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Prolifération Nucléaire


Chitah

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Le Pentagone travaille sur une "option militaire" contre l'Iran

LE MONDE | 15.08.05 | 14h02

NEW YORK de notre correspondant 

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http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-…1-677013,0.html

La perspective de voir Téhéran disposer d'une bombe nucléaire a été qualifiée d'"inacceptable" à plusieurs reprises par le président américain George Bush, qui, vendredi 12 août, a encore rappelé, dans un entretien à la télévision publique israélienne, que "toutes les options étaient sur la table" , n'écartant pas "l'option militaire" . Il y a un peu plus d'un an déjà, convaincue qu'une solution purement diplomatique s'avérait difficile, la Chambre des représentants a voté par 376 voix contre 3 une résolution demandant "d'utiliser tous les moyens appropriés pour décourager, dissuader et empêcher l'Iran d'acquérir l'arme atomique" .

 

Aussi le Pentagone prépare-t-il un scénario destiné à retarder de plusieurs années le programme iranien. Il s'agirait d'utiliser des missiles de croisière pour réduire les défenses antiaériennes, puis des bombes guidées et des bombardiers furtifs contre les sites eux-mêmes. Reste à mesurer le coût politique d'un tel scénario et ses conséquences en Irak, où 150 000 soldats américains sont des cibles potentielles.

Des avions de l'Air Force auraient déjà mené des reconnaissances dans l'espace aérien iranien à partir de l'Afghanistan et de l'Irak. "L'objectif est d'identifier entre trente et cinquante cibles qui pourraient être détruites par des frappes de précision et des raids des forces spéciales, et de donner un jour cette possibilité au président Bush , explique un spécialiste des questions militaires. Mais, avant, il faut observer et tester les positions antiaériennes. Vous devez savoir quelle proportion de vos frappes initiales doit être consacrée à la suppression des défenses."

Les objectifs seraient une douzaine d'installations, dont les réacteurs de Buchehr, l'usine de production de plutonium de Natanz, celle de fabrication d'eau lourde d'Arak et celle d'enrichissement d'uranium d'Ispahan. La campagne aérienne serait d'une tout autre ampleur que le raid mené en 1981 par l'aviation israélienne contre le réacteur irakien d'origine française d'Osirak, près de Bagdad, et ressemblerait plutôt aux premiers jours de l'invasion de l'Irak en 2003. Elle utiliserait notamment des bombardiers furtifs B-2 basés à Diego Garcia, dans l'océan Indien, ou aux Etats-Unis et des F-117, eux aussi furtifs, basés au Qatar.

VICTIMES CIVILES

En octobre 2004, Ephraïm Kam, directeur adjoint du centre israélien Jaffee d'études stratégiques, soulignait qu'il s'agirait "d'une opération compliquée. Pour perturber le programme nucléaire iranien, il faut endommager plusieurs sites, sinon les dégâts seront trop limités, cela ne retardera pas le programme de plus d'un an ou deux et sera pire que ne rien faire" . La difficulté pour les militaires est de s'assurer de l'efficacité des frappes. "Nous ne connaissons pas l'étendue exacte du programme nucléaire. Nous avons été surpris de découvrir en août 2002 l'existence de sites à Arak et Natanz révélée par des opposants. Les installations sont dispersées, parfois enterrées sous des tonnes de béton. Certaines se trouvent au milieu de zones peuplées, et les bombarder ferait des victimes civiles" , expliquait au début de l'année Kenneth Pollack, ancien spécialiste de l'Iran à la CIA.

Une analyse du Centre d'éducation politique sur la non-prolifération concluait en septembre 2004 que, "pour éliminer les capacités nucléaires militaires iraniennes, les Etats-Unis manquent de renseignements. L'Iran a caché longtemps avec succès aux Américains et aux inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique -AIEA- une partie de ses activités nucléaires". C'est pour cela que le Pentagone tente d'obtenir des informations autres que celles fournies par les satellites.

Le journaliste Seymour Hersh a révélé au début de l'année, dans le magazine New Yorker , que des commandos américains étaient entrés en Iran pour espionner. Le Pentagone et la CIA utiliseraient aussi comme auxiliaires des Kurdes dans le nord de l'Irak et des Iraniens exilés dans le sud, notamment le groupe moudjahidin E-Khalq, ou MEK, considéré par le département d'Etat comme une organisation terroriste. Après l'invasion de l'Irak en mars 2003, environ 4 000 membres du MEK ont été arrêtés et désarmés. Certains ont repris du service, reconnaît même Vince Cannistraro, ancien responsable de l'antiterrorisme à la CIA.

