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F. mas

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Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. Dans le genre accent, il y a pire http://www.youtube.com/watch?v=RRKm2FLNPBE
  2. Plus court mais ridicule quand même. Alors que pain au chocolat…tout de suite, on imagine un truc formidable. Ou pas (JF Copé).
  3. Remarque, venant du Pas de Calais, j'ai eu du mal à remplacer "crayon de bois" par "crayon à papier".
  4. ou pire, un "pochon" !
  5. Mais tu viens de quelle planète exactement ? C'est bien la première fois avec cette élection à la con que j'entends cette expression.
  6. oui, un fake trollesque énaurme. Chapeau ! http://www.youtube.com/watch?v=rCJvnNlAD9U
  7. ha. Ben ça doit être Korvin alors.
  8. heu, oui, mais c'est quand même des mythomanes cassos, là
  9. omg Cortex est présenté comme un amateur de Frédéric Bastiat. "Rongé de l'intérieur, Cortex commence à s'intéresser aux théories libertariennes dès 1995. Il s'intéresse tout particulièrement à la période révolutionnaire américaine, à la déclaration des droits de l'homme et du citoyen et aux œuvres de l'économiste Frédéric Bastiat. Cortex commence dès cette époque à écrire lui-même ses essais, tantôt anarchistes tantôt libertaires. La petite scène de quartier avec ses amis lui permettra d'extérioriser sa rage dans les textes et de dénoncer l'injustice dont il est témoin. Fort de sa conscience, de nature franche et brut, il a la particularité de dire tout haut ce que les gens disent tout bas souvent par crainte de représailles." http://www.morsay.net/cortex Cortex.
  10. Un troll de compétition même. Un pauvre type qui a cherché à se faire un nom dans le rap français et que sa maîtrise approximative de la langue a rendu populaire chez les internautes ricanants. http://www.lemonde.fr/vous/article/2012/08/23/mais-qui-est-donc-morsay_1749092_3238.html Il a même fait un film (avec les moyens du bord). Il devrait songer à un rapprochement avec le PLD.
  11. je cite : "Le parti Morsay est un parti nouveau, qui plonge ses racines dans la tradition humaniste, la révolution américaine et son constitutionnalisme, la résistance à l'oppression tyrannique du communisme, mais aussi dans la déclaration des droits de l'homme et du citoyen et la croyance en un marché libre, favorisant le commerce et les échanges. Anti-étatique et anti-collectiviste, le parti Morsay défend l'humain en temps qu'être libre et capable de se débrouiller seul dans toute société sans l'intervention ou le dictat d'une entité politique autoritaire, voir parfois absolutiste. Contre le constructivisme coercitif, Morsay ne croit pas en la lutte des classes ou la promesse d'un monde meilleur, pour employer la rhétorique socialiste. Au contraire Morsay base son programme sur la vision d'une société civile organisée selon un ordre spontané, où la liberté individuelle et l'autonomie des activités sociales prime sur la propagande collectiviste. Enfin, le parti Morsay est un parti fort qui ne cède pas face aux menaces, aux boycotts et aux censures des bureaucrates et du pouvoir. Morsay a toujours défendu la plus petite minorité, à savoir l'individu, face aux abus étatiques et policiers. Le programme de Morsay repose sur cinq valeurs fondatrices et fondamentales à ce projet : la résistance à l'état, la liberté, la responsabilité, le droit naturel et la propriété privée."
  12. J'ai du mal à m'en remettre. Morsay est libertarien http://www.morsay.net/
  13. Sinon un article (critique) intéressant sur le Public Choice écrit par Pierre Lemieux http://www.cato.org/pubs/regulation/regv27n3/v27n3-2.pdf
  14. Sur le premier paragraphe : L'erreur a pourtant été faite par les adeptes du public choice première version, quand ils ont conceptualisé l'idée de l'électeur rationnel (en fait, c'est une transposition littérale de l'homo economicus dans le domaine politique : l'individu est un maximisateur d'utilité qui a une claire conscience de ses préférences et des moyens pour atteindre ses buts (qui se trouvent être essentiellement l'acquisition de biens matériels). Sur le deuxième paragraphe (je ne relèverai pas les clichés stigmatisants portant sur les gens du nord, spèce de sudiste) : Les deux connasses n'attendent peut-être pas la même chose de leur engagement militant. La première (pédophile et consanguine) cherche peut être à profiter du système de commissions et de rétributions local pour faire une carrière pénarde, tandis que la seconde (cocaïnomane et végétarienne) cherche un loisir singulier pour occuper son vendredi soir. Ca dépend du degré d'engagement des deux personnes en question, et donc de leur degré d'implication dans le parti comme machine politique à gagner les élections. Dans les deux cas, la configuration de la situation professionnelle compte. Enfin sur la conclusion, je suis d'accord : dire qu'existe des classes, de la conscience de classe, et que la rationalisation idéologique des intérêts existent ne signifie pas que tout peut s'y réduire, et qu'il n'est pas possible de s'extraire du rapport de force permanent (par le raisonnement et la logique).Mais c'est une éthique à part entière qu'on retrouve assez rarement en ce bas monde, et c'est une ascèse personnelle assez difficile à soutenir même pour ceux qui tentent de s'en prévaloir. Ça a un coût (social, psychologique, intellectuel), quoi.
