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F. mas

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Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. Adieu Jean-Luc. Un dernier morceau pour toi,
  2. Pour remédier aux crises d'inquisitiophobie : http://www.linquisitionpourlesnuls.com/
  3. A titre documentaire, toujours sur la question du discernement, un article potable paru sur Slate http://www.slate.fr/story/15771/breivik-demence-norvege-justice
  4. L'abolition du jugement, se demander si l'auteur d'un acte est conscient de sa portée, ce n'est pas se demander s'il est fou ou sain d'esprit, que ce soit de façon passagère ou permanente ? Il n'y a pas d'opposition portant sur le sens de ce que je dis et ce que tu écris. Et je ne fais que rapporter, encore une fois, ce qui a été l'enjeu du procès non pas selon moi, mais selon les acteurs au procès.
  5. L'enjeu était de savoir s'il était fou ou pas. S'il était fou, il se trouvait au cabanon pour perpét'. Les experts et le jury l'ont estimé sain d'esprit, donc on a appliqué la loi en vigueur.
  6. Il mériterait aussi d'avoir un meilleur barbier, parce que la barbe en collier, c'est vraiment hyper moche. edit : il ne s'agit en aucun cas d'une allusion subtile à la nécessité de recourir au bon vieux "rasoir national", hein ? On s'est bien compris ?
  7. Bienvenue aux nouveaux ! ouélcome nioubiz ! L'anglophobie excessive se soigne en lisant Bainville (anglophile et amateur de Carlyle), Chesterton et Hilaire Belloch. éventuellement en lisant l'histoire d'Angleterre, de D. Hume qui a pu fournir aux esprits les plus hostiles à l'idéalisme républicain de solides arguments tory pendant des siècles.
  8. Ce n'est pas possible : il s'est pris le maximum autorisé par la loi norvégienne, qui ne reconnaît pas de perpétuité réelle. Tout ce que l'on peut espérer, c'est qu'à la veille de sa libération, les juges décident de prolonger sa peine de 5 ans (et ainsi de suite jusqu'à ce qu'on l'estime réhabilité).
  9. On ne rigole pas avec le patriarcat de Moscou, qui est le bras armé du régime, il ne faut pas l'oublier. Je note que des soutiens du groupe russe en France ont symboliquement fait du tintouin dans une cathédrale de l'est de la France, ce qui démontre encore une fois qu'une bonne partie des sources de l'activisme gauchiste dans ce pays repose sur l'alliance de la pleutrerie, de l'ignorance crasse et de la bonne conscience bovine. Idiocratie, en somme.
  10. Une page de pub pour détendre l'atmosphère
  11. Avec l'alloc dont il parlait à la télé, tu pouvais t'en acheter une chaque année, de calculatrice :/
  12. Mais quelle comédie !!! Oui…comédie…Charleroi…ahem…dans le genre littérature déprimante…
  13. héhé. Ce sont deux potes (l'un plutôt libéral friendly, l'autre pas du tout). Je vais d'ailleurs leur filer un article bientôt.
  14. Je suis assez abasourdi par le montant des allocs en termes de fourniture scolaire (j'ai eu la bêtise de regarder un reportage hier soir au journal tv sur le sujet). A croire qu'un chiard au collège à besoin d'un budget de 400 e chaque année pour acheter du papier et un crayon. Plus exactement, les journalistes nous présentait une bonne femme et son lardon qui nous expliquaient que leurs allocs allaient servir à acheter un ordi portable au petit, "paske c'était vraiment nécessaire au collège".
  15. Si un flic veut vraiment te faire chier, il peut tout qualifier en arme par destination. Une ceinture par exemple, ça peut être considéré comme arme par destination.
  16. Vous saviez que la fille de Cécile Duflot s'appelait Térébenthine ? Lol. Enfin, j'ai entendu pire (Troblognon, Clitorine par exemple).
