Adrian Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 Le Monde et 106 autres rédactions dans 76 pays, coordonnées par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), ont eu accès à une masse d’informations inédites qui jettent une lumière crue sur le monde opaque de la finance offshore et des paradis fiscaux. Les 11,5 millions de fichiers proviennent des archives du cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialiste de la domiciliation de sociétés offshore, entre 1977 et 2015. Il s’agit de la plus grosse fuite d’informations jamais exploitée par des médias. Les Panama Papers révèlent qu’outre des milliers d’anonymes, de nombreux chefs d’Etat, des milliardaires, des grands noms du sport, des célébrités ou des personnalités sous le coup de sanctions internationales ont recouru à des montages offshore pour dissimuler leurs actifs. C’est sur une véritable mine d’or qu’ont mis la main Le Monde et ses partenaires. Une base de données inédite tant par son ampleur que par son contenu remise par un lanceur d’alerte anonyme au journal allemand Süddeutsche Zeitung. Le quotidien l’a partagée avec le Consortium international de journalisme d’investigation (ICIJ), organisation et réseau indépendant de Washington, déjà à l’origine des « Offshore Leaks », des « Lux Leaks » et, plus récemment, des « SwissLeaks ». Pendant un an, 378 journalistes issus de 107 médias dans 77 pays ont travaillé sur ces « Panama Papers », qui retracent quasiment jour par jour le fonctionnement de la firme panaméenne de domiciliation de sociétés offshore Mossack Fonseca. Créé en 1977 au Panama, l’un des plus grands trous noirs de l’économie mondiale, ce cabinet est aujourd’hui l’une des clés de voûte du business mondial et opaque des paradis fiscaux, avec des bureaux dans plus de 35 pays. Pour presque chacune des 214 488 structures offshore créées ou administrées par Mossack Fonseca au cours de ses quarante années d’existence, la base de données fournit pêle-mêle registres, documents officiels, passeports, contrats et correspondances internes. Des fichiers qui permettent parfois de dévoiler les véritables propriétaires et activités de ces sociétés, inaccessibles au public, et même souvent aux autorités, en raison de l’opacité qui règne dans ces juridictions offshore. « Affaires », banques, grandes fortunes et footballCette immense caverne d’Ali Baba de l’évasion fiscale, qu’un journaliste mettrait plusieurs décennies à explorer seul en travaillant jour et nuit, récèle des milliers de noms de ressortissants de plus de 200 pays ou territoires différents. Si la plupart sont inconnus du grand public, on y retrouve aussi des centaines de figures de premier plan, issues des univers politique, économique, sportif, culturel et même criminel, sur lesquels les membres du réseau ICIJ ont enquêté en commun pour déterminer quelle utilisation ils ont fait de leurs montages offshore transnationaux. Le Monde a aussi enquêté sur des sociétés-écran liées aux grandes fortunes françaises, sur des affaires politico-financières, des banques hexagonales et des personnages importants du football français. Au-delà des innombrables noms et histoires, les « Panama Papers » brossent un portrait quasiment en temps réel d’un système créé par et pour l’opacité de ses bénéficiaires. Les données, qui s’étendent jusqu’à la fin de l’année 2015, montrent que les avancées récentes de la réglementation des paradis fiscaux sont loin d’avoir facilité la vie des autorités chargées de lutter contre le blanchiment, la corruption et la fraude fiscale. A chaque nouveau tour de vis inspiré par la pression internationale, les artisans méticuleux de l’offshore comme Mossack Fonseca trouvent une nouvelle parade pour préserver la discrétion de leurs clients – avec la complicité de plus de 14 000 banques et cabinets d’avocats fiscalistes qui jouent les intermédiaires financiers. Ce sont toutes ces histoires que Le Monde va vous raconter tout au long de la semaine dans ses éditions papier et numériques, dans le cadre de l’opération « Panama Papers ». http://www.lemonde.fr/evasion-fiscale/article/2016/04/03/panama-papers-une-plongee-inedite-dans-la-boite-noire-des-paradis-fiscaux_4894823_4862750.html Article sur Poutine et son clan Sur le premier ministre islandais
Tortue joviale Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 Des politiciens? Des affaires politico-financieres? Hum, ca pourrait etre croustillant.
Hank Rearden Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 Il faudrait qu'il y ait quelques politiciens francais...
Adrian Posté 3 avril 2016 Auteur Signaler Posté 3 avril 2016 Il faudrait qu'il y ait quelques politiciens francais... Il y a Cahuzac !
