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F. mas

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Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. C'est un amateur vicieux !
  2. Pareil : trois sur dix. Les autres, je n'en ai même pas entendu parlé.
  3. Je ne suis pas persuadé qu'il soit obligé de s'excuser. La politique a l'époque se réglait à coups de barre de fer et de boulons de 8, et les services d'ordre des grands partis rivalisaient de violence pour s'imposer dans la rue (LCR, CGT, Kantangais, SAC, etc.). L'expédition punitive de Madelin (en compagnie d'Alain Robert et de Patrick Devejdan) sur le campus de l'université de Rouen était d'ailleurs une réaction contre des agressions perpétrées par les gauches. http://www.youtube.com/watch?v=zpKvAnWAP0M
  4. "Il n'y a pas de réponse simple à cette question parce qu'elle n'est pas réglée par le libéralisme, qu'on le veuille ou non." Cette phrase pourrait synthétiser ma position sur le sujet. Comme il n'y a pas une seule position politique et institutionnelle qui puisse prétendre résumer à elle seule tous les courants libéraux sur la question, il ne peut y avoir de solution simple qui puisse y répondre. Pour que l'intervention puisse être envisagée, il faut au minimum reconnaître l'existence d'un Etat représentatif autorisé à conduire une intervention militaire, ne serait-ce que pour protéger la vie et la propriété des sociétaires qu'il représente. Dans ce cas, l'Etat n'est pas neutre ou indifférent aux activités de sa propre société civile et doit intervenir pour empêcher une faction d'en opprimer une autre au sein de sa juridiction spéciale. C'est ce qui a été beaucoup reproché à la république de Weimar : le dogme de l'état neutre a privé l'Etat d'outils pour prévenir de l'oppression de la minorité juive par le factionisme nazi. La question se complique sur la légitimité des actions extérieures visant à empêcher la perpétuation d'un génocide dans ou par un autre Etat. C'est beaucoup plus casse-couilles comme problème, parce qu'effectivement, non seulement l'Etat se renforce et affaiblit la société civile qu'il est censé représenter -au moins en théorie- en agissant, mais en plus, les contrôles qui existent en politique intérieure pour limiter l'intrusion arbitraire de l'Etat sur les conduites individuelles n'existent pas au sein de l'anarchie internationale. Les représentants de l'Etat sont juges et parties des expéditions militaires, et les populations civiles sont en général à la remorque de ce qu'en dit l'exécutif. Arthur Shlesinger parlait déjà il y a trente ans de ce phénomène aux USA en parlant de "présidence impériale", c'est-à-dire de cette propension de tous les organes de la représentation (et des médias) à se mettre à la remorque de la présidence en cas de conflit extérieur. La suite logique, c'est la poursuite de la guerre non en vue de la protection de la société civile, mais des intérêts coalisés qui se trouvent à la tête de l'Etat et qui profite de ce monopole d'information et d'exécution de la décision publique. Une fois ce schéma a l'esprit, on peut se défier légitimement de toutes les "interventions humanitaires", des "guerres pour le droit, la liberté et la démocratie" et autres montages de propagande blanche ou noire en provenance des états majors des nations, qu'elles soient démocratiques ou non. Quand nos édiles nous disent que la France intervient en Afpak pour "défendre le droit des femmes contre les talibans", en Libye pour "libérer la population de l'oppression d'un tyran", qu'il y a urgence à intervenir en Syrie ou en Iran, ce n'est pas par charité et humanitarisme. On remarquera d'ailleurs que la plupart des guerres contemporaines sont justifiées par des finalités humanistes, démocratiques et pour ainsi dire libérales, et qu'officiellement aucun Etat ne défend d'intérêts nationaux "égoïstes". Que