Eric Leser

Article paru dans l'édition du 16.08.05

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Il faut à mon avis se méfier de cet article, les entrées en guerre sont décidées par le Congrès, et la Chambre des Représentants est parfois le siège de batailles politiques farfelues (ce sont les Représentants qui passent tout le temps à la télé).

Il faudra attendre le vote du Sénat pour voir si ces plans du Pentagone sont mis en oeuvre. (du reste, cela me paraît louche que ces opérations spéciales, raids de commandos, survols de reconnaissance), apparaissent dans la presse si facilement.

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apparaissent dans la presse si facilement.

D'une part il faut préparer les esprits, pour que le public finisse par trouver cela inévitable, comprenne les raisons, et reste passif le moment venu.

D'autre part certaines fuites sont organisées par des agents et ex-agents de la CIA hostiles à Bush, qui espèrent énerver l'opinion publique contre Bush.

Bref, des deux côtés, pro et anti-intervention, il y a des raisons pour organiser des fuites.

Pour l'Iraq le scénario avait été exactement le même :

- rumeurs d'interventions

- "mais non, ils n'oseront pas…"

- intervention

La différence avec l'Iraq c'est que cette fois-ci l'administration US devrait attendre l'épuisement de toutes les cartes diplomatiques pour agir militairement.

L'autre différence, c'est qu'il y a consensus entre américains et européens pour ne pas permettre à l'Iran de devenir une puissance nucléaire. Il n'y a pas comme pour l'Iraq une divergence politique majeure. Seule la perplexité face aux risques d'une intervention militaire divise les uns et les autres.

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Nucléaire Après la reprise d'activité de l'usine d'Ispahan

Iran : août, le mois crucial

PAR THÉRÈSE DELPECH *

[19 août 2005]

La période estivale n'est pas une parenthèse pour tout le monde. Quand les inspecteurs de l'AIEA sont arrivés le 8 août en Iran, ils ont été amenés directement sur le site d'Ispahan pour poser de toute urgence les caméras et autres moyens de surveillance préalables à la reprise des activités de conversion de l'uranium. Ce fut l'occasion de deux surprises. La première fut celle des inspecteurs, qui ont généralement besoin de trois jours pour procéder à ce type d'opérations, et qui pensaient ne rien faire de décisif avant le Conseil des gouverneurs qui se réunissait le lendemain à Vienne. Il leur a fallu se rendre à l'évidence : les Iraniens étaient vraiment très pressés. Pourquoi donc ? On pouvait se le demander à bon droit, car le seul réacteur iranien, à Boucheir, a une alimentation en combustibles assurée pour plus de dix ans grâce aux deux contrats signés avec la Russie en février 2005. La reprise fiévreuse de cette conversion, menée tambour battant, pouvait donc difficilement avoir une justification civile. La seconde surprise, assez désagréable, était pour les Européens chargés de la négociation de découvrir à cette occasion que la toute première étape de la conversion pouvait reprendre sans que les scellé ne soient brisés.

Contrairement à leur attente, il n'y avait pas de scellés sur les premiers équipements remis en fonctionnement ! Des explications ont été demandées à Vienne. Les réponses n'ont pas été aussi claires que les questions.

C'est dans cette situation que le Conseil des gouverneurs s'est tenu la semaine dernière. Le fait de la reprise étant accompli, il appartenait aux trente-cinq gouverneurs de tirer les conséquences d'une situation dont ils pouvaient d'autant mieux apprécier la gravité que le dossier iranien est leur plat de résistance, depuis l'automne 2002. La résolution adoptée montre qu'ils ont décidé, volens nolens, peu importe, de faire jouer le temps en faveur de l'Iran. Ils n'ont en effet produit qu'une énième demande de restauration de la suspension, assortie d'une requête au directeur de l'AIEA de présenter un rapport complet sur la mise en oeuvre des garanties de l'agence pour le 3 septembre. Au cas où l'Iran n'obtempérerait pas, rien n'était prévu par le texte.

Il faut aussi s'interroger sur la date tardive du rapport demandé à l'AIEA, car les machines d'Ispahan tournant depuis le 8 août de façon continue, c'est une véritable «course contre la montre» qui est engagée. Cette expression avait été utilisée dans une interview accordée au Figaro par Pierre Goldschmidt le jour où il a quitté ses fonctions de directeur des garanties à l'AIEA (1). Pourquoi l'avait-il fait ? Pour une raison très simple. La conversion est certes une étape précoce du cycle du combustible, puisqu'elle précède l'enrichissement, mais c'est le point le plus vulnérable du programme iranien, car la localisation de l'usine d'Ispahan est connue, et il n'y a très probablement pas d'installation clandestine de ce type sur le territoire iranien. En revanche, une fois la conversion terminée, les produits pourront être stockés dans des tunnels découverts par l'AIEA, mais non déclarés par l'Iran, et l'étape suivante, celle de l'enrichissement, est beaucoup plus difficile à contrôler, car l'existence de centrifugeuses assemblées de façon clandestine sur un site non identifié est l'hypothèse de travail de tous ceux qui suivent le dossier iranien.