  17. J'ai fait quelques lecture légères et courtes vêtues pour la plage, histoire de bronzer un peu moins idiot, un peu moins sous informé et un peu moins sous éduqué : Liberalism de Ludwig von Mises, qui est un chef d'oeuvre de pédagogie en matière éco et même de modération concernant le libéralisme classique. Certains propos sur le fascisme et le socialisme (décrit rapidement au début de l'ouvrage comme une pathologie) étonneront sans doute, mais les circonstances de l'écriture du livre peuvent l'expliquer. Le gène égoïste de Richard Dawkins, parce que c'est un classique contemporain qui apparaît dans tous les débats de théories politiques et morales contemporains dans le monde anglo-américain (que ça soit pour la critiquer ou l'encenser). The Origins of Virtue et The Rational Optimist de Matt Ridley, qui constituent en quelque sorte le pendant culturaliste du livre de Dawkins (selon les propres termes de D.) et une défense toute "hayékienne" du libéralisme politique et économique. J'ai trouvé les deux ouvrages passionnants de bout en bout, et je suis en train de relire des passages du premier. Le second me semble un excellent remède à toutes les tentations excessivement pessimistes portées par la gauche radicale, et synthétise les derniers débats portant sur la place de la révolution industrielle dans le développement de l'économie contemporaine (en reprenant notamment les travaux de Gregory Clark sur les raisons de la sortie de l'Angleterre de l'économie malthusienne pré-industrielle). J'ai aussi lu dans un autre genre Une nouvelle culture pour un nouvel humanisme de Benoit XVI, qui est un recueil de différentes conférences, notamment celle de Ratisbonne, que j'ai trouvé particulièrement pertinente sur la critique épistémologique qu'il adresse au scientisme tout comme les comparaisons théologiques qu'il pose entre thomisme, augustinisme et islam (le rapport entre raison et volonté). J'ai lu Le mystère du capital de Hernando de Soto, qui est une réflexion pertinente sur le droit de propriété tel qu'il s'est développé en Occident et dans le tiers monde (avec une défense tout à fait originale de la reconnaissance dans ce dernier des arrangements spontanés extra-légaux la concernant pour tenter de la valoriser comme a pu le faire le droit privé européen). Enfin, je viens de terminer The Liberal Mind de Kenneth Minogue, qui est une description critique de l'unité du libéralisme formulée par un intellectuel "libéral conservateur" inspiré par Oakeshott.
  18. Tremendo +1 Voilà. Je souscris aussi au correctif de Boubou. Neuron : si je me suis permis de partir des années 1970, c'est que je pense que le problème des banlieues (ou plus exactement le problème de la non éradication des zones de non droit) est lié à l'évolution de la politique française concernant l'Etat providence depuis maintenant plus de trente ans. Je cherchais aussi à montrer la constance de nos édiles concernant la manière de ne pas répondre au problème en passant par la politique de la ville et les bonnes paroles, deux constantes soviétoides bien françaises. Sur l'aspect culturel : si je pense -comme Christopher Caldwell- que la conjonction d'une immigration extra-européenne et de l'Islam est en train de changer la face de l'Europe, et dans une certaine mesure de mettre en danger un certain nombre d'acquis historiques cher au libéralisme politique (même si pour l'instant, rien n'est fait), ce que je cherchais à expliquer, c'est pourquoi, par exemple contrairement à l'Angleterre (qui, si on met 2011 à part, et qui n'est pas exactement une émeute raciale, n'a pas connu de tels échauffourées depuis 86), une telle concentration d'immigrées était toujours associée à des violences régulières. ça, c'est typiquement français. J'avançais donc plusieurs explications, et je n'ai fait qu'évoquer l'aspect culturel, car j'ai plutôt l'impression que la grande violence (les émeutes, qui ressemblent de plus en plus à des conflits de basse intensité) vient de l'économie souterraine, qui génère un pognon monstre, a chassé les pouvoirs publics de ses quartiers, et instaure des petites féodalités au sein du pays. Le point de désaccord entre les membres du forum portera sans doute sur les solutions à apporter pour résoudre ces problèmes imbriqués les uns dans les autres, qui fasse à la fois justice aux honnêtes gens et ne mène pas plus sûrement à la guerre civile ou à la Libanisation. Sans prétendre avoir de réponses magiques ou imparables, et en restant conscient que rien ne sera fait de toute façon, je suggérerais à la fois de déréguler le marché du travail, d'arrêter de financer la politique de la ville, de durcir la législation (notamment à destination des mineurs) en s'inspirant des préceptes de Gary Becker en termes de