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F. mas

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Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. Le blogue que tu nous soumets à lire me semble d'excellente facture. L'article de Ceaser est intéressant, même si effectivement, sa cible privilégiée semble être le new liberalism (progressiste, relativiste et socialisant), ce qui peut un peu affaiblir le sens de sa critique en nos contrées européennes (quand il s'adresse aux autres formes de libéralisme). Ce qui me semble important de souligner, c'est que les critiques adressées au libéralisme (critiques que je partage) peuvent très bien se faire sans quitter le libéralisme lui-même, ce que suggère d'ailleurs l'auteur de l'article (puisqu'il reconnaît que le conservatisme américain, pour certains, est surtout conservatoire du libéralisme du 18eme). ératoum : Je viens de lire l'annexe de l'article. Ceaser ne pense pas que le conservatisme us se réduise à une forme ancienne de libéralisme, contrairement à certains de ses petits camarades.
  2. Voir la fnac se casser la figure me réjouit plutôt. Ce truc qui a fait sa réputation sur son engagement culturel partisan est tellement associé dans mon esprit au mitterrandisme que la voir se transformer en virgin megastore low cost me fait penser qu'il y a quand même de temps en temps, une justice en ce bas monde.
  3. Ah zut, j'ai confondu. En même temps, c'est un peu tous des gros rougeauds à casquettes qui boivent de la mauvaise bière.
  4. C'est pas le signe de ralliement des types qui se marient avec leurs soeurs et qui vivent dans des caravanes en attendant que tombent les allocs ?
  5. Moi je vais porter plainte pour invocation stupide du parti gibelin sur ce forum. Je suis sûr qu'ya un article là dessus dans le code civil.
  6. Qui ? Zorro et les golfeurs ? Goser, tu t'embrouilles !
  7. Il y a aussi des golfeurs, dans le genre.
  8. Non, je suis mû par la haine de l'autre et le rejet de la différence, c'est plus large que ça.
  9. Meuh non, pas fascistes : NAZIS. On à tous des unifs Hugo Boss ici.
  10. Il faut au moins être neurologue pour faire la différence entre Aristote et Steevy. Si t'as pas un phd, tu peux pas, stou.
  11. Hou qu'c'est con et pleurnichard ! Il faut l'empailler lui.
  12. Je n'ai pas d'avis particulier sur la question, mais Vincent Bénard en a un, qu'il me semble intéressant de prendre en compte (comme tout l'article d'ailleurs) http://www.contrepoints.org/2012/10/02/99044-pourquoi-le-liberalisme-est-la-solution-a-la-crise-financiere
  13. Je m'intéressais à titre personnel aux révoltes antifiscalistes pour une raison bien particulière, à savoir déconstruire la trame narrative nationale ressasser régulièrement (notamment sur ce forum) à propos de ce pays. A croire certains, l'histoire de France est un long fleuve tranquille qui, de l'Etat royal en passant par la révolution française jusqu'à aujourd'hui devait mener nécessairement au socialisme. On invoque en général les mannes de Tocqueville, on bricole autour du colbertisme et du socialisme municipale, des écrits de Claude Nicolet et consorts une histoire illibérale qui est à l'origine de ce mal libéral français qui est la haine de soi, et de ce mal socialiste qui est le contentement de soi. Expliquer qu'il y a eu des résistances à l'impôt, à la centralisation politique, au pouvoir royal puis républicain, que le jacobinisme révolutionnaire ne peut se penser non plus sans les résistances de la société civile ou rappeler que l'Etat social qui est en train de mourir sous nos yeux n'a que 50 ans (et n'est ni la conséquence logique, ni la continuité historique des autres régimes politiques français) me semblent autant de raisons de ne pas désespérer. Comme dirait l'autre, le désespoir en politique est une sottise absolue.
  14. F. mas

    Supa Playlist!