Cette hypothèse a été rendue publique à deux reprises : la première fois, quand les révélations du colonel Kadhafi en décembre 2003 ont permis d'identifier un réseau international d'origine pakistanaise ayant vendu différents éléments nécessaires à un programme nucléaire militaire non seulement à la Libye, mais à d'autres pays, dont l'Iran. Téhéran a dû reconnaître en février 2004 qu'il avait acquis auprès d'Islamabad les plans de centrifugeuses beaucoup plus sophistiquées que celles qui avaient été déclarées à l'AIEA antérieurement. Qu'avait fait l'Iran avec ces plans depuis 1995 ? La question n'a toujours pas de réponse, mais au début de l'année 2004, juste avant une inspection de l'AIEA, six bâtiments étaient rasés sur le site de Lavizan, et la terre était creusée de plusieurs mètres pour empêcher les prélèvements. Des centrifugeuses clandestines ont pu s'y trouver avant d'être déménagées ailleurs.

La seconde fois où l'hypothèse d'un parc de centrifugeuses clandestin a été rendue publique a eu lieu tout récemment, dans une interview du principal négociateur iranien du précédent régime, Hassan Rohani. Faisant le bilan de son action, il y prétend que les négociations avec les Européens ont permis à l'Iran de gagner un temps précieux pour avancer en toute tranquillité dans un certain nombre de secteurs clés, et d'assembler en particulier «un grand nombre de centrifugeuses». Or ceci n'est pas du tout conforme à ce que connaît l'AIEA, qui ne compte que 164 centrifugeuses opérationnelles. Des explications ont peut-être été demandées à Téhéran sur cette déclaration surprenante, mais alors ce fut fait avec une extrême discrétion. Le négociateur iranien avouait pourtant une violation caractérisée de l'accord de Paris.

Aujourd'hui, la question se pose ainsi : de combien de temps l'Iran a-t-il besoin pour sa campagne de conversion ? L'estimation est d'un mois et demi environ. Au terme de cette période, l'Iran disposera de plus de soixante tonnes d'hexafluorure d'uranium, qui pourront être enrichies par Téhéran au nom de son prétendu «droit» à l'enrichissement, «droit» qui n'est nullement garanti par le TNP, surtout pour un pays qui viole ses engagements et le tour sera joué. L'Iran aura suffisamment d'uranium 235 pour plusieurs têtes nucléaires, qui ont déjà leurs vecteurs d'armes. Certes, ceci suppose que des progrès importants ont été faits en matière de vectorisation. Mais il semble justement que tel soit bien le cas : d'après un article récent du Wall Street Journal, les services occidentaux seraient en possession d'informations détaillées sur ce sujet, dont ils ont même fait part à l'AIEA en juillet.

La saisine éventuelle du Conseil de sécurité ne pose donc pas essentiellement la question de savoir comment réagiront les différents membres permanents. Elle pose surtout celle de la date de la saisine. Le transfert à New York ne peut intervenir avant le début du mois de septembre. Le sommet de l'ONU consacré à la réforme de l'institution doit se tenir peu après. Un sujet aussi important ne doit pas être «pollué» par l'affaire iranienne. Rien ne sera donc fait avant la fin septembre. Il sera alors trop tard pour brandir des menaces qui aient un sens pour Téhéran, quelle que soit la détermination des différents acteurs. L'Iran aura donc sa bombe, et tous ceux – Européens, Russes et Américains – qui ont déclaré que ceci était «inacceptable» devront faire face aux conséquences de leur choix d'août 2005.

* Chercheur associé au Ceri, publie en octobre prochain L'Ensauvagement. Le retour de la barbarie au XXIesiècle (Grasset).

(1) Voir nos éditions du 30 juin 2005.

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Constitutionnellement oui, mais dans les faits…

En fait cela a toujours fait débat aux USA, la Constitution étant soumise à interprétation entre le Congrès qui défend l'idée qu'il a la responsabilité d'approuver ou de rejeter la participation des États-Unis à un conflit armé à l'étranger, une question aussi importante devant être tranchée par les représentants élus du peuple américain, et les prérogatives du président qui en tant que "commandant en chef des armées" s'octroie quelques libertés en ce domaine.

