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Esperluette

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Tout ce qui a été posté par Esperluette

  1. Manchester (Royaume-Uni), Envoyée spéciale - Une semaine après l'éclatement de violences urbaines, le profil des émeutiers s'éclaircit au Royaume-Uni. Jusque-là, beaucoup n'étaient que des demi-visages un peu flous captés sous leur capuche par les images silencieuses de caméras de surveillance. Mais le millier de personnes arrêtées par la police anglaise a commencé à comparaître devant les tribunaux. Et à Manchester comme ailleurs, c'est finalement sous la lumière crue des néons de salles d'audience engorgées que s'esquisse une certaine jeunesse anglaise. Karl Brown, 27 ans, son teint pâle et ses grands yeux tombants. Comme presque tous ceux qui défilent dans le box des accusés du tribunal de première instance de Manchester, jeudi 11 août, il porte un large pull foncé à col rond sur un jogging assorti. La tenue de ceux qui souhaitent mieux se fondre dans la nuit, considèrent souvent les tribunaux. M. Brown est sans adresse fixe, sans ressources, et plaide "coupable" mécaniquement et avec un fort accent populaire. Il était 2h40 du matin mardi 9 août, dans le centre-ville de l'ex-grande cité industrielle du nord-ouest de Londres, quand il a été surpris, ivre, avec un sac dans lequel se trouvaient des cigarettes, du tabac à rouler et un t-shirt à 40 livres (45 euros). Ce dernier provenait d'une boutique prisée appartenant à l'ex-chanteur du groupe de rock Oasis, Liam Gallagher. La police a repéré M. Brown parce que le magasin avait été dévalisé et qu'il déambulait avec son t-shirt, l'étiquette encore accrochée. LES MOTIVATIONS RESTENT FLOUES Le tribunal de Manchester, jeudi, c'est aussi les visages de Dayle Blinkhorn et Joseph Millbanks, 23 et 26 ans. Deux grands gars, front bas, un peu penauds dans leur survêtement sombre. Deux fils de mères célibataires, dont l'une est handicapée. La police les a surpris alors qu'ils transportaient une télévision de la marque haut de gamme Bang & Olufsen, dont la boutique avait été dévalisée. Dans leur déposition, ils ont dit qu'ils l'avaient "trouvée dans la rue". Mais au tribunal, ce long jeudi de justice, il y a aussi des grands costauds aux épaules carrées comme Ian Jones, 36 ans. Il est l'un des rares métis à comparaître au milieu de tous ces Blancs. Lui plaide coupable d'une tentative de vol d'un distributeur automatique. Sans emploi, il est suivi pour des troubles mentaux. La police l'a arrêté après une course-poursuite qui s'est achevée dans les buissons du jardin d'une église. Mais si le visage de ces émeutiers se dessine, leurs motivations restent floues. La plupart plaidant coupable, la parole ne leur est que très peu donnée, conformément à la procédure anglo-saxonne. Rares sont par ailleurs les condamnations prononcées. Le gouvernement anglais ayant décidé de se montrer ferme pour rassurer une opinion révulsée, les juges qui président les audiences de première instance – qui ne peuvent prononcer des peines de plus de six mois de prison – renvoient presque systématiquement les dossiers devant la juridiction supérieure. "VOUS JETEZ LA HONTE ET LE DÉSHONNEUR SUR TOUT LE PAYS !" Des pouvoirs limités que le juge préposé à cette tâche, jeudi, à Manchester, compense par des déclarations choisies : "Vous jetez la honte et le déshonneur sur tout le pays !", assène-t-il souvent aux prévenus. Ou encore : "Aucune société civilisée ne pourrait transiger avec vos intolérables comportements !" La cour de Manchester a bien eu un autre type de prévenu, ce jeudi. Un étudiant en informatique issue d'une famille "stable" passé parmi les premiers, le matin, a rapporté la presse locale. Il a avoué avoir participé aux violences par seul "opportunisme". Mais son cas est unique, ce jour-là. Une histoire sur le