  15. Je ne crois pas qu'on puisse parler des libéraux comme d'une classe (c'est-à-dire une catégorie de population suffisamment cohérente en termes d'intérêts et d'idéologie -pas de conscience de classe- pour expliquer les comportements politiques, même dans les grandes lignes). C'est même l'inverse qui me frappe : l'attirance pour le libéralisme dans ce pays est tout théorique, et ne se double pas, comme par exemple aux Etats-Unis, d'un mouvement social et politique qui prétend en porter le message. C'est à mon avis le grand problème qui se pose par exemple pour une formation politique comme le PLD : pour exister dans l'arène politique, il ne faut pas se contenter d'avoir une minorité d'individus dont la marotte intellectuelle est le libéralisme (comme peut l'être le polo ou le golf), il faut plus que ça pour faire déplacer les gens vers les urnes, et notamment réussir à révéler et incarner des intérêts communs, bien souvent très concrets, mais aussi en termes de reconnaissance. (je précise que tout ce que je dis n'a rien d'original, ces débats se sont posés dès les années 70 avec le parti libertarien, hein)
  16. Chitah : oui, je dirais avec quel désir plutôt (mais quel but c'est bien aussi après tout, même si ça suggère une vision clairement instrumentale et stratégique de la théorie : j'adopte tel point de vue théorique pour défendre une position que j'ai déjà adoptée comme bonne : il s'agit de la justifier, et non de délibération commune). Neuneu : La "réduction" économique n'explique pas tout, et n'explique pas comme pourrait le faire une loi physique. Seulement, il n'y a pas de séparation aussi nette que tu le suggères entre culture et positionnement économique, les deux sont interdépendants, même si on ne peut effectivement pas réduire mécaniquement l'un à l'autre. J'évoquais la culture (individualiste) du mouvement ouvrier américain par exemple, c'est aussi pour l'opposer à celle "libérale-progressiste" de l'etablishment démocrate de la côte est, qui n'ont cessé de s'opposer sur des questions politiques fondamentales (avortement, famille, affirmative action, anticommunisme, etc.).
  17. On arrive ici à une autre question : pour quelle(s) raison(s) adopte-t-on telle ou telle théorie ou plus largement des idées politiques ? L'éventail des raisons possibles est large, et difficile à cerner (sauf bien entendu à analyser les discours et les positionnements pratiques des individus, et le lien à établir entre les deux).
  18. Je connaissais ce texte de terra nova qui a fait beaucoup de bruit dans le landerneau médiatique et même dans les rangs socialistes. On peut noter au passage qu'une des raisons de l'évolution "néoconservatrice" du parti républicain dans les années 1970 tient aussi à la tentative (plutôt réussie) de récupération du vote ouvrier délaissé par le parti démocrate à la sortie des années 1960. Le discours populiste, centré sur les questions morales et hostile à l'affirmative action étaient destinées à rallié ces classes moralement beaucoup plus conservatrices que celles montantes (progressistes) visées par les démocrates. L'étude qui a particulièrement influencé ce recentrage républicain mérite d'être citée : il s'agit de the emerging republican majority (1969), de Kevin Phillips, qui a cassé sa pipe récemment.