Cette controverse ayant débouché sur une législation en 1973 sous la présidence de Nixon, où le Congrès a adopté une loi malgré l'opposition du président qui limite ses pouvoirs de guerre, ceux-ci étant soumis à plusieurs modalités d'autorisation, notamment que tout recours à la force non autorisé par le Congrès cesse au bout de 60 jours. Mais aucun président américain jusqu'à présent n'a accepté ces limitations à ses prérogatives, les différentes tentatives pour modifier la résolution n'ont pas abouti ; nous sommes donc dans une situation de désaccord permanent entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif.

Pour prendre quelques exemples historiques, Truman pris part la guerre de Corée sans vote du Congrès, de même que Johnson s'engagea au Vietnam sans résolution explicite en ce sens. Dans le cas des interventions humanitaires en Haïti, en Bosnie et au Kosovo sous l'ère Clinton, l'une ou l'autre des chambres du Congrès, parfois les deux, ont adopté des résolutions approuvant le principe de l'engagement de troupes et leur mission, sans autoriser légalement leur déploiement. La première guerre en Irak comme la seconde par contre furent l'objet de vote du Congrès donnant l'autorisation d'un engagement militaire. Mais c'est là hors période émotionnellement chargée un exercice risqué, la résolution de la première guerre en Irak ne fut votée qu'à une faible majorité, le Congrès étant souvent plus circonspect que le président quand à l'emploi de la force armée.

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Quid du Japon et de sa potentielle puissance nucléaire, couplée à d'infâmes impérialistes en goguette dans tous les services gouvernementaux? On attaque aussi, ou bien seuls les barbus sont méchants?

Oups, je me suis mal exprimé, je voulais dire, quels sont les risques existants, une fois l'Iran devenue puissance nucléaire?

Quels risques supplémentaires par rapport à la Chine, à la Russie, à la France, à Israel, au Pakistan?

Quels sont les risques supplémentaires lorsque des puissances autoproclamées dictent la conduite d'autres pays?

Tous les pays qui font du nucléaire civil sont passés par le nucléaire militaire. Les scientifiques iraniens ont été formés par les puissances autoproclamées.

Laissons le Pakistan de côté, du fait de la situation régionale de ce pays face à l'Inde.

Pour ce qui est des Etats comme la Corée du Nord ou l'Iran, à la différence de tous les autres Etats, même si cela s'améliore:

- le commandement de l'armée n'est pas forcément aux mains des civils, les chaines de commandement sont dédoublées, et ou peut se demander si c'est le président civil nouvellement élu, ou le Guide Supreme de la révolution qui a le plus l'oreille des généraux de Téhéran

- une idéologie de l'extermination et de la destruction existe dans ces pays, en gros ils déclarent "si un militaire ennemi met un seul pied chez nous, nous declencherons le feu nucléaire", citation du general en chef des forces armées coréenes. Chirac, lui, ne déclencherait une telle attaque que si Paris allait être rasée de la carte sans cela, et en cas d'atteinte gravissime à la sécurité du territoire

- les risques de prolifération sont énormes, les missiles Shahab sont des versions améliorées des Taepo Dong coréens, l'Axe du Mal continue à bosser ensemble.

- le risque que des matières radioactives tombent aux mains de terroristes est colossal: l'Etat iranien a aidé, aide, et aidera toujours, des groupuscules terroristes. Quand le Japon veut faire de la diplomatie avec l'Inde, ils ne financent pas des terroristes pour destabiliser l'Etat indien. Chez les mollahs iraniens, c'est une quasi-habitude, les seuls endroits du monde où ils n'ont pas encore financé des terroristes, c'est l'Amérique du Sud, et le Groenland.

Voila pourquoi, en l'état, et sans évolutions institutionnelles, l'Iran et la Corée du Nord ne doivent pas posséder d'armes nucléaires, ni de quoi les lancer plus loin que leurs frontières.

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Globalement d'accord avec tes 4points.

Juridiquement, il y a déjà pas mal de pays qui l'ont totalement illégalement (Israël par exemple), donc je rajouterai le mépris du droit international en 5e point.

Se fournir en Scud OK, mais acquérir des missiles balistiques de près de 2000km de portée avec des têtes nucléaires ca ne devient plus drole là.

Bref, pour la Corée tant qu'ils resteront corrompu ils ne saouleront pas, mais pour l'Iran, mieux vaudrait garder un oeil dessus.

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Le 20 août 2005 - 14:42

L'Iran dément avoir fabriqué des milliers de centrifugeuses

Presse Canadienne

L'Iran a rejeté samedi les allégations d'un mouvement dissident selon lequel ce pays a construit des milliers de centrifugeuses capables d'enrichir de l'uranium pour fabriquer des armes nucléaires.