modèle de quelques autres, aussi rapportées par la presse ailleurs dans le pays. Comme celle de cette fille de 19 ans issue d'une famille aisée de Notting Hill, ou celle de cet employé d'école primaire âgé de 31 ans. Le vrai ordinaire du tribunal de Manchester, jeudi, ce fut plutôt celui de la cour des mineurs. Une salle d'audience distincte de celle des adultes, située tout au bout d'un couloir. Avec, parmi ces mineurs, Dylan, 12 ans, et son haut de survêtement rouge. Plus jeune prévenu du jour, il n'a jamais eu de condamnation, mais il comparaît parce qu'"une fille [lui] a dit de rentrer dans un magasin pour ramener des bouteilles de vin", raconte-t-il en bégayant. Il était venu en ville "parce qu'il n'avait jamais vu d'émeutes". Chez lui, il avait de toute façon le droit de sortir jusqu'à 22 heures. La police l'a retrouvé parce que des copains avaient mis sa photo sur Facebook. DE 12 À 48 ANS Juste après, c'est le tour de Christopher, un adolescent de 15 ans avec un visage de boxeur fatigué. Petit, brun, maigre, il a une vague frange coupée au ras des yeux. Sa mère est alcoolique. Il a été surpris la veille en train de tenter de mettre le feu à une poubelle. Mais comme il a déjà été condamné pour un vol à l'arraché il y a moins de deux ans, le juge le place sous contrôle judiciaire en attendant une prochaine audience. Il y a aussi quelques filles. Comme Amy, brunette de 17 ans avec des reflets de teinture rouge dans les cheveux. Elle a atterri dans le box des accusés parce qu'elle a été surprise avec son petit ami, un caïd connu pour plusieurs méfaits, en train de piller, à une heure et demi du matin, pour 200 livres sterling de pâtisserie dans une boulangerie. Ivre au moment des faits, elle pensait que "la police s'en ficherait d'un vol de nourriture". Chez les adultes, le tribunal s'est un peu attardé toutefois, en fin de journée, devant un homme de 48 ans en chemise et pantalon clair. "Gangster" notoire de Manchester, il a été repéré par les caméras de surveillance pendant les émeutes en train de coordonner les actions d'un groupe d'une quinzaine de jeunes. Une enquête plus approfondie a été lancée. Le dernier à être passé devant le tribunal s'est fait longuement réprimander. De la journée, il était le seul ressortissant antillais. "Vous êtes le dernier mais peut-être le plus écœurant de tous, honte à vous !", a lâché le juge. Il comparaissait pour avoir été surpris en train de voler un tronc caritatif destiné à recueillir des dons pour la lutte contre le cancer. Le Monde
  2. Aujourd'hui, au boulot, quelqu'un a pris la peine de téléphoner juste pour nous remercier tout plein beaucoup alors qu'on reçoit ses sous pour les refiler à des gens qui n'en ont pas (des sous). Je savais que ça se produit parfois chez les associations mais je n'en avais jamais été témoin. Sur le plan moral, j'ai encore beaucoup de chemin à parcourir.
  3. Il faut lire "la 25è heure" avec les développements sur les esclaves techniques, qui finissent par nous asservir. Je pense que la question ne se pose pas dans ces termes. Peut-être n'y a-t-il pas une hiérarchie aussi franche entre morale et confort, mais plutôt des balances variables selon les divers moyens pour parvenir à ses fins. Et peut-être ne s'agit-il pas tant d'une hiérarchie que d'une compatibilité entre valeurs morales et recherche du confort.
  4. Oh oui, miamslurp, un complot ! Justement, la denrée se fait rare, on en manque.
  5. C'est super nouveau, le coup du "mais pensez aux dangeeers pour vos chtites nenfaaaants". Alors, il faut tout réglementer l'internet. (badurl) http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/08/09/la-chine-veut-un-internet-sain-pour-les-enfants_1557777_651865.html (badurl)
  6. Nous sommes la journée internationale des indigènes, paraît-il. Je lève donc mon coca en l'honneur de mes semblables français bien d'chez nous.