  19. Il y a un autre apport du public choice que je trouve intéressant, c'est le renversement de la perspective "classique" sur le rapport politique/économie : classiquement les organes politiques (et donc l'Etat) sont justifiés pour pallier aux manquements du marché à fournir certains biens. Les public choicers inversent la perspective, et critiquent les manquements des organes politiques à fournir les biens que le marché fournit bien plus efficacement. Dans le genre, il y a l'ouvrage de de Jasay (je sais, je fais une fixette) : http://www.amazon.co...d/dp/086597778X
  20. Je me permets de conseiller une nouvelle fois la lecture du petit bouquin de Caplan, que j'ai trouvé intelligent, clair et bien foutu. http://www.amazon.com/Myth-Rational-Voter-Democracies-Policies/dp/0691138737/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1352141919&sr=1-1&keywords=the+myth+of+rational+voter Pour l'auteur du livre, il n'y a aucune incitation à se comporter rationnellement en politique : le coût d'opportunité pour s'informer sérieusement entre les différentes alternatives est trop élevé par rapport aux gains espérés qui apparaissent assez vaporeux. Plutôt que de s'emmerder à lire des traités de science politique pour tenter de décrypter les programmes, alors que l'impact immédiat de la politique nous semble minime, les gens auront tendance à conserver leurs préjugés, voire à les magnifier (puisque le cout d'opportunité de s'informer est plus élevé que celui de dire des conneries, on continue à dire des conneries). C'est pourquoi on est à peu près sûr d'entendre beaucoup plus de conneries quand on se met à parler politique que tondeuses à gazon ou prêt immobilier. Cela peut expliquer la dissonance cognitive du prof de français dont tu parles, qui peut se laisser aller à ses émotions et peut se construire une image flatteuse de lui-même en politique tout en calculant beaucoup plus prudemment quand il s'agit de se comporter dans la vraie vie. Bon, pour Duflot, c'est un peu différent, son job, c'est faire de la politique, donc elle calcule même quand elle se trouve dans l'opposition. C'est rationnel. de jouer à l'idéaliste dans l'opposition, justement pour se faire entendre, exister médiatiquement et plaire aux électeurs. C'est tout aussi rationnel de la fermer une fois le poste convoité récupéré, histoire de ne pas se faire vider comme une merde.
  21. Il me semble qu'elle est intéressante une fois la politique suffisamment professionnalisée pour ne pas être polluée par des éléments extérieurs à la théorie des choix rationnels (les individus se comportent en politique comme sur le marché, en se conformant à leurs intérêts et en cherchant à maximiser leurs gains et minimiser leurs efforts pour l'obtenir), c'est-à-dire par quand l'acteur se conçoit comme partie prenante à une activité économique ou dans un monde où la rationalité économique est en passe d'être le langage faisant autorité. Dans ce cadre, la TCP introduit un minimum de logique et de rationalité dans les actions des différents acteurs qui à mon avis ont une valeur explicative et une portée critique importante, notamment dans le domaine de la formation des coalitions, des groupes d'intérêt et la recherche de rentes de situation. A noter qu'en dehors de Buchanan, Olson, Dahl et Tullock, Mises et Hayek ont aussi posé les jalons d'une telle analyse avec à mon sens beaucoup de pertinence. Maintenant, j'ai commencé un peu par la fin, en lisant d'abord la critique de de Jasay adressée à la tcp avant de m'intéresser aux travaux de Buchanan, ce qui m'a aussi permis de mesurer les limites de la méthode. J'en vois principalement deux, la première porte sur le contractualisme de Buchanan/Tullock, la seconde, qui en découle, sur le périmètre des biens publics (et leur définition). Pour le PC, le contrat est nécessaire pour poser les règles du jeu (du marchandage démocratique) : la distinction essentielle ici est les règles du jeu et les règles à l'intérieur du jeu. Pour éviter que la démocratie ne parte en couille, il doit être défini à l'avance des règles d'organisations générales délimitant le périmètre des biens publics qui soit exempt de marchandage et autre filouteries. Bien évidemment, c'est un contrat hypothétique entre individus souverains qui le permet. On peut en rediscuter, mais j'ai déjà préciser autre part que pour moi c'était pipo, et supposait de poser a priori que la démocratie était en elle-même souhaitable, quelque soit les effets qu'elle produisait. La définition des biens publics à préserver du marchandage démocratique est elle aussi difficile à circonscrire (à part : ce que le législateur définit comme étant un bien public).
  22. Le but de Oakeshott n'est pas de décrire le processus de formation de la société ou de l'Etat, mais de décrire la spécificité de la relation politique en Occident (la manière dont se conçoit la relation gouvernants-gouvernés, les attentes à la fois des gouvernants et des gouvernés) : dans les deux cas, il y a relation entre des institutions civiles et la forme de la société. Et Oakeshott n'est pas seulement philosophe, il est aussi et avant tout historien.
  23. Ce sont deux idéaux types que Oakeshott utilise pour rendre plus intelligible l'activité de gouvernement. L'universitas et la societas n'ont effectivement jamais existé à titre pur. C'est un procédé qu'il utilise régulièrement (politique de la foi/politique du scepticisme, morale de l'individualité/morale communale, etc.).
  24. ben dit donc, ça clive la lutte des classes ! désolé de ne pouvoir intervenir plus, je suis la conversation quand même
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