Plus tôt cette semaine, le Conseil national de la résistance iranienne avait affirmé que Téhéran travaillait d'arrache-pied pour fabriquer des centrifugeuses, et stockait des milliers de ces engins qui auraient déjà été construits.

"Les hypocrites soulèvent quelque chose pour changer le climat politique. Ils induisent en erreur les Européens par leurs fausses informations", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Hamid Reza Asefi lors de son point-presse hebdomadaire.

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Nucléaire: les Américains veulent un renvoi de l`Iran au Conseil de sécurité

Vienne, 24/08 - Les Etats-Unis font pression sur les pays de l`Agence internationale de l`énergie atomique (AIEA) pour que l`Iran soit traduit devant le Conseil de sécurité de l`Onu s`il ne suspend pas ses activités nucléaires d`ici au 3 septembre, indique-t-on, de sources diplomatiques à Vienne.

Le directeur général de l`AIEA, Mohamed ElBaradei, remettra alors un rapport au conseil des gouverneurs, l`exécutif de l`agence, sur l`Iran.

Il traitera notamment de la récente résolution de l`AIEA appelant Téhéran, qui a repris la conversion d`uranium début août malgré les appels urgents de l`Union européenne (UE) à arrêter ses activités de production de combustible nucléaire.

Les Américains "travaillent dur en coulisse" pour créer un consensus entre les 35 Etats du conseil des gouverneurs sur un renvoi du dossier à New York et de possibles sanctions internationales, si Téhéran reste inflexible, déclare un diplomate occidental sous couvert de l`anonymat.

La République islamique a repris le 8 août la conversion d`uranium à Ispahan et rejeté des offres de coopération de l`UE3 (Allemagne, France, Grande-Bretagne). Les activités d`enrichissement de l`uranium, potentiellement militaire, avaient été suspendues par l`accord de Paris avec l`UE de novembre 2004.

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Invité Aurel

Et en termes de logistique, c'est le bon timing. Les généraux US laissent entrevoir un retrait assez proche du gros des troupes de la coalition. Plutôt que de prendre l'avion, il leur suffit de traverser la frontière direction Téhéran.

Et en 2007 : la Syrie.

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Et en termes de logistique, c'est le bon timing. Les généraux US laissent entrevoir un retrait assez proche du gros des troupes de la coalition. Plutôt que de prendre l'avion, il leur suffit de traverser la frontière direction Téhéran.

Et en 2007 : la Syrie.

Il faudrait rentrer dans le détails quand même. Eti-N pourrait nous parler des bases américaines qu'il connait bien comme Diego Garcia, etc…

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/agree avec tes 4 points Chitah. Ça répond à une question que je me posais il y a quelques temps.

"La guerre est une affaire trop sérieuse pour la confier aux militaires", Clémenceau.

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/agree avec tes 4 points Chitah. Ça répond à une question que je me posais il y a quelques temps.

"La guerre est une affaire trop sérieuse pour la confier aux militaires", Clémenceau.

Phrase typique de ce vieux jacobin, pour qui les politiques devaient tout diriger et centraliser.

En guise de contre-exemple à cet apophtegme, je signale que l'invasion de l'Irak fut prônée avec le plus de dureté et de fanatisme par des civils (politiciens, conseillers, etc.)…

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C'est vrai…

Et dire que Patton, après la libération de Berlin, voulait foncer vite sur Moscou pour libérer les gens du communisme, tant qu'on était sur la lancée, car il pensait que les soviétiques seraient les futurs ennemis. Mais les politiques décidèrent que la "guerre" s'arrêtait là. :icon_up:

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C'est vrai…

Et dire que Patton, après la libération de Berlin, voulait foncer vite sur Moscou pour libérer les gens du communisme, tant qu'on était sur la lancée, car il pensait que les soviétiques seraient les futurs ennemis. Mais les politiques décidèrent que la "guerre" s'arrêtait là.  :icon_up:

Certes. Mais, de son côté, Henry Morgenthau, le Secrétaire au Trésor américain, voulait affamer les Allemands pour les punir collectivement. Encore un qui n'avait pas retenu les leçons de l'après-première guerre mondiale…

Enfin, bref, tout ceci pour dire que confier la chose militaire aux politiciens ne vaut guère mieux.

Donc, vive la privatisation et la libéralisation de la Défense !

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En fait cela a toujours fait débat aux USA, la Constitution étant soumise à interprétation entre le Congrès qui défend l'idée qu'il a la responsabilité d'approuver ou de rejeter la participation des États-Unis à un conflit armé à l'étranger, une question aussi importante devant être tranchée par les représentants élus du peuple américain, et les prérogatives du président qui en tant que "commandant en chef des armées" s'octroie quelques libertés en ce domaine.