  7. D'abord, est-il exact que ces agences de notation ont bénéficié d'une sorte d'agrément d'Etat leur conférant un statut particulier par rapport à la concurrence ? C'est une vraie question. Parce que je suis une nioube. Ensuite, si c'est exact, l'idée de ce type (abrogation de cette position privilégiée sous bénédiction d'Etat) devrait aller dans le bon sens, non ? (badurl) http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/08/08/regulateurs-et-legislateurs-ont-confere-aux-agences-de-notation-le-statut-d-oracle_1557218_3234.html (badurl)
  8. En plus, cet endroit arriéré signe son refus de la Très Sainte Laïcitude. C'est le retour à l'obscurantiiiiiismeuh. http://www.20minutes.fr/article/767392/nouvelle-caledonie-mediation-religieuse-regler-conflit#commentaires
  9. Quel foutoir. Verrons-nous ce genre de rigolades en France dans un proche avenir ? La révolte des “On ne paiera pas” Confrontés à la dure réalité des salaires impayés, des entreprises en faillite et du chômage de masse, les Grecs ont de plus en plus recours à la désobéissance civile. Va-t-on vers une reconfiguration du paysage politique grec ? A Thessalonique, parmi les bars élégants qui s’alignent sur le front de mer historique, un restaurant attire les regards. "Rendez-nous notre argent !", clame une banderole accrochée à la devanture de cette franchise d’Applebee’s [chaîne américaine de restaurants-grills]. A l’intérieur, 12 salariés ont changé les serrures. Ils servent des canettes de bière de supermarché et dorment à tour de rôle sur le sol du restaurant pour protester contre des retards de salaires qui durent depuis plusieurs mois et la fermeture soudaine du restaurant. On a là un nouveau symbole de la crise financière grecque : une grève de serveurs avec occupation des locaux. Margarita Koutalaki, une serveuse de 37 ans à la voix douce, divorcée et mère d’une fille de 11 ans, a travaillé ici à temps partiel pendant huit ans. Elle gagnait environ 6,50 euros de l’heure. Aujourd’hui, elle a installé son matelas gonflable dans une pièce à l’étage, occupant les locaux tandis que ses parents gardent sa fille. "On me doit environ 3 000 euros de salaires impayés", explique-t-elle, rappelant qu’elle partage le sort d’une multitude de salariés dans toute la Grèce, qui ont plusieurs mois de salaire en retard, leurs entreprises étant en difficulté. "On nous a d’abord dit qu’on nous paierait le mois suivant, puis la paie s’est arrêtée complètement et on nous a appris par téléphone que le restaurant fermait. Nous travaillons toujours, nous faisons tourner l’entreprise, nous fournissons de la nourriture et des boissons à ceux qui nous soutiennent. Nous avons davantage de clients qu’autrefois. C’est la seule action que nous puissions faire, cela s’est imposé comme une évidence." Les serveurs proposent des boissons bon marché et des dîners à prix réduits à ces "indignés", dont le mouvement est apparu il y a quatre mois. Auparavant, cette nouvelle clientèle, souvent gauchiste, n’aurait jamais mis les pieds dans ce bastion de l’impérialisme. Une banderole en anglais appâte les touristes en proposant des souvlakis et des boulettes de viande bon marché "pour soutenir les travailleurs". Voilà un mois que la Grèce est paralysée par une grève générale anti-austérité. Ainsi, la place Syntagma, à Athènes, a été le théâtre d’importantes mobilisations, avec des batailles rangées entre la police et les manifestants. Le mouvement n'a pas faibli pendant les vacances d'été Les Grecs se méfient plus que jamais de la classe politique et doutent de sa capacité à les sortir de cette crise financière sans précédent. Les sondages font apparaître un mépris grandissant envers tous les partis, ainsi qu’un discrédit du système politique. Le chômage touche 16 % de la population active, atteignant des sommets parmi les jeunes. Ceux qui ont la chance d’avoir encore un emploi ont subi de fortes baisses de salaire, ce à quoi vient s’ajouter l’augmentation des impôts. Récemment, les médecins et les infirmières se sont mis en grève pour protester contre les coupes budgétaires dans les hôpitaux. Ces deux dernières semaines, les chauffeurs de taxi en grève ont perturbé la circulation dans toute la Grèce, protestant contre l’ouverture de leur secteur à davantage de concurrence. Ils ont notamment bloqué les accès aux ports et occupé le bureau de délivrance des billets pour l’Acropole, laissant passer les touristes gratuitement. Fait essentiel, le mouvement de désobéissance civile n’a pas faibli pendant les vacances d’été : des citoyens lambda refusent toujours de payer les péages, les tickets, les hausses des honoraires médicaux, etc. Le