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Vilfredo

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Tout ce qui a été posté par Vilfredo

  1. D'accord, je prends note. Merci beaucoup à tous les deux.
  2. Bien sûr (et je pense à Hayek, qui s'en est suffisamment pris dans la figure de la part des libertariens pour qu'on ne l'accuse pas d'anarchisme, au contraire, son hostilité à l'égard de la démocratie directe l'amène même à préférer un régime autoritaire ou non-démocratique tant qu'il est limité par la loi, par opposition au gouvernement démocratique illimité).
  3. Merci (d'où mon étonnement.) Pour commencer avec Rand, il faut lire La Vertu d'égoïsme ?
  4. Surtout sans propriété de soi, comment l'acquisition de la propriété est-elle possible ? Si tu n'es pas propriétaire de toi, tu ne peux pas te rendre propriétaire de quoi que ce soit d'autre, non ? La propriété de soi m'apparaît comme un postulat sans lequel on ne peut être propriétaire de rien. Le travail, comme l'a montré Nozick, ne peut te rendre propriétaire du champ que tu cultives (Anarchie, État, Utopie Puf p. 218). Donc plutôt que de se demander à quel point ce concept est fautif (distinction souveraineté/propriété), ne faut-il pas reconnaître que sans lui, on est bien en peine d'expliquer l'apparition de la propriété (comme un premier moteur) ? Je relance le thread parce que je lis un bouquin qui vient de paraître chez Vrin et qui ne m'emballe pas du tout : (et que je signale) http://www.vrin.fr/book.php?code=9782711627950
  5. Ah ça peut-être mais si on le trouve c'est un bouquin très pratique, avec des chapitres qui couvrent tout d'Aristote à Frege et Russell. Et Blanché est aussi connu pour un très bon petit livre sur la philo des maths, L'axiomatique. Bien sûr, il est probable que ça soit un peu daté mais je ne suis pas assez instruit pour en juger.
  6. Psychologisation de l'adversaire politique, mépris hautain et bêtise crasse, tout est à jeter dans cet article d'un magazine facho même pas chic. https://philitt.fr/2018/09/10/ayn-rand-et-la-folie-libertarienne/ Pas même une justification de la qualification de Rand comme libertarienne…
  7. Et je conseillerais La Logique et son histoire de Blanché
  8. Du Husserl dans le texte. Étonné de le lire sous la plume de Rand.
  9. Quel troll, ce Dieu ! C'est un peu bizarre de séparer comme ça l'individu d'un côté qui bride "la société" de l'autre. Exemple précis ?
  10. J'avoue ça revient au même (j'aurais défini la sociobiologie comme un paradigme interprétatif consistant à expliquer les comportements sociaux par la préservation de l'espèce). Oui : le marché n'est ni naturel ni culturel (d'où l'intérêt de parler de "spontanéité"). Je vais essayer de m'en charger anytime soon.
  11. Certes mais comment garder l'euro sans se taper une BCE, qui pose le même problème ? (Mais je pinaille parce qu'on est d'accord sur le fond, since : )
  12. Ou à un niveau élevé de testostérone. Il est vrai que ça n'exclut nullement ton point de vue évolutionniste, au contraire : c'est la group selection. Dawkins gonna hate. J'ai l'impression que tu défends plutôt un point de vue assez sociobiologiste, arrête-moi si je dis une bêtise. Sinon, pourquoi ne pas évoquer l'évolution culturelle de Hayek (surtout sur Liborg) ? Précisément, elle s'applique au processus de sélection de règles sociales, de plus en plus abstraites. J'avais pensé créer un thread sur le sujet et sur la critique de l'évolution culturelle par les praxéologistes, qui y voient un irrationalisme.
  13. Pourquoi garder l'euro ? Je m'en fiche qu'on le garde ou pas mais quel avantage ça aurait ? En quoi garder l'euro est-il préférable à une concurrence des monnaies ?
  14. Oui mais même sans imposer une égalité stricte, les taux de change ne seront jamais flottants… Si mes souvenirs sont bons, à Bretton Woods, on avait décidé que 1 ounce = $30. Mais même sans cette égalité-là, on risque toujours d'avoir, comme dans les années 60-70, avant que Nixon ne suspende la convertibilité, un taux fixe supérieur au taux du marché et donc désavantageux. Défendre l'étalon-or et le taux de change flottant me paraît voué à l'incompatibilité (il est vrai que tu n'as pas défendu l'étalon-or positivement sur cette conversation).
