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Tout ce qui a été posté par F. mas
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Belgique, garnaalkroketten, stoemp & mitraillette
F. mas a répondu à un sujet de poney dans Europe et international
En général, quand on me sort ça, je réponds : "tu sais qu'il a des gens qui sont morts pour que tu ne puisses pas voter ?" Ambiance garantie -
Taxe de la semaine
F. mas a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
C'est Anne Sinclair qui va pas être contente. Je me demande comment le Huff Post va réagir. -
Critique conservatrice du libéralisme
F. mas a répondu à un sujet de free jazz dans Philosophie, éthique et histoire
héhé depuis que tu en as parlé sur le forum, il trône à côté de mon bureau dans l'attente d'être lu, cui-là. -
Critique conservatrice du libéralisme
F. mas a répondu à un sujet de free jazz dans Philosophie, éthique et histoire
Je viens de commencer l'ouvrage de Deirdre McCloskey intitulé Bourgeois Dignity: Why economics can't explain the Modern World, dont la thèse centrale rejoint un peu celle de la critique conservatrice du libéralisme telle qu'elle a été décrite dans ce fil, à savoir la nécessité d'une éthique constituée forte précédant la théorie politique du libéralisme : "My libertarian friends want liberty alone to suffice, but il seems to me that is not. Changing laws is not enough (though it is a good start -and rotten laws can surely stop growth cold). True, from 1600 on the new dignity and the new liberty normally reinforced each other, and such a reinforcement is one possible source of the economist's "non linearities". Dignity and liberty are admittedly hard to disentangle. But dignity is a sociological factor, liberty an economic one. Dignity concerns the opinion the others have of the shopkeeper. Liberty concerns the law that constrain him. The society and the economy interact. Yet contrary to a materialist reduction, they are not the same (…)" (p. 11) -
« Démocratie : le Dieu qui a failli » par Hans Hermann Hoppe
F. mas a répondu à un sujet de PABerryer dans Lectures et culture
Les monarques propriétaires ont existé, mais effectivement bien antérieurement à la période "absolutiste". Après tout, le traité de Verdun (843) qui voit la dissolution de l'Empire de Charlemagne est avant tout une histoire de succession patrimoniale (le partage d'un héritage commun entre les fils de l'empereur). Les problèmes liés au droit de succession chez les rois ne disparaîtront définitivement qu'avec l'invention du domaine de la couronne et la nette séparation entre le patrimoine personnel du roi et le domaine royal (qui lui est inaliénable) aux alentours du Xe siècle (c'est l'ensemble des principes liés à la dévolution de la couronne). -
Gerard Casey - Libertarian Anarchy: Against the State
F. mas a répondu à un sujet de xara dans Lectures et culture
ça m'a l'air tout à fait intéressant. La conférence qu'il a fait en 2009 sur la représentation politique est vraiment intelligente. http://mises.org/daily/3383 Si c'est du même niveau, j'achète. -
En défense de la fnac St Lazare, je tiens à préciser qu'on y mange un délicieux cheesecake. Ça rattrape un peu le service nullissime.
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Critique conservatrice du libéralisme
F. mas a répondu à un sujet de free jazz dans Philosophie, éthique et histoire
Tout cela me paraît bel et bon. Le sens de ma remarque peut se résumer en une seule phrase : le développement de l'Etat moderne post industriel peut-il accueillir et générer la vertu des gouvernants comme des gouvernés, quand on sait que son mode d'existence tient plus de la tyrannie que de la démocratie au sens classique (au sens d'Aristote) ? -
Briseurs de rêve !
