Pelerin Dumont

Les papes, cardinaux ou autres évêques semonçaient bien leurs ouailles par de vertes remontrances sur leurs nombreux péchés, clamaient qu'ils méritaient bien les malheurs qui les affligeait, que ce n'était qu'une juste punition qui laveraient leurs excès alors que dans le même temps ces hauts pontes du clergé se gavaient de dîmes, aumônes et indulgences, vivaient dans l'opulence et se livraient à toutes les passions interdites. (bon je schématise mais l'idée est là)

N'oublions pas les zoroastriens et autres guèbres ? Certes mais là, le general avait de grands projets et semble t-il les moyens de les réaliser

J'avoue que je ne comprends pas bien la logique derrière (si ce n'est l'apaisement par peur d'une guerre nucléaire), pourquoi parler de desescalade alors que la guerre est déjà là ? Et que Poutine ne veut pas negocier (ou disons qu'il exige une reddition sans conditions). On ne va pas suivre à la lettre les ordres de Poutine pour lui faire plaisir et prier "en attendant que ça se tasse". Il a les armes nucléaires donc évidemment l'engagement doit etre mesuré/calcule mais ce n'est pas une excuse pour pratiquer la stratégie du zero risque et ne rien tenter, durant la guerre froide les 2 superpuissances ont bien trouve des moyens d'entraver la progression de l'ennemi sans tout faire péter. Quant à Macron je ne pense pas qu'il soit à l'origine de tous les maux concernanr ce sujet...

j'ai cherché la définition mais je ne vois pas très bien en quoi elle s'applique ici?

Lors d'une émission "c'est mon choix : 'plus t'es ronde plus je t'aime" , la présentatrice souhaitait prouver que l'on pouvait "avoir des rondeurs" et être saine/sportive physiquement. Dans le but annoncé de "dénoncer les clichés" , elle a organisé un match de boxe entre une "championne de boxe" de 115 kg et un "petit coq" de 72 kg. Sûre d'elle, la journaliste toute joyeuse annonce ""Elle va vous mettre au tapis hein!" mais le résultat n'est visiblement pas celui escompté :

Première (et surement dernière fois) que j'entends parler de cette secrétaire d'État : https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/03/05/nathalie-elimas-secretaire-d-etat-chargee-de-l-education-prioritaire-accusee-de-harcelement-quitte-le-gouvernement_6116314_823448.html La violence c'est les autres (et que viennent faire ses enfants dans cette affaire? )

https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2022/03/05/laure-noualhat-vivre-avec-moins-c-est-beaucoup-mieux-il-y-a-du-plaisir-dans-la-sobriete_6116291_4497916.html ? On est à la limite des rituels de sacrifices païens là non? René Girard au secours !

TIL que Jason de Phères, tyran de Thessalie ne prevoyait rien de moins que d'envahir l'Empire Achemenide sur le modèle d'Agesilas II ou plus tard de Phillipe II. Apparement c'etait un personnage de premier plan mais son ascension a été brutalement interrompue par son assassinat.

Et Nemo aux Finances?

Ah oui ceux là sont tout aussi débiles mais j'ai l'impression de les voir moins justement. Sinon cherche le #Zelensky sur twitter et tu trouveras les fameux "sauveurs de la civilisation occidentale", leur candidat cheri s'est trompé sur Poutine et ils essaient d'allumer des contrefeux pour detourner l'attention c'est pathétique

Notamment, les zemmouristes et pro poutine qui dénoncent la propagande occidentale et l’impérialisme de l'OTAN pour gober tout cru la propagande du Kremlin, qui se prétendent patriotes et souverainistes mais qui enjoignent le président élu d'un pays à se rendre et se soumettre à un conquérant étranger... qui prétendent défendre l'histoire et incarner la culture alors qu'ils sont les idiots utiles/alliés objectifs du révisionnisme historique et de la russification forcée.

Celui là ? : https://en.m.wikipedia.org/wiki/File:Flag_of_the_President_of_Russia.svg

Je suis plus surpris par Dominique de Villepin aux affaires étrangères ? et la parité, pourtant leur vertu cardinale ostensiblement prônée, est en option apparemment, tout comme l'armée

Au fait vous savez si Machiavel etait gibelin ou guelfe? Je sais que ces concepts s'appliquent plutôt aux siècles précédents mais ils sont bien mentionnés dans le prince. Étant donné que Machiavel est florentin et plutôt pro français je pencherais plutôt pour le parti guelfe mais je pense aussi que c'est un trait tout à fait secondaire, sa veritable allégeance allant à la République et à Florence (et plus généralement à l'Italie débarrassée des envahisseurs étrangers)

"L'espoir est toujours synonyme de souffrance."

