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	  Cherche des critiques libérales sur le fascismeF. mas a répondu à un sujet de Elardag dans Lectures et culture La thèse de Nolte c'est surtout que le nazisme se définit essentiellement par rapport au marxisme et à l'organisation bolchévique (il en reprend presque parodiquement les thèmes et l'organisation interne). Il n'y a pas le même phénomène de mimétisme avec l'AF, malgré effectivement son aspect anti-révolutionnaire et antisémite. Avant guerre, c'est essentiellement un mouvement réactionnaire qui s'appuie sociologiquement sur les restes de l'Ancien régime, et qui désigne comme ennemi à abattre non pas le communisme international mais la république et le parlementarisme. Il y a d'ailleurs très peu d'écrits de Maurras sur le marxisme (il détestait l'Allemagne, l'Allemand et la plupart de ses auteurs). L'antisémitisme maurrassien est beaucoup moins radical que celui allemand, j'y vois principalement un retour du refoulé de l'antisémitisme chrétien, et il se définit d'abord comme un antisémitisme politique (par opposition à celui racial des Allemands) : il s'agit essentiellement de les discriminer, pas de les tuer. En plus, il varie selon l'opportunité (quand l'af tente de se rapprocher de Gringoire), les personnes (Maurras saluant la mémoire de Pierre David) et se confond rapidement avec la détestation des allemands (cf tout Daudet). Sans vouloir racheter l'AF à tout prix, il y a quelque chose de moins sérieux (de plus latin ?) dans leur antisémitisme qui l'empêche d'être aussi radical que celui allemand. D'ailleurs les rares fascistes racialistes français l'avaient bien compris (Gohier, Rebatet).
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	  Cherche des critiques libérales sur le fascismeF. mas a répondu à un sujet de Elardag dans Lectures et culture Oui, l'idée chère à Nolte est de dire que le nazisme n'est qu'un moment dans le raidissement anti-marxiste et la modernisation des contre-Lumières, et que ce moment débute en France notamment avec l'Action Française, ce qui le porte à dépeindre ce dernier comme un mouvement proto nazi et essentiellement fondé sur l'antimarxisme, ce qui est étrangement un contresens que n'ont jamais fait les historiens sur ladite ligue (sauf bien entendu ces messieurs de scpo qui ont quand même bien participé à la promotion des sternhelleries en France). En effet, il n'y a pratiquement rien sur la peur du rouge dans ce mouvement, qui ne se construit pas du tout sur le modèle de l'organisation bolchévique et la lutte des classes (ou des races). Cette idée d'émulation entre cocos et fafs est très intéressante jusqu'à un certain point (expliquer l'adhésion des plus tièdes au régime), celui de la singularité du racisme nazi et de sa dimension exterminationniste. Il est difficile de déceler des sources extérieures à la révolution conservatrice allemande ici. Il a existé des mesureurs de crânes célèbres en France (Gobineau), mais le mythe de la race et du sang sont des choses plus liées à l'idéologie anti-Lumières proprement allemandes.
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	  Cherche des critiques libérales sur le fascismeF. mas a répondu à un sujet de Elardag dans Lectures et culture Je ne suis pas totalement d'accord, d'abord pour des raisons de méthodes : Sternhell comme Nolte emploie une méthode totalement téléologique et a-historique. Ils reconstituent le fascisme en piochant dans des éléments dans les cultures politiques et idéologiques qui leur semblent se rapprocher du fascisme et du nazisme tel qu'ils ont réellement. A ce jeu là, il est possible de faire remonter le totalitarisme à Sparte (comme le faisait le fasciste authentique Maurice Bardèche) ou aux barbares se dressant contre l'Empire romain (comme l'a fait Collingwood dans le "nouveau Léviathan), et cela en fonction des inclinations idéologiques de l'historien qui prétend saisir le phénomène. Sternhell, comme Nolte avant lui, fait du fascisme et du nazisme essentiellement un mouvement réactionnaire hostile aux Lumières "franco-kantiennes", ce qui me semble être une erreur et une simplification grossière. Au jeu des généalogies idéologiques, le totalitarisme est autant un produit des Lumières que des "anti-Lumières", de la révolution française que de la réaction romantique anti-universaliste qui l'a suivi, de la massification de la société comme de la nostalgie de l'autorité communale perdue. Je ne cherche pas à diluer le problème, mais à montrer que la spécificité de ces idéologies (et des sociétés qui leur correspondent), c'est la persistance de mentalités religieuses anciennes, dans le cadre d'une société modernisée (massification et émergence de l'administration contemporaine) et au sein de nation en crise.