mouvement "Nous ne paierons pas" se veut l’expression par excellence du "pouvoir du peuple". Ses organisateurs annoncent que l’offensive pourrait reprendre de plus belle en septembre, lorsque le gouvernement va lancer une nouvelle série de mesures d’austérité. Sur la route principale Athènes-Thessalonique, tandis que les automobilistes regagnent Thessalonique après un dimanche à la plage, une foule de manifestants en gilets de sécurité orange montent la garde au poste de péage principal menant à la deuxième ville de Grèce. Leurs gilets sont frappés du slogan : "Désobéissance totale". Ils soulèvent les barrières rouges et blanches et invitent les conducteurs à passer sans payer les 2,80 euros de péage. Sur leurs banderoles, on peut lire : "Nous ne paierons pas", ou encore : "Nous ne donnerons pas notre argent aux banquiers étrangers". Les automobilistes passent, reconnaissants, certains adressant un signe d'encouragement aux manifestants. Les partis de gauche ont adhéré "Nous allons assister à un résurgence de la désobéissance civile à l’automne", nous déclare Nikos Noulas, un ingénieur civil de Thessalonique, dans un café du centre, tout en déroulant une série d’affiches appelant au refus de payer. Dès le début de l’année, le mouvement battait son plein : les voyageurs étaient invités à resquiller dans le métro à Athènes, les manifestants ayant recouvert les distributeurs de tickets sous des sacs plastiques, et à Thessalonique, les usagers ont pendant longtemps refusé de payer le bus après la hausse du ticket imposée par des sociétés privées subventionnées par l’Etat. D’autres refusent de payer leur redevance de télévision. Les partis de gauche ont adhéré au mouvement, lui donnant une plus grande visibilité. En mars, plus de la moitié de la population était favorable au principe du refus de payer. Le gouvernement a pourfendu ce qu’il qualifiait de "parasitisme" irresponsable, affirmant que les resquilleurs nuisaient à la réputation du pays et privaient l’Etat de sources de revenus indispensables. De nouvelles lois contre le resquillage ont été adoptées et la police a sévi. "C’est le début d’un divorce entre les Grecs et leurs responsables politiques, affirme l’écrivain Nikos Dimou. Dans tous ces mouvements, on retrouve un même ras-le-bol de la classe politique". A Thessalonique, les esprits sont particulièrement échauffés. Fin juillet, les "indignés" ont dû replier les tentes qu’ils avaient déployées sur la place Syntagma, mais la Tour blanche de Thessalonique, située sur le front de mer, est toujours entourée de tentes et tendue de banderoles affichant "A vendre" et "Pas à vendre". "La Grèce vit un tournant de son histoire politique" Il faut dire que le nord de la Grèce a été particulièrement frappé par la crise. Des entreprises ont commencé à mettre la clé sous la porte avant même le début de la débâcle financière. Résultat, l’activité économique est au point mort, et la mairie de Thessalonique a même pu afficher une nette amélioration de la qualité de l’air dans cette ville jusqu’alors congestionnée. Le 10 septembre, quand le Premier ministre grec Georges Papandréou se rendra à la célèbre foire internationale de Thessalonique pour présenter ses nouvelles mesures économiques, il sera accueilli par des manifestations. Les indignés de Thessalonique pratiquent le flash-mobbing (mobilisations éclair), notamment devant des banques ou des bâtiments publics. Leur dernière cible a été le consulat d’Allemagne, devant lequel des dizaines de manifestants ont scandé des slogans et peint les trottoirs à la bombe, exigeant de l’Union européenne un plus gros effort, tandis que des policiers en civils se contentaient de regarder. Antonis Gazakis, professeur de langue et d’histoire, affirme qu’il est frappé de voir qu’aujourd’hui le mouvement fait de nouvelles recrues, issues de toutes les tendances politiques, certains manifestants [de la Tour blanche] n’étant liés à aucun parti et ne s’étant jamais mobilisés auparavant. Ils veulent tous participer pleinement à ce débat sur les moyens de renouveler un système politique et parlementaire qu’ils jugent corrompu. "La Grèce vit un tournant de son histoire politique, assure Gazakis. C’est pourquoi je compte bien rester ici cet été. La dernière fois que le peuple est descendu dans la rue pour exiger un changement de constitution d’un telle importance, c’était en 1909. C’est une occasion idéale, un changement de modèle. La Grèce s’est réveillée." Fuite de cerveaux Les jeunes disent adieu à un pays en crise Comme leurs homologues portugais, espagnols, irlandais ou italiens, c'est vers l'étranger que les jeunes Grecs se tournent, face à