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Tout ce qui a été posté par F. mas
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Qu'on ne se trompe pas de cible. Les vrais parasites, dans l'enseignement supérieur, ce sont les grandes écoles, qui coûtent beaucoup par tête de pipe, et dont les anciens peuplent les ministères, y compris celui de l'éducation nationale. Personne ne s'est jamais demandé pourquoi la fac a été victime de toutes les réformes les plus égalitaires et débiles sans que les écoles ne soient touchées ? Just look who is talking. C'est assez facile de pleurer sur la dégradation de l'éducation en épargnant les vrais responsables. On est vraiment en France, pas de doutes.
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Le fil des séries (dont beaucoup trop se bousémotivent)
F. mas a répondu à un sujet de Brock dans Sports et loisirs
J'ai terminé de regarder une série anglaise très drôle intitulée "Episodes" : c'est l'histoire d'un couple de scénaristes britanniques qui se font embaucher par un producteur de LA pour faire un remake de leur série aux USA. Bien entendu, ils s'installent à LA, et rien ne se passe comme prévu : la série version UK est une série comique sur la relation platonique entre le vieux directeur d'une école privée et une bibliothécaire lesbienne, celle us, après tripatouillage de la direction et des acteurs, devient l'histoire d'amour entre un coach de hockeyers et la plantureuse bibliothécaire hétéro. Le principal ressort comique repose sur l'acteur que la direction impose aux scénaristes en lieu et place du vieux dirlo de la grammar school. Il s'agit de Matt Leblanc, qui joue son propre rôle (Joey dans Friends), insupportable, suffisant, égoïste et totalement à côté de son rôle. L'autre grand ressort comique provient de la confrontation entre le monde de Los Angeles et celui de ces deux anglais de la banlieue de Londres. -
Ah tiens, je n'ai pas remarqué. Je m'en vais repeindre des pigeons en blanc du coup.
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Je suis en train de préparer des boulettes de mazout pour faire plus vrai.
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"Courbe-toi, fier Sicambre, adores ce que tu as brûlé", attribué à Saint Rémi au baptême de Clovis (qui est en fait l'adaptation d'un écrit de Grégoire de Tours), tout comme la réponse de Clovis à Saint Rémi : "Et toi cambre-toi, vieux si courbe" (en fait des écoliers de la troisième république portés sur la contrepèterie).
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Henry De Lesquen parle de libéralisme
F. mas a répondu à un sujet de M.Valérien dans Politique, droit et questions de société
c'est tout aussi probable. -
Fréquentant assez les bouquinistes et autres amateurs de vieux papiers, j'ai l'impression que ce petit monde se divise en deux catégories : l'extrême gauche et l'extrême droite, avec parfois des relations incestueuses entre les deux, ce qui donne pas mal d'anars de droite assez baroques.
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Ah oui effectivement !
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Henry De Lesquen parle de libéralisme
F. mas a répondu à un sujet de M.Valérien dans Politique, droit et questions de société
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Henry De Lesquen parle de libéralisme
F. mas a répondu à un sujet de M.Valérien dans Politique, droit et questions de société
Il y a plusieurs hypothèses. La plus probable à mes yeux en fait un acronyme hérité de la guerre d'Algérie signifiant "France aux Français". -
Félicitations !!! Bravo !!!
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Henry De Lesquen parle de libéralisme
F. mas a répondu à un sujet de M.Valérien dans Politique, droit et questions de société
Il s'agit d'une radio très droitière qui se positionne comme la radio de toutes les droites, depuis les libéraux jusqu'aux fafs les plus rock'n roll dans leurs têtes. Elle est actuellement dirigée par le très psychorigide et très chevalin Henri de Lesquen, qui est un national-libéral de longue date, ex club de l'horloge, et toujours versaillais. -
Je ne connaissais pas le parcours du personnage, et j'exprimais des réserves au regard des clubs qu'il fréquentait, en particulier ce cercle Turgot, qui m'a l'air d'un groupe de réflexion et peut-être même d'intérêts para-gouvernementale. Instinctivement, j'avoue me méfier de ce qui m'apparaît (de loin) comme un libéralisme "bfm tv" essentiellement pro-bizness mais pas nécessairement libéral. Je me méfie aussi des manoeuvres internes à l'ump (il est peut être aussi l'attrape couillons à destination des libéraux déçus du Sarkozisme). Ceci étant dit, il est sans doute beaucoup plus libéral que la moyenne à l'ump, et en plus, il s'intéresse à Mandelbrot. Ce sont deux aspects positifs non négligeables. Si en plus certains affirment que ses convictions le portent effectivement vers le libéralisme politique, bon.