nos dirigeants sont moraux Ce que révèle ce décalage entre intérêts des Etats et propagande, c'est que sous couvert de guerre humanitaire, il y a toujours le risque d'impérialisme. J'interviens dans tel pays pour protéger les droits de la minorité machin et puis finalement je reste un peu et me substitue au gouvernement officiel pendant genre 45 ans. Je sauve la peau de truc, mais tout ce qu'il gagne, c'est de devoir accepter de voir son pays reconstruit ou défendu uniquement avec tels ou tels entreprises nationales. Michael Walzer suggère donc d'ajouter au lexique moral libéral (et progressiste) une condition d'autodétermination pour éviter l'impérialisme : c'est à la société civile de se libérer de l'oppression de l'Etat qui souhaite sa destruction. Ce n'est pas entièrement satisfaisant mais c'est déjà une piste. Ce n'est pas satisfaisant, car dans certains configurations, les fractions opprimées ne peuvent survivre sans secours extérieur. S'il faut faut se méfier de toutes les interventions militaires de l'Etat, et qu'elles sont toutes dommageables à l'ordre social interne des Etats qui s'engagent dans de tels guerres, cela ne veut pas dire qu'incidemment ces guerres ne peut avoir des aspects bénéfiques, notamment quand il s'agit de prévenir un génocide. En gardant à l'esprit que les représentants de l'Etat poursuivent leurs intérêts qui ne recoupent pas nécessairement ceux des gouvernés, on pourrait très bien imaginer dans une optique lockienne un peuple idéalement vertueux (c'est-à-dire libéral, même républicain, particulièrement vigilant) qui fasse constamment pression sur ses dirigeants pour l'empêcher d'intervenir n'importe comment, et qui soit capable de modérer les interventions extérieures conformes aux intérêts nationaux (c'est-à-dire les moins dommageables pour les gouvernés) en les doublant de principes d'humanité ou de de justes conduites dans la guerre (et donc en limitant les conflits à ceux impliquant des génocides plausibles et à grande échelle). C'est une autre piste.
  5. Je peux être très bon public.
  6. Dune !
  7. L'intérêt (limité) de voir une candidature libérale à l'ump n'a évidemment qu'un intérêt publicitaire, celui d'indiquer aux sympathisants umpistes qu'une autre voie est possible entre les guignols et les perdreaux habituels. Il ne faut pas imaginer qu'il puisse avoir une quelconque place à responsabilités, ou même qu'il puisse faire quelque chose allant dans le sens d'une libéralisation même relative de la plateforme programmatique du parti du petit président. @Calvin : je me souviens d'avoir assisté à une partie de la campagne des primaires à droite pour désigner le candidat officiel qui allait se présenter devant Delanoé à la mairie de Paris (ces primaires qui ont désigné Panafieu). Je n'étais pas encarté dans mon souvenir, je devais donc suivre un copain histoire de profiter d'un buffet gratos (j'ai fait ça quelques fois, notamment à Lille pour l'élection de Martine Aubry, et ensuite chez son adversaire défait, mais c'est une autre histoire). ça sentait le chiqué du début à la fin (du genre on annonce les résultats avant la fin du dépouillement, mais personne ne moufte parce tout le monde a trop peur de perdre sa place ou son strapontin futur dans la nouvelle configuration de toute façon déjà décidée par l'état major du parti). On se serait cru dans un mauvais sitcom tellement les explosions de joie et celles de colère paraissaient fausses (enfin chez les responsables, parce que les militants n'entravaient que dalle). L'impression que ça m'a laissé, c'est que c'était surtout une opération de comm' à destination des médias et des sympathisants, et que les tractations s'étaient faites en amont par les barons locaux du parti. Maintenant, ça commence à remonter. On peut imaginer que les mentalités aient évolué. Meuhahahahah. Meuh non, je rigole.
  8. F. mas