Tramp Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 Oh l'immonde qui fouille encore les comptes en banque des gens... 2
chameau Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 zzzZzZzzzzZZzzZzzZzz..... genre c'est un méga scoop...
Marlenus Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 Il faudrait qu'il y ait quelques politiciens francais... Y en a; Le journaliste du monde l'a confirmé. Par contre il faudra attendre le milieu de la semaine pour connaitre les noms. Pour l'instant seul Platini a été cité comme français. 1
Hank Rearden Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 C'est bien ....de bons gros étatistes donneurs de leçon de morale j'espère. ..
PABerryer Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 Je suppose qu'ils livreront le nom des journalistes français qui y ont eu recours?
Bézoukhov Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 Ah, ben j'ai compris pourquoi ils avaient pas le temps de couvrir les restes du monde ce week-end... Enflures de collabos .
FabriceM Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 Moui. Beaucoup de bruit, beaucoup de violations de vie privée, mais à part ça .. dur de dire ce que ces "révélations" peuvent changer. A priori, on n'a pas de preuve qu'une portion significative des sociétés crées soient illégales ou même en lien avec de l'optimisation fiscale de haut niveau. Mais étant donné que les Iles vierges Britanniques sont en tête de liste des "paradis fiscaux" de destinations, ça pourrait être un message envoyé à la grande bretagne par les US style "en cas de connerie (brexit), voilà vers qui sera dirigé la meute"
Johnnieboy Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 Bah, pour le premier ministre islandais c'est pourtant clair : il n'a pas déclaré sa société offshore alors que la loi l'obligeait de le faire en tant que candidat ou élu. De plus, il est fortement soupçonné d'avoir pris des décisions politiques favorisant ses investissements.
FabriceM Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 Bah, pour le premier ministre islandais c'est pourtant clair : il n'a pas déclaré sa société offshore alors que la loi l'obligeait de le faire en tant que candidat ou élu. De plus, il est fortement soupçonné d'avoir pris des décisions politiques favorisant ses investissements. Quelques milliers comme ça, et on pourra effectivement dire que les journaleux sont tombés sur une mine.
Marlenus Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 Quelques milliers comme ça, et on pourra effectivement dire que les journaleux sont tombés sur une mine. Visiblement, il y a de quoi. Déjà 140 dirigeants politiques épinglés. Outre ceux dont on a déjà parlé, les présidents ukrainiens et argentin, le premier ministre pakistanais, etc.
Neomatix Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 Euh, ça a fait tilt et je viens de vérifier. Les chefs de gouvernement islandais, ukrainiens, argentins, pakistanais se réclament tous du libéralisme économique. L'immonde et autres collabos ont l'intégrité journalistique sélective ou les libéraux économiquement ont davantage de chances de planquer leur pognon ?
Escondido Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 Que peut-on espérer des ces fuites ? Des mesures renforcées d'espionnage de la vie privée ?
FabriceM Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 Déjà 140 dirigeants politiques épinglés. C'est à dire ? Le fait d'être clients ne fait pas de ces personnes des délinquants présumés.
Lameador Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 C'est à dire ? Le fait d'être clients ne fait pas de ces personnes des délinquants présumés. lol Effectivement, ça semble être potentiellement un gros truc, qui va permettre de casser quelques carrières par ci par là Mon impression, c'est que des services étatiques puissants (je penserais plutôt au "deep state" US) ont décidé de siffler la fin de la récréation sur les paradis fiscaux domiciliés hors des US. Une sorte de suite de FATCA et de l'affaire UBS.
Fenster Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 Patrick Balkany est aussi visiblement dans le lot...
Tramp Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 Vous remarquerez qu'aucun journaliste Francais n'a jamais osé faire fuiter les déclarations de patrimoine des élus consultables en préfecture. Aucun. 3
Rincevent Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 Dites, on sait d'où elles viennent, au fait, ces données ?
Hayek's plosive Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 Les 11,5 millions de fichiers proviennent des archives du cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialiste de la domiciliation de sociétés offshore, entre 1977 et 2015.
Hayek's plosive Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 Pour l'instant pas d'americains dans les noms cités.