Dans le chapitre XII du Prince consacré aux mercenaires, Machiavel déclare : Ils donnent ensuite des exemples historiques pour prouver qu'une république est soutenue par une armée de citoyens soldats libres tandis qu'une armée de mercenaires mène nécessairement à la tyrannie et à l’oppression : Romains contre Carthaginois, Thébains contre Macédoniens, les Sforza de Milan... Or si Machiavel a la réputation d'être un pragmatique froid et rationnel autant qu'un politicien rusé et habile, je suis d'avis qu'il pêche par excès d'idéalisme (son idéal type étant la république romaine) sur la matière militaire : Premièrement Machiavel citent des exemples de mercenaires fidèles et fiables : John Hawkwood, le sauveur de Florence, où bien Sforza et Braccio da Montone qui "se tirent l'un l'autre en respect". On pourrait rajouter Frédéric III de Montefeltro, qui fout toujours fidèle à Urbino et dont le respect des contrats était proverbial. Machiavel réfute pourtant ces contre exemples par le sort favorable, ce qui est un peu court (on pourrait citer bien des exemples à travers diverses époques et lieux), il cite d'ailleurs l'exemple de Cesare Borgia qui savait habilement jouer des dissensions entre condottieres. Secondement, le reproche d'indiscipline et de lâcheté est sans objet : les milices communales, peu habituées aux combats, rompent très souvent au premier choc, alors que les mercenaires, véritables entrepreneurs de la guerre sont évalués sur leurs expérience et leurs aptitudes militaires. Machiavel en sait quelque chose vu que sa propre milice communale s'est faite poutrée par les mercenaires espagnols des Médicis. De plus, l'histoire est peu avare en exemples de mercenaires braves et rompus à une discipline de fer : citons les Almogavres, dont l'esprit de corps et la discipline à toute épreuve transcendait les appartenances "nationales", les terribles brabançons employés tant par le kaiser Otton IV que les rois anglais Richard et Henri II, même les mercenaires carthaginois ou grecs/épirotes de Pyrrhus dont se gausse machiavel ont infligés de belles humiliations aux légions romaines. On peut aussi noter que les Almogavres ont affronté avec vaillance les Turcs et ont obtenu des succès sidérants comme peu de guerriers avant eux, ils marchèrent jusqu'en Cilicie et ne se révoltèrent que lorsque le basileus refusa de les payer (donc leur contrat qui les liait était considéré comme rompu). Enfin ce jugement à portée universelle se confronte assez mal avec la réalité historique : l'usage des mercenaires était généralisé durant l'Antiquité, le Moyen Âge et la Renaissance, tant dans les monarchies européennes que du monde musulman (qui avaient une véritable passion pour les esclaves soldats renégats ou chrétiens). Je comprends les arguments de pousse à la tyrannie et de perte de libertés : un souverain engage des soldats étrangers non liés aux factions locales et qui ne sont fidèles qu'à lui, ce qui renforce son pouvoir au détriment de l’aristocratie militaire autochtone qui se retrouve démilitarisée (et donc pacifiée) : le monde musulman avec les mamluks/ghulams, la garde varègue, les troupes sarrasines de Frederic II et Manfred, les hessiens/gallois des rois anglais, même les rois de France ont eu leurs gardes suisses et écossaises Les victoires de chefs mercenaires ambitieux les ont fréquemment encouragés à prendre le pouvoir : soit en tant que king maker; soit en renversant officiellement le prince pour le remplacer (mais sont-ils nécessairement pire que la dynastie précédente ?) Néanmoins, l'avantage supposé des milices de citoyens soldats sur les mercenaires est relatif à mon ais , il dépend des circonstances : si tu veux défendre ton territoire cela parait assez évident mais pendant longtemps les états n'avaient pas la manne financière suffisante pour payer une armée permanente (et les levées locales étaient donc des amateurs/semi pros), ce qui faisait que les mercos étaient rentables et efficaces économiquement, mais dans quels circonstances le restent-ils exactement? L'objectif étant de questionner les compétences régaliennes de l’État : pour la justice certains libéraux veulent la privatiser avec des sociétés d'arbitrage, pareil pour la police avec des sociétés de protection (et l'on peut trouver de nombreuses illustrations tant passées que modernes) mais le remplacement de l'armée par des mercenaires dans certains usages (à définir) me semble un peu délaissé par la réflexion libérale. J'ai un livre sur les condottieres en Italie durant la période de Machiavel, donc niveau historique c'est bon, mais au niveau économique ou philosophique je dois avouer que je manque de sources. Il faudrait aussi voir si la concurrence entre mercenaires et d'autres stratagèmes de guerre sont suffisants pour les réguler ou s'il faut élaborer un droit de la guerre et de l'emploi juste du mercenariat.

C'est à dire ?

https://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/presidentielle-2022-macron-atteint-29-le-pen-pecresse-et-zemmour-se-disputent-l-acces-au-second-tour-selon-un-sondage-20220304

C'est de Stephane Édouard ?

