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Le Contrat Nouvelle Embauche


ULYSSE

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Notre Etat qui êtes aux cieux,

que votre nom soit sanctifié,

que votre règne arrive,

que votre volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel…

Donnez-nous le pain de chaque jour.

Remettez-nous nos dettes comme nous les remettons à ceux qui nous doivent.

Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.

Ne nous abandonnez point à la tentation, mais délivrez-nous du mal…

Ainsi soit-il !

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Notre Etat qui êtes aux cieux,

que votre nom soit sanctifié,

que votre règne arrive,

que votre volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel…

Donnez-nous le pain de chaque jour.

Remettez-nous nos dettes comme nous les remettons à ceux qui nous doivent.

Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.

Ne nous abandonnez point à la tentation, mais délivrez-nous du mal…

Ainsi soit-il !

Quelle belle parole! :icon_up: cette "nouvelle religion" semble avoir beaucoup d'adepte et c'est bien ce qui m'inquiete

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il est possible dès aujourd'hui de mettre en oeuvre certaines mesures libérales (de modestes petits gains de liberté concrète, mais réels),

Je ne fais que le dire!

Mais ici, chez les libertariens, une mesure, pour être jugée libérale, doit être un retrait de l'Etat. Et non un gain de liberté instauré par l'Etat.

C'est là où il y a divergence.

Certains jugent le libéralisme au rapport à l'Etat,

d'autres (comme moi) le jugent selon les avancées de liberté, par exemple pour développer une entreprise. Même si nous restons sous encadrement de l'Etat, car les Français sont les Français.

Déjà, il peut être surprenant de tenir un discours contradictoire. Parfois, ils ne faut pas changer leur mentalité, parfois si.

C'est le principe même de la politique.

Fais un tour sur un marché en période de campagne électorale. Les attentes sont contradictoires et très difficiles à gérer.

Un parti contestataire peut tenir un discours logique et cohérent, car il cible une clientèle de 5 ou 10% des votants.

Un parti de gouvernement qui doit rassembler 51% est le nez dans les contradictions des attentes des uns et des autres. Il est forcé d'être un peu ceci et un peu cela. Un peu étatiste et un peu libéral, il ne peut rien être totalement, car il n'y a pas 51% de Français pour attendre un même programme cohérent.

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Sinon, c'est du socialisme, c'est pas plus compliqué que cela. Tu perçois vraisemblablement les options du gouvernement Villepin comme des options libérales parce que tu TIENS à ce qu'elle le soit, mais malheureusement, cela ne résiste pas une seule seconde à l'analyse.

Encore une fois, cette mentalité qui consiste à considérer les citoyens de ce pays comme un cheptel à développer, à reconvertir est et restera une mentalité typiquement socialiste.

Je suis essentiellement d'accord avec toi, en effet beaucoup confondent "politique pro employeurs dans la lutte des classe" et libéralisme.

cependant je nuancerais tes attaques contre ce contrat.

d'une part ce type de status est intermédiaire avec celui du freelance en terme de sécurité (pourquoi pas).

D'autre part c'ette option contractuel aura un prix sur le marché,il est vraissemblable que les salaires de ceux qui acceptent ce type de contrat soient plus élevés en moyenne (et je ne parle même pas de ceux qui obtiennent un job tout court).

J'adhére à l'idee selon la quelle un type de contrat supplémentaire est un PETIT pas dans le sens de la liberté contractuelle.

Personellement je suis pour un contrat qui prime sur le droit du travail avec un formalisme légal dans la rédaction de celui ci-pour protéger des ambiguité les personne ayant un trés faible niveau d'éducation.

Enfin les syndicats pourraient avoir un label de "qualité" à apposer sur les contracts, ce pourrait être un critére de choix pour les salariés (je serais étonné qu'il y ai beaucoup de contract signés avec le label CGT :icon_up: ).

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Je ne fais que le dire!

Mais ici, chez les libertariens, une mesure, pour être jugée libérale, doit être un retrait de l'Etat. Et non un gain de liberté instauré par l'Etat.

