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Tout ce qui a été posté par Vilfredo
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Présidentielles 2022
Vilfredo a répondu à un sujet de RaHaN dans Politique, droit et questions de société
c'est ce que j'appelle la nullité c'est plus compliqué que ça, je dirais plutôt... ce que j'ai dit dans mon autre post -
Présidentielles 2022
Vilfredo a répondu à un sujet de RaHaN dans Politique, droit et questions de société
Exactement Sérieusement Pécresse fait une anaphore en "c'est moi qu'ai les solutions" et vous trouvez qu'elle est bonne à la télé -
Présidentielles 2022
Vilfredo a répondu à un sujet de RaHaN dans Politique, droit et questions de société
"Moi je suis contre le burkini". Elle est géniale, jeez. Bon c'est mon dernier post mais je ne suis pas du tout d'accord que Pécresse domine le débat. Zemmour domine totalement le débat. Pas parce qu'il est fort, génial et grand rhéteur. Mais parce qu'il pousse Pécresse à sa droite. Lui est atroce. Elle est un peu moins atroce, mais complètement hypocrite. Et ça donne ces échanges surréalistes où Zemmour dit: ah, Madame Pécresse, vous n'avez jamais été contre <le burkini, le voile dans les universités, le droit pour les musulmans de manger des tartines> et Pécresse répond comme une conne: ah mais si je suis totalement contre tout ça! Et rebelote. C'est hilarant en un sens mais je dois finir mon bouquin sur la mécanique quantique. -
Présidentielles 2022
Vilfredo a répondu à un sujet de RaHaN dans Politique, droit et questions de société
Il y a ce passage atroce de Pécresse pour l'immigration: sans immigration, nous n'aurons plus de médecins et d'aide-soignantes (les hommes, c'est les médecins, les femmes, c'est les aide-soignantes), et surtout, plus personne "pour ramasser les pommes de terre dans les champs"! Ce discours convenu du progressiste sur l'immigration qui explique que sans immigrés on n'a plus d'esclaves est vraiment ironique. -
Présidentielles 2022
Vilfredo a répondu à un sujet de RaHaN dans Politique, droit et questions de société
"Madame Pécresse se donne comme modèle Mme Merkel -- Et Madame Thatcher -- Oui c'est vrai sauf que pour Mme Thatcher on attendra" -
Présidentielles 2022
Vilfredo a répondu à un sujet de RaHaN dans Politique, droit et questions de société
J'ai comme tout le monde Je regarde Z/Pécresse après tout le monde du coup et je la trouve pas terrible franchement. Lui non plus bien sûr mais pas si nul qu'avec Mélenchon. Enfin sur de Gaulle il remet l'église au milieu du village. -
Présidentielles 2022
Vilfredo a répondu à un sujet de RaHaN dans Politique, droit et questions de société
Genre il y a eu un débat sur TF1! A quel point je suis la politique dans ce pays tout de même... -
Présidentielles 2022
Vilfredo a répondu à un sujet de RaHaN dans Politique, droit et questions de société
Parfaite maîtrise de l'imparfait du subjonctif -
Présidentielles 2022
Vilfredo a répondu à un sujet de RaHaN dans Politique, droit et questions de société
Où ça? -
Nietzsche ne dit pas qu'on ne peut pas discuter d'une nature humaine (même si je préfère éviter le terme et que dans Nietzsche il n'aurait pas de sens). L'idée est que comme la nature est totalement indifférente à notre existence, on ne peut pas avoir pour projet éthique de conformer notre existence à la nature. Ça ne marchera pas. Ensuite on atteint toujours et on tend naturellement vers la tranquillité (dans la mort) donc on peut aussi penser que faire autre chose de sa vie peut être une bonne idée. Dans Le Gai Savoir, §1, on trouverait une idée équivalente avec la critique de la volonté de conservation: on est naturellement poussés à se conserver, il n'y a pas à le vouloir! c’est la nature qui détermine le modus vivendi, car il n’y a pas autre chose que la nature. Ce rôle déterminant de la nature et de la vie, qui fait de la morale une manifestation contre-nature (héritage kantien), est analysé dans le Crépuscule des idoles, "Les quatre grandes erreurs", §1, à propos de la diète de Cornaro, qui attribue sa longévité à son régime alimentaire, comme s’il était libre de choisir un autre régime. Il ne l’est pas : s’il choisit un régime trop mauvais, il meurt. Bien sûr, the catch est qu'ils prétendent lire les canons de leurs lois dans la nature, mais ils imposent en fait à la nature leur loi (héritage kantien bis). La philosophie "crée le monde à son image", c’est pourquoi N écrit : "étonnants comédiens qui vous trompez vous-mêmes !" Et ainsi, la morale fait son retour, sous la forme, qualitativement différente, de la volonté de ne pas être trompé, qui est très utilitaire, malgré que les "positivistes" en aient. La volonté de vérité ne peut pas être dans son principe volonté de ne pas être trompé: cette volonté ne peut en être que la conséquence morale.