Plaît-il?

Suite de mon exploration de la section féminisme, avec deux nouveaux livres (youpi) : Rage against the machisme de Mathilde Larrère, qui ambitionne de retracer l'histoire des femmes, de leurs revendications et des luttes féministes pour s'émanciper et obtenir leurs droits à égalité avec les hommes. Histoire des femmes qui commence...à la Révolution Française, un choix quelque peu surprenant: Bon, soyons charitables et considérons que l'historienne se présentant comme spécialiste du XIX ème siècle ne souhaite pas s'éloigner trop de son sujet de prédilection. Je ne reviens pas non plus sa vision quelque peu fantasmée de la révolution. En revanche, on peut regretter que son introduction se résume à une profession de foi intersectionnelle (pour relier les luttes des diverses minorités opprimés : la femme est le prolétaire dans le couple, les vainqueurs, hommes blancs cis réécrivent l'histoire ...) et n'aborde absolument pas le contexte de la révolution française (mais en même temps la flemme quoi) Le premier chapitre porte sur la question de l'histoire des femmes, comment elle a été envisagée et les divers travaux entrepris depuis le XIX ème siècle. Mathilde Larrère se plaint qu'on ne parle pas assez des femmes dans l'histoire : Bon je suppose qu'elle parle de Marie Thérèse de Habsourg, mais il n'y a jamais eu de Royaume d'Autriche mais un duché devenu archiduché (1453) puis empire(1804). D'ailleurs Marie Thérèse n'est pas reine mais "Roi" de Hongrie et de Bohême (la distinction est importante) et elle n'a pas pu obtenir la couronne du Saint-Empire, dévolu à son mari François. Elle ajoute également que si nous avons peu de sources historiques écrites par des femmes (ce qui se discute, prenons l'Alexiade ou la lettre d'une femme d'un général romain invitant son amie à sa fête d'anniversaire mais admettons) c'est parce qu'on a délibérément interdit aux femmes l'accès au savoir : Non seulement cette vérité générale fort grossière souffre d'exceptions notables (Platon admet que les femmes puissent philosopher à l'égal des hommes, au Moyen age les filles de la noblesse sont éduquées à l'égal voire mieux que les hommes, Mathilde l’empresse était une grande lectrice, Aliénor d'Aquitaine et ses filles étaient célébrées pour leur culture, Marie de France, Christine de Pizan...et même parmi les filles des catégories moins aisées, la femme devait bien souvent aider son mari dans son métier, notamment tenir les comptes, écrire des lettres etc). Mais ce qui est génial c'est que cette affirmation est contredite dans les chapitres suivants : et par le second livre : Le bouquet final est atteint pour le chapitre "Herstory" où l' "historienne" Mathilde Larrère déclare avec suffisance : Garder son calme, ne pas s'énerver, contenir les violents accès de kouisine qui montent en soi Rappelons déjà que le rôle d'un directeur d'un ouvrage en commun est de relire, corriger, organiser les divers articles (plutôt que d'en rédiger) et qu'il est normal qu'en tant que médiéviste il se concentre sur sa période de prédilection (qu'aurait-il à raconter sur l'Antiquité ou les Temps modernes?) . Ensuite sur le fond, comment quelqu'un qui revendique l'autorité du savoir académique peut-elle injurier ainsi le travail d'un des plus grands historiens français du siècle dernier dont le seul crime fût d'étudier l'histoire des femmes alors qu'il n'était qu'un homme blanc privilégié et oppresseur (sacrilège suprême !) ? Georges Duby a contribué davantage à l'élaboration de connaissances historiques et à leurs diffusion auprès du grand public que tu ne le fera jamais dans toute ta vie de militante intersectionnelle, ses œuvres pléthoriques ont été publiées dans la Pléiade et eurent une influence majeure autant qu'un rayonnement internationale, c'est autre chose que de militer dans des collectifs d'extrême gauche et de signer des tribunes dans Mediapart. J'ai trouvé le second livre Les Grandes Oubliées - Pourquoi l'Histoire a effacé les femmes de Titiou Lecoq, plus pondéré (étonnamment vu le passif de leur autrice) , principalement puisqu'elle s'appuie sur les travaux d'historiennes reconnues comme Sophie Cassagnes-Brouquet . Reste que le style, c'est un ouvrage de vulgarisation, est plus proche d'un article de journal que d'un livre d’histoire, avec certaines approximations (Titiou Lecoq n'est pas spécialiste), mais au final on est loin du pressentiment funeste que j'avais en voyant le titre, la qualité est bien plus honorable que celle du premier (tout en ayant ses limites intrinsèques).

Le titre m'a bien fait marrer: https://www.nytimes.com/2021/02/18/opinion/fake-news-media-attention.html