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Critique conservatrice du libéralisme
F. mas a répondu à un sujet de free jazz dans Philosophie, éthique et histoire
Après lecture de l'annexe de l'article de Ceaser (qui tient un blog très intéressant intitulé Postmodern Conservative, rattaché à l'excellente revue oecuménique First Things), je comprends mieux sa thèse, qui est finalement assez proche de certains de ses collègues straussiens plus connus (HC Mansfield Jr ou Walter Berns) ou même d'un Marcel Gauchet : la théorie libérale ne décrit pas adéquatement sa propre pratique, elle participe même à son affaiblissement quand on ne l'inscrit pas dans la tradition politique classique. Le libéralisme politique masque ou oublie les fondements culturels et / ou historiques qui conditionnent son émergence réelle. Mansfield prend l'exemple dans son petit essai Manliness de la théorie politique de Locke, qui présuppose (même si elle n'en parle jamais), l'entretien de la vertu de courage chez les citoyens comme nécessaire à la défense de la liberté (c'est aussi le cas de Berns dans "Making Patriots"). L'aveuglement théorique libéral conduirait à l'érosion permanente du fondement sociologique nécessaire à son maintien. C'est comme ça que Gauchet explique le triomphe contemporain de la démocratie libérale telle que nous la connaissons aujourd'hui effectivement : une dynamique individualiste qui n'a pas cessé de se modifier depuis le début du 18eme jusqu'au compromis de l'Etat social d'après guerre. Je crois que ces critiques sous estiment la place prise par l'Etat moderne, à partir de la révolution industrielle, dans la définition des relations politiques et ce que cela signifient pour la place des vertus dans son bon fonctionnement (et la définition même du libéralisme !). Ceaser comme certains straussiens de sa génération (je pense notamment à David F. Epstein) soutient que l'institution de la république américaine, notamment la mise en place d'un gouvernement national énergique, vise à attirer les citoyens les plus compétents et les plus vertueux aux charges publiques. Il s'agit d'une hypothèse typiquement straussienne : il y a un discours exotérique pour l'ensemble des citoyens dans les federalist papers, et à côté de ça un appel plus discret aux meilleurs pour maintenir la liberté du pays. Notons au passage que celui qui fut son mentor, Martin Diamond (un straussien de la génération précédente), n'a jamais lu quoi que ce soit qui puisse accréditer cette thèse dans ses propres écrits sur le fédéraliste. Mais le conservatisme américain n'existait pas encore vraiment. On peut se demander (1) si l'excellence humaine est un bien public que le marché ne suffit pas à fournir (les vertus qu'ils encensent n'existaient pas avant l'Etat moderne ? Qu'est ce qui fait qu'elles sont désormais décriées ou rejetées ? N'est-ce pas parce qu'elles avaient aussi une fonction au sein du monde social ? etc), (2) si l'excellence humaine ne devient un bien public appréciable qu'à partir du moment ou est reconnu légitime l'existence d'un état moderne générant structurellement vice et corruption (et donc la nécessité d'en tempérer la nature vicieuse par un retour hypothétique aux vertus antiques) (3) si cette appel à la vertu a une quelconque efficace pour modérer une relation politique désormais médiée par l'Etat (c'est-à-dire l'institutionnalisation et la professionnalisation des politiques et la dépolitisation des citoyens), qui, si l'on suit sérieusement Strauss, tient plus de Machiavel que d'Aristote. (4) Si Le mode d'être de la politique moderne tient plus de Machiavel que d'Aristote, c'est-à-dire que les vertus morales passent désormais à un second plan par rapport à l'efficacité et à la rationalité instrumentale, alors l'invocation conservatrice à la vertu, au lieu de révéler et de tempérer les tentations proprement tyranniques de la politique, tend plutôt à les masquer et à obscurcir le débat : comparer GW Bush à Périclès, J Calhoun à Thrasymaque ou la bureaucratie fédérale à l'antique vertu de modération n'éclairent pas grand chose à la verita effettuale des rapports de force contemporains. -
John McLane, sors de ce corps !