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	  La fabrique bureaucratique de la menace terroristeF. mas a posté un sujet dans Politique, droit et questions de société Je viens de lire dans Le monde un ultime rebondissement dans l'affaire de Tarnac, rebondissement qui me parait révélateur du dysfonctionnement de l'administration comme source fiable d'informations (tribute to Hayek), et de son détournement par des intérêts particuliers au nom encore l'innovation et de l'expertise, mais cette fois-ci dans le domaine du renseignement. http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/11/14/le-secret-le-mieux-garde-de-l-affaire-de-tarnac_1790316_3232.html Comment se fait-il qu'un groupe de connards gauchistes inoffensifs se fassent arrêter par les flics, qu'on leur applique les procédures spéciales s'attachant à l'activité terroriste (notamment en termes de GAV) et que toute l'administration ne voit pas ce que tout le monde, avec un peu de bon sens, peut constater ? Il se trouve qu'au moment des faits, j'avais à la fois des amis en commun avec le lider maximo du groupe de Tarnac et une connaissance au ministère de l'intérieur. Je voyais en gros que les premiers étaient une bande de lettreux gauchistes particulièrement fats, ce qui m'a fait dire au second que je comprenais pas bien l'empressement policier autour de ces gonzes. On m'a alors répondu assez vertement que toutes les notes RG convergeaient pour désigner nos abrutis comme les nouveaux membres de la RAF. Quelques années plus tard, l'affaire fait pchitt, mais j'en retiens la grande capacité de l'administration à s'auto-intoxiquer et à remettre à des "experts" en rien du tout grassement payés l'organisation de leur service au détriment des libertés publiques des administrés et même de l'efficacité revendiquée de leur action (il ne faut jamais perdre de vue que la raison d'être affichée de l'administration, c'est la rationalisation des ressources et des compétences pour rendre des décisions plus promptement et plus justement. Ici, l'appareil bureaucratique a fonctionné comme un filtre et une entrave à la prise de décision). Cette irrationalité de la bureaucratie n'est pas une spécificité française à mon avis, et il serait intéressant d'observer le même mécanisme par exemple dans l'engagement et la poursuite de la seconde guerre en Irak par les Etats-Unis : même débauche d'administrations et de lieux de décisions, d'auto-intoxication par des pseudo-experts et des renseignements sélectionnés, même mécanisme qui se déploie en échappant à toute décision purement politique parce que satisfaisant à des logiques extérieures à la seule décision de sécurité nationale, etc. Plus généralement, c'est un bel exemple de l'erreur fréquente qui consiste à donner à une autorité politique un rôle centralisateur d'informations (ce qu'on trouve communément dans la littérature économique) pour soit disant en facilité la redistribution auprès des citoyens. Les individus sont les plus qualifiés pour sélectionner eux-mêmes l'information qui convient pour vaquer à leurs occupations, y compris en termes de sécurité. C'était mon quart d'heure gauchiste, je redeviens classiquement réactionnaire maintenant.
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	  Cherche des critiques libérales sur le fascismeF. mas a répondu à un sujet de Elardag dans Lectures et culture Nolte n'est pas très clair sur le sujet : je me souviens d'avoir lu un entretien relativement récent dans un journal dans lequel il assumait totalement la position de ce premier ouvrage, ce que je peux comprendre, puisque c'est ce qui lui a assuré (en partie) sa notoriété. Je parle ici bien entendu de sa position concernant les racines françaises du totalitarisme. Il rapproche l'Action Française du nazisme pour expliquer l'antécédence de la France dans l'antimarxisme radical qui en est la matrice. La comparaison est totalement délirante, fondée pour ce qui est de l'AF et de Maurras sur de la littérature secondaire (il faut même des fautes dans certains des titres). L'ensemble jette un doute sur les intentions idéologiques de l'historien allemand (doute qui est d'ailleurs à l'origine de la "querelle des historiens" en Allemagne) et affaiblit d'ailleurs l'idée de "causal nexus" liant bolchévisme et nazisme (qui est au centre de la guerre civile il me semble). Sur Payne : je ne suis pas assez spécialiste de l'Espagne en général et de la période en particulier pour en parler avec assurance.