C'est une évidence.

Relire le texte de Bastiat sur la concurrence par exemple (Concurrence) dont voici un extrait parlant:

Concurrence, ce n'est qu'absence d'oppression. En ce qui m'intéresse, je veux choisir pour moi-même et ne veux pas qu'un autre choisisse pour moi, malgré moi; voilà tout. Et si quelqu'un prétend substituer son jugement au mien dans les affaires qui me regardent, je demanderai de substituer le mien au sien dans les transactions qui le concernent. Où est la garantie que les choses en iront mieux? Il est évident que la Concurrence, c'est la liberté. Détruire la liberté d'agir, c'est détruire la possibilité et par suite la faculté de choisir, de juger, de comparer; c'est tuer l'intelligence, c'est tuer la pensée, c'est tuer l'homme.

En d'autres termes, une avancée libérale, c'est un recul de l'Etat et ce ne peut être en aucun cas une mesure prise par l'Etat.

Imagine une autoroute d'Etat perpétuellement bondée avec un énorme bouchon au péage.

L'Etat décide d'ouvrir une petite route à côté sans péage destinée à faciliter la circulation d'une catégorie d'individus. Pour toi c'est un "gain de liberté" alors que pour moi c'est un nouveau "droit à" au bénéfice des individus qui prennent la petite route et au détriment des autres.

Pour moi, un gain de liberté c'est la disparition du péage.

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C'est une évidence.

Relire le texte de Bastiat sur la concurrence par exemple (Concurrence) dont voici un extrait parlant:

Concurrence, ce n'est qu'absence d'oppression. En ce qui m'intéresse, je veux choisir pour moi-même et ne veux pas qu'un autre choisisse pour moi, malgré moi; voilà tout. Et si quelqu'un prétend substituer son jugement au mien dans les affaires qui me regardent, je demanderai de substituer le mien au sien dans les transactions qui le concernent. Où est la garantie que les choses en iront mieux? Il est évident que la Concurrence, c'est la liberté. Détruire la liberté d'agir, c'est détruire la possibilité et par suite la faculté de choisir, de juger, de comparer; c'est tuer l'intelligence, c'est tuer la pensée, c'est tuer l'homme.

En d'autres termes, une avancée libérale, c'est un recul de l'Etat et ce ne peut être en aucun cas une mesure prise par l'Etat.

Imagine une autoroute d'Etat perpétuellement bondée avec un énorme bouchon au péage.

L'Etat décide d'ouvrir une petite route à côté sans péage destinée à faciliter la circulation d'une catégorie d'individus. Pour toi c'est un "gain de liberté" alors que pour moi c'est un nouveau "droit à" au bénéfice des individus qui prennent la petite route et au détriment des autres.

Pour moi, un gain de liberté c'est la disparition du péage.

Personnellement j'y crois pas à cette société sans Etat. Un Etat, ou une forme de pouvoir, est soit plutôt libérale soit de gauche. Les mesures libérales doivent être comme même appliquées par un forme de pouvoir. Des groupements d'hommes sans un "pouvoir" qui se met en place sans n'a jamais existé je pense.

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C'est le principe même de la politique.

Fais un tour sur un marché en période de campagne électorale. Les attentes sont contradictoires et très difficiles à gérer.

Un parti contestataire peut tenir un discours logique et cohérent, car il cible une clientèle de 5 ou 10% des votants.

Un parti de gouvernement qui doit rassembler 51% est le nez dans les contradictions des attentes des uns et des autres. Il est forcé d'être un peu ceci et un peu cela. Un peu étatiste et un peu libéral, il ne peut rien être totalement, car il n'y a pas 51% de Français pour attendre un même programme cohérent.

J'apprécie de plus en plus le cynisme avoué d'AK. A présent, il nous sert un brillant éloge de la démagogie politicienne !

Bravo et merci mille fois de nous donner indirectement raison !! :icon_up:

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Je suis assez d'accord avec AK, avec cette nuance qu'il s'intéresse trop au micro et pas assez au macro.

