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André

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Tout ce qui a été posté par André

  1. C'est un peu l'idée qui ressort l'échelle de Kinsey.
  2. Je ne pense pas que l'homosexualité nécessite une quelconque justification.
  3. Dans la fonction publique statutaire ?
  4. Si l'on sélectionne homme/fonctionnaire/statutaire, on obtient que l'homme gagne €260 de plus que la femme. Chose, évidemment, strictement impossible. Je crois que l'on peut jeter directement ce "convertisseur" à la poubelle.
  5. Comme on s'en prend physiquement au meurtrier qui tente de s'échapper. Si tu évacues le Droit naturel, tu te trouves avec un problème de légitimité de l'usage de la force.
  6. Je ne suis pas de cet avis. Ta définition laisse parfaitement la voie ouverte à l'esclavage institué légalement.
  7. Encore une fois, cette définition trop large qui évacue la référence au Droit naturel ne règle rien. Quid du rapport à la loi ? Quid d'une loi liberticide ? Quid de l'interdiction faite à un enfant d'aller jouer quand il doit faire ses devoirs ?
  8. Au contraire cela importe beaucoup, puisque la liberté, comme tous les autres droits naturels, n'a de sens qu'en rapport aux relations entre individus en accord avec le Droit naturel. Tout seul perdu dan la jungle, on peut effectivement faire beaucoup de chose, d'autres moins ou pas ; mais cela n'a rien à voir avec la liberté. La question de la liberté ne se pose pour Robinson que le jour où apparaît Vendredi. (Je reste d'ailleurs persuadé qu'il s'agit d'un clin d’œil de Defoe - Friday/Free Day).
  9. J'avoue ne pas comprendre cette phrase. Si la justice interdit une chose à quelqu'un, c'est qu'il n'en a tout simplement pas le droit. Je ne vois pas où se situerait l'opposition. Le droit à tenir autrui en n'esclavage n'existe pas. Pas plus que le droit de tuer un enfant en bas âge.
  10. Je crois qu'il s'agit là d'une erreur fatale. Je pense, dans une optique libérale, qu'il faut, au contraire, définir la liberté de manière plus précise et restrictive. Sous peine de tomber dans les apories classiques (la liberté doit se conquérir et pourtant c'est une réalité inaliénable, la liberté est un idéal mais aussi un fait naturel, on ne peut définir la liberté ni l'objectiver sans l'anéantir, etc.) dont se servent les liberticides de tous bords pour nier la liberté politique fondamentale de l'individu. À mon sens, ta définition trop générale prête le flanc. Ainsi, un enfant de 8 ans ne peut rarement faire ce qu'il veut et subit la contrainte de ses parents ou de ses professeurs. Mais cela ne concerne en rien la liberté définie par le libéralisme, qui est une liberté politique et s'applique aux relations entre individus de même capacité et aux relations avec l'État, de même qu'à l'obligation de ce dernier de protéger et faire respecter la liberté des individus et entre individus. Par ailleurs, la référence au Droit naturel est absolument essentielle. Ta définition trop large laisse aisément le champ libre à toute législation liberticide qui violerait les droits naturels des individus - dès lors que l'on admet que la loi n'est pas une contrainte violente, surtout dans cadre démocratique sur base du postulat du contrat social.
  11. L'auteur de l'article se fait proprement descendre en flammes dans les commentaires de son blog.
  12. Pas vraiment, sauf en faisant preuve d'une très grande mauvaise foi. Sinon, pourquoi ne pas également dénoncer le fait que prohiber le meurtre, ce serait "attenter à la liberté du meurtrier" ? La liberté que prône les libéraux est très bien définie au contraire : il s'agit d'une liberté politique liée à la protection du droit naturel - essentiellement contre l'État - de tout un chaque de faire ce qu'il veut tant qu'il ne porte pas atteinte aux droits naturels d'autrui.
  13. À plusieurs reprises Lacan a bien dit qu'il se moquait du monde. Ainsi, lors d'une conférence à Bruxelles en 1977 : "Notre pratique est une escroquerie : bluffer, faire ciller les gens, les éblouir avec des mots qui sont du chiqué, c’est quand même ce qu’on appelle d’habitude du chiqué — à savoir ce que Joyce désignait par ces mots plus ou moins gonflés — d’où nous vient tout le mal."
  14. André

