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F. mas

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Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. Les chiffres étaient de 800 000 à 17h, mais d'environ 1 million à 19H30. A mon avis, puisque j'y étais, on tournait plutôt autour de 1 million (la foule était très dense, le champ de Mars était noir de monde alors qu'il y avait encore du monde au départ des cortèges, et les photos aériennes sont assez explicites). Un pandore m'a dit un million trois. Le chiffre de la préfecture était largement en dessous de la réalité, mais ce n'est pas vraiment un scoop.
  2. Quoiqu'on pense des couvertures, c'est une excellente collection, et j'en avais moi-même plusieurs. Je me souviens particulièrement de l'intro à la philosophie politique de Philippe Bénéton et celui d'histoire antique de je ne sais plus qui.
  3. ou encore le regard énigmatique d'Olivier Reboul...
  4. Y'en a plein des comme ça. Par exemple en science po, avec mention spéciale pour Dominique Colas (le chauve avec les grandes oreilles)
  5. C'est le problème d'être juge et partie. Quelle banque centrale ne se juge pas indispensable ?
  6. Ça me paraît une étape indispensable : pointer du doigt les political failures au lieu des market failures. Surtout dans ce pays.
  7. Oui, mais heureusement qu'il y avait le plan pour booster la croissance et reconstruire la France d'après-guerre. Et si ça a marché hier, pourquoi que ça marcherait pas aujourd'hui ? Hein ? Ha! tu dis pu rien ! Blague à part, je pense qu'un nombre important de politiques et de fonctionnaires raisonne encore comme ça, et que dans ce pays, leur autorité morale et intellectuelle n'est pas encore totalement discréditée. Mais bon, je dis ça, je n'ai pas fait de sondage sur la question, c'est une intuition.
  8. ...il n'a pas de droits, mais peut pourtant bénéficier de dons...infans conceptus pro jam nato habetur quoties de commodis ejus agitur. Bref une chose avec des droits humains. Curieux.
  9. Ce genre de propos se nourrit essentiellement de nostalgie et de méconnaissance en matière économique : on se dit qu'il existe un rapport vague de causalité entre la croissance d'après-guerre et le plan. Je crains que beaucoup de gens n'aillent pas plus loin, hélas.
  10. ...et c'était un paradis pour les privatistes. L'âge d'or du contrat.
  11. http://blogs.rue89.com/sylvain-gouz/2013/01/10/relu-pr-louis-gallois-raison-il-faut-rescusciter-le-commissariat-au-plan Au se-cours.
  12. Ah tiens, je me suis trompé de Barnes. Julian c'est le frère écrivain. Lucilio, tu rigoles, mais le Barnes en question, il venait en cours habillé comme ça. Quand tu le croisais dans le quartier latin en culotte et en jabot, ça faisait bizarre
  13. ho comme tu y vas. Robert Nozick est publié en Français aux PUF. Ils ont arrêté avec la couverture thermocollée (même si je préfère les anciennes éditions, plus solides, cousues) et la collection premier cycle faisait effectivement peur, mais n'était pas si mal (ah l'intro à la philosophie grecque avec Monique Canto et Julien Barnes...)
  14. F. mas

