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Bayrou, de secours devient premier ministre


Combien de temps va-t-il durer ?  

36 membres ont voté

  1. 1. Combien de temps va-t-il durer ?

    • Moins d'un 1 mois
    • 1-3 mois
    • Jusqu'à une nouvelle dissolution en juillet
    • 1 an
    • 2 ans
      0
    • Jusqu'à la prochaine présidentielle


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Posté
1 hour ago, Lancelot said:

Je suis d'accord avec sa première phrase, c'est juste qu'il a l'air de penser que c'est une bonne chose.

Pas d'accord. Des tas de personnes, entrepreneurs et autres ont participé à la construction du pays. L'État a construit et aussi beaucoup détruit.

  • Yea 3
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Maintenant que Bayrou a fait passer le budget de LFI, il est temps pour lui de lancer un débat sur le sexe des anges

 

Citation

Immigration : François Bayrou veut un débat « plus large » que le droit du sol, sur « qu’est-ce que c’est qu’être français »

 

 

  • Haha 3
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Tiens, a propos de Bayrou :

https://www.lepoint.fr/politique/liaison-aerienne-paris-orly-pau-le-caprice-de-francois-bayrou-07-02-2025-2581764_20.php

Parce qu'il faut reconnaître qu'avoir seulement une liaison CDG-Pau est inacceptable et qu'il est totalement normal qu'un premier ministre fasse du chantage à une entreprise privée pour rétablir un produit déficitaire.

C'est dans ces occasions là que j'ai des envies hors chartre et considère qu'une intervention type Trump-Musk ou FMI-BCE n'arrivera pas trop tard.

Posté

Le gars vient de tripler la taxe sur les billets d’avion. 

  • Sad 2
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Il y a 16 heures, Astral a dit :

Tiens, a propos de Bayrou :

https://www.lepoint.fr/politique/liaison-aerienne-paris-orly-pau-le-caprice-de-francois-bayrou-07-02-2025-2581764_20.php

Parce qu'il faut reconnaître qu'avoir seulement une liaison CDG-Pau est inacceptable et qu'il est totalement normal qu'un premier ministre fasse du chantage à une entreprise privée pour rétablir un produit déficitaire.

C'est dans ces occasions là que j'ai des envies hors chartre et considère qu'une intervention type Trump-Musk ou FMI-BCE n'arrivera pas trop tard.

Encore une jolie illustration que le cumul des mandats est une stupidité. Comme PM il peut très bien faire appel aux appareils de l'état. Mais là, comme il l'a promis à 4 péquenots pallois, il veur l'imposer à une entreprise privée.

 

Malheur malheur !

  • Yea 1
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Suis étonné comment Bayrou résiste bien à l'affaire Bétharram.

 

 

Le gars dis les yeux dans les yeux n'avoir jamais été informé de quoi que ce soit de violences ou de violences a fortiori sexuelles alors qu'il y a pleins d'articles de presses qui en parlait et que lui même s'est présenté pour défendre l'institution à l'époque.

Ou alors quand il dit ne pas connaitre le prêtre pédophile alors que sa femme était à l'enterrement de celui-ci et que lui même a rencontré le magistrat en charge de l'affaire pour lui expliquer à quel point c'était un gars bien.

 

https://www.francetvinfo.fr/politique/gouvernement-de-francois-bayrou/affaire-notre-dame-de-betharram-que-savait-francois-bayrou-des-differents-cas-de-violences-au-sein-de-l-etablissement_7072320.html

 

 

Cela me fait penser aux scandales anglais avec les politiques qui eux aussi savaient mais sont passé tranquille...

 

 

 

 

 

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2 hours ago, Rübezahl said:

Bayrou fait bien tout comme il faut ce que la bureaucratie lui demande.

La bureaucratie le laisse tranquille.

Raté.

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14 hours ago, Johnnieboy said:


Pareil, c'est pourtant explosif.

Je viens d'entendre un député RN sur le sujet et je comprends mieux.