L'un dans l'autre, on voit bien que ce sont toujours les mêmes intérêts sectoriels qui sont avantagés.

La conclusion qu'il convient d'en tirer est que la démocratie est une farce.

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Je suis assez d'accord avec AK, avec cette nuance qu'il s'intéresse trop au micro et pas assez au macro.

L'un dans l'autre, on voit bien que ce sont toujours les mêmes intérêts sectoriels qui sont avantagés.

La conclusion qu'il convient d'en tirer est que la démocratie est une farce.

Une farce qui perdure et qui comprend de nombreux adepte. On pourrait comparer l'Etat aux machines dans matrix.En effet L'Etat a tout interet à nous maintenir par tous les moyens dans cette pseudo-liberté. Et il faut malheureusement dire que ça marche bien pour le moment :icon_up:

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Personnellement j'y crois pas à cette société sans Etat. Un Etat, ou une forme de pouvoir, est soit plutôt libérale soit de gauche. Les mesures libérales doivent être comme même appliquées par un forme de pouvoir.

1- Gauche et libéralisme ne sont pas anti-nomique pour peu que l'on présente la gauche comme un ensemble d'idées humanistes. Ne pas confondre "gauche" et "socialisme".

Quant "aux mesures libérales", je pensais avoir démonté cette ânerie mais je m'aperçois que j'ai du mal m'exprimer (ou que je ne suis pas lu :icon_up: )

Des groupements d'hommes sans un "pouvoir" qui se met en place sans n'a jamais existé je pense.

Il y a dans mon quartier, un groupement d'individus qui vit en harmonie. Personne "n'a le pouvoir".
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1- Gauche et libéralisme ne sont pas anti-nomique pour peu que l'on présente la gauche comme un ensemble d'idées humanistes. Ne pas confondre "gauche" et "socialisme".

Quant "aux mesures libérales", je pensais avoir démonté cette ânerie mais je m'aperçois que j'ai du mal m'exprimer (ou que je ne suis pas lu  :doigt: )

Il y a dans mon quartier, un groupement d'individus qui vit en harmonie. Personne "n'a le pouvoir".

alors la gauche ou la droite?….personnellement je suis droitier….! VIVE SARKO! ok :icon_up:!

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Je ne fais que le dire!

Non, tu fais la propagande de l'UMP.

Mais ici, chez les libertariens, une mesure, pour être jugée libérale, doit être un retrait de l'Etat. Et non un gain de liberté instauré par l'Etat.

Faux, la mesure est jugée sur son gain en liberté, et il se trouve que souvent, dans beaucoup de cas concrets, cela se traduit par un desengagement de l'Etat.

d'autres (comme moi) le jugent selon les avancées de liberté, par exemple pour développer une entreprise. Même si nous restons sous encadrement de l'Etat, car les Français sont les Français.

Nimp, cela equivaut à "y'a plus de saison". Valeur zéro.

Fais un tour sur un marché en période de campagne électorale. Les attentes sont contradictoires et très difficiles à gérer.

Un parti contestataire peut tenir un discours logique et cohérent, car il cible une clientèle de 5 ou 10% des votants.

Un parti de gouvernement qui doit rassembler 51% est le nez dans les contradictions des attentes des uns et des autres. Il est forcé d'être un peu ceci et un peu cela. Un peu étatiste et un peu libéral, il ne peut rien être totalement, car il n'y a pas 51% de Français pour attendre un même programme cohérent.

C'est absolument faux, totalement faux, vraiment faux.

Un parti se monte sur un projet de gouvernement, il se trouve que TU raisonnes en jeu à somme nulle, parce que tu crois que, par exemple, réformer l'éducation nationale, c'est niquer les enseignants, et favoriser les élèves.

Reformer le droit du travail, c'est niquer les travailleurs (soutenus depuis tres longtemps, on le sait, et le droit du travail leur est favorable).

Reformer le marché des telecoms, c'est niquer France Telecom, et favoriser les consommateurs et les concurrents de FT.