    Senscritique.com

    Larry le liquidateur ?
  15. À partir du moment où le QWERTY est plus largement employé dans le Tiers-monde (Amérique latine, Philippines, Afrique anglophone, Inde, etc.) que l'AZERTY, il est loin d'être évident que le Δ du QWERTY soit vraiment positif.
  16. On est plus privilégié en tapant sur un clavier Qwerty ou un Azerty ?
  17. Il y a un siècle cela aurait pu être intéressant.
  18. Les Philippines ont surtout été une colonie espagnole pendant 350 ans
  19. Il s'agit surtout toujours des trois ou quatre même photographies qui tournent en boucle dans ses milieux. Ce qui signifie bien qu'il s'agissait vraiment d'une anecdote montée en épingle. Alors que des femmes portant foulard, voile, burqa, etc. dans les pays musulmans à la même époque, il y en a à la pelle.
  20. J'ai une autre thèse. Et elle est ironiquement triste : la diminution de la liberté dans nos sociétés actuelles ne serait pas due à la taille du territoire, mais au succès du libéralisme et du capitalisme. La France, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, la Belgique, etc. ne sont pas plus grands aujourd'hui qu'à la fin du 18e siècle. La taille du territoire ne semble donc pas le facteur déterminant de la perte de la liberté. Qu'est-ce qui a fondamentalement changé dans ces pays entre 1800 et nos jours ? Ils sont devenus incroyablement plus riches grâce au libéralisme et au capitalisme. Ce qui a permis à l'État de dégager des moyens financiers énormes, jamais vu auparavant, via la fiscalité. Et mener une politique chaque fois plus intrusive et liberticide en nourrissant une administration chaque fois plus éléphantesque. Si les sociétés occidentales du 19e siècle étaient plus libérales qu'aujourd'hui, ce n'est donc pas à cause de la taille, mais parce que les gouvernements disposaient alors de moins de moyens qu'actuellement. Et si les sociétés d'Ancien Régime avaient des États embryonnaires qui s'occupaient finalement assez peu de la vie des gens, ce n'était pas dû aux idéaux libéraux ni à la taille du pays, mais simplement au fait que les gouvernements d'alors, même s'ils pressurisaient au maximum la population, ne disposaient que de très peu de moyens pour pouvoir mener des politiques plus interventionnistes.
  21. Cette comparaison ne prouve pas grand chose. Les États-Unis, le Canada ou le Brésil étaient aussi plus "libéraux" que l'URSS ou la Chine communiste. A contrario, je ne suis pas convaincu que Cuba soit plus libéral que les États-Unis. Encore une fois, je suis d'accord pour dire que les très petites territoires en très grand nombre peuvent favoriser la liberté et le respect des droits des individus. Mais non pas parce qu'ils seraient plus vertueux en soi, mais parce qu'ils permettraient une concurrence plus élevée entre territoires.
  22. C'est vraiment loin d'être la panacée. Quand on voit comment les communautés puritaines de Nouvelle-Angleterre exerçaient une pression terrible sur leurs membres. Ou encore, chez nous, actuellement, où on ne décèle pas une gestion plus libérale des communes, départements ou régions par rapport à la gestion de l'État au niveau national. Ceci dit, le grand avantage des très petits territoires en très grand nombre, c'est que cela devrait permettre la concurrence et de voter avec ses pieds avec plus de facilité. Changer de commune ou de province est plus aisé que de changer de continent, de pays, de culture, en se coupant de sa famille.
  23. Là n'est pas le plus important. En fin de compte, peu importe de savoir si une majorité simple, absolue ou même écrasante peut administrer en partie la vie des gens. Ce qu'il importe de définir auparavant, c'est le champ d'action de cette administration ainsi que les limites infranchissables qu'elle ne pourra dépasser sans violer les droits des individus. Qu'une majorité de la population décide du code de la route, soit. Qu'elle décide de lever de nouveaux impôts, d’exproprier pour cause "d'utilité publique", qu'elle empêche la manifestation d'une religion, etc. Non.
  24. Il fait pourtant bien référence "à la haine religieuse des terroristes".
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