l'absence de perspectives et aux ravages de la crise économiques. A en croire Le Figaro, "déjà, plus de 70.000 Grecs seraient partis pour les États-Unis, plus de 15.000 auraient rejoint l'Allemagne, l'Angleterre et la France". "Tous n'ont pas la même opportunité", précise le quotidien parisien : "ils s'adressent donc à des professionnels. De plus en plus d'agences de chasseurs de têtes proposent aux Grecs de leur assurer une activité à l'étranger. L'entreprise suédoise Paragona multiplie les publicités dans la presse hellénique ou sur Internet, en garantissant un emploi à la hauteur des compétences de chacun et un bon salaire". "Depuis quelques mois", raconte encore Le Figaro, "le ministère grec des Affaires étrangères croule sous les demandes de création ou de renouvellement de passeports. 'Le téléphone n'arrête pas, surtout en ce moment, tous sont pressés de partir. On a l'impression de vivre cette vague de migration qu'a connue la Grèce au début du XXe siècle. Sauf qu'il n'y a ni guerre ni famine!' confie un diplomate". http://www.presseuro…s-ne-paiera-pas
  10. Députés absentéistes: Les élus montrés du doigt critiquent un classement «qui relève de l'enfantillage» POLITIQUE - Patrick Balkany et Arnaud Montebourg répondent au classement du Collectif Regards Citoyens, tout comme le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer… Le classement de l'absentéisme des députés en commission parlementaire, réalisé cette semaine par le collectif Regards Citoyens, a suscité l'ire de la présidence de l'Assemblée et des élus montrés du doigt, pour qui la volonté de transparence ne peut tout justifier. Afin de lutter contre l'absentéisme, le règlement de l'Assemblée nationale prévoit, depuis 2009, de sanctionner financièrement les élus qui ne sont pas assez assidus à la commission du mercredi matin dont ils sont membres. Au-delà de deux absences non excusées, une somme de 355 euros est retenue mais la liste des parlementaires punis n'est pas publiée par l'Assemblée nationale. Balkany et Montebourg en tête du palmarès Comme l'an dernier, le collectif Regards citoyens a publié cette semaine son propre décompte 2010-2011, qui montre qu'une centaine de députés seraient sanctionnables. Le député UMP Patrick Balkany et les socialistes Arnaud Montebourg et Michel Delebarre arrivent en tête de ce palmarès. Dans un communiqué, le président UMP de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, juge «particulièrement choquant» que les auteurs de cette étude «s'arrogent le droit de retracer les agendas parlementaires ou de vérifier la teneur des excuses présentées». «Certains de ces motifs peuvent en effet être relatifs à des questions confidentielles concernant la vie privée, à commencer par leur état de santé», écrit-il. Pour Bernard Accoyer, «les méthodes employées, fragiles d'un point de vue méthodologique et moralement critiquables, conduisent à des résultats erronés.» Des absences «parfaitement explicables» Sur son blog, Arnaud Montebourg avait auparavant jugé «absurde» ce classement des députés sanctionnables pour leurs absences en commission. Le député PS estime que ses absences sont «parfaitement explicables» par son «entrée en campagne tôt» dans la primaire socialiste. «Pendant ce temps, il est exact que je ne vais pas en commission signer comme à l'école des feuilles d'émargement et de pointage», dit-il. Il ajoute qu'il paiera «sans sourciller» ses amendes, si amende il doit y avoir. Patrick Balkany a, pour sa part, qualifié Regards Citoyens de «collectif particulièrement vague et opaque qui s'autoproclame garant de la démocratie», selon l'Express.fr. «Pointer la présence ou non des députés, comme celle des enfants à la maternelle, à une commission qui n'est qu'un aspect du travail parlementaire, relève de l'enfantillage», dit-il. Regards Citoyens répond dans un communiqué avoir cherché «simplement à réaliser le travail de transparence démocratique qui devrait normalement incomber à l'Assemblée nationale». N. Bu. avec Reuters http://www.20minutes.fr/politique/766898-deputes-absenteistes-elus-montres-doigt-critiquent-classement-qui-releve-enfantillage
  11. Les fumeurs de Tokyo, qui sont soucieux de pas (trop) emmerder le monde, se trimballent une pochette-mégot légère et ultra-plate, puis ils en vident régulièrement le contenu dans les énormes cendriers en dur répartis un peu partout. Les coins fumeurs comportent des messages de bon aloi. On n'y lit pas que le tabac est plein vilain pour la peau, que ça rend impuissant et qu'on doit se faire aider pour arrêter de fumer. On y lit plutôt que les mégots, les cendres, les braises et la fumée risquent d'embêter autrui.