  15. Ok mais est-ce que l'or serait un "cours forcé" ? Il est moins flexible, par définition, qu'une fiat money… Et il a pour avantage d'éviter que l'État ou la banque centrale manipule la monnaie comme ça la chante (=> minimisation des risques de distorsion de la structure productive). J'ai bon ? (Je ne suis pas encore venu à bout de mes lectures obligatoires du corpus misésien mais je ne crois pas me tromper en disant qu'il déploie à peu près cette idée pour défendre l'étalon-or (par ex. dans Economic Policy: Thoughts for Today and Tomorrow.)
  16. Ta réponse ironique me semblait moquer l'argument des taux de change réels soi-disant importants entre les pays de l'UEM malgré l'existence de la monnaie commune. Dès lors, l'immuabilité du taux de change, en l'absence d'une parité monétaire de toute façon impossible à obtenir, me semblait être un problème, qui, pour toi, ne devrait pas être réglé par la dévaluation si je comprends bien.
  17. Tu soutiens l'immuabilité du taux de change entre les pays ?
  18. J'ai aussi lu des analyses sur les "taux de change réels" (l'euro qui serait "trop lourd" pour l'économie française et l'impossibilité de dévaluer nuirait à notre compétitivité) mais comme je n'ai pas d'autres sources que Jacques Sapir je me demandais quel crédit accorder à cette analyse des impacts de la politique monétaire européenne, l'atrophie de la compétitivité des entreprises et l'impossibilité de la dévaluation interne me semblant être des explications a priori rationnelles de l'inflation... Le vrai problème est donc lié à la centralisation bancaire.
  19. Je dis peut-être une bêtise mais son défaut, d'un point de vue autrichien, n'est-il pas de considérer le niveau général et non relatif des prix (puisqu'il s'intéresse au niveau moyen) ? Sinon pourquoi ne pas ouvrir un thread sur la polémique des réserves fractionnaires dans l'école autrichienne sur le forum ? Sur les précédents historiques du free-banking (le fameux débat autour de la banque écossaise) ? Parce que c'est un peu HS à propos des classes moyennes amha. Mes lectures sur le free banking se limitent à White et l'article de Rothbard qui le réfute (ou plutôt, le défonce), mais sur ce sujet, Alt-M avait publié une série plutôt pas mal : (par le poulain de White, Selgin) la présentation est un peu emmerdante, mais la deuxième partie est d'une rigueur historique appréciable.
  20. Dans un topic (appelé à durer j'imagine) sur les classes moyennes, ce ne serait pas intéressant de lancer aussi quelques idées sur l'inflation ? Sauf erreur, le sujet n'a pas été évoqué, et je crois que les calculs de l'inflation en France par l'Insee font débat... C'est aussi de là qu'est partie la manifestation des GJ. Faut-il une inflation à 2%, à 0% ? Je crois que Hayek se riait des économistes qui voulaient préserver "un peu" d'inflation (politique de nombreuses banques centrales, 2% est environ le taux tendance).
  21. En effet, mais justement ça me paraissait bien coller à la position de frigo.
  22. Ça marche tellement bien partout. Ce que je ne comprends pas dans les logiques protectionnistes est que s'il faut arrêter les échanges entre deux pays parce que le niveau des salaires est différent (entre autres), il faudrait aussi le faire entre deux régions, deux quartiers etc. Les différences de salaires existent à différentes échelles. Triple H est excellent pour décaper cet argument. Il faut aussi lire ce qu'écrit Hayek de List dans la Route. Ce n'est pas tellement le sujet mais en même temps, on met si souvent sur le dos du libre échange, de l'euro, de la "concurrence mondialisée" l'appauvrissement des classes moyennes qu'il me semble que ça méritait quand même d'être évoqué.
  23. Donc en route pour le protectionnisme éducateur de Friedrich List ?
  24. Parmi les très nombreux articles du Mises Institue sur Ocasio Cortez, ceux de Robert P. Murphy et le Green New Deal sont chouettes, je ne sais pas si vous les avez lus : https://mises.org/wire/green-new-deal-debunked-part-1-2 La comparaison entre les chiffres du chômage des USA grâce au fantastique New Deal de FDR et du Canada à la même époque est particulièrement frappante. Cependant, et bien que Murphy, comme il le précise, ait écrit tout un bouquin sur le sujet, je ne comprends pas bien où la comparaison le mène : le Canada dans les années 30 n'est vraiment pas la Libéralie… Est-ce qu'un spécialiste aurait une idée pour expliquer ce différentiel ?
  25. Cela ne justifie pas que les plus défavorisés payent des impôts. Ce qui serait juste, c'est que personne ne paye d'impôts (ou par capitation en effet). Je vais abuser de ta gentillesse et te demander : comment fixe-t-on Z ? Puisque ton équation (X-Z)/Y permet seulement de calculer le montant de l'impôt en supposant une année A-1, donc dans un système où l'impôt est déjà installé. On en revient toujours à un 1er prélèvement.
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