Expliqué plus simplement, il suffit de dire que l'entrée en guerre est votée par le Congrès (section 8 de la constitution), mais que le président est le "Commander in Chief" (section 2).

Ensuite, tout est question d'interprétation constitutionnelle (sur la base d'interprétations déjà existantes, bien sûr).

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Plein de documents, qui reviennent sur l'état exact de l'avancement du programme nucléaire iranien, avec notamment les dates clés que semble avoir déterminé l'ISS, un organisme qui semble faire autorité dans le domaine:

L'Iran n'a pas atteint la capacité nucléaire, selon l'IISS

LE MONDE | 06.09.05 | 13h57  •  Mis à jour le 06.09.05 | 16h44

e rapport sur les programmes iraniens d'armes stratégiques ­ notamment nucléaires ­, publié, mardi 6 septembre, par l'Institut international des études stratégiques (IISS) de Londres, comporte au moins une conclusion de nature à relativiser certains jugements catégoriques sur le danger imminent d'une bombe iranienne : "Il apparaît probable que l'Iran ne possède pas de stocks significatifs de matériaux fissiles -à usage d'armes nucléaires- non déclarés, ou qu'il dissimule des installations capables de produire de tels matériaux", indique cette étude. Toujours selon la même source, l'Iran pourrait se doter de combusticle nucléaire militaire d'ici 5 ans.

L'IISS ,n'en souligne pas moins les efforts déployés par l'Iran pour se doter d'armes nucléaires, chimiques et biologiques, et de missiles balistiques pouvant servir de vecteurs à cet arsenal. L'IISS publie chaque année The Military Balance , une évaluation des potentiels militaires de 170 pays, qui fait autorité. L'institut londonien rappelle que le programme nucléaire iranien, objet d'un regain de tension entre Téhéran et la communauté internationale depuis que l'Iran a repris des activités de conversion de l'uranium dans son usine d'Ispahan, avait été initié par le chah d'Iran, gelé par l'ayatollah Khomeyni, puis relancé par l'ayatollah Khamenei, "Guide suprême" de la révolution islamique.

L'institut britannique insiste sur les scénarios politiques et militaires, qu'il s'agisse d'une poursuite des négociations avec la troïka européenne (Allemagne, France, Grande-Bretagne), d'une saisine du Conseil de sécurité des Nations unies, voire d'une intervention militaire. Il rappelle que Téhéran a acquis un savoir-faire nucléaire grâce à une coopération avec la Chine, la Russie et le Pakistan, mais estime que l'Iran semble davantage motivé par la volonté d'acquérir un statut politique et une monnaie d'échange, que par la recherche d'une sécurité militaire.

En termes de production de matériaux fissiles, il faudrait "plusieurs années" pour que l'Iran soit en mesure de produire des quantités suffisantes de combustible nécessaire à la fabrication d'armes nucléaires. Parmi les programmes iraniens tendant ouvertement ou secrètement vers cet objectif, c'est celui de l'usine de Natanz qui est le plus proche d'une réalisation concrète. Avant que la suspension des activités d'enrichissement de l'uranium prenne effet, en octobre 2003, une "cascade" de 164 centrifugeuses (qui servent à enrichir l'uranium) avait été installée à Natanz.

L'Iran aurait déjà acquis plus d'un millier d'autres centrifugeuses pour compléter le parc de Natanz, mais la qualité de ces équipements est incertaine, et "quelques années seront probablement nécessaires pour installer et tester" ces dernières. Une fois devenue opérationnelle, l'usine-pilote de Natanz aurait une capacité limitée pour produire environ 25 kg d'uranium hautement enrichi. Un parc de 1 000 centrifugeuses devrait théoriquement permettre de produire entre 9 et 11 kg d'uranium fortement enrichi par an, ce qui signifie que 2 à 3 années de production seraient nécessaires pour fabriquer une seule arme nucléaire.

REFUS CHINOIS DES SANCTIONS

Or la réactivation de l'usine de Natanz, qui est sous contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), ne passerait pas inaperçue, ce qui déclencherait immanquablement des pressions internationales. Une autre option à la disposition de Téhéran est de jouer la montre, jusqu'à ce que l'usine de Natanz ait atteint une capacité maximale, avec des dizaines de milliers de centrifugeuses, ce qui pourrait prendre près d'une décennie.