  12. Mais je t'en prie. C'est un des rares passages que j'aie lu, à vrai dire. @xavdr : Très édifiant. Mais j'ai reçu une éducation catholique. Programme : catéchisme systématique avec complément en famille, messes hebdomadaires, messes de fête, retraites spirituelles, fréquentation de curés, pèlerinage et bien sûr sacrements, jusqu'à la confirmation. J'ai beau avoir des connaissances maigrichonnes, il m'en est resté quelques souvenirs.
  13. C'est plutôt la suite du paragraphe qui laisse augurer une curieuse position : une église puissante, mais dont "on" évacue les tièdes. Là réside la sujétion. Tiens, c'est bizarre, ce qui me fait tiquer porte plutôt sur sa relation "non-personnelle" avec Dieu & Jésus. J'aurais imaginé, quoique mes connaissances soient maigrichonnes, qu'un catholique situerait Jésus au centre de sa doctrine et de son culte.
  14. 3.139 Distinguishing between cultural Christendom and religious Christendom – reforming our suicidal Church "A majority of so called agnostics and atheists in Europe are cultural conservative Christians without even knowing it. So what is the difference between cultural Christians and religious Christians? If you have a personal relationship with Jesus Christ and God then you are a religious Christian. Myself and many more like me do not necessarily have a personal relationship with Jesus Christ and God. We do however believe in Christianity as a cultural, social, identity and moral platform. This makes us Christian." La suite du paragraphe me semble assez curieuse, au passage. Note : il ne m'appartient pas de décider à la place des chrétiens ceux qu'ils reconnaissent comme les leurs. Mais je me permets quelques doutes sur la validité de ce propos chez les catholiques.
  15. Qui sait, peut-être s'agit-il d'un nième avatar en rapport avec la mentalité victimaire ? "C'est pas ma copie qui est nulle, c'est le prof qui est inique". Un propos ne remporte pas l'adhésion espérée, il reçoit des critiques, il n'est pas diffusé comme voulu, il se dilue dans l'indifférence, etc. Un individu gavé de pleurnicheries sur l'oppression en viendrait à accuser diverses connivences d'étouffer son discours, au lieu d'estimer qu'il possède le pouvoir de modifier son propos ou sa stratégie de communication. Pacifiquement, j'entends. <–<
  16. Ce n'est pas là que je vois une complotite. Je parlais de la natalité en Europe, sujet tabou selon le rédacteur. Je vois passer régulièrement des articles sur la fécondité languissante chez les européens (enfin, surtout les européennes) dans la presse mainstream. Si évoquer le thème constitue une transgression, alors il s'agit d'un message subliminal rudement bien dissimulé sous des titres explicites. N'est-ce-pas.
  17. Pour continuer dans la lignée "rumination complotiste" avec un thème apparemment alléchant pour le massacreur d'Oslo, en surfant sur wp j'ai parcouru ce lien. "On" ne nous dit pas tout sur la démographie en Europe. Cela dit, j'imagine mal des libéraux remédier à ce déclin par des politiques publiques.
  18. Les trois-quarts des Français pour une interdiction de fumer sur la plage http://www.ouest-fra…891490_actu.Htm">(badurl) http://www.ouest-fra…891490_actu.Htm (badurl) Allons bon. Nous passons d'une commune disposant de plusieurs plages et réservant l'une d'elles aux non-fumeurs à une formidable idée nationale sur toutes les plages de toute la France.
  19. Vers un service citoyen pour les mineurs délinquants? http://www.20minutes.fr/article/763794/vers-service-citoyen-mineurs-delinquants
  20. Est-ce que je pige mal, ou les ministères de l'Intérieur et du Travail décident qu'un patron n'est pas en droit d'embaucher un étranger pour certains métiers ? Guéant réduit de moitié la liste des métiers ouverts aux étrangers Les ministères de l'Intérieur et du Travail ont arrêté la nouvelle liste des métiers en tension ouverts aux non européens. Le BTP et l'informatique sont les principaux secteurs touchés. L'objectif est de réduire de moitié l'immigration annuelle du travail, qui s'élève à 20.000 personnes par an. http://www.lesechos….gers-197337.php">(badurl) http://www.lesechos….gers-197337.php (badurl) Et de quoi je me mêle ?
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