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F. mas

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Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. Sans aller jusqu'à dire qu'Obama est un dictateur, je suis quant à moi assez inquiet d'une dérive institutionnelle qui s'est accélérée depuis GW Bush jr et n'a pas du tout été freiné par les démocrates, à savoir la montée en puissance d'un pouvoir exécutif délié de ses obligations envers les autres pouvoirs et justifié par la "nécessité" de l'action politique, notamment dans le domaine de la politique étrangère. Cette tendance existe au moins depuis la seconde guerre mondiale, mais a subi des accélérations (dénoncées par exemple par Arthur Schlesinger il y a plus de trente ans), et s'est carrément emballée avec la guerre contre le terrorisme. Alors Obama n'est sans doute pas un dictateur, mais il n'est pas inutile de rappeler que l'origine intellectuelle du pouvoir exécutif se trouve du côté de la dictature et de la tyrannie (cf La dictature, Carl Schmitt et Taming the Prince, de HC Mansfield Jr) J'ai lu un nouvel exemple de la grande complaisance des théoriciens du droit dans cette dérive liberticide, décisionniste et polémogène dans le dernier numéro de The American Conservative online. On y faisait un compte rendu du dernier livre d'Eric Posner, qui, hélas, semblait se rapprocher de la production intellectuelle des juristes les plus "neoconned" (Yoo, Mansfield, Rabkin) de l'ère pré-obamienne. (l'article : http://www.theamericanconservative.com/articles/defending-the-indefensible/ )
  2. Je me suis aperçu de ça il y a quelques années (ce qui m'a été confirmé ensuite par d'autres sources) lorsque j'ai voulu rencontrer un général qui s'occupait d'une revue de stratégie militaire. Le type ne pensait qu'à la retraite, me répétant que de toute façon tout était foutu dans ce pays (mais que lui avait bien fait attention de placer ses marmots dans des écoles de commerce pour aller se faire du fric à l'étranger). Il m'expliqua à demi-mots qu'il s'occupait de la revue (et du centre de recherches qui lui était accolé) comme un passe temps en attendant la quille. Bien entendu, ça expliquait beaucoup de choses sur le contenu merdique de la revue en question, sur sa diffusion confidentielle et les recherches personnelles sans intérêt du gars en question. Il y avait quelque chose d'extrêmement représentatif de la mentalité dépressive des élites politiques et sociales françaises dans ce général vieillissant et pontifiant à la fois.
  3. Avec tout le respect que j'ai pour ceux qui risquent leur peau pour servir les desseins absurdes de nos dirigeants (il n'y a pas d'ironie, juste un peu d'amertume, j'ai moi-même des amis officiers et sous-officiers), je crois bien que l'armée est comparable sur bien des points aux administrations publiques "normales". C'est d'ailleurs ce qui est en train de la tuer à petit feu, et qui explique le taux incroyable de démission chez les officiers par exemple. Après tout, une armée qui ne fait pas la guerre (tout le temps), c'est juste une grosse administration publique, avec son système d'avancement à l'ancienneté, ses stratégies de bureaux, etc.
  4. Il y a aussi le survêtement à pression et le calendos dès le matin.
  5. N'exagérons pas non plus. Ta citation est bien suffisante.
  6. En même temps, j'ai cru comprendre que ce n'était pas par là qu'on faisait les bébés.
  7. Le propos de Huntington était quand même plausible, parce qu'il listait les associations représentatives (au congrès par ex) et les programmes financés par le Mexique (l'Etat mexicain). Ce n'était pas non plus totalement sorti du chapeau, il avait fait un vrai travail de recherches. Je ne sais pas si le pouvoir politique algérien développe une telle stratégie d'influence sur celui français (je ne m'y suis pas plus intéressé que ça). C'est tout à fait possible, mais je n'en sais rien.
  8. Il s'agit d'une thèse soutenue dans un livre de Huntington sur le délitement de l'identité américaine (thèse qui semble moins à la mode depuis le 11 sept) : Mexico serait très attentif à ce que les minorités installées aux usa gardent un contact étroit avec le pays d'origine et encouragerait les minorités hispaniques et lusophones à se constituer en lobby à Washington tout comme dans les Etats où ils seraient particulièrement présents. Sans parler de cinquième colonne, Huntington était au moment de l'écriture du bouquin assez alarmiste sur les perspectives de survie du pays sous cette pression. Seulement, une dizaine d'année après la publication du bouquin, je ne sais pas quelle est la situation, et si on peut dire que sa thèse continue à tenir ou si au contraire cela a été démenti.
  9. Ah ? Tu as des sources pour avancer ça ? (ma question est sincère, je suis réellement intéressé par des documents qui irait à l'encontre de la thèse de Huntington sur le sujet).
  10. La phalange n'était pas racialiste, et effectivement, je ne vois pas beaucoup de rapport entre Himmler et consorts et JA Primo de Rivera (qui était beaucoup plus ouvert qu'on ne le dit. Il était par exemple un grand amateur d'Ortéga y Gasset). Tremendo : je crois me souvenir que la phalange fusionne avec la communion carliste dès la fin de la guerre d'Espagne pour devenir une organisation franquiste conservatrice (ce qui entraînera par la suite la recréation d'une multitude de groupuscules hostiles à cette union forcée, quand on connaît un peu les dissensions qui existaient entre les deux organisations).
  11. Si le résultat est incertain, c'est que la société (sans Etat) n'est pas capable de produire des normes assez solides pour endiguer la prédation (et se prévenir de la propre disparition). Il y a donc pour Holcombe une faiblesse dans le raisonnement anarcho-capitaliste qui appelle à une reconsidération de l'Etat (constitutionnel) minimum.
  12. Dans Ordered Anarchy: De Jasay and its surroundings, Randall G. Holcombe critique la position "anarchiste" d'Anthony de Jasay en expliquant que le gouvernement n'est pas nécessaire, mais inévitable : en cas de disparition, la société redevient la cible des groupes de prédateurs dont rien ne garantit qu'ils soient moins oppressifs que les Etats.
  13. ah ben moi c'est plutôt le contraire.
  14. Le personnage avait l'air effectivement très intéressant. Un profil que j'affectionne particulièrement. RIP.
  15. et croix pectorale. Niet. Rien de tout ça.
  16. .Institut du Bon Pasteur.
  17. Je prends le pack complet. La messe, la prière, le sermon, éventuellement discutailler après la messe. Eventuellement, parce que je suis pas très causant, en vrai.
  18. Pas de guitares, pas de chants bizarroïdes, pas de curés en cols roulés plein de bons sentiments, pas de mémères genre bonnes soeurs ratées là où je vais à la messe. Rite extraordinaire, curés en soutane, et des sermons qui ont un sens (en même temps mon curé est docteur en philosophie, donc je triche un peu). Je plains ceux qui doivent se contenter des messes conciliaires en paroisse.
  19. oh look who is talking !
  20. Effectivement, la frontière est difficile à poser. Notamment en ce qui concerne la facilité pour les maths. Tiens, une indication comme as : http://www.femmesetsciences.fr/Documentation/Livret_IDrecues2011.pdf
  21. héhé…je les croisais régulièrement devant la Sorbonne. Au moment de la guerre en Irak, chaque fois que je les voyais et qu'ils m'interpellaient, je leur répondais que je ne pouvais pas, parce que j'étais straussien : http://www.solidariteetprogres.org/Leo-Strauss-l-ideologie-fasciste Bien entendu, je me faisais insulter.
  22. cheminade !
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