Reste le scénario d'un abandon officiel des activités d'enrichissement, parallèlement à un programme secret de conversion et d'enrichissement, ce qui est peut-être déjà le cas. L'IISS note, d'autre part, que "bien des années" seront nécessaires à l'Iran pour atteindre une capacité de production de plutonium suffisante pour fabriquer des armes nucléaires. L'Institut d'études stratégiques estime que l'avenir des négociations entre l'Iran et la troïka européenne apparaît peu fécond, dès lors que Téhéran est déterminé à ne pas abandonner son "droit" à poursuivre des activités d'enrichissement.

L'Iran pourrait enfin être tenté de reprendre l'enrichissement en tablant sur sa capacité à résister à une action du Conseil de sécurité de l'ONU. Il semble acquis que la Chine ne s'associerait pas à des sanctions, et la Russie a fait connaître, lundi 5 septembre, son hostilité à une saisine du Conseil de sécurité. Si d'aventure l'ONU parvenait à un consensus, il est probable que l'Iran répliquerait par une série de mesures (reprise intégrale du programme d'enrichissement, installation de centrifugeuses à Natanz, suspension du protocole additionnel du traité de non-prolifération etc.).

L'IISS envisage enfin un "scénario catastrophique" , à savoir l'option militaire que pourraient choisir Washington et/ou Tel-Aviv. Aux Etats-Unis, analyse l'institut de Londres, un vif débat opposerait partisans et opposants de frappes contre l'Iran : les premiers souligneront que la crédibilité du président Bush sera totalement ruinée s'il ne fait rien, et insisteront sur le fait que la bombe iranienne pourrait tomber aux mains d'Al-Qaida et menacer à la fois Israël et les Etats-Unis.

Les seconds mettront en avant le fait que l'Iran a probablement déjà des installations nucléaires secrètes, ce qui rendrait vaines des attaques contre des installations connues. Des représailles iraniennes seraient en outre probables. "Au mieux cela permettrait de gagner du temps ; au pire, cela entraînera une guerre" , estime l'IISS. Or, ajoute-t-il, fortement sollicités en Irak, les Etats-Unis "ne sont pas en position d'envahir un autre pays majeur" .

L'Iran pourrait se doter de l'arme nucléaire d'ici cinq ans

LEMONDE.FR | 06.09.05 | 13h36  •  Mis à jour le 06.09.05 | 15h27

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L'Iran pourrait se doter de l'arme nucléaire d'ici cinq ans

L'Institut international des études stratégiques (IISS) estime dans un rapport sur les programmes d'armes stratégiques, publié mardi 6 septembre, que l'Iran est encore à plusieurs années de pouvoir produire des armes nucléaires, mais qu'une épreuve de force diplomatique avec l'Union européenne et les Etats-Unis paraît inévitable.

Gary Samore, directeur d'études dans cet institut  basé à Londres, a déclaré à la BBC que "sur une base purement technique, l'Iran a un certain nombre d'obstacles à franchir avant de produire assez de matériel pour une arme nucléaire". "Si tout va bien, s'ils consacrent tous leurs efforts à résoudre ces problèmes, ils pourraient produire assez d'uranium à des fins militaires pour fabriquer une seule arme nucléaire d'ici à cinq ans", a-t-il dit. "Il s'agit bien sûr d'une évaluation technique. Il est plus probable que l'Iran tente de se doter d'une capacité de production sur une période plus longue, dix ou quinze ans, avant de prendre la décision de produire ou non une arme nucléaire", selon M. Samore.

La publication de ce rapport de l'IISS intervient deux semaines avant que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ne se réunisse pour déterminer si elle saisit le Conseil de sécurité, ce qui pourrait entraîner l'adoption de sanctions internationales contre l'Iran, soupçonné de chercher à se doter d'armes nucléaires.

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Et allez hop, le Brésil a l'air de vouloir s'y mettre aussi….

Le Brésil veut construire sept nouvelles centrales nucléaires

LE MONDE | 07.09.05 | 13h19  •  Mis à jour le 07.09.05 | 13h19

SAO PAULO correspondance

a relance du programme nucléaire brésilien ne dépend plus que de la signature du président Luiz Inacio Lula da Silva, à qui revient cette décision très politique, au vu des propositions techniques présentées par la Commission nationale de l'énergie nucléaire (CNEN). Le programme engagerait la construction d'une troisième centrale nucléaire sur le site d'Angra (à 200 km à l'ouest de Rio de Janeiro) et celle de six autres unités : un sujet plutôt polémique.