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http://www.musiquepostbourgeoise.com/flim.htm
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Une candidature de témoignage qui donne un peu de visibilité au libéralisme politique. C'est bon à prendre, même s'il ne faut pas en attendre grand chose. Le "cercle Turgot" dont il se dit membre ne m'inspire qu'une sympathie extrêmement limitée.
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Contrat social : contrat explicite , quasi-contrat ou rien de tout cela ?
F. mas a répondu à un sujet de John Connor dans Philosophie, éthique et histoire
Ah bah sur Rousseau, on est d'accord. Et je ne suis pas du tout contractualiste. -
http://icanhascheezb…pprove-ur-loan/
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Chers amis, ne nous fâchons pas à cause de Rousseau (il viendrait me casser les pieds jusqu'ici…nanmaiho !). Fâchons nous sur des trucs qui comptent (Les lacs bleus une fois soulevés sont-ils privatisables ? A qui appartient le prépuce une fois enlevé ? A celui à qui on a enlevé le prépuce ou au rabbin ? etc.). Méphisto : Schmitt et Hegel sont deux grands lecteurs de Rousseau. Kojève l'a bien remarqué pour Hegel dans son intro à la lecture de Hegel : Pour l'homme, la sortie de l'état de nature équivaut à l'entrée dans l'histoire, c'est-à-dire la confrontation aux éléments en vue de sa propre conservation qui le pousse à sortir du simple sentiment de soi pour accéder à la conscience de soi (puis à la fameuse lutte historique pour la reconnaissance). Carl Schmitt alterne les louanges et les critiques vis à vis de l'oeuvre de Rousseau. Autant ce que JJ écrit sur la démocratie lui paraît sympathique (dans Théologie politique notamment), autant dans le Nomos de la terre, il lui adresse des critiques assez acerbes sur sa conception de la guerre interétatique.
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" C'est bien la première fois qu'on m'aura pour douze balles", propos prêtés à MataHari devant le peloton d'exécution.
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Tiens, Méphisto, je relis ce que tu as dit à propos du contrat social, et là aussi, je ne te suis pas : David Gauthier et Jan Narveson sont libéraux, contractualistes et tout deux influencés par l'ignoble genevois. Même James Buchanan ne peut s'empêcher de citer Rousseau. C'est quand même le premier philosophe à avoir cherché à adapter l'éducation politique et morale aux impératifs de la démocratie moderne (posé comme ça, je crois qu'on peut mieux cerner l'importance du gros con philosophe). Je crois qu'on va finir par remarquer que je ne suis pas vraiment démocrate <–<
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C'est à propos de l'opposition classique entre amour propre et amour de soi. L'amour de soi est une préférence naturelle pour soi-même (et la satisfaction de ses besoins naturels) là où l'amour propre est une création sociale, le produit du regard que les autres porte sur nous, que l'on intériorise et qui nous pourrit la vie à force de nous comparer tout le temps avec les autres (la création de besoins artificiels). L'éducation pour Rousseau est donc une émancipation : il nous faut nous décoller de toutes les conventions sociales dont nous avons hérité, que nous subissons comme autant d'agression contre notre moi naturel qui n'est au fond qu'un pur sentiment de soi (le vague sentiment d'exister chaque fois qu'il s'agit de bouffer et de baiser, par opposition à la conscience de soi, qui naît de notre entrée dans l'histoire) pour recréer une nouvelle éducation plus en conformité avec nos vrais besoins. ps : une petite leçon sur le grand père de la démocratie directe par David Gordon ici http://www.youtube.com/watch?v=pd3CTDKrqBA
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Toutafé. Il est même l'auteur de l'entrée sur "Rousseau" dans l'histoire de la philo po dirigée par Strauss et Cropsey. Méphisto : Avant de lire l'Emile et de me maudire jusqu'à la fin des temps, essaie de lire au moins les passages du livre de T. Marshall (http://livre.fnac.com/a2515081/Terence-Marshall-A-la-recherche-de-l-humanite ) sur le sujet, histoire d'apprécier le rayonnement du personnage malfaisant. Si tu as accès à une bibliothèque universitaire, emprunte (pas la peine de l'acheter, sauf si le thème général du bouquin t'intéresse, notamment Strauss, Madison et le constitutionnalisme). Tiens, quand même, par exemple, c'est à cause de cet enculé de genevois que traîne dans toutes les conversations ordinaires cette idée qu'il existerait une culture du vrai soi en dehors de la civilisation (ou de la "pression sociale"), et qu'en conséquence, l'une des tâches de l'éducation démocratique serait de s'émanciper de la civilisation pour revenir à un état naturel enfin débarrasser du point des conventions sociales nécessairement mauvaises (le grand singe sans histoire et donc sans conscience). Encore une fois, mon auteur favori, c'est Hume, qui est en quelque sorte l'anti-Rousseau.