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Guerre en Ukraine : Impacts dans le reste du monde
Vilfredo a répondu à un sujet de Lameador dans Europe et international
“Wisdom is the province of the aged but the heart of a child is pure.” -
Éric Zemmour, chroniqueur puis politicien
Vilfredo a répondu à un sujet de L'affreux dans Politique, droit et questions de société
En plus il s’agit de gosses: 11 à 15 ans. -
Désolé, je continue à trouver ça edgy too
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C’est Scruton mais la version qui a fait son homework
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Point taken mais ca reste tricky. Même si je ne pense pas que la physique ne traite que d’observables, le statut des aliens qui font la simulation est exactement celui de Dieu (omniscient et omnipotent, son entendement ne peut être compris par le notre etc). Donc j’aurais une position kantienne en distinguant ce qu’on peut penser (Dieu) de ce qu’on peut connaître (la physique), la raison et l’entendement, ce qui suppose de reconnaître au second des limites (pour faire, comme le disait Kant, place à la croyance). En ce moment je lis les Poznań studies in philosophy of science et les livres de Maddy d’ailleurs ça me plaît énormément
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Much edgy content. Ce mec me rappelle une blague juive un juif qui dit à l’autre la vie est tellement horrible il vaudrait mieux n’être pas né (ou ne pas être conscient). L’autre répond oui mais qui a eu cette chance? Pas une personne sur 50k Il faut qu’ils lisent Nietzsche ces gens
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Par contre la dessus: si deux personnes parlent de leur beetle chacun supposant que l’autre a la même chose que lui dans sa boîte il faut un troisième point de vue qui regarde dans la première puis la deuxième boîte et se rende compte, pour prendre l’exemple le plus extrême, que le premier a un scarabée dans sa boîte et l’autre rien du tout. Ce 3e point de vue considère alors que les deux autres emploient certes les mêmes mots mais ne parlent pas de la même chose. En fait, on a même besoin de ce 3e point de vue (défini comme quiconque a accès à plus que seulement son beetle) pour formuler la règle du jeu, qui est qu’on appelle beetle quoi que ce soit qui se trouve dans la boîte et pas un type d’objet particulier comme chaque participant a toutes les raisons du monde de le supposer tant qu’il n’a pa accès aux beetles des autres ou seulement un accès indirect par le langage Ça fait quand même drôlement penser au complexe de castration cette histoire de beetles
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En fait je crois qu’on confond le subconscient (le système 1) le préconscient et l’inconscient (freudien). L’idée qu’on ne pourrait pas survivre en étant conscient de tout on la trouve dans Schopie et Nietzsche. Je vois bien que je galère à expliquer pourquoi Freud dit autre chose je vais y réfléchir et je reviendrai poster quand j’aurai un truc concluant (d’autant que j’ai lu Système 1 système 2)
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The pot meets the kettle at last
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En fait soit les lois expliquent tout et dans ce cas là c'est très improbable que ces lois obtain in the first place (=> intelligent design), soit les lois n'expliquent pas tout et dans ce cas => intelligent design pour les exceptions. ça marche assez bien tant qu'on définit pas trop rigoureusement "loi" (as in: https://www.jstor.org/stable/184962) Par contre sur l'univers comme simulation (Nick Bostrom etc) il semble qu'il soit plus difficile que ses partisans ne le laissent supposer de coder les lois de la nature... Ou alors il y en a eu jusqu'à présent, mais peut-être plus dans une seconde.
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C'est une question intéressante, le "3e point de vue". Il n'y a pas de quiproquo sans 3e point de vue par exemple (tant que dure le quiproquo). Je réponds essentiellement parce que je viens de lire dans un article (sur Hegel, donc par hasard) une bonne formulation: https://zizekstudies.org/index.php/IJZS/article/download/779/784 (L'article n'a rien à voir, je mets juste la source) J'ai du mal à voir en quoi ça prouve qu'il a déjà des concepts, le môme. Ça pourrait très bien seulement vouloir dire qu'il réagit instinctivement en fonction de je ne sais quels impératifs darwiniens. Par exemple son attention au mouvement parce que ce qui bouge est vivant donc potentiellement dangereux ou "intéressant" pour sa survie (ça pourrait être ses parents, ça pourrait être plus généralement d'autres humains donc des gens susceptibles de prendre soin de lui et d'assurer sa survie). J'invente une just-so story mais c'est pour dire que je ne vois pas trop où est le concept là-dedans; un concept c'est plutôt être capable de dire ce que le rouge à lèvres de Madonna, le drapeau de la Chine et mes joues quand je suis gêné ont en commun. Je n'en suis plus à un auteur que tu n'aimes pas près, donc je vais citer Rousseau (le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité), dont le propos me paraît au coeur de notre problème. Après je ne veux pas donner le sentiment que "la philosophie" whatever that is a settled the science et que la pensée n'est pas antérieure au langage. Nietzsche et Bergson beg to differ par exemple. Mais ce sont deux auteurs que je connais assez bien et on ne trouve pas chez eux grand chose qui rende compte de la formation des concepts, à ma connaissance. D'accord, et en effet j'ai relu cette partie de mon message et je la trouve partiale et partielle. Mais que Kahneman et Dehaene diraient-ils des traumas (de ce qui est refoulé pour Freud)? Est-ce qu'autre chose que des "processus" peuvent être inconscients? Et le processus de refoulement lui-même est par définition inconscient, mais ce n'est pas un processus automatisé. Ici encore, j'ai bien l'impression qu'on parle d'un inconscient "technique", comme un défaut dans les facultés du sujet (un peu comme l'imperfection de la mémoire) et non comme quelque chose de constitutif, comme ça l'est dès la première topique de Freud (conscience/préconscient/inconscient). Il n'y a pas de situation dans laquelle on pourrait y remédier, comme ça m'a l'air d'être le cas pour l'inconscient des sciences cognitives; il suffirait de développer son attention, quitte même à prendre des amphétamines. Rien ne peut, en revanche, diminuer l'inconscient ou ses effets dans Freud. Cette phrase n'a même pas de sens dans sa théorie.