Le Brésil tente de diversifier ses sources énergétiques, trop dépendantes de l'hydroélectricité : plus de 90 % de l'électricité du pays est en effet générée par des barrages. En 2001, la sécheresse avait obligé les Brésiliens à vivre 264 jours de rationnement. Chaque foyer avait dû économiser 20 % de sa consommation pour ne pas provoquer l'"apagao" , le black-out tant redouté. Depuis, le Brésil diversifie ses approvisionnements, grâce au gaz bolivien et à des usines thermoélectriques. Le Brésil possède déjà deux centrales nucléaires, Angra I et Angra II, entrées en service en 1982 et 2000 et capables defournir 2 000 mégawatts, soit 4 % de l'électricité brésilienne. Angra III serait édifiée sur le même site. "Les fondations de la future centrale existent et nous avons déjà acheté toutes les machines pour Angra III , explique le président de la CNEN, Oldair Gonçalves, avant d'ajouter : Ce serait une centrale jumelle d'Angra II, avec la technologie européenne de Framatome, mais pour l'achever, il faut investir 1,5 milliard de dollars."

L'investissement total atteindrait 13 milliards de dollars d'ici à 2022, pour un programme comprenant six sites répartis dans le pays, notamment dans le Nord-Est où, faute d'eau, l'électricité est rare et chère. "Le Brésil est très avancé dans le domaine du nucléaire et, à plus ou moins long terme, cette voie est inéluctable, car le monde entier se rend compte de ses avantages et de son faible impact écologique" , estime M. Gonçalves. De plus, le sous-sol du Brésil détient le sixième des réserves mondiales d'ura-nium, soit un siècle de consommation nationale. Et peut-être plus, les prospections interrompues en 1985 n'ayant couvert que 30 % d'un territoire de 8,5 millions de km2. La mine exploitée se situe dans l'Etat de Bahia, à Caetite.

FRICTIONS AVEC L'AIEA

Les Brésiliens dominent la technique d'enrichissement de l'uranium depuis 1987. Mais pour l'instant, le minerai est encore exporté vers le Canada, puis vers l'Europe (France et Allemagne) pour être traité, le Brésil ne pratiquant lui-même l'enrichissement qu'à une petite échelle à Resende (près d'Angra). La mise en fonctionnement de cette usine, fin 2003, avait provoqué des frictions entre Brasilia et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Au nom du secret technologique, les Brésiliens avaient en effet imposé une visite restreinte aux inspecteurs, dissimulant des centrifugeuses qui économiseraient un quart de l'énergie nécessaire à l'enrichissement. Les diplo-mates brésiliens s'étaient alors offusqués des parallèles faits, dans la presse américaine, avec la Corée du Nord ou l'Iran, car le Brésil est membre de l'AIEA et signataire du traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP).

La Constitution de 1988 oblige le pays à développer une technologie à des fins uniquement pacifiques. Mais le programme nucléaire autonome développé depuis 1979 par la marine soulève encore des interrogations. Les anciens présidents José Sarney et Fernando Collor de Mello ont récemment affirmé avoir découvert, au pouvoir, que les militaires s'apprêtaient à tester une bombe atomique dans la Serra do Cachimbo, dans l'Etat amazonien du Para, et avoir stoppé ces initiatives. "Il n'existe pas un seul document technique pour confirmer ces faits , s'étonne Oldair Gonçalves : la marine était sans doute proche de la propulsion d'un sous-marin, mais je crois encore bien loin de la bombe."

Annie Gasnier

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En partie lié à la présente discussion :

http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/conte…5091001053.html

The Pentagon has drafted a revised doctrine for the use of nuclear weapons that envisions commanders requesting presidential approval to use them to preempt an attack by a nation or a terrorist group using weapons of mass destruction. The draft also includes the option of using nuclear arms to destroy known enemy stockpiles of nuclear, biological or chemical weapons.
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J'avais déjà cité l'info page 5 du forum, le 17 août dernier, le Washington Post reprend cela un peu tardivement :

Deep Background

In Washington it is hardly a secret that the same people in and around the administration who brought you Iraq are preparing to do the same for Iran. The Pentagon, acting under instructions from Vice President Dick Cheney’s office, has tasked the United States Strategic Command (STRATCOM) with drawing up a contingency plan to be employed in response to another 9/11-type terrorist attack on the United States. The plan includes a large-scale air assault on Iran employing both conventional and tactical nuclear weapons. Within Iran there are more than 450 major strategic targets, including numerous suspected nuclear-weapons-program development sites. Many of the targets are hardened or are deep underground and could not be taken out by conventional weapons, hence the nuclear option. As in the case of Iraq, the response is not conditional on Iran actually being involved in the act of terrorism directed against the United States. Several senior Air Force officers involved in the planning are reportedly appalled at the implications of what they are doing—that Iran is being set up for an unprovoked nuclear attack—but no one is prepared to damage his career by posing any objections.

Philip Giraldi, a former CIA Officer, is a partner in Cannistraro Associates.

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