punition (peines lourdes, voire très lourde, automatiques - les pénalistes me pardonneront pour cette entorse grave au principe d'individuation des peines, peu de lois et peu de juges) et de s'acheminer vers une déréglementation du port d'armes pour les honnêtes gens (ce qui suppose aussi un assouplissement des lois qui touchent à la légitime défense). Je ne suis pas non plus hostile à l'armement et l'encadrement des milices de quartiers telles que celles qui s'étaient constituées spontanément pendant les émeutes de 2005 contre les émeutiers : quand la police n'est plus là que pour contenir le désordre et le confiner aux quartiers pourris, c'est bien qu'il y a défaillance du service (et donc besoin de trouver une autre stratégie pour se défendre). Je précise maintenant que ces suggestions ne sont portées par aucune formation politique puisqu'elle suggère une économie des moyens publics et un durcissement du climat social (mais que faire d'autre ? Une bonne loi est une synthèse de généralités et de particularités, elle doit être à la fois la même pour tous et conforme aux spécificités des nouvelles populations -ici violentes- qu'elle soumet), ce qui entre frontalement avec deux dogmes de l'idéologie politique française dominant le débat public. Sinon, sur l'article de Becker que j'évoquais : http://www.eclaireco.org/Crime http://www.ww.uni-ma…becker.1968.pdf Un article de Xavier Raufer pas mal (même si je suis assez partagé sur le personnage mais OSEF) http://www.huffingto…m_hp_ref=france Sinon, j'ai évoqué les documents qui m'ont inspiré : je pensais particulièrement au livre de TB Smith intitulé la France injuste http://www.revueduma…Pages/ACTA.html http://livre.fnac.co…-France-injuste Le livre de Caldwell http://www.amazon.fr…m/dp/0713999365 Mais aussi "La loi du ghetto" http://livre.fnac.co…a-loi-du-ghetto et un document essentiel d'ethnologie sauvage pour comprendre les "Jeunes" (quel bel euphémisme !), la vie secrète des jeunes, de Riad Sattouf : http://www.amazon.fr…f/dp/2844142532 http://www.riadsattouf.com/ edit : j'oubliais Le ghetto français, de Maurin http://www.repid.com/Le-ghetto-francais.html
  19. Je vois pour ma part dans ce phénomène récurrent d'émeutes raciales la concentration de plusieurs maux imbriqués les uns dans les autres, qui porte d'ailleurs un nom générique bien connu des lecteurs de ce forum : socialisme. On peut même le décrire comme une pièce en plusieurs actes (comme une tragédie shakespearienne mais en moins sympatoche). Acte I : Les années 1970 sont une période de plein emploi pour tous le monde, ce qui a entraîné deux phénomènes distincts. Le premier, c'est l'exode rural massif (encouragé d'ailleurs par les politiques de "modernisation" qui ont défigurer les campagnes et pousser à la surproductivité), et l'arrivée autour des villes des ex paysans. Pour répondre à cela, les politiques ont fait ce qu'ils savaient le mieux faire, du planisme anarchique et des logements collectifs pour remplacer les bidonvilles pourris et accueillir les nouveaux venus. Un peu plus tard, toujours pour des raisons liés à la croissance éco, un certain nombre d'incitations politiques ont été prises pour faire venir massivement des étrangers en provenance du Maghreb et plus généralement d'Afrique pour soutenir l'expansion économique comme on disait à l'époque. Acte II : Les soucis commencent. Au cours des années 70, les Français perfectionne un Etat providence que le monde entier nous envie mais qui commence à se gripper dès la fin des années 1970. Pourquoi ? Parce qu'il s'agit d'un Etat providence de type corporatiste ou continental conservateur qui (1) fonctionne sur la croissance (2) rétribue essentiellement des classes moyennes déjà surprotégées au détriment des nouveaux entrants sur le marché (en particulier les jeunes, les immigrés, les sous diplômés mais aussi le secteur privé). La sécu, les allocs, la retraite vont directos dans la poche des catégories protégées et le reste est prié de payer sans moufter. Inutile de dire que quand la croissance s'essouffle fin 70's et que la transition démographique commence à se faire sentir, et bien le nombre des bénéficiaires du système s’accroît, la charge pesant sur les nouveaux entrants aussi. Le nombre des improductifs s’accroît (les retraités et les vieux) et leur confort dépend de plus en plus d'une production qui décroit. Acte III : Arrive alors les solutions politiques socialistes pour résoudre le problème (enfin VGE et Mittran sur ce plan là, c'est kif kif). Au lieu de remettre à plat le système de retraite, le code du travail ou encore le système de retraite, nos politiciens vont raisonner en technocrates pleutres et court termistes : afin d'être élu et réélu, ils vont se faire les défenseurs acharnés du