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	Disons que tous les politiques ne sortent pas de l'ena, même s'ils s'entourent d'énarques, et que le rôle important de l'expertise bureaucratique dans la fabrication de la décision publique n'est pas une spécificité française. Ce qui est spécifiquement français, c'est son organisation, son proces de recrutement et son emprise. Tiens, si le sujet t'intéresse (ce qui m'étonnerait, parce que personne de normalement constitué ne devrait pouvoir s'intéresser à l'histoire de l'administration publique), tu peux te reporter à l'évolution de la place de la bureaucratie en Grande Bretagne et aux Etats-Unis à la fin du 19e. Les discours de W Wilson sur le sujet sont hallucinants. Il explique benoîtement dans ses discours que l'expansion de la société capitaliste a rendu obsolète le constitutionnalisme classique -et le vieux mécanisme de la division des pouvoirs- et que du coup, il faut faire comme en GB, abandonner le parlementarisme pour le remplacer par une administration efficace. C'est tout un mouvement, et l'organisation bureaucratique française est en quelque sorte un fossile datant de cette période pré-1970.
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	Les politiques ont participé autant que les haut fonctionnaires à leur attribuer un rôle décisif dans la fabrication de la décision publique, que ce soit en France ou même ailleurs. Qu'on se souvienne de la physionomie du premier gouvernement de la Ve république : très clairement, de Gaulle envisage le gouvernement comme un comité technique chargé d'exécuter ses ordres. Le premier ministre y est le premier des haut fonctionnaires, et ses ministres des techniciens chargés de mettre en oeuvre les décisions de l'exécutif. C'est d'ailleurs de Gaulle qui signe le décret de 45 qui voit la création de l'école.
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	Pourquoi un homme politique élu s'emmerderait à pondre un programme original tout seul alors qu'en en appelant à un haut fonctionnaire, il peut en avoir un clef en main calibré pour être exécutable par une administration qui de toute façon te mettra des bâtons dans les roues si tu lui proposes un ordre de mission qui ne lui convient pas, qu'elle ne comprend pas, ou qui va à l'encontre de ses intérêts ? C'est un calcul tout à fait cohérent. Je suis élu, je fais un peu de représentation et je délègue mes dossiers sérieux à des types rompus à la prise de décision publique (enfin officiellement).
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	  La question écadutiveF. mas a répondu à un sujet de Barem dans Politique, droit et questions de société Je ne jugerai pas des positions de Lugan en tant qu'africaniste, puisque je suis totalement incompétent sur le sujet. Maintenant, il est possible de juger de ses positions politiques générales, qui font de lui autant un chercheur qu'un militant de longue date de la droite de la droite. L'homme est un ancien d'Action française, qui, déçu par la trop grande modération de ses camarades camelots du roi, s'en est allé chez les fafs de la FEN (fédération des étudiants nationalistes). Il a ensuite ses anciens petits camarades au GRECE, et depuis, il mêle les eux grilles de lecture, à la fois nationaliste française et ethno-différencialisme de la nouvelle droite (tendance Venner/Vial). Il faut garder ça à l'esprit pour ne pas trop faire de contresens sur ses intentions ou ses propos. Il est possible qu'il puisse dire des choses très intéressantes, mais de là à l'adouber libéral, il y a quand même un sacré fossé. Je me souviens d'une anecdote rapportée par un de ses anciens élèves à Lyon -ce qui lui a valu un blâme de sa hiérarchie si je ne m'abuse- lors d'un mardi gras dans les années 1990 : il s'était pointé déguisé en lancier du Bengale, et avait commencé à entonner avec certains de ses étudiants "quand Jésus Christ créa la coloniale" avant de déclencher une bagarre généralisée entre militants de l'UNI, du RE, de l'AF et des UNEFs (il s'en était plutôt bien sorti, puisqu'il pratique plusieurs sports de combat). http://www.youtube.com/watch?v=7LioUvaO13s
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	  Cherche des critiques libérales sur le fascismeF. mas a répondu à un sujet de Elardag dans Lectures et culture Héhé, pas étonnant. Nolte a pas mal influencé Sternhell. Raoul : la comparaison entre Action Française, Nazisme et Fascisme est le fondement du livre qui l'a pour ainsi dire lancé, à savoir le premier tome du fascisme dans son époque (qui a été édité chez bouquin il y a quelques années). Sur les chiffres de Payne : je ne sais pas, je ne suis pas historien, et m'intéresse à la période en amateur seulement.
