'Europe, c'est lutter contre ce qui a fait l'Europe.

Être un adversaire des USA peut être dangereux, mais être leur allié est souvent mortel.

On verra. Mais souvent, quand c'est compliqué en France, ça se révèle simple en Suisse. Bref, on verra bien. La Suisse est un État souverain, et qui plus est un des derniers pays où le concept de vie privée garde une forme de réalité respectée. On peut comprendre qu'elle n'apprécie pas que les données médicales de ses citoyens, ou les données de ses entreprises d'armement, ou les données bancaires des clients des banques locales, ne soient pas zyeutées par des gens qui ne sont pas du pays. La meilleure manière de ne pas s'immiscer dans les détails les plus intimes de la vie économique (s'assurer que tel actionnaire ou tel manager de telle boîte d'informatique n'ait pas d'influence dans telle ou telle décision, ou que telle ou telle boîte ne se fait pas racheter-piller par des entreprises marchant plus ou moins main dans la main avec de grandes puissances étrangères, entre autres), c'est de dire "vos données, vous les mettez là où l'on sait que c'est sûr, vous ne les faites pas passer la frontière, et pour le reste faites ce que vous voulez". Je ne suis pas fan de cette décision, si ça peut te rassurer, mais pour le moment les autres possibilités me semblent pire.

L’État a normalement une mission, c'est la sécurité (intérieure et extérieure). Ce n'est pas parce que la France l'a oublié que tous les pays en ont fait de même.

Ah, certes. Bon, à l'écrit ça reste une bonne idée de "désambiguer" le mot "plus" soit en le redoublant par un "ne", soit en le substituant par "davantage" selon le sens (auquel cas il est d'autant plus impératif que "guerres" soit au pluriel). Déso pour la confuse.

C'est complètement con. Si il n'y a plus de coût humain, il n'y aura au contraire plus guère de frein humain à de nouvelles guerres, donc il y en aura très probablement davantage.

Tous ceux qui règlent (consciemment ou non) leur pas sur le pas de Washington.

Idem à Paris et région, dans le vaste périmètre de l'A86. Il suffira peut-être d'une étincelle pour que Gilles et John ressortent...

Très juste. Ça ne dépend pas non plus de ton niveau de batterie. Les vrais avantages du livre numérique, c'est l'encombrement réduit, et le Ctrl-F, ce qui en fait un support très acceptable pour les ouvrages de référence. Et bonne année vieille branche !

Ça ne sera jamais "all the books you want", je suis certain que ça n'incluera pas les éditeurs universitaires. Le jour où tout Springer, tout Oxford/Cambridge, tout Brill, tout De Gruyter, tout Mohr Siebeck et tous les autres seront disponibles, on en reparlera peut-être. En attendant, je préfère les bouquins physiques (y compris d'occasion), même si ils m'encombrent.

Encore une victoire du solipsisme contre la réalité.

Non-A donc A ? On n'a pas de preuve "donc" il est plausible qu'il y en ait ? Tu te rends compte si, au hasard, la justice appliquait ce genre de raisonnement ? Encore une victoire contre la réalité.

Qu'est-ce qui t'a empêché de lire attentivement mon post, dis-moi ? "Des gens", ce n'est pas la même chose que "plein de gens". Je ne crois pas que quiconque souhaite empêcher toute arrivée et toute installation sur le territoire de la France (même Riton le Mesquin est prêt à accueillir quelques dizaines d'Africains chaque année, c'est dire). Le phénomène "plein de gens" n'a en revanche commencé qu'au milieu du XIXème siècle.

Elle n'était donc plus une "little girl" depuis longtemps. Quant à l'allégation à vérifier, c'est non pas le fait que la NASA ait refusé les femmes, mais le fait qu'une certaine Hillary Rodham ait écrit à la NASA (et que cette dernière lui ait renvoyé une fin de non-recevoir). Encore une victoire de la midwitterie des fats tchékistes contre la réalité et contre la logique...

Pour plusieurs raisons. La première, c'est que la France a toujours été peuplée d'hommes et de femmes : les deux sont là, et personne de sain d'esprit ne songerait à se priver des uns ou des autres. La seconde, c'est qu'on a toujours su que les jeunes hommes étaient la classe démographique la plus remuante (Mesquida ne fait que formaliser une constante anthropologique). La troisième, c'est que les jeunes hommes d'origine étrangère (en fait même pas tout, de certaines origines étrangères) sont démesurément surreprésentés dans les affaires de délinquance, de criminalité et dans les prisons, même par rapport aux jeunes hommes "d'extraction locale". La quatrième, c'est que cette surreprésentation existe en dépit d'un caractère plus indulgent de l'action juridico-policière envers les minorités risibles ("-policière" parce que j'y inclus le fait pour la police de ne pas mettre les pieds dans les cités quand il s'y passe quelque chose), alors que cette même action est plus sévère contre les hommes en général que contre les femmes en général.

Je sais, c'est précisément la raison pour laquelle j'aimerais manger du mammouth. Mais plutôt frais si possible, il y a bien mieux à faire avec des mammouths congelés.

J'aurais aimé goûter du mammouth, honnêtement.

Idem. Mais beaucoup d'occasion, je le reconnais.

"War... war never changes" ; oui, mais depuis combien de temps ? (L'universitaire interviewé est un marxiste pur jus, mais pour ce sujet il est passionnant ; c'est une sorte d'évolutionniste testardien, autant dire que ça m'a passionné).

Ou des animaux de boucherie, ça marche aussi.

Une année franchement libre à vous tous !

Ou bien c'est la traversée de l'Atlantique qui filtre pas mal.