Arna Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 80 ans plus tôt, ça aurait été les actifs des juifs. Les journalistes sont toujours autant des putes au service de l'air du temps. 3
Hayek's plosive Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 The 12 heads of state are: Mauricio Macri, president or Argentina. Bidzina Ivanishvill. ex PM of Georgia Sigmundur something something, PM of Iceland. Ayad H. Allawi, ex PM of Iraq. Ali Abu-Ragheb, ex PM of Jordan. Hamad Jasim J.M. Al-Thani, ex PM of Qatar. Sheik Al-Thani, Emir of Qatar. HRH Prince Salman, King of Saudi Arabia Ahmad Al-Nirghani, ex-president of Sudan Sultan Al-Nahyan, president of the UAE. Pavlo Lazarenko, ex-PM of Ukraine. Petro Poroshenko, president of Ukraine. But wait. There's more. Mohammed VI of Morocco might also be involved. Mossack Fonseca created the company to which his personal yatch is registered. Family members of Ilham Aliyev, president of Azerbajan also used Fonseca to manage mining and real estate investments. 8 High echelon communist party members of People's Republic of China also used their services. Xi Jinping is amongst them, who's linked to two businesses in the British Virgin Islands. Owi. Xi Jinping. The data contains secret offshore companies linked to the families and associates of Egypt's former president Hosni Mubarak, Libya's former leader Muammar Gaddafi and Syria's president Bashar al-Assad. Trop facile. Six members of the UK’s House of Lords, three former Conservative MPs and dozens of donors to UK political parties have had offshore assets. Minor update 3: David Cameron possibly involved: his deceased father had obtained Fonseca's services Sans oublier le plus evident: Revealed: the $2bn offshore trail that leads to Vladimir Putin
Hugh Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 Salut. Je parie que quelqu'un va dire: "nous allons créer plus d'impôts et de la bureaucratie pour lutter contre le blanchiment, la corruption et la fraude fiscale..." Théorie du complot: ICJ est parrainée par George Soros. Il n'y a pas d'américans importante dans la liste. (http://www.zerohedge.com/news/2016-04-03/unprecedented-leak-exposes-criminal-financial-dealings-some-worlds-wealthiest-people)
Rincevent Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 On n'investit jamais assez dans la sécurité informatique. Jamais, jamais, jamais. Si vous saviez toutes les possibilités d'injection SQL que j'ai vu dans ma carrière (et pourtant je suis encore jeune), si vous saviez... Et là, je ne parle que du tout petit truc dont je suis spécialiste, j'imagine à peine le reste.
Fenster Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 Salut. Je parie que quelqu'un va dire: "nous allons créer plus d'impôts et de la bureaucratie pour lutter contre le blanchiment, la corruption et la fraude fiscale..." Théorie du complot: ICJ est parrainée par George Soros. Il n'y a pas d'américans importante dans la liste. (http://www.zerohedge.com/news/2016-04-03/unprecedented-leak-exposes-criminal-financial-dealings-some-worlds-wealthiest-people) Dans la section About du site des Panama Papers : Legal There are legitimate uses for offshore companies, foundations and trusts. We do not intend to suggest or imply that any persons, companies or other entities included in the ICIJ Power Players interactive application have broken the law or otherwise acted improperly. If you find an error in the database please get in touch with us: contact@icij.org
FabriceM Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 Dites, on sait d'où elles viennent, au fait, ces données ? Dans l'article du monde cité dans le premier message : Que sait-on de la source des « Panama Papers » ? Le « leak » qui a mis au jour le scandale des Panama Papers a permis la fuite de millions de documents et données de la firme panaméenne Mossack Fonseca. Elle provient d’une source qui a remis gracieusement au Süddeutzsche Zeitung les fichiers de la firme spécialisée dans le montage de sociétés offshore. Pour le protéger, l’identité du lanceur d’alerte n’a pas été divulguée aux médias partenaires du Consortium international de journalistes d’investigation (ICIJ) qui ont travaillé sur l’enquête. L’authenticité des fichiers a toutefois pu être vérifiée à deux reprises, par la Süddeutzsche Zeitung et par Le Monde. Plusieurs fractions de ce « leak », parcellaires et plus anciennes, avaient été vendues aux autorités fiscales allemandes, américaines et britanniques au cours des dernières années, une procédure qui est devenue relativement habituelle, notamment en Allemagne. La France fait ainsi partie des pays qui se sont vus proposer l’achat d’une partie des « Panama Papers ». Outre-Rhin, les investigations sur la base de ces documents ont donné lieu à une série de perquisitions en février 2015 contre des banques allemandes soupçonnées de complicités de blanchiment et de fraude fiscale. Pour l'instant pas d'americains dans les noms cités.Et quasiment pas en Europe-UK non plus.
Neomatix Posté 3 avril 2016 Signaler Posté 3 avril 2016 Pour le protéger, l’identité du lanceur d’alerte n’a pas été divulguée aux médias partenaires du Consortium international de journalistes d’investigation (ICIJ) qui ont travaillé sur l’enquête.Par contre les identités des réfugiés fiscaux sont largement divulguées sans aucun soucis. 'tain de collabos.
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