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	  Cherche des critiques libérales sur le fascismeF. mas a répondu à un sujet de Elardag dans Lectures et culture Je ne trouve pas Nolte très pertinent sur la question, qui tend à bricoler une généalogie du fascisme comme anti-Lumières et dynamique de radicalisation de la contre-révolution (face à la révolution), ce qui lui pemet d'"oublier" ce que le fascisme doit à la modernité démocratique et à la technique (et au passage d'inventer des racines françaises au nazisme et au fascisme, ce qui relève de la désinformation et des présupposés idéologiques de l'auteur). Sinon Arendt, Talmon, Lefort, Gauchet, etc. Sur l'attitude des libéraux et des démocrates de l'époque concernant le fascisme, je trouve le dernier livre de M. Gauchet intéressant (sur la généalogie de la démocratie contemporaine) : il montre que contrairement au nazisme, le fascisme italien n'est pas une idéocratie, mais un régime qui a évolué en fonction des circonstances et des positions du Duce. Du coup, il y a eu plusieurs périodes dans le fascisme qui l'a vu oscillé entre régime autoritaire-libéral, état corporatiste et tentation totalitaire. Cela explique les positions des Churchill, Mises, Pareto ou Maurras. S. Payne est plutôt bon sur la guerre d'Espagne et l'histoire de la phalange (le fascisme espagnol).
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	  Libéralisme comme technologie de gouvernement ?F. mas a répondu à un sujet de BasLap dans Philosophie, éthique et histoire La perversité du mécanisme démocratique est qu'en fait, la redistribution ne favorise pas tous les modes de vie, mais ceux les plus adaptés aux modes d'allocation via la redistribution. En d'autres termes, non seulement il y a appauvrissement généralisé (puisque les transferts non volontaires font perdre de la valeur aux biens), mais transfert aux classes les plus dépendantes de l'intervention d'état. Il y a appauvrissement généralisé et subvention croissante des plus pauvres et des moins productifs.
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	  Libéralisme comme technologie de gouvernement ?F. mas a répondu à un sujet de BasLap dans Philosophie, éthique et histoire Le problème de l'utilitarisme, en morale comme ailleurs, c'est que ça marche pas (si on est utilitariste et qu'on s'aperçoit que l'utilitarisme n'est pas fonctionnel bicause of la subjectivité des préférences, on a plutôt intérêt à passer à autre chose ) Plus sérieusement, oui, le problème de l'utilitarisme en politique, c'est d'abord la question de l'objectivité des préférences : une politique publique pour favoriser la liberté des plus pauvres suppose qu'on puisse connaître les préférences des individus qu'elle cherche à pousser. Ces préférences ne peuvent être objectivement repérées qu'en termes de pognon (de rétribution matérielle, que ce soit argent ou biens publics), ce qui fait de tous les individus des hédonistes matérialistes. Seulement qui fixe le contenu de ces préférences objectives, sinon le législateur ou le politique ? Cela fait dire à de Jasay que les seules préférences révélées par l'utilitarisme sont celles des pouvoirs publics et non des consommateurs de politiques publiques. La politique utilitariste dans le domaine équivaut à subventionner et perpétuer certains modes de vie au détriment d'autres.