Reformer l'assurance maladie, c'est niquer les fonctionnaires qui y travaillent, et favoriser ceux qui en sont des consommateurs/clients nets.

Mais tout ceci est bien sûr faux. Il n'y a pas des perdants et des gagnants lors d'une libéralisation.

Les exemples abondent: la réforme de plusieurs secteurs, dont notamment les telecoms, que je connais bien, malgré les enormissimes erreurs commises par Jospin, puis Juppé, ont permis:

- le développement d'entreprises concurrentes, parfois tres puissantes (dans le mobile, notamment)

- un développement du total du nombre de salariés du secteur

- un développement des commandes pour les fournisseurs (Alcatel, Sagem, etc..)

- un développement pour les banques, qui ont pu avoir ainsi un "risque telecom" réparti sur plusieurs compagnies et non plus une seule

- un développement pour les clients (appartion des forfaits grace a Bouygues Telecom, apparition de la BLR grace a Altitude Telecom, degroupage orchestré entre autres par Free et LDCom, etc..)

- un developpement, et je finirai la dessus, même pour l'Etat, puisqu'il percoit des recettes de taxes supplémentaires.

- etc….

Bref, ton raisonnement est statique, il ne prend absolument pas en compte la libération des energies que suscite un simple retrait minuscule, microscopique, de l'Etat.

Le principe de réalité a son importance, ce que je décris là n'est qu'UN exemple que je connais, et il a marché, malgré les boulets qui nous gouvernent.

A force de grenouiller dans les réunions de parti, tu as une vision déformée. Si tu es aussi frileux, aussi prudent, aussi contradictoire dans tes propositions et analyses, c'est parce que ton parti l'est.

Si tu dois gérer des contradictions, c'est parce que le parti auquel tu appartiens, l'UMP, est traversé par ces contradictions.

Les français, eux, ne veulent qu'une seule chose, et ils n'en ont, pour la plupart, rien à branler de la politique: ils veulent que ça marche, que ça coute pas cher, et qu'ils en aient pour leur argent. C'est tout, et c'est pas plus compliqué que cela.

Va dans des cafés, anonymement, et commence une conversation avec n'importe qui, tu verras que j'ai raison.

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Chitah, je passe mon temps à défendre le principe du gagnant-gagnant. Et Sarkozy passe son temps à défendre l'idée qu'aujourd'hui le progrès social passe par le libéralisme.

C'est bien l'optique que tu défends du dynamisme contre le statisme et contre les oppositions archaïques en noir & blanc.

Malgré tout, tout n'est pas conciliable, tout n'est pas gagnant-gagnant, souvent des intérêts s'opposent et ces oppositions sont difficiles à concilier.

Le souhait des consommateurs de voir les prix baisser, ce qui conduit à importer des produits venus de pays où la main d'oeuvre ne vaut rien,

et le souhait contraire des producteurs français de voir le prix et la vente de leurs productions augmenter…

Les millions de fonctionnaires qui sont hyper-protégés n'ont pas intérêt à la privatisation de tout.

La petite grand-mère qui est contente d'avoir un train qui dessert son village, et d'avoir un bureau de poste, n'est pas contente quand tout cela est fermé, et elle se moque de savoir que cela coûte des millions aux contribuables de conserver des services peu utilisés.

L'intermittent qui fout rien et vit grâce à la trop grande générosité du statut, ne veut pas que ce statut change. A côté d'autres intermittents trouvent que statut conduit à une surpopulation qui nuit à la valorisation du métier (trop de cadreurs par exemple, dans le milieu du cinéma).

Et d'autres, tout en étant d'accord avec ce qui précède, malgré tout, au nom du caractère sacré de la création artistique, ne voudront pas introduire des notions de rentabilité dans le métier, et réclameront le maintien du statut.