Ils soutiennent totalement Bayrou pour le coup en disant que c'est une affaire totalement monté par des gauchistes.

Ils achètent la défense "Si j'avais eu connaissance des problèmes, je n'y aurais pas mis mes enfants".

 

Bon, ils disent qu'il faut laisser faire la justice, mais clairement pour l'instant, c'est un soutien du RN qu'il a sur le sujet.

 

Posté
On 2/14/2025 at 6:28 PM, Marlenus said:

Suis étonné comment Bayrou résiste bien à l'affaire Bétharram.

 

Ca commence à sentir le roussi tout de même.

LFI cherche à instrumentaliser l'affaire, et tous les médias consacrent désormais une bonne partie de leur ligne éditoriale à ce sujet.

 

Personnellement, je viens seulement de m'y intéresser, et c'est vraiment consternant : une affaire qui implique plusieurs personnes et qui s'étale sur des décennies. Difficile de ne pas y voir une dérive "systémique".

Et surtout je découvre ébahi que la femme de Bayrou était enseignante dans ce lycée au moment des faits. Ce qui m'étonne, c'est que ce petit détail est rarement relayé...

Posté
2 minutes ago, Largo Winch said:

 

Ca commence à sentir le roussi tout de même.

LFI cherche à instrumentaliser l'affaire, et tous les médias consacrent désormais une bonne partie de leur ligne éditoriale à ce sujet.

 

Personnellement, je viens seulement de m'y intéresser, et je découvre ébahi que la femme de Bayrou était enseignante dans ce lycée au moment des faits. Ce qui m'étonne, c'est que ce petit détail est rarement relayé...

Cela a commencé à sortir réellement depuis que j'ai posté effectivement.

 

Pour le coup il a ajusté sa défense. Et si il avait joué comme cela depuis le début, cela aurait put passer.

Là moins bien.

 

Mais comme le RN a décidé de le soutenir dans cette affaire, cela devrait passer.

 

  • 2 weeks later...
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Gloubi boulga mental :

 

Citation

Aux « trois vertus républicaines, liberté, égalité, fraternité », qui fondent la « nation », le chef du gouvernement suggère, dans Le Figaro,d’« ajouter la laïcité et le contrat social » lors de ce débat. « La laïcité philosophique et religieuse est une immense conquête, terriblement contestée sur la planète. Elle est notre force. Je crois qu’elle doit être complétée par une laïcité politique : ce n’est pas parce que quelqu’un n’est pas d’accord avec moi que je veux l’écraser », détaille le premier ministre. « Quant au contrat social, il fait que le principe de notre vie en commun n’est pas le “chacun pour soi”, mais le “tous pour un. Ces questions sont des composantes de ce que nous sommes comme peuple », ajoute-t-il.

 

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Déjà que "liberté, égalité, fraternité ou la mort" c'est très fumeux pour essayer de définir la nation mais ajouter le "contrat social"... :toufou:

 

il y a une heure, Lugaxker a dit :

Il donne le change au RN pour sa non-censure.

On m'a vendu le RN comme le défenseur de la culture française et des cultures régionales, j'ose espérer qu'elles remontent un peu plus loin dans le temps et qu'elles sont plus tangibles qu'une loi votée avec grande difficulté il y a un petit siècle... Enfin bon, que ne ferait-on pas pour emmerder les nouarabes au nom des "valeurs républicaines". C'est vraiment consternant

Posté

Ça y est ! Victoire ! On privatise ! Après moulte hésitations devant un actif aussi stratégique pour la nation, enfin une décision courageuse qui restera dans les livres d’histoire !

 

Citation

La première privatisation signée François Bayrou pourrait bien concerner 60 millions de consommateurs, un magazine né en 1970 sur une idée d’une autre figure de la droite, Valéry Giscard d’Estaing, alors ministre des finances. Après bien des hésitations, la décision de céder ce titre en difficulté avait été prise par Michel Barnier en novembre

 

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Il y a 8 heures, Tramp a dit :

La première privatisation signée François Bayrou

C'est marrant, j'aurais plutot tendance à penser "La seule privatisation signée...". Mais on va encore m'accuser de faire du mauvais esprit.

  • 5 weeks later...
  • 2 weeks later...
Posté

«A la limite de l’emploi fictif» : le procès en immobilisme de François Bayrou est-il justifié ?

 

Citation

 

Alors que dimanche 13 avril, le Premier ministre franchira le cap des quatre mois passés à la tête du gouvernement, son apparent attentisme demeure sous le feu des critiques. Y compris dans son propre camp. «Il ne se passera malheureusement pas grand-chose de décisif dans les deux ans», lâchait ainsi Edouard Philippe, fin mars, lors du congrès de son parti Horizons.

 

Récemment, le compte «Projet Arcadie» s’indignait aussi sur le réseau social X, en réaction à un commentaire de la porte-parole du gouvernement Sophie Primas à propos de la «méthode Bayrou» : «Je n’avais jamais connu un Premier ministre qui bossait aussi peu. On est à la limite de l’emploi fictif.» Dans un article du 14 mars publié sur son site dédié à l’actualité parlementaire, cette ancienne collaboratrice parlementaire assurait que «pas moins de huit projets de loi sont en souffrance», dans la mesure où l’exécutif n’a pas demandé leur inscription à l’agenda des chambres du Parlement. Après vérification, sept de ces textes restent toujours non inscrits, bien qu’ils n’emportent pas d’enjeu majeur (il s’agit exclusivement de ratifier des ordonnances ou des traités internationaux).

[...]

 

Projet Arcadie relève également que, du point de vue de la production législative du gouvernement, «un seul texte, la loi d’urgence pour Mayotte, a été voté depuis que François Bayrou est arrivé à Matignon, en dehors des textes budgétaires». En réalité, d’autres projets de loi ont été adoptés durant ces quatre derniers mois, mais il s’agit soit de textes d’approbation d’accords internationaux, soit d’un projet lancé par un précédent gouvernement (loi d’orientation agricole portée par l’ancien ministre Marc Fesneau et dont l’examen avait débuté au printemps 2024).

 

 

De fait, une majorité des textes débattus et votés ces dernières semaines émanent des parlementaires. Que ce soit la lutte contre le trafic de drogue, les réformes de l’audiovisuel public ou du mode de scrutin pour les municipales à Paris, Lyon et Marseille, l’agenda parlementaire fait la part belle aux propositions de loi. Cas emblématique : celui du projet de loi sur la fin de vie qui, après avoir été impulsé par le gouvernement Attal, a finalement été, suivant la volonté de François Bayrou, confié aux députés et scindé en deux propositions de loi, l’une sur les soins palliatifs (plus consensuelle), l’autre sur «l’aide à mourir».

 

[...]

 

Dans cette missive, il fixait quatre priorités : l’éducation, l’accès aux soins, «le combat contre la bureaucratie» et les finances publiques. Mais toujours en s’appuyant sur les parlementaires (avec la proposition de loi visant à lutter contre les déserts médicaux), ou sur les réformes déjà engagées par les précédents gouvernements (via notamment le projet de loi simplification, fruit du travail des ex-ministres Bruno Le Maire et Stanislas Guerini).

 

«Du côté du gouvernement, la volonté est de s’associer au travail parlementaire, commente l’entourage de François Bayrou, joint par CheckNews. Les textes font l’objet d’un travail commun en amont, pendant, et en aval. Ce qui permet d’assurer leur vote.»

 

[...]

Concernant la mise en œuvre des lois votées, le bilan n’est pas beaucoup plus conséquent, selon le «baromètre de l’application des lois» de l’Assemblée nationale

[...]

Tandis que Bayrou est accusé d’être trop peu actif, le reproche inverse – «une inflation législative et une baisse de qualité des lois» – était adressé aux précédents gouvernements, souligne Christophe Le Digol auprès de CheckNews. «François Bayrou a acté qu’il aurait du mal à fabriquer des majorités sur un certain nombre de textes, donc il prend le temps de discuter», observe le politiste. Une logique de compromis que semble illustrer l’emploi du temps du Premier ministre. Outre de rares déplacements (fin 2024 à Mayotte pour cause de cyclone ; plus récemment dans le Cher afin de visiter le site d’un industriel de la défense ; chaque semaine à Pau où il assiste au conseil municipal de la ville dont il reste maire), l’essentiel de son agenda se compose d’entretiens avec les partenaires sociaux, acteurs de la vie économique ou associative, chefs de groupes parlementaires et élus locaux.


François Bayrou devient le Premier ministre le plus impopulaire depuis 10 ans

 

Citation

Selon le baromètre mensuel Odoxa (*) pour la presse régionale, dont votre journal, la cote de popularité du chef du gouvernement s’effondre de trois points en un mois et de sept points depuis qu’il est nommé, pour s’établir à 23 % d’opinion positive.

À titre de comparaison, François Bayrou est beaucoup plus impopulaire que ses prédécesseurs au même moment. Michel Barnier avait une cote de popularité à 42 % et Gabriel Attal à 44 %, soit quasiment 20 points de plus !
 

L’image détaillée du Premier ministre est par ailleurs très préoccupante pour lui. Pour 81 % des personnes sondées, le chef du gouvernement manque de charisme et n’est pas sympathique (63 %). Pire, 76 % estiment qu’il ne dit pas la vérité, qu’il n’est ni honnête ni proche des gens (71 %) et qu’il n’a pas de convictions profondes (59 %). Seuls les sympathisants de Renaissance (le parti macroniste) ont à 68 % une bonne opinion du locataire de Matignon, ce qui fait quand même plus d’un tiers qui considère que ce n’est pas un bon Premier ministre.

[...]
La conséquence est que 7 Français sur 10 pensent qu’Emmanuel Macron devra nommer un autre Premier ministre dans l’année. Pire : 57 % sont favorables à une motion de censure contre le gouvernement.

 

  • Yea 1
Posté
Il y a 18 heures, Adrian a dit :

Seuls les sympathisants de Renaissance (le parti macroniste) ont à 68 % une bonne opinion du locataire de Matignon, ce qui fait quand même plus d’un tiers qui considère que ce n’est pas un bon Premier ministre.

 

32% c'est "plus d'un tiers" pour le journaliste de Libé ? :lol:

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Citation

Le gouvernement va lancer « une cellule d’accompagnement des collectivités » baptisée « CollectivAssur » et chapeautée par le médiateur des assurances, a déclaré lundi 14 avril le premier ministre, François Bayrou

[...]
« Nous avons désormais à faire retrouver à ce marché de l’assurance vis-à-vis des collectivités un fonctionnement normal », a commenté le premier ministre dans son discours. « C’est l’ensemble du plan d’action qui traduit notre conviction qu’une grande part de la solution tient à un meilleur accompagnement des collectivités. Je dois ajouter meilleur accompagnement et pression suffisante pour tous les décideurs privés et publics », a-t-il ajouté.
 

Cette cellule d’accompagnement et d’orientation est conçue comme le « point d’entrée » des collectivités rencontrant des difficultés à trouver une offre d’assurance. Elle sera placée auprès d’Arnaud Chneiweiss, médiateur de l’assurance, indépendamment de son équipe dédiée à la médiation. « Demain, l’élu ne sera plus seul », il sera « accompagné pour trouver le contrat qui lui convient », a déclaré le ministre de l’aménagement du territoire, François Rebsamen, aux journalistes présents.

Les mesures pour répondre aux maires dont les communes ont été privées d’assurance ou qui ont dû souscrire des contrats aux primes ou aux franchises jugées exorbitantes ces dernières années comprendront également un aménagement du code des assurances sur les franchises, et de nouvelles directives pour la passation de marchés publics, a précisé un communiqué


Plan globale, accompagnement etc.. On est bien en France :D
 

Citation

La résiliation du contrat, que M. Olharan a contestée, en vain, devant le tribunal administratif, a été justifiée par l’assureur par des motifs juridiques. Mais l’élu fait évidemment le lien avec la tempête Alex qui a frappé la vallée de la Roya en 2020. « La commune a subi 10 millions d’euros de dégâts, le versement des indemnisations – 6 millions d’euros au total – s’est achevé en avril ou mai 2024, et j’ai reçu l’avis de résiliation en juin », raconte-t-il. Après contestation devant le tribunal administratif, son assureur, la SMACL, n’a reconduit que les contrats de responsabilité civile et de protection juridique, indispensables à la poursuite de l’activité de certains services municipaux.

C’est finalement le bureau central de tarification, une autorité administrative qui peut obliger un ou plusieurs assureurs à assurer sa commune, qui a débloqué le volet-clé des dommages aux biens. Il a désigné, mercredi 15 janvier, cinq assureurs (Groupama, Axa, Allianz, Generali et Swiss Life), qui devront se répartir le risque en 2025, pour une prime de 100 000 euros.

[...]
lain Chrétien, son vice-président, maire (Horizons) de Vesoul, qui a lui-même vu la prime d’assurance de sa commune tripler en six ans, pour s’établir à 300 000 euros en 2025. « Ce sont surtout des communes plutôt moyennes, car c’est à partir du moment où vous avez une crèche, un gymnase ou une piscine que les ennuis commencent », précise-t-il.

[...]

Ce dysfonctionnement, plusieurs rapports en ont détaillé les causes ces derniers mois ; pendant des années, le marché de l’assurance des collectivités locales a été dominé par deux acteurs, la SMACL, d’une part, et Groupama, d’autre part. Ce quasi-duopole, qui détenait environ 75 % du marché, a mené pendant des années « une politique commerciale de stabilité des prix à un niveau bas, déconnectée de l’inflation du coût et de la fréquence des sinistres », résume un rapport de la chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche-Comté, publié en novembre 2024.

En clair, les primes étaient trop basses. « Le marché était sous-tarifé pendant des années et, pendant tout ce temps, on a dansé sur un volcan éteint », résume M. Chrétien, cosignataire en 2024 d’un rapport sur l’assurabilité des biens des collectivités locales, avec Jean-Yves Dagès, ancien président de l’assureur Groupama.

« Il y a eu atrophie du marché, parce que la concurrence a entretenu les prix bas et a conduit à faire partir un certain nombre d’acteurs », explique Jean-François Husson, sénateur (LR) de Meurthe-et-Moselle et coauteur en 2024 d’un rapport d’information sur « les problèmes assurantiels des collectivités territoriales ». Un mouvement amplifié par la remontée des prix pratiqués par les réassureurs, auprès desquels les assureurs assurent eux-mêmes une partie des risques couverts.


[...]

Mais les émeutes urbaines de l’été 2023, qui ont coûté 200 millions d’euros aux assureurs pour les seules collectivités territoriales (dont 30 millions pour Groupama et 65 millions pour la SMACL), l’ont encore affaiblie. En 2024, la SMACL assurait néanmoins encore près de 10 000 collectivités locales.

Son directeur général, Patrick Blanchard, assume s’être engagé ces dernières années dans une politique de « sélection des risques », qui a conduit à « durcir » les conditions de participation aux appels d’offres. Mais il réfute l’idée d’une vague de résiliations de contrats en cours. « Notre niveau de résiliation, en 2024 comme l’année précédente, est de moins de 1 % », dit-il au Monde. Un chiffre qui ne prend toutefois pas en compte le non-renouvellement des contrats arrivés à échéance.

[...]

La prime d’assurance, explique son maire (divers droite), Nicolas Paget, a augmenté de 145 % depuis son élection, en 2020. « Début 2024, nos services techniques ont été cambriolés, il y en a eu pour 30 000 euros de matériel. En fin d’année, on s’est fait voler des tables et des chaises : 15 000 euros. Si on le déclare, après deux gros litiges en un an, on peut être certain que l’année prochaine, soit on ne sera plus assuré, soit notre cotisation va bondir. »

Après l’avoir envisagée, il a lui aussi renoncé à l’autoassurance : « A l’heure des difficultés budgétaires des collectivités, comment fera-t-on demain pour reconstruire une salle polyvalente, une salle de théâtre, une école, si on n’est pas assuré ? »

[...]

Le rapport Chrétien-Dagès préconise, quant à lui, la création d’un dispositif spécifique d’indemnisation du risque de violences urbaines, inspiré de celui consacré aux catastrophes naturelles ou du Gareat, qui couvre les risques terroristes.

Mais la solution ne viendra pas seulement de l’Etat. « Les maires doivent aussi prendre leur part », juge M. Schramme, du côté des assureurs, en plaidant pour une meilleure gestion des risques, notamment climatiques. « Aujourd’hui, une collectivité doit avoir mis en place un plan communal de sauvegarde, mais, dans 60 % des collectivités, ce plan n’est pas à jour. » Inventorier les biens à assurer, améliorer la prévention, recourir à un courtier ou désigner un référent assurance au sein des services municipaux : les idées ne manquent pas. Reste à convaincre les maires qu’ils ont tout intérêt à les mettre en œuvre.

« Beaucoup d’éléments sont absents des cahiers des charges des collectivités. Et le réflexe des assureurs, quand ils ont du mal à connaître les risques qu’ils ont à assurer, c’est de majorer les primes et les franchises », prévient Vladimir Dolique, président de section à la chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche-Comté.

 

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Si les mairies arrêtaient de se prendre pour le club med, elles auraient beaucoup moins à assurer. 

  • Yea 2
Posté
Il y a 10 heures, Tramp a dit :

Si les mairies arrêtaient de se prendre pour le club med, elles auraient beaucoup moins à assurer. 

Je crains que ce soit une tendance lourde pour beaucoup de mairies, départements, ministères, etc.

Et il y a d'ailleurs un effet de vases communicants entre festif/social/court-terme et admin de long-terme.

Et on voit bien que ceux qui privilégient le CT, c'est largement car ils sont incapables même d'envisager le long-terme, car la création d'une clientèle dépendante prime absolument tout le reste.

  • Yea 1
Posté

Moui. Ce qui a changé en 20 ans c’est pas l’empreinte immobilière des collectivités de taille moyenne.

 

C’est la tempête Bjorn qui est la seule catastrophe naturelle non volcanique à faire cramer des trucs.

 

L’incapacité des communes à faire l’inventaire de leurs risques, les relations contre natures entre mutuelle et fonctionnaires / responsables politique c’est pas nouveau. Les catastrophes naturelles vraiment naturelles augmentent sûrement, mais pas au point de générer des refus d’assurance partout en France.

  • Yea 1
Posté
Il y a 2 heures, Bézoukhov a dit :

Les catastrophes naturelles vraiment naturelles augmentent sûrement,

De ce que je lis a priori non.

Par contre avec une nature ceteris paribus et une démographie/empreinte localement multipliée par N, oui les dégâts sont forcément multipliés.

Posté

Ce matin, en conférence de presse, Bayrou annonce que pour éponger la dette, il faudrait que chaque français paye 50 000€.

 

En 2017, Fillon disait à peu près la même chose et il a été euthanasié politiquement

Posté
il y a 38 minutes, stop-fisc a dit :

Ce matin, en conférence de presse, Bayrou annonce que pour éponger la dette, il faudrait que chaque français paye 50 000€.

 

En 2017, Fillon disait à peu près la même chose et il a été euthanasié politiquement

La prise de conscience avance lentement mais elle avance (je veux y croire)... 

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