    L'humeur du moment
  15. Merci pour toutes ces infos, Dr Bell.
  16. On peut aller très loin dans l'étude des révoltes antifiscalistes qui ont jalonné la période moderne jusqu'à la fin du 19eme. J'ai déjà cité ici deux études que j'ai lu sur le sujet, et que je conseille fortement : il y a "La rébellion française" de Jean Nicolas http://mcv.revues.org/171. Moins long et plus synthétique : Yves Marie Bercé, Croquants et nu pieds (ce dernier est vraiment excellent). Sinon, Rothbard évoque avec sympathie la fronde et les jacques dans son economics thought before Adam Smith sous l'angle de la révolte antifiscaliste http://mises.org/books/histofthought1.pdf Rien que pour ça, même les plus rétifs aux écrits de Rothbard devraient faire chapeau bas. Sinon, je me souviens d'un excellent dossier dans Offensive libertaire sur le sujet http://offensive.samizdat.net/spip.php?rubrique42
  17. J'ai eu la chance d'avoir un bon professeur qui a fait sa thèse sur Wittgenstein, ce qui m'a poussé à le ruminer pendant longtemps (et je ne prétends pas le posséder totalement, loin de là). http://www.institutvilley.com/Philippe-de-Lara
  18. C'est fou ce que la trouille peut servir comme élément modérateur à la passion antireligieuse de la gauche.
  19. Je vote pour cette partie.
  20. Il y a Alexandre Nevsky de Eisenstein, qui est excellent. Curieusement, j'ai un faible pour les chevaliers teutoniques dans l'histoire
  21. Il y a plein de types curieux qui appartiennent à mon panthéon personnel, et qui ne sont pas nécessairement libérales ou même en odeur de sainteté chez ceux qui s'intéressent à la philosophie. Je pense en particulier à Castoriadis (dans le genre freudomarxiste) ou même Hegel (dont les travaux les plus compréhensibles ne sont pas dénués d'intérêt, après inventaire) et Rorty (qui a eu l'immense mérite de me réveiller de mon long sommeil dogmatique, comme dirait l'autre).
  22. Si tu veux Ce n'est pas vraiment un argument, parce que la réponse qu'il fait est conditionnée à une affirmation émotiviste sur le statut de l'éthique. Cette affirmation découle directement de sa position en faveur de la philosophie analytique, et de la distance mise entre jugement de faits (reposant ici sur des relations logiques) et jugements de valeur (qui se réduisent à des émotions sans statut épistémologique particulier). Cela revient donc à faire une erreur de catégorie et une démonstration d'aveuglement volontaire : là où on lui demande de présenter de la méta-éthique en gros, il répond par des exemples d'éthiques particulières, tout simplement parce que sa sensibilité philosophique l'a rendu incapable d'envisager la possibilité d'un discours rationnel touchant à l'éthique. En termes moins choisis, ça l'a rendu complètement con sur certains sujets. C'est aussi comme ça que je m'explique les accès d'irrationalisme des Russell, Wittgenstein et consorts (Putnam, etc.). Zweig : bingo ! Je parlais de l'intro aux sciences cognitives. Je suis d'accord sur la seconde affirmation. Sur la question de la volonté, on revient au problème soulevé : la relation entre ce qu'on appelle volonté et sa traduction "cérébrale"( pas sûr que la volonté puisse par ex se ramener aux mécanismes de récompense et de motivation, mais c'est un vaste débat là).
  23. Si tu as le bouquin dont je parles sous la main, dans l'un des premiers articles, il y a un schéma que je trouve assez bien fait qui résume l'écart entre le fonctionnement (biologique, chimique, etc) du cerveau et les représentations qui sont utilisées ordinairement pour décrire (ou prescrire) la vie de l'esprit. Est-ce qu'il y a un fondement biologique ou neuromachin à la volonté par exemple ? Ou est-ce seulement une convention linguistique qui flotte un peu dans les airs (et dans les écrits philosophiques) ?
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