    Exil fiscal et des talents

    "Grande école" est un statut réglementé par décret, qui permet à un certain nombre d'établissements de faire certaines choses qui sont interdites pour les facs. Par exemple choisir leurs profs et leurs élèves ou faire varier leurs frais d'inscription non pas en fonction des lubies démagos des politiciens de passage mais de ce que vaut réellement l'enseignement. Je veux bien croire que certains de ces grands établissements soient nés de l'initiative privée (a commencé par science po, ne l'oublions pas), mais le problème, c'est leur maintien effectif ici et maintenant dans le giron public et selon un statut spécial qu'il ne varie pas trop, à croire que ce conservatisme sélectif refléterait les préférences des élites qui nous gouvernent. Je n'ose pas le croire
  9. F. mas

    Exil fiscal et des talents

    Le prix du "développement d'une industrie proprement française" par la création d’établissements publics ou para-publics au statut "grande école". Tu sais pourquoi on ne les rassemble pas sous la tutelle d'un seul ministère, du genre ministère de l'éducation ? S'il s'agit d'évaluer le coût globale des grandes écoles en France, non seulement la scolarité doit être prise en compte, mais aussi leur poids sociologique dans le fonctionnement effectif de la haute fonction publique, non ? En particulier le ministère de l'éducation et de la recherche.
  10. F. mas

    Exil fiscal et des talents

    ahah enfin un réaction A quel prix ?
  11. oh, fringe, moi j'aime bien. Mais c'est vrai qu'il faut attendre un peu pour que ça commence à devenir moins prévisible. Bon, si on aime pas les acteurs, on aime pas les acteurs, hein.
  12. Au regard de ses participants et de ses membres d'honneur, je remarquais juste que ce cercle Turgot n'était pas spécialement libéral, et qu'il était plutôt un club de réflexion de praticiens de la finance, ce qui est assez différent, et pas nécessairement compatible.
  13. F. mas

    Exil fiscal et des talents

    Qu'on ne se trompe pas de cible. Les vrais parasites, dans l'enseignement supérieur, ce sont les grandes écoles, qui coûtent beaucoup par tête de pipe, et dont les anciens peuplent les ministères, y compris celui de l'éducation nationale. Personne ne s'est jamais demandé pourquoi la fac a été victime de toutes les réformes les plus égalitaires et débiles sans que les écoles ne soient touchées ? Just look who is talking. C'est assez facile de pleurer sur la dégradation de l'éducation en épargnant les vrais responsables. On est vraiment en France, pas de doutes.
  14. J'ai terminé de regarder une série anglaise très drôle intitulée "Episodes" : c'est l'histoire d'un couple de scénaristes britanniques qui se font embaucher par un producteur de LA pour faire un remake de leur série aux USA. Bien entendu, ils s'installent à LA, et rien ne se passe comme prévu : la série version UK est une série comique sur la relation platonique entre le vieux directeur d'une école privée et une bibliothécaire lesbienne, celle us, après tripatouillage de la direction et des acteurs, devient l'histoire d'amour entre un coach de hockeyers et la plantureuse bibliothécaire hétéro. Le principal ressort comique repose sur l'acteur que la direction impose aux scénaristes en lieu et place du vieux dirlo de la grammar school. Il s'agit de Matt Leblanc, qui joue son propre rôle (Joey dans Friends), insupportable, suffisant, égoïste et totalement à côté de son rôle. L'autre grand ressort comique provient de la confrontation entre le monde de Los Angeles et celui de ces deux anglais de la banlieue de Londres.
  15. F. mas

    Et La Poésie?

    Plus léger
  16. Ah tiens, je n'ai pas remarqué. Je m'en vais repeindre des pigeons en blanc du coup.
  17. Je suis en train de préparer des boulettes de mazout pour faire plus vrai.
  18. F. mas

    Exil fiscal et des talents

    +1
  19. "Courbe-toi, fier Sicambre, adores ce que tu as brûlé", attribué à Saint Rémi au baptême de Clovis (qui est en fait l'adaptation d'un écrit de Grégoire de Tours), tout comme la réponse de Clovis à Saint Rémi : "Et toi cambre-toi, vieux si courbe" (en fait des écoliers de la troisième république portés sur la contrepèterie).
  20. c'est tout aussi probable.
  21. Fréquentant assez les bouquinistes et autres amateurs de vieux papiers, j'ai l'impression que ce petit monde se divise en deux catégories : l'extrême gauche et l'extrême droite, avec parfois des relations incestueuses entre les deux, ce qui donne pas mal d'anars de droite assez baroques.
  22. Ah oui effectivement !
  23. Il y a plusieurs hypothèses. La plus probable à mes yeux en fait un acronyme hérité de la guerre d'Algérie signifiant "France aux Français".
  24. Félicitations !!! Bravo !!!
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