Tous ces intérêts divers et contradictoires ne sont pas conciliables, ce serait démago de dire le contraire (tu es déjà en campagne électorale toi?) ; il y a des rapports gagnants-gagnants, et il faut les favoriser autant que possible, mais il y a aussi des gagnants et des perdants. Et comme l'homme politique qui veut rassembler souhaite avoir le moins de perdants contre lui, il biaise, il joue sur tous les tableaux, pour brouiller les pistes, pour donner l'impression qu'il donne aussi aux perdants. A long terme c'est souvent nuisible. Car pour travailler à long terme, il faut parfois sacrifier des branches, la nature a toujours procédé ainsi. Mais dans un système démocratique avec des élections tous les 3 ans, celui qui sacrifie des branches perd son poste, et ne peut plus poursuivre ses réformes.

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Le souhait des consommateurs de voir les prix baisser, ce qui conduit à importer des produits venus de pays où la main d'oeuvre ne vaut rien,

et le souhait contraire des producteurs français de voir le prix et la vente de leurs productions augmenter…

Il en a toujours été ainsi: les consommateurs veulent acheter à moindre prix des produits que les producteurs voudraient vendre à un prix plus important. Et alors ? La loi de l'offre et la demande incite ces derniers à revoir leurs exigences à la baisse pour vendre de meilleurs produits aux premiers.

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Il en a toujours été ainsi

Non. Il y a aujourd'hui une disparité sans précédent dans le coût de la main d'oeuvre, selon que celle-ci est française ou chinoise.

Les producteurs français sont incapables de lutter.

Appliquer le libéralisme ici conduit à l'extinction des filières de producteurs français.

Les conséquences ne sont pas forcément négatives pour l'économie française, de se séparer de branches obsolètes de production.

Mais l'effet social est dévastateur pour tous les sacrifiés de la mutation économique. Et politiquement c'est difficile à gérer. On se retrouve avec le problème des mineurs de charbon mais dans des centaines de branches professionnelles.

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Article du Figaro

UMP Le numéro deux du gouvernement formulera à la rentrée une série de propositions économiques, notamment en matière de fiscalité

Sarkozy veut «un nouveau modèle français»

Charles Jaigu

[10 août 2005]

Si le ministre de l'Intérieur n'est pas totalement en vacances (lire ci-contre), le président de l'UMP respecte la trêve estivale. Trois semaines après sa garden party de la Place Beauvau, perçue comme une nouvelle provocation à l'égard de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy s'abstiendra de toute déclaration politique avant les universités d'été des jeunes UMP qui se tiendront à La Baule du 2 au 4 septembre. Mais sa stratégie est prête.

Dès la rentrée, il fera entendre sa différence, principalement sur le terrain économique, en se faisant le chantre d'«un nouveau modèle français», clairement en rupture avec celui défendu par le président de la République et le premier ministre. Ses propositions chocs en matière de fiscalité, notamment sur l'ISF, il les formulera d'abord aux universités d'été, qui porteront sur «les valeurs de la droite», puis lors de la prochaine convention thématique de l'UMP à l'intitulé explicite : «Le nouveau modèle français : un emploi pour chacun, du pouvoir d'achat pour tous». Tonalité libérale et offensive attendue. «On est dans la perspective d'une refondation libérale pour l'UMP», avance un cadre du parti, qui souligne que Nicolas Sarkozy s'emploiera bien sûr à montrer, selon sa stratégie du mouvement perpétuel, qu'il y a «une forte dimension sociale» dans le libéralisme. «Face au discours d'Attac, qui devient le vade-mecum du Parti socialiste, il faut apporter une réponse structurée», ajoute un proche conseiller de Sarkozy, qui cite en exemple de ce nouveau libéralisme décomplexé, «sans tabou», les récentes prises de position du centriste Pierre Méhaignerie, qui «n'ont rien à voir avec le libéralisme caricatural de Madelin».

En frappant fort, Nicolas Sarkozy veut prouver aux militants UMP que son retour au gouvernement ne l'a pas muselé.