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	  Libéralisme comme technologie de gouvernement ?F. mas a répondu à un sujet de BasLap dans Philosophie, éthique et histoire Pour Mill, c'est tout à fait possible et mesurable : il s'agit de prospérité matérielle, donc de transfert de pognon. Le raisonnement est simple (et fleure bon le keynésienisme dans sa version la plus mainstream) : la liberté individuelle, c'est le pouvoir de faire le plus de choix possibles. En transférant une partie de la richesse des plus riches vers les plus pauvres, on augmente la possibilité de choisir pour les plus pauvres sans trop pénaliser les riches, et on répartit équitablement prospérité et liberté. Donc, toujours pour Mill, possibilité de comparaison entre les utilités individuelles, de les agréger et de répondre à la demande de prospérité. Quelle plaie ces utilitaristes. :/
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	  Libéralisme comme technologie de gouvernement ?F. mas a répondu à un sujet de BasLap dans Philosophie, éthique et histoire oki
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	  Libéralisme comme technologie de gouvernement ?F. mas a répondu à un sujet de BasLap dans Philosophie, éthique et histoire Seulement la prospérité peut très bien être obtenue en dehors d'un système purement capitaliste. L'utilitarisme par exemple donne au politique toute latitude pour redistribuer ce que le marché a créé afin d'égaliser les conditions et rendre les conditions d'existence des citoyens qu'il soumet plus vivables. Donc la prospérité ok, mais pas à n'importe quel prix.
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	  Libéralisme comme technologie de gouvernement ?F. mas a répondu à un sujet de BasLap dans Philosophie, éthique et histoire Ah, tiens, pour moi, c'est plutôt l'inverse. La prospérité est plutôt une externalité extrêmement positive d'un régime libre. Enfin c'est une question qui traverse toute l'histoire du libéralisme, ça.
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	  Vente d'organesF. mas a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Philosophie, éthique et histoire Juste quelques remarques en passant, essentiellement lexicales : quand on parle de droit à la vie, à la poursuite du bonheur, ou je ne sais quoi encore, on désigne des notions morales plus que du vrai droit. Si nous voulions parler avec un peu plus de précision, il faudrait se demander qu'est ce qui est créateur de droit, et pourquoi nous parlons ici de droit à la vie ou au bonheur, et non par exemple de liberté de poursuivre ce qu'on estime être conforme à son bonheur ou de vivre et de vivre comme on l'entend. En droit, c'est un contrat qui créé des droits et donc des obligations à respecter : l'existence des droits suppose l'existence au minimum de tribunaux, au maximum d'un gouvernement civil érigé en vue de faire respecter ces droits (et éventuellement de punir ceux qui ne les respectent pas). Cela fait dire à de Jasay qu'employer le terme droit (enfin au sens de droit subjectif) pour parler du droit à la liberté ou à la propriété suggère l'existence d'un régime d'autorisation plus que de liberté :c'est le législateur ou le politique qui définit les frontières de ce que l'individu est libre de faire ou pas, et non l'individu lui-même jusqu'à ce qu'il cause du tort à quelqu'un d'autre. En d'autres termes, l'utilisation un peu trop large des droits justifie l'existence et l'intervention de l'Etat dans les affaires entre individus pour les faire exister, ce qui est une faiblesse des théories libérales se fondant sur des droits. Sinon, j'ai toujours trouvé logiquement malfoutue l'expression droit à la vie. J'ai toujours pensé qu'il fallait d'abord être vivant (même potentiellement) pour bénéficier de droits, et que dire de quelqu'un qu'il a le droit à la vie signifierait attribuer à une entité précédant l'existence concrète d'un individu la possibilité de choisir entre vivre et ne pas vivre, ce qui est un peu curieux.
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	  Émergence de l'État & communautarismeF. mas a répondu à un sujet de NeBuKaTnEzZaR dans Politique, droit et questions de société C'est quoi le taux de divorce aux US ?
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	Sur le sujet, tu connais j'imagine ? http://www.decitre.fr/livres/les-origines-du-regime-parlementaire-en-france-1814-1848-9782130524878.html
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	L'obamania quasie unanime française qui s'étale dans les journaux et à la télé me donne la nausée. Je n'en peux plus. Je suis chez mes parents, et je viens de voir le journal de France 2, qui dans le genre apologétique, larmoyant et casse pieds se pose là.
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	Arg. C'est télé-vieux ?
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	  Images fun et leurs interminables commentairesF. mas a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne 
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	Ces geeks ont le don de pourrir tous les fils qu'ils touchent <–< Ils ont pourtant un fil qui leur est dédié, où ils peuvent faire montre de leur inadaptation au monde entre eux.