    Blagues

    Vlaams Vlaams -bre.
  15. Je parlais du mode d'existence de l'Etat moderne. Je m'excuse si je n'ai pas été clair. Celui-ci en émergeant dessine un rapport entre gouvernants et gouvernés qui n'existait ni au Moyen âge, ni dans l'antiquité. C'est Machiavel qui couche sur papier la description de la vertu nécessaire à son bon fonctionnement, et Hobbes qui pose les fondements de la science nouvelle du gouvernement représentatif, cette entité hiérarchique et spécialisée (puissance publique) pérenne qui ne peut plus se réduire à la seule activité réglée par la constitution. La Virtus machiavélienne, qui irrigue toute la science politique moderne, est bien connue : il est demandé au politique d'être à la fois renard et lion, et de se tenir à distance de la morale pour garantir l'efficacité de son action, qui est de prendre et conserver le pouvoir. S'il convient de paraître juste (enfin, mieux vaut se faire craindre que de paraître juste nous dit Machiavel), il est nécessaire pour se maintenir en poste de ne pas trop l'être. En d'autres termes, l'esprit du pouvoir selon Machiavel, qui est un enseignement à l'adresse des puissants, c'est le pouvoir pour le pouvoir sans la modération de la justice, ce qui revient, si on prend la grammaire classique, à préférer la tyrannie aux différentes formes de régimes droits. Pour Aristote par exemple, le sens du terme tyrannie oscille entre le gouvernement d'un seul sans lois ou le gouvernement d'un seul mais dont les lois sont à son seul bénéfice. C'est Thrasymaque qui a raison contre Socrate, la justice cède la place à la pure efficacité. Le deuxième élément de l'approche Machiavélienne, en rupture avec par exemple la science politique aristotélicienne mais pas avec la tyrannie antique, est l'insistance voire la prééminence qu'il donne à à la décision politique sur la délibération. Aristote fait de la loi, cette raison sans passion, le produit de la délibération bonne d'hommes vertueux. Machiavel invente le pouvoir exécutif : une bonne république est une république dans laquelle le souverain est au dessus de la loi et la remplace même de temps en temps histoire de rafraîchir la vertu de son peuple (cf son agressivité et les tensions qui sont à l'origine de la liberté). Hobbes vient après et formalise la physionomie nouvelle du pouvoir : la prééminence de l'exécutif, la distance entre gouvernants et gouvernés, et la liberté absolue du souverain opposé à la soumission absolue des gouvernés (dans tous les domaines, politique comme moral). Dans les deux cas, les premiers penseurs de la politique (Machiavel) et de l'Etat (Hobbes) moderne vont redécouvrir dans la science politique classique non pas l'enseignement sur la politeia, mais sur cette forme particulière de monarchie déviée qu'est la tyrannie. Sur le sujet, je te conseille la lecture du commentaire de Leo Strauss sur le Hiéron, un dialogue de Xénophon sur la tyrannie qui a particulièrement inspiré Machiavel, et Le Prince apprivoisé, de Harvey Mansfield Jr, qui montre que la généalogie du pouvoir exécutif qui est au centre de la définition de l'Etat prend sa source (entre autres) dans la tyrannie. Tu peux aussi lire Les Lois de Platon, où l'étranger d'Athènes explique pourquoi dans sa cité idéale (des magnètes), la fondation doit être confiée à un tyran vertueux par souci d'efficacité, qui est encore une fois la marque de fabrique d'un tyran qui ne veut pas s'embarrer d'une loi qui l'oblige à la modération.
  16. Ou pas. Les écarts ne sont pas non plus énormes. Je suis sûr que les Anglais trichent. Ils ont ça dans le sang.
  17. F. mas

    Labéral Débutant

    Si j'ai bien compris, un forum libéral normal, c'est un forum compatible avec les propos vaseux des bateleurs de l'UDI ?
  18. F. mas

    James M. Buchanan

    C'est l'opinion de Buchanan (il faut garder une part d'objectivité pour que la discipline économique puisse conserver son titre de science, après tout). Les erreurs des grands théoriciens sont parfois beaucoup plus instructives que certains jugements valides énoncés platement, ce qui me fait dire qu'il ira tout droit au paradis des économistes
  19. F. mas

    James M. Buchanan

    Buchanan a été influencé par l'école autrichienne, et avait des relations très courtoises avec Mises, même s'il a critiqué l'excès de subjectivisme de la praxéologie, lui faisant tenir une position curieusement scientiste dans un article publié sous la direction de Kirzner dans un ouvrage collectif écrit en l'honneur de Mises. En effet, l'article est curieux parce qu'il se conclut par l'idée qu'il est possible d'observer objectivement les comportements rationnels des êtres humains comme des rats répondant à certains stimulis extérieurs. Bref, que par certains côtés, l'homme est comparable aux rats dans son comportement. Ce qui est vrai, une fois qu'on fait abstraction de la conscience chez l'être humain.
  20. F. mas

    James M. Buchanan

    Un intellectuel majeur qui a contribué à réhabiliter l'économie politique dans le sillage de Mandeville et d'Adam Smith, et quelqu'un de particulièrement fair play et honnête, ce qui est rare dans l'université. James Buchanan après avoir poser les bases de l'école des choix publics aurait pu se contenter d'en vivre le reste de son existence, mais n'a pas hésiter à continuer à débattre, et même encourager les critiques de ses propres positions classiquement libérales. Ainsi, il s'est lié d'amitié et a participé à la promotion des idées d'Anthony de Jasay, jusqu'à préfacer un livre collectif qui lui est consacré, alors que celui-ci s'est attelé à la tâche de démonter par l'analyse logique le contractualisme hobbésien de Buchanan dans plusieurs de ses livres. Vraiment une très grosse perte.
  21. F. mas

    Blagues

    Comment dit-on concombre en flamand ?
  22. Bon, à part l'enfant tapir, je vois que personne n'a été élevé dans un cirque et n'a appris à peigner la crinière d'un lion à l'âge de 8 ans. Hu. Tous des nerds et des marchands de soupe.
  23. Aaaaaarg...
  24. Ah tiens ça me fait penser que j'ai reçu un prix à Angoulême pour une bd que j'avais faite au lycée. Par contre, ça, c'est true story.
  25. F. mas

    James M. Buchanan

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