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Lancelot

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Tout ce qui a été posté par Lancelot

  1. En SF qu'on peut lire (ou plutôt qu'on doit lire) avec son cerveau débranché, il y a Traquemort. Je classifierais ça en "space-opéra-nanard" : des héros surpuissants, des méchants très méchants, des voyages, de l'action, des explosions, des one-liners. C'est à peu près le contraire de ce que cherche Barem
  2. Il y a beaucoup de vrai là-dedans. De fait les gens s'engagent dans des études supérieures parce qu'ils ont été conditionnés à penser que sinon ils ne trouveront jamais de boulot convenable. Là, ils adoptent la même méthodologie qui était encouragée et leur a permis de survivre dans le secondaire, à savoir le par-coeur bourrin. En face, le personnel des universités est confronté à des étudiants de plus en plus mauvais chaque année (d'une part le niveau du lycée baisse, d'autre part les meilleurs se font bouffer par les prépas, médecine etc.) qu'ils ne peuvent pas refuser. Ils n'ont pas d'autre choix que s'adapter en sacrifiant le contenu pour reprendre des bases, d'où les multitudes de cours de méthodologie, certains pour apprendre à utiliser Word ou écrire en français (!). Mais la sélection existe toujours de manière insidieuse : les glandeurs s'en vont d'eux-mêmes au cours de la licence, les besogneux ne survivent pas au master. La bonne nouvelle c'est que plus on monte, plus c'est intéressant. À condition d'être intéressé Et lire n'est jamais une perte de temps. Je n'ai pas assez de doigts pour compter les partiels où j'ai été sauvé par des connaissances personnelles. +1, c'est tout aussi vrai. Faurait vérifier sur son profil meetic...
  3. Hum, je n'ai jamais vraiment été fan des dystopies. En fait je crois que c'est V pour Vendetta qui m'a le plus marqué favorablement dans cette litérature, et non seulement c'est une BD mais c'est au final plutôt optimiste Mais on peut peut-être faire un raccord via le cyberpunk, genre que je connais trop peu ? Je suis justement en train de lire Neuromancer et c'est de la balle. Rendons à César ce qui est à César, je trouve qu'il a une capacité impressionnante à trouver des concepts surprenants et géniaux.
  4. Je n'aurais pas conseillé cet auteur pour commencer (trop de mindscrew). Dans les classiques plus digestes je dirais pour commencer Ender's Game (juste le premier), Dune (juste le premier), n'importe quoi d'Asimov, peut-être du Heinlein mais j'ai cru comprendre que c'est très mal traduit. Au delà de ça il va falloir être plus spécifique
  5. Les normes et leur application sont certes en grande partie influencées par la culture, mais il y a tout de même un fond commun (qu'on pourrait appeller la nature humaine) qui entraîne des régularités non négligeables. Je me permets de recommander une nouvelle fois La dimension cachée qui s'intéresse précisément à ce problème (les variations culturelles dans la perception de l'espace), avec des développements concernant l'urbanisme et l'intégration sociale. Pas spécialement libéral mais pas spécialement non libéral non plus. L'atomisation des valeurs est sans conteste un facteur qui entraîne une augmentation de la demande d'interventionnisme, ce qui rend très difficile la tâche des libéraux parce que la société est droguée à l'état et doit être sevrée. Un tel sevrage impliquerait un "rééquilibrage" mécanique vers des formes plus homogènes.
  6. "Eh ben il se casse l'aristo si il est pas content et il arrête de nous les brouter parce qu'il fait perdre son temps à ceux qui bossent. Les petits cons de nos jours, j'vous jure madame Dupont, ils savent plus quoi inventer."
  7. La carte scolaire détruit chaque année l'avenir de milliers d'enfants qui n'ont pas la chance d'avoir des parents assez riches et/ou intelligents. Quel désastre et quelle ironie.
  8. Faut tenir le coup pendant la première saison, puis ça décolle. Grave.
  9. Je ne connais pas l'humour de Facebook, dites-moi que c'est un fake. Pitié.
  10. À Science Po sans doute pas. Ici c'est plus... virulent. Bon courage en tout cas.
  11. J'ai jamais trop compris l'attrait de TBBT. En gros ce sont les mêmes blagues éculées que je faisais au lycée en série S avec une grosse couche de drama et des personnages peu attachants. Pour de l'humour de nerd, autant regarder The IT Crowd ou même Community.
  12. Il demande à n'importe qui dans n'importe quel contexte, aussi. Genre la mère avec ses filles, n'imp... Il faut faire la même en ne retenant que des contextes acceptables de rencontre sociale et en demandant à la fille si elle serait d'accord pour passer la nuit ensemble (ce qui n'est pas une tromperie mais une meilleure manière de présenter l'information). Un volontaire ? Sanksion ? Bien entendu.
  13. Ah, le mensonge et la tromperie, c'est tellement charmant.
  14. Outre le gameplay, je crois qu'il illustre assez bien ce que c'est que d'être un rouage d'une machine bureaucratique totalitaire, pas forcément un mauvais bougre ni un fanatique mais pris à la gorge par la surveillance incessante et le besoin de nourrir sa famille. Et vivre ça "personnellement" en tant que joueur est très pédagogique.
  15. J'allais dire qu'elle pourrait mieux appréhender le truc en jouant à Papers, please, mais je me rends compte qu'il n'y a sans doute pas de version en français.
  16. C'est gentil, ça. Je finirai certainement enseignant, c'est ce qui arrive quand on étudie trop longtemps. Homme politique, par contre, ce serait bien au dessus de mes forces.
  17. Quelques remarques : Dans ce qu'on désigne globalement sous le terme "intelligence" se cache un ensemble de choses bien distinctes (que le QI essaie de résumer avec un succès discutable). On peut donner comme exemple la capacité à mémoriser plein de données par coeur, celle de comprendre et d'appliquer des idées compliquées, celle de faire des plans à plus ou moins long terme, de s'adapter quand la situation change... L'intelligence ainsi définie ne va pas forcément de pair avec d'autres qualités comme la bonne volonté, la motivation, l'intégrité, l'empathie, le sens des convenances sociales, la dominance, la ténacité, la culture, le bon goût... En outre, l'intelligence ne s'applique pas de manière égale dans tous les aspects de notre vie (on la met à profit en priorité pour ce qui nous intéresse). Un politicien peut développer un talent monstrueux pour accumuler du pouvoir, ça ne voudra pas dire qu'il est plus qualifié que le poivrot du coin pour parler d'économie ou d'urbanisme. De même qu'un étudiant peut devenir une machine à concours tout en restant un bon à rien. En d'autres termes l'important ce n'est pas l'intelligence mais ce qu'on en fait, et on peut tout à fait avoir un QI de malade et être par ailleurs un gros con. C'est même assez souvent le cas, surtout avec les gens qui savent qu'ils ont un QI de malade.
  18. https://en.wikipedia.org/wiki/Dark_triad
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