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Oui c'est une lecture un peu à contrepied. Disons que dans Objective Knowledge, il y a un long passage dans lequel il explique le besoin biologique qu'a l'homme de percevoir des régularités dans la nature, et son incapacité à s'en défaire quelles que nombreuses que soient les déceptions. A partir de là je voyais une sorte de cohérence Popper/Gehlen sur le rôle des institutions dans la stabilisation de ce qui, dans la constitution biologique de l'homme, reste "ouvert" (son comportement exploratoire). On peut trouver quelque confirmation de cet esprit dans Conjectures and Refutations (le chapitre consacré à la tradition, qui explique que le libéralisme est une pensée évolutionnaire, pas révolutionnaire). Mon argument est que cette interprétation ultraconservatrice est plus cohérente que le progressisme de Open Society, puisqu'à mon avis, celui-ci est en fait in fine utopique (modeler la discussion publique et l'espace public sur la discussion et le débat scientifique) et totalitaire (le sophisme du piecemeal social engineering). Après, j'admets que le scepticisme de Gehlen sur les vertus de la discussion rationnelle est si radical qu'il ne peut être réconcilié avec Popper. Needless to say, je suis du côté de Gehlen. D'ailleurs quand je lis ce bouquin (peut-être le meilleur de Popper avec celui que je citais juste avant), j'ai une énorme @Rincevent vibe
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Non
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Accessoirement, et ensuite je vais me coucher, il y a un joli point de Kant à ce sujet de l'objectification. Kant explique, comme on sait, que le mariage est un contrat par lequel un homme et une femme s'assurent la disposition réciproque des organes génitaux de leur partenaire (screw the metaphysical bullshit sur l'être humain chaud et précieux dans son intériorité: c'est le Kant que j'aime). Et Kant dit de façon très freudienne que ce n'est pas un truc qu'on fait pour le plaisir, le mariage: c'est une nécessité des lois juridiques de la raison pure (quelque chose qui choquera beaucoup Hegel), càd que c'est toujours l'obéissance à un commandement de l'autre (le Surmoi, bien sûr). Il n'y a pas de plaisir sans injonction. Mais c'est après que vient l'argument excellent: quand j'acquiers la disposition légale pour ma jouissance du vagin de ma partenaire, il y a un problème: je fais d'elle, qui est une personne, une chose. Comment sortir de cette impasse? Eh bien Kant explique que je sors de cette impasse en la laissant faire la même chose avec moi, car ainsi elle reconquiert son statut de personne! Et la personne étant une "unité absolue", la jouissance d'un élément de la personne est toujours jouissance de toute la personne, en vertu de quoi la jouissance n'est pas seulement possible dans le cadre du mariage: elle n'est possible que dans le cadre du mariage! Ce qui veut aussi dire que si ma femme me quitte pour un autre, je peux la ramener à la maison par la peau des fesses en tant que chose (c'est un "droit personnel d'espèce réelle"). D'un autre côté, le contrat ne peut être considéré honoré que s'il y a cohabitation conjugale (copula carnalis, Kant précise toujours le latin entre parenthèses, c'est très charmant de sa part), autrement c'est (vous apprécierez le terme) un contrat simulé. Donc l'argument est profondément moral: ce n'est que par ce pacte qui met à la disposition de chacun les organes génitaux de l'autre que l'acte sexuel peut préserver la dimension "personnelle" du partenaire, qui est réduit à sa pure objectité charnelle dans les relations de concubinage par exemple (que Kant condamne pour cette raison). Pour résumer, et je pense que l'argument est irréfutable (c'est Kant), si on veut échapper à l'"objectification" (que je ne considère pas un mal: étant à la fois sujet et objet, je ne saurais apercevoir d'autres sujets dans mon espace hégélien), il faut restreindre la copulation au cadre du mariage. Si ça vous intéresse, allez lire la Doctrine du droit dans le deuxième volume de la Métaphysique des moeurs (ouvrage pour lequel j'ai déjà eu l'occasion de manifester mon affection), §§24-26
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Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporetto
Vilfredo a répondu à un sujet de poney dans La Taverne
Mon chat (Je crains la réponse)