modèle social français qui profite essentiellement à leurs clientèles respectives (les classes moyennes et les retraités en gros) au prix d'un taux de chômage à deux chiffres, et particulièrement élevé dans les classes pauvres, jeunes et sous diplômées. Cela va se répercuter directement dans les quartiers, ceux construits pour l'exode rural et désormais peuplés par les nouveaux pauvres de la fin des années 1970, à savoir les immigrés. Contrairement à la génération précédente, ils auront droit aux cités dortoirs non pas en attendant mieux, mais à vie (puisqu'il n'y a plus de croissance, et que la priorité du gouvernement devient rapidement la protection de l'emploi de ceux qui ont déjà un emploi via le bétonnage du code du travail et l'alimentation du système de redistribution sociale, ils vont cumuler dynamisme démographique et stagnation sociale ce qui est bien entendu très intelligent). Acte IV : Les socialistes vont faire mieux que simplement laisser pourrir la situation, ils vont l'empirer. Puisque le modèle social français fonctionne sur la croissance, ses représentants vont multiplier les incitations à l'immigration en assouplissant la législation sur le sujet et en régularisant de temps à autres. Sans doute espèrent-ils que les nouveaux venus apportent des pépètes pour le pays et l'Etat providence (et donc pour satisfaire les clientèles qui élisent les politiques) tout en acceptant leur condition de précaires à vie (au moins jusqu'à la fin de leurs mandats). Incidemment, au cours des années 80 ça énerve la droite et garantie la réélection de la gauche, c'est tout bénef. Acte V : Puisque l'Etat providence à la Française repose sur le contribution de tous mais se fait au bénéfice des plus inclus, et que ces plus inclus bénéficient entre autre d'un droit du travail particulièrement rigide qui maintient le taux de chômage élevé, il convient de faire croire aux victimes du mécanisme (mais aussi pour donner bonne conscience aux bénéficiaires du machin) qu'on s'occupe d'eux. En d'autres termes, il faut acheter la paix sociale, avec des machins du genre l'ANPE, les politiques contre le chômage et autres idioties inutiles et coûteuses mais bien pratiques pour fermer la gueule à ceux qui prétendent que les politiciens ne font rien ou ne font que conneries sur conneries. Pour les banlieues, le socialisme invente la "politique de la ville" et la politique de l'excuse, là aussi pour acheter la paix sociale. Chaque année depuis une vingtaine d'années, on engouffre des milliards dans les quartiers sensibles pour payer des assos, des écoles, des équipements, des grands frères, des salles de sport, des vacances, etc avec le succès qu'on connait. La politique de l'excuse, c'est l'euphémisation systématique de la prédation et des violences régulières qui se déroulent dans les zones de non droit contrôlées par les bandes et sous l'emprise de l'économie souterraiene, qui se sont développées depuis le début des années 80 jusqu'à aujourd'hui, et qui repose sur une idée de génie : il est plus facile de faire honte aux gens qui ne vivent pas dans les quartiers qu'aux racailles qui y tiennent le haut du pavé. L'idéologie antiraciste en est un multiple avatar. Acte VI : les populations qui vivent dans ces banlieues pourries sont majoritairement immigrées, fils d'immigrés ou petits fils d'immigrés africains et sont divisées entre l'acceptation passive de la "loi du ghetto" et son acceptation active, comme on l'a vu en 2005, selon les témoignages de certains flics (avant que les politiques ne demandent aux préfets de faire silence radio). Parce qu'il faut bien vivre, et que les politiciens et l'Etat n'ont jamais vraiment eu intérêt à faire quoi que ce soit -y compris assurer ses fonctions régaliennes- dans ces cloaques jusqu'à ce que les bandes débarquent en centre villes toujours en 2005, les populations se sont adaptées (en développement leur contre-culture ou en gardant leurs coutumes d'origine, ou même en mixant les deux). Je dois quitter : je posterai mes références un peu plus tard dans la soirée pour ceux que ça intéresse et quelques (modestes) suggestions inspirées par la figure chevaline de Pasqua (hé oui, tout arrive) pour résoudre cette situation pourrie pour tout le monde, et qui se dégrade de jours en jours.
  20. Il faut surtout en finir avec la politique de la ville, et pronto !
  21. Je pense aussi que c'est du à la proximité de Londres et du bénélux, et donc aussi du bizness, comme le suggère WBell.
  22. Tiens, la culture corse s'exporte bien visiblement !
  23. Un flahute qui vit dans une caravane, passe son temps à boire des bières (mais du genre de la kro), abonné à télépoche et cogne sur sa femme de temps en temps.
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