«On sait maintenant qu'il peut agir concrètement, parce qu'il est ministre, et parler librement, parce qu'il est chef de parti», résume son ami Brice Hortefeux, désormais ministre délégué aux Collectivités territoriales. A l'UMP, on préfère ironiser sur le silence estival du PS ou le couvercle mis sur le rapport sur l'immigration, du secrétaire national du PS chargé des questions d'intégration, Malek Boutih, sous prétexte que ses conclusions étaient trop proches de celles présentées par l'UMP lors de sa convention sur l'immigration, au mois de juin dernier.

Reste que, depuis qu'il a pris ses fonctions, en novembre dernier, Nicolas Sarkozy n'a pas réussi à communiquer sa propre popularité au parti. L'UMP oscille entre 32% et 38% de bonnes opinions quand lui-même dépasse les 55% d'opinions favorables. «C'est normal, se rassure son entourage, les partis politiques en France sont très mal jugés.» Inspiré des méthodes commerciales du Parti républicain lors de la dernière campagne de l'élection présidentielle de l'équipe de George Bush, l'UMP a déjà lancé plusieurs opérations de «marketing relationnel». Ainsi les participants aux conventions de l'UMP reçoivent-ils un questionnaire et livrent-ils leurs impressions sur le débat mené par le parti. Ceux qui n'étaient là que par curiosité peuvent même devenir «partenaires», sans adhérer au parti. «A ce jour, nous avons déjà 4 000 partenaires», précise-t-on à l'UMP. La rénovation du site de l'UMP a également été confiée à un concepteur Internet, «l'enchanteur des nouveaux médias». Une formule sera proposée aux militants pour accueillir leurs blogs et créer une toile UMP qui permettra à l'étudiante UMP d'Arras de débattre avec le cadre sup de Bordeaux. L'idée étant, bien sûr, de faire pièce à la mouvance altermondialiste qui a largement dominé le terrain du net lors de la dernière campagne référendaire. Là aussi, Nicolas Sarkozy se souvient que, lors de la campagne pour l'élection présidentielle aux Etats-Unis, républicains et démocrates avaient levé une grande partie des fonds grâce à l'Internet.

Alors que l'étoile de Dominique de Villepin monte dans les sondages, l'équipe de Nicolas Sarkozy mesure l'avantage que représente la maîtrise du parti. «Depuis Trotski, il faut des phalanges pour conquérir le pouvoir, sourit un ami de Sarkozy. Nous les avons avec l'UMP.» Et de se souvenir des années Balladur, quand le premier ministre se voyait déjà élu dans un fauteuil : «Il n'avait pas de parti. Et en plus il avait choisi de faire campagne le moins possible, pour ne pas faire de vagues. Ça ne lui a pas réussi, et Nicolas a retenu la leçon.»

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«On est dans la perspective d'une refondation libérale pour l'UMP», avance un cadre du parti, qui souligne que Nicolas Sarkozy s'emploiera bien sûr à montrer, selon sa stratégie du mouvement perpétuel, qu'il y a «une forte dimension sociale» dans le libéralisme. «Face au discours d'Attac, qui devient le vade-mecum du Parti socialiste, il faut apporter une réponse structurée», ajoute un proche conseiller de Sarkozy
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Le nouveau modèle français : un emploi pour chacun, du pouvoir d'achat pour tous».

Cela fait le quantième politicien qui nous sert un laïus aussi insipide ?

Tonalité libérale et offensive attendue.

Oh oh oh ! je salive déjà. Mais que trouve-t-on au menu ? Voyons voir…

«On est dans la perspective d'une refondation libérale pour l'UMP», avance un cadre du parti, qui souligne que Nicolas Sarkozy s'emploiera bien sûr à montrer, selon sa stratégie du mouvement perpétuel, qu'il y a «une forte dimension sociale» dans le libéralisme.

Le coup du "libéralisme social", cela faisait longtemps. Euh non, pas tant que ça en fait…

«Face au discours d'Attac, qui devient le vade-mecum du Parti socialiste, il faut apporter une réponse structurée», ajoute un proche conseiller de Sarkozy, qui cite en exemple de ce nouveau libéralisme décomplexé, «sans tabou», les récentes prises de position du centriste Pierre Méhaignerie, qui «n'ont rien à voir avec le libéralisme caricatural de Madelin».