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Critique conservatrice du libéralisme
F. mas a répondu à un sujet de free jazz dans Philosophie, éthique et histoire
Le blogue que tu nous soumets à lire me semble d'excellente facture. L'article de Ceaser est intéressant, même si effectivement, sa cible privilégiée semble être le new liberalism (progressiste, relativiste et socialisant), ce qui peut un peu affaiblir le sens de sa critique en nos contrées européennes (quand il s'adresse aux autres formes de libéralisme). Ce qui me semble important de souligner, c'est que les critiques adressées au libéralisme (critiques que je partage) peuvent très bien se faire sans quitter le libéralisme lui-même, ce que suggère d'ailleurs l'auteur de l'article (puisqu'il reconnaît que le conservatisme américain, pour certains, est surtout conservatoire du libéralisme du 18eme). ératoum : Je viens de lire l'annexe de l'article. Ceaser ne pense pas que le conservatisme us se réduise à une forme ancienne de libéralisme, contrairement à certains de ses petits camarades. -
Voir la fnac se casser la figure me réjouit plutôt. Ce truc qui a fait sa réputation sur son engagement culturel partisan est tellement associé dans mon esprit au mitterrandisme que la voir se transformer en virgin megastore low cost me fait penser qu'il y a quand même de temps en temps, une justice en ce bas monde.
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Ahriman cherche son intelligence… quelqu'un lui a piquée ?
F. mas a répondu à un sujet de Ahriman dans La Taverne
Ah zut, j'ai confondu. En même temps, c'est un peu tous des gros rougeauds à casquettes qui boivent de la mauvaise bière. -
Ahriman cherche son intelligence… quelqu'un lui a piquée ?
F. mas a répondu à un sujet de Ahriman dans La Taverne
C'est pas le signe de ralliement des types qui se marient avec leurs soeurs et qui vivent dans des caravanes en attendant que tombent les allocs ? -
Ahriman cherche son intelligence… quelqu'un lui a piquée ?
F. mas a répondu à un sujet de Ahriman dans La Taverne
Moi je vais porter plainte pour invocation stupide du parti gibelin sur ce forum. Je suis sûr qu'ya un article là dessus dans le code civil. -
Ahriman cherche son intelligence… quelqu'un lui a piquée ?
F. mas a répondu à un sujet de Ahriman dans La Taverne
Qui ? Zorro et les golfeurs ? Goser, tu t'embrouilles ! -
Ahriman cherche son intelligence… quelqu'un lui a piquée ?
F. mas a répondu à un sujet de Ahriman dans La Taverne
Ni Zorro -
Ahriman cherche son intelligence… quelqu'un lui a piquée ?
F. mas a répondu à un sujet de Ahriman dans La Taverne
Et Zorro aussi -
Ahriman cherche son intelligence… quelqu'un lui a piquée ?
F. mas a répondu à un sujet de Ahriman dans La Taverne
Il y a aussi des golfeurs, dans le genre. -
Ahriman cherche son intelligence… quelqu'un lui a piquée ?
F. mas a répondu à un sujet de Ahriman dans La Taverne
Non, je suis mû par la haine de l'autre et le rejet de la différence, c'est plus large que ça. -
Ahriman cherche son intelligence… quelqu'un lui a piquée ?
F. mas a répondu à un sujet de Ahriman dans La Taverne
Meuh non, pas fascistes : NAZIS. On à tous des unifs Hugo Boss ici. -
Ahriman cherche son intelligence… quelqu'un lui a piquée ?
F. mas a répondu à un sujet de Ahriman dans La Taverne
Il faut au moins être neurologue pour faire la différence entre Aristote et Steevy. Si t'as pas un phd, tu peux pas, stou. -
Ahriman cherche son intelligence… quelqu'un lui a piquée ?
F. mas a répondu à un sujet de Ahriman dans La Taverne
Hou qu'c'est con et pleurnichard ! Il faut l'empailler lui. -
Je n'ai pas d'avis particulier sur la question, mais Vincent Bénard en a un, qu'il me semble intéressant de prendre en compte (comme tout l'article d'ailleurs) http://www.contrepoints.org/2012/10/02/99044-pourquoi-le-liberalisme-est-la-solution-a-la-crise-financiere