Libéralisme décomplexé et sans tabou, mais attention, hein, pas "l'ultralibéralisme" à la Madelin (qui, lui, même ne voulait pas d'un "ultralibéralisme" à la… choisissez qui vous voulez), faut pas déconner !

En frappant fort, Nicolas Sarkozy veut prouver aux militants UMP que son retour au gouvernement ne l'a pas muselé.

C'est un mec qui en a, j'vous dis !

«On sait maintenant qu'il peut agir concrètement, parce qu'il est ministre, et parler librement, parce qu'il est chef de parti», résume son ami Brice Hortefeux, désormais ministre délégué aux Collectivités territoriales.

En d'autres termes, c'est lui le boss et tout le monde a intérêt à fermer sa gueule.

A l'UMP, on préfère ironiser sur le silence estival du PS ou le couvercle mis sur le rapport sur l'immigration, du secrétaire national du PS chargé des questions d'intégration, Malek Boutih, sous prétexte que ses conclusions étaient trop proches de celles présentées par l'UMP lors de sa convention sur l'immigration, au mois de juin dernier.

On s'amuse d'un rien à l'UMP. De vrais boute-en-train !

Reste que, depuis qu'il a pris ses fonctions, en novembre dernier, Nicolas Sarkozy n'a pas réussi à communiquer sa propre popularité au parti. L'UMP oscille entre 32% et 38% de bonnes opinions quand lui-même dépasse les 55% d'opinions favorables. «C'est normal, se rassure son entourage, les partis politiques en France sont très mal jugés.»

A qui le dites-vous, ma bonne dame ! Le fond de l'air est frais. Il n'y a plus d'saison.

Inspiré des méthodes commerciales du Parti républicain lors de la dernière campagne de l'élection présidentielle de l'équipe de George Bush, l'UMP a déjà lancé plusieurs opérations de «marketing relationnel». Ainsi les participants aux conventions de l'UMP reçoivent-ils un questionnaire et livrent-ils leurs impressions sur le débat mené par le parti. Ceux qui n'étaient là que par curiosité peuvent même devenir «partenaires», sans adhérer au parti. «A ce jour, nous avons déjà 4 000 partenaires», précise-t-on à l'UMP. La rénovation du site de l'UMP a également été confiée à un concepteur Internet, «l'enchanteur des nouveaux médias».

L'UMP découvre l'internet ! J'en pleure d'émotion pour eux, tiens ! Et ils vont même nous refaire le coup des compagnons de route, comme le PCF jadis. Séquence nostalgie.

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Bien, merci.

Je continue donc:

Une formule sera proposée aux militants pour accueillir leurs blogs et créer une toile UMP qui permettra à l'étudiante UMP d'Arras de débattre avec le cadre sup de Bordeaux.

J'imagine que lorsqu'on cliquera sur l'icône "idées", un message d'erreur s'affichera.

L'idée étant, bien sûr, de faire pièce à la mouvance altermondialiste qui a largement dominé le terrain du net lors de la dernière campagne référendaire. Là aussi, Nicolas Sarkozy se souvient que, lors de la campagne pour l'élection présidentielle aux Etats-Unis, républicains et démocrates avaient levé une grande partie des fonds grâce à l'Internet.

Nicolas a une bonne mémoire, c'est déjà ça.

Alors que l'étoile de Dominique de Villepin monte dans les sondages, l'équipe de Nicolas Sarkozy mesure l'avantage que représente la maîtrise du parti.

Ben dis donc, ils sont un peu lents à la détente au Parti…

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«Depuis Trotski, il faut des phalanges pour conquérir le pouvoir, sourit un ami de Sarkozy. Nous les avons avec l'UMP.»

Melo, sois heureux: bientôt, ils citeront Gramsci !

Et de se souvenir des années Balladur, quand le premier ministre se voyait déjà élu dans un fauteuil : «Il n'avait pas de parti. Et en plus il avait choisi de faire campagne le moins possible, pour ne pas faire de vagues. Ça ne lui a pas réussi, et Nicolas a retenu la leçon.»

Nicolas est un garçon intelligent: il est capable de se souvenir des années Balladur et sait tirer des leçons du passé. Chirac aussi, sans doute.

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La petite grand-mère qui est contente d'avoir un train qui dessert son village, et d'avoir un bureau de poste, n'est pas contente quand tout cela est fermé, et elle se moque de savoir que cela coûte des millions aux contribuables de conserver des services peu utilisés.

Rien que sur cette exemple, la petite mamie serait très heureuse d'avoir en lieu et place un service privé qui lui permette d'aller en ville une fois ou deux dans la semaine pour faire ses courses ou poster son courrier ou visiter sa fille etc…

Tu ne peux pas donner aux gens le goût du moins d'état sans leur donner une perspective immédiate d'amélioration.

Encore faut-il que la fermeture du bureau de poste ou de la ligne ferroviaire inutiles se traduisent par un gain immédiat sur le porte-monnaie.

Mais même sur des exemples aussi bêtes que ça, même en affichant la belle volonté d'une "refondation libérale", nos hommes d'état ne sont pas prêts à assumer un quelconque changement. Ce serait avouer qu'à terme leur propre rôle est inutile et substituable sur de nombreuses autres fonctions.

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Non. Il y a aujourd'hui une disparité sans précédent dans le coût de la main d'oeuvre, selon que celle-ci est française ou chinoise.

Les producteurs français sont incapables de lutter.

Appliquer le libéralisme ici conduit à l'extinction des filières de producteurs français.

Les conséquences ne sont pas forcément négatives pour l'économie française, de se séparer de branches obsolètes de production.

Mais l'effet social est dévastateur pour tous les sacrifiés de la mutation économique. Et politiquement c'est difficile à gérer. On se retrouve avec le problème des mineurs de charbon mais dans des centaines de branches professionnelles.

Dis, on peut savoir ce qu'est le libéralisme pour toi, puisque tu en es déjà à nous chanter les louanges du protectionnisme ?

Je te conseille par ailleurs de changer de référent, même Revel n'est pas à ce point social-démocrate. Je te suggère De Gaulle.

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Dis, on peut savoir ce qu'est le libéralisme pour toi, puisque tu en es déjà à nous chanter les louanges du protectionnisme ?

Il en est TOUJOURS à chanter ses louanges. Les premiers posts d'AK concernaient la terrrrrrrrrrrrrrribleeeeeeeeeeeeuh menaceuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh économiqueuhhh que constitue le réveileuuhhhhhhh de la Chineuuuhhhhhhhh.

Je te conseille par ailleurs de changer de référent, même Revel n'est pas à ce point social-démocrate. Je te suggère De Gaulle.

:icon_up: Mauvaise langue, va!

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Chitah, je passe mon temps à défendre le principe du gagnant-gagnant. Et Sarkozy passe son temps à défendre l'idée qu'aujourd'hui le progrès social passe par le libéralisme.

C'est bien l'optique que tu défends du dynamisme contre le statisme et contre les oppositions archaïques en noir & blanc.

Nous sommes donc d'accord sur la méthode, alors.

Le souhait des consommateurs de voir les prix baisser, ce qui conduit à importer des produits venus de pays où la main d'oeuvre ne vaut rien,

et le souhait contraire des producteurs français de voir le prix et la vente de leurs productions augmenter…

"ne vaut rien", est ici à moduler tout de même nous avons déjà parlé des délocalisations, ce concept est plus complexe qu'il n'y parait.

Les millions de fonctionnaires qui sont hyper-protégés n'ont pas intérêt à la privatisation de tout.

La réforme se devra de la rendre intéressante, cela passe notamment par le fait de leur filer une part de l'entreprises privatisée. Exemple: La Poste, tu réserves 15 ou 20% du capital que tu DONNES aux salariés (ou alors